La fois ou j'ai failli me chi** dessus à côté de @calouminou à Las Vegas ça peut passer ou pas?

C'était dans la ville du jeu, pendant les WSOP ,puis c'était un sérieux coin Flip au fond...

Bonjour Club poker,

Pour mon anecdote, je suis un joueur amateur qui joue depuis un moment maintenant mais jamais vraiment percé et pas eu la chance de pouvoir faire beaucoup de tournois live dû à mon train de vie mais je vais prendre le seul gros que j'ai pu faire , à savoir le FPO Paris 2020 au delà d'avoir sauté a peu près 30mn/1h avant la fin du day1 sur couleur vs couleur max , c'est plutôt la qualification qui est cocasse car j'ai eu mon ticket online en jouant au travail 😅, faut savoir que j'étais maître d'hôtel dans un restaurant 1* et je faisais des allers retours entre les tables clients et l'accueil, sachant qu'avant d'atteindre le deuxième step, j'ai gagné le premier step en allant au travail 😂. Une bonne soirée car mon travail au restaurant est resté soigné et j'ai prix mon ticket à 600€ pour 10€ sans être dans les bonnes conditions !

Merci CP 👍🏻

Mon anecdote

Ce fut l année ou l EPT prit le nom de Pokerstars Championship.

J habitais Madrid mais me rend à Barcelone jouer qq tournois (traduction: bruler ma bankroll).

Je vais avec mon budget, profites de la ville, restos, ballades, et casino bien sur.

Les premiers jours je tombe dans un AIRBNB avec un taré, un ancien militaire russe. Il me dit pas de meufs, pas de clopes, pas de bouffe. Tu fais ton lit tu pars le matin et tu reviens dormir le soir.

Je décampe fissa le lendemain lorsqu il m envoie une video sur whatsapp où il se filme en descendant La RAMBLA où un autre taré est descendu en voiture 5 minutes plus tot et a tué je ne sais combien de passants...

Bref j ai du faire 5 airBNB en 10 jours. Mais les suivants étaient Ok on va dire.

Au poker apres avoir busté des tournois que je voulais jouer , la Cup et un Omaha 1k, je décide de tenter le Sat à 700 eu pour le Main event à 5k.

A ma grande surprise je grinde tranquilou et me retrouve avec plus ou moins 7 fois le tapis de départ en début de soirée. Les places payées se rapprochent je commence à y croire ferme.

La croupière me sert alors KK UTG. Dans ma tète je pense, "m**de, va falloir que j y retourne". J aime pas ma position, ni le moment de la journée, mais mon stack est ok et bon j aime ma main, alors j y vais.

A noter que j etais 2nd en chips a la table a ce moment la. Un francais venait de s installer deux sièges à ma droite et me couvrait de peu. Profil livetard qui est en train de chatter plutot que mec qui choisit ses spots disons.

Bref je relance KK UTG, et le francais flat en SB.

Je sens mes palpitements s accélérer , dans ma tete je me dis " qu est ce qu il branle lui"... à peine arrivé à table il s attaque au pire stack, le mien.

Et immediatement je le mets deja sur un range tres fort. Enfin relativement fort.

Flop très neutre , 772 sans flush draw. Je fais mon C-bet standard 7k dans 21-22k, et là ni une ni deux il annonce tapis. 

Je me prends la tete pendant un bout de temps, je lui parle un peu... je le mettais fort sur AA en fait mais il n a pas l air pas assez malin ni fou pour juste flat les As en SB.

Je le travaille encore un peu..."il me dit "je te montre tkt j ai une belle main"...

Là un joueur demande le Time, le Floor arrive et commence à me compter...et à 1 sec de la fin du Time je me lève en disant "call" et en claquant ma paire de KK sur la table.

Et là, le francais a des yeux ahurris en voyant ma main et dit..." Il a dit FOLD!! Il a dit FOOOOOLD!".

Vilain avait evidemment QQ et était disons mal embarqué.

La moitié des joueurs étaient partis en break mais beaucoup étaient encore a table et d autres s étaient agglutinés.

Quasiment out le monde avait entendu Call, mais bon...

S en suit un Imbroglio où pendant 10 minutes le gars essaie d embrouiller la floor et la croupière...moi je suis dans ma bulle. Je dis pas un mot j attends...j ai comme un "Tiiiiiit" dans les oreilles.

Puis la décision est prise par la Floor de dérouler le coup. La croupière retourne un As de pique à le turn...

Mon adversaire lui dit "mets lui la dame! mets lui la dame!" et la croupière, qui était alors assise juste en face de moi, transperce mon rève d EPT d une Dame de coeur à la rivière, tout en me regardant de ses beaux yeux.

Vilain me prend mes précieux jetons.

Je quitte la salle grogui, avec une envie de vomir, et 5 min plus tard en fumant une clope je croise mon adversaire qui me lache un "tu vois...je t avais dit de fold...c est Dieu qui t as puni".

Ouai.

Une belle année le Pokerstars Championship 

Anecdote: Table de cash au Venetian. Un jouer ricain vient de se faire destacker trois fois sur 3 river horribles et en remet une 4ieme.

Il est extrêmement nerveux, désabusé et tu sens que ces bad le mettent probablement en difficulté financière.

Vient une main contre moi ou j'ai AKs et le board K high et mon tirage couleur. Il envoie boite sur mon bet. Call of course. 

Je touche ma couleur et bat son brelan. Il pète un câble et jette les jetons sur moi et le croupier. Il se lève et menace de me frapper avec son poing a 5 cm de mon visage.

Heureusement je garde mon calme et juste je le fixe sans rentrer dans son jeu; intervention de la sécurité, ...

Il est expulsé du casino. Et on se rendra compte qu' en jetant les jetons, il a garde un jeton de 25usd en mode désespéré.

Anecdote 2: je la cite pour le fun, mais ce n'était pas a une table donc ca ne répond pas la demande

 Je m 'enregistre en cash au Bellaggio. Je fais un pas en arrière pour repartir et je bute sur un  vieux ricain en voiturette avec un chapeau de cowboy.

 Je trébuche et me retrouve sur ses genoux. Pas content le ricain, je me relève asap, avant de réaliser que j'ai failli tuer Doyle Bronson  

Rozvadov
Czech Poker Masters "Christmas Édition" 2024 - Day 1C

Table récréative pour ne pas dire légèrement alcoolisée à certains sièges en ce 25 décembre 2024...

Une altercation éclate entre deux joueurs après 3-4 heures de tournoi pour une histoire de jetons manquants à l'issue d'un coup (l'agresseur soutient qu'il lui manque XX jetons et que son voisin les lui a pris volontairement ou involontairement).
Le ton monte, chaque joueur campe sur ses positions dans un anglais improvisé.
Un peu dépassé par la situation, le croupier fait alors appel au floor qui met plusieurs minutes à arriver...
Certains joueurs de la table commencent à prendre partie pour l'un et pour l'autre : oui oui ce sont bien tes jetons, j'ai clairement vu que tu avais tel et tel stack avant le coup


Des robots les mecs... En mode Terminator quoi...

Le floor arrive enfin et tente d'analyser la problématique en cours avec l'appui du croupier totalement dépassé par les événements.
Après quelques échanges tendus, le joueur le moins coopératif balance au floor un "use the cameras !"
Le floor explique alors que dans l'annexe la caméra la plus proche se situe à une quinzaine de mètres et qu'il sera très difficile de vérifier ce genre de détails.
"Alors appelez la direction !" surenchéri le joueur
Désabusé, le floor fait mine de faire vérifier les caméras...
5 minutes plus tard le sujet est clos : les caméras ont été revisionnées et la petite pile de jetons appartenait bien au joueur adverse...

Morale de l'histoire : ce ne sont pas ceux qui parlent le plus fort qui ont toujours raison...
Et tout le monde a bien compris à la table qu'aucune caméra n'avait été revisionnée vu le degré de mauvaise foi (pour ne pas dire un brin crapuleux) qui flottait dans l'air

Let's have a shot for my CSB : 

C’est au début des années 2000. Patrick Bruel illumine les écrans avec les retransmissions des plus beaux tournois de poker du monde. Ce jeu, présenté comme une aventure pleine de glamour et de stratégie, me captive. Mais entre mes études de médecine et des gardes interminables, le temps me manque cruellement pour m'y plonger.

Passer le concours de fin de première année est un véritable chemin de croix. Révisions acharnées, journées marathon à l’hôpital, nuits bien trop courtes… Une fois l’épreuve franchie, je décide de m’accorder une pause et de découvrir enfin ce jeu fascinant. Par hasard, je tombe sur une annonce : un club de poker organise des tournois chaque mardi et jeudi soir. Curieux, je m’y rends pour explorer cet univers.

La salle est exactement comme je l’imaginais : remplie d’hommes, la plupart plus âgés que moi, quelques geeks... Et des pros, des vrais. Enfin, deux ou trois. Mais aussi d’autres mecs très forts, qui, aujourd’hui, font partie des meilleurs joueurs français. #Truestory
Côté filles, c’est le désert, à part une ou deux dames bien plus âgées. Et puis un soir, elle apparaît.

Une brune magnifique. Ses cheveux tombent en cascade, son regard est malicieux, et son sourire… captivant. Mais surtout, ses courbes discrètes et attirantes me font presque oublier les cartes que je tiens.

Ce soir-là, tout s’aligne parfaitement. Nous nous retrouvons en heads-up lors du tournoi. La victoire me revient, mais ce qui compte vraiment, c’est ce moment où je trouve le courage de lui parler. D’un ton que j’essaie de rendre détaché, je lui propose de lui expliquer lors des prochains tournois ce que j’ai compris du jeu. Elle sourit et accepte.

Les soirées au club deviennent un prétexte pour la voir. Puis, la vie me réserve une surprise. Un ami me parle d’une application de rencontres. J’y suis, mais sans grand succès : zéro match depuis des semaines. Un soir, épuisé entre cours et hôpital, son profil apparaît. Mon cœur s’emballe. Et si… ?

Nous matchons. Tout s’enchaîne. Les discussions sur les ranges de mains se transforment en longues conversations jusqu’au bout de la nuit. Les blagues sur les bad beats deviennent des confidences. Elle devient ma copine. Pendant quatre ans, nous partageons autant les joies du poker que celles de la vie.

Mais comme au poker, la vie peut réserver des swings inattendus. Un jour, le club organise une finale régionale. Nous sommes tous les deux qualifiés pour le day 3 du Main Event. Je bust rapidement et me rabats sur un side. Elle, en revanche, brille. Arrive en finale, elle est a 3 left d'un un package à Las Vegas.

Toujours à trois left, d'un coup la salle s'enflamme,  j’abandonne précipitamment ma table pour regarder le coup. Elle est all-in. Tout se joue sur la river. Le tableau affiche xQTA et les mains dévoilés sont AK vs TT. Le suspense est insoutenable. Je gueule comme un fou : “Un J, un J, un J !” La rivière dévoile un J. j'exulte !!

Et là tous mes potes, tous le monde me regarde incrédule...
Je réalise. Elle a TT. Ce J la condamne. Je voudrais disparaître...

Et in fine, ce n’est pas juste à cause de ça, mais quelques semaines après c’est la rupture. The final straw. La goutte qui fait déborder le vase.

Le pire jinx de ma vie. X)

CSB 

Hello la commu,

Anecdote de mon premier Vegas.

J'arrive sur le tarmac à 14h, je prends un Uber direction mon hôtel à 5 min du strip, je pose mes affaires et j'avais repéré un petit mtt au cesar à 16h (je suis partie à 5h30 du matin heure de France, il est donc pas loin de 1h du mat pour moi)

J'arrive dans le lobby du casino je paie mon entrée au tournoi et pour patienter 10 min je me jette sur le premier distributeur de billets du casino pour retirer qql dollars pour mon voyage, en voyant les frais je décide d'annuler mon retrait et je drop sur le tournoi.

Quelques heures plus tard, après un 20/80 dans le c**, je m'aperçois qu'un retrait de 300$ vient d'être effectué sur ma carte.... Après une plainte auprès de ma banque, celle ci m'apprendra par la suite avec preuves à l'appuies que j'avais oublié mes 300$ dans le bac à billets et que quelqu'un s'est servi à ma place...

Moralité, approfondir son anglais de toute urgence !

Unibet Open Golden Sand, 2010.

A l'époque, le site MadeInPoker de Fab Soulier proposait une série de tournois online gratuits pour se qualifier à l'Unibet Open, avec une qualification en 2 rounds, et après le premier round anecdotique, vient la phase finale où 20 qualifiés s'affrontent pour un package à 2700 euros (1500 de tournois, l'hotel All inc et les soirées comprises  + 300 euros de frais de voyage). Après avoir à peu près dégueuler mon stack comme un bon poivrot en fin de bouteille, je me retrouve à 13 lefts avec peut etre 1-2 blinds max... Tapis, payé, triple up, retapis, repayé, double up, je vous la fait courte, je fini en tf à 3 left en tant que large chipleader et inflige une dernière salissure en m'invitant, en BB,  sur le bouton et la SB qui se mettent all in avec des mains plus que légitimes.... En tout cas plus que la mienne ("ouais mais j'ai la côte !" que je ne savais pas calculer à l'époque - je le sais toujours pas aujourd'hui). Et à moi le package !

Unibet verse les 300 euros et je prends mon billet, youpi youpette, ça s'annonce bien cette histoire...

Unibet verse les 300 euros et... hein ?? Euh ?? 2 fois ?? Ah oui, c'est cadeau, c'est bonus, c'est insta cash out et le département niera avoir connaissance de vos agissements.... 

Direction la Bulgarie, temps maussade mais moral au beau fixe, on prend possession de la chambre et de la première murge du séjour.

Jour de tournoi :

Stack de départ à 10 000, et après 2 ou 3 heures de jeu et un call désastreux sur un tirage trefle qui ne rentre pas, me vla bien bas avec 5000 jetons, toutes rames dehors et souquez moussaillon !!

La table casse et je me retrouve à une table avec un éventail très polarisé de joueurs qui vont de l'espagnol CS any two au pro Hollandais aggro en passant par le russe degen (pour l'anecdote, du genre de Russes complément avoinés à 4h de l'aprem à s'envoyer des tapis de 100 blinds in the dark, sur une 2/5, à chaque main, à 8 autour de la table... La banque vous dit merci). Forcément je serre mon jeu, on est au niveau 4 (100/200) quand je touche mon premier KK, UTG + 2... L'espagnol, UTG, envoie tapis  - 2 K, perdait tous ses coups le poisson - je call, allez savoir pourquoi, ça fold jusqu'au russe qui me revient dessus... Je paye sans hésitation, AA pour l'Espagne, KK pour la France et coupons la poire en deux AKo pour le Russe. L'espagnol double, moi non mais toujours plus riche qu'avant le début du coup, et le Russe devient frustré... Et short ! 

Quelques coup plus tard  : 1 paire de KK toutes les 222 mains ? pas là non... re KK donc, que j'ouvre à 600, le russe paye, l'espagnol a dégagé, et le flop tombe, avec un tirage trèfle possible. Je bet (pas assez cher je pense, genre 1/4 - 1/3 pot) le russe me raise à tapis - de mémoire, il me couvre légèrement, où je le couvre légèrement donc ça signifiera une fin tournoi probable à plus ou moins court terme pour le perdant. Me disant que déjà avoir re-toucher les rois aussi rapidement, c'est peu probable, qu'il ai toucher les as, c'est pas possible et que je suis probablement encore bien devant , je call, et il me retourne AQ à trefle... héhé, je vous ai parlé de mon tirage manqué au début ? Ben la même main, mais chez mon adversaire ! Et là encore, ça touche pas, et bim je suis à 12k, et mon adversaire à une table de cash game à envoyer des boites 100 bb dans le noir. 

La table casse, go to the 3ème table, je m'assoie, je pose mon stack, on passe au blinds 200/400, je reçois AQo, mon voisin de droite ouvre à 1050, il me couvre, je paye, on est 2 à voir le flop, Axx, il check, je mise (erreur ?) il couche en m'annonçant les dames. 

Et le bouton tourne, une fois, deux fois, trois fois, je suis au bouton.. UTG, un pro roumain ouvre à 1050. UTG +1, je crois hollandais paye également, et ça folde jusqu'à moi qui découvre.... KK !! Je m'embrouille un peu dans mon anglais et annonce une relance un peu m**dique en posant un jeton de 5k. Je voulais relancer à 4500, ce qui je crois était déjà trop, mais bon du coup, c'est relance 5k et picétout. Le pro roumain se demande, légitimement, ce que c'est que ce move de trongol mais folde, et v'la ti pas que le hollandais, plus mauvais que sa sauce, décide de me revenir dessus à 12k, son tapis, que je couvre avec mes 13k... J'avoue ne pas prendre un temps de réflexion intense et let's go !! Et lui, de poser un royal TT avec une tête de condamné à mort quand il voit mon KK. Une tête de condamné à mort sans promesse de grâce quand, en plus, le roumain lui annonce, in english in the texte "oh, je viens de folder AT"... Oui, mais voilà... Le flop tombe et la première, put**n de sa mère en short devant le prisu de carte de m**de, est bel et bien le seul put**n de sa mère en short devant le prisu de 10 de m**de qu'il reste dans le paquet. Et me voilà à 1k, que j'envoie dans le noir à la main suivante, après que mon voisin QQ ait relancé, pour me retrouver  A9 de mon coté, contre AT chez lui. No miracle, no mercy, et après 5h de jeu, fin de mon premier, et seul, gros tournoi live à plus de 1000 euros.

Murge 2, le retour de la revanche et autant le dire, celle là sera salement violente. 

Le lendemain, on ira railler quelques FR qui jouaient le D1B, et si on vibrera un peu (même beaucoup, la tortue AKA Nicolas Dervaux finira en TF de ce tournoi), et histoire de garder un souvenir, bien involontaire, c'est le fait de se faire (très) légèrement bousculer par un joueur qui, en quittant une table pour rejoindre sa nouvelle affectation, passe par dessus la barrière et me percute l'épaule, alors qu'il a son stack, en rack, dans les mains. Je retrouverai, quelques minutes plus tard, un jeton Unibet de 25 dans la poche de mon sweat.

Il existe dans les comptes rendus de tournoi de ce site encore quelques photos plus ou moins montrables, sur lesquelles je figure, le tournoi ayant été couvert par Kinshu pour le CP.

La quinte flush qui rend fou :

Il y a huit ou neuf ans, au Casino Barrière de Bordeaux. Cette étape du Barrière Poker Tour est demeurée gravée dans ma mémoire en raison d'une scène insolite survenue à ma table. Qualifié en ligne pour ce tournoi à 550 euros, je prends place parmi quelques joueurs aguerris mais aussi de nombreux régionaux de l'étape. Avec 9 ou 10 joueurs par table, l’ambiance est feutrée.

Début de day 2.

Un joueur en début de parole ouvre à 2,5BB. Pas moins de quatre joueurs suivent. En big blind, je décide de compléter à moindres frais avec et

FLOP :   

Quinte floppée avec tirage quinte flush par les deux bouts. Je me sens bien, mais reste vigilant car on est en family pot et une couleur rôde peut-être dans les parages. Un joueur en milieu de position mise cher. Je me contente de payer tandis qu'un troisième joueur en fait de même.

TURN :  

C'est la quinte flush ! La première de ma vie en live. Je checke. Mes pulsations cardiaques augmentent. Le fringant quadragénaire assez élégant avec l'accent du sud-ouest qui avait pris l'initiative au flop mise une nouvelle fois. Je me contente de payer tandis que nous ne sommes plus que deux et que je m'apprête à lui faire l'amour passionnément. Reste juste à savoir avec quelle intensité.

RIVER : une carte anodine

Je prends alors l’initiative avec une mise certes élevée mais pas trop, histoire que ça demeure payable malgré le fait que la quinte flush potentielle soit visible comme le nez au milieu de la figure. J'y consacre une bonne moitié de mon stack restant. Mon adversaire paye aussitôt. Chouette !! Je montre alors tranquillement ma main.

De son côté, il retourne , exhibant nonchalamment sa main : il avait d'ailleurs concrétisé la couleur max dès le flop, le bougre !

Oui, mais voilà, j’ai la quinte flush. Le croupier regroupe les jetons et commence à les amener dans ma direction. Et là, patatras : mon adversaire l’interrompt bruyamment, en claironnant auprès de toute la tablée qu'il est max avec sa couleur et que le pot doit lui revenir. Avant même que le croupier ne réagisse, je lui réponds froidement que j’ai la quinte flush. Et là, c'est le drame ! Il se lance alors dans une diatribe explosive agrémentée de quelques moulinets avec ses mains, éructant à la manière d'un taureau camarguais et explosant tel un volcan italien entré en éruption après trop d'années de quiétude. Au point qu'il ne s'arrête plus, le bougre.

Stoïquement, je décide de lui rétorquer qu’il a de la chance que je n’aie pas fait tapis et qu'il conserve encore suffisamment jetons pour se refaire. Ca ne vaut pas un "you lost bro", et c'est assez salopard de ma part, je le concède, mais je n'hésite jamais à exploiter les failles psychologiques de mes adversaires (ou inversement à tenter de les amadouer, selon le degré de testostérone dans l'air). Ma remarque ne fait bien évidemment qu’attiser sa colère. Son volume monte encore, à la limite de la correction : " Tais-toi, c'est un put**n de set up... ne me parle pas... ne me regarde même pas, ok ? " Je conserve sagement pour moi une ultime réflexion : s’il se croyait max, pourquoi ne pas avoir relancé river comme le veut la règle d'usage ?

La table casse peu après ce cocasse épisode. Mon parcours s’achèvera peu avant les places payées, victime d’un bad beat préflop : mes Rois battus par une paire de Dames sur un tapis ultra deep (> 100BB). Tout ça pour ça...

L’histoire aurait pu s’arrêter là.

A ceci près qu'un ou deux ans plus tard, en consultant les news sur le site Club Poker par un beau lundi matin,  voilà que je découvre que mon adversaire allergique aux quintes flush vient de remporter un BPT : il pose sur la photo avec le trophée dans les mains, tandis que je manque de m'étouffer avec mon café non sans éclabousser au passage mon écran d'ordinateur...

Merci à tous pour votre participation, c'était bien sympa à lire !

Après une délibération difficile, les noms des six gagnants sont les suivants : @salette, @clovis1er, @jpl, @MakeMyDay, @daripaz et @blasteur. Bravo à vous et envoyez-moi vos pseudos PokerStars en MP dès que possible !

merci le CP ça sent la belle histoire qui part de ce ticket grâce à cette anecdote moisie et se finira peut être en TF WSOP cet été. Avec le patch CP à la poitrine obv. Si ça arrive je ferai un freeroll CP 

Merci, ticket bien reçu.
Si sa perf sur ce 50ᵉ des winterseries, on vous tient au courant . 
GL aux autres gagnants. 

Le 10/01/2025 à 14:29, salette a écrit :

merci le CP ça sent la belle histoire qui part de ce ticket grâce à cette anecdote moisie et se finira peut être en TF WSOP cet été. Avec le patch CP à la poitrine obv. Si ça arrive je ferai un freeroll CP 

@SuperCaddygrâce à ce ticket j'ai pris 93€, ça suffira laaaargement pour t'offrir une petite bière à l'occasion, à Aix ou à Vegas  

L'autre jour je me suis inscrit sur un tournoi des Séries d'hiver. Le casting fut autant cocasse que coriace.
A ma gauche un ukrainien, un azerbaïdjanais, un type du Turkménistan. A ma droite un Thaïlandais et un Brésilien, histoire de pas rester entre caucasiens.

Welcome to pokerstars point FR, pas de problème oculaire.

Je rendrais les armes au bout de quelques orbites après un classique QQ < AK.
Cocu mais fier, je saisis une pièce de 2€ correspondant au rake du tournoi et la retourne pour un dernier coin-flip : 

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE. A deux doigts de claquer une petite Marseillaise acapella.

Pas un seul de mes jetons n'est parti chez un terroriste russe, c'est le principal.

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Ha, il fallait vous raconter une CSB de live, pour gratter un ticket online ? 

C'est trop tard pour participer mais pas grave je suis blindé.
Je vais vous retracer mon parcours au bout duquel j'ai gagné un bracelet.

Histoire de voir comment ça se passe "en vrai", je profite du passage des WSOP à Paris. Même pas besoin de prendre l'avion direction VEGAS, ce bon vieux TER Rémi suffit !

Après les formalités d'usage à l'entrée (c'est comme en gardav' ; on prends ta trombine en photo et on te fait les poches) on me file un siège et des jetons.

La candeur du débutant fut de courte durée. Malgrès le quartier craignos (ce tripot étant coincé entre un McDonalds et un rade à bobo et leurs pintes à 9€) le prix du m2 est très élevé dans la capitale. Ces chacals ont réussi à faire un tournoi Fullring non pas à 8, ni 9, mais DIX JOUEURS A LA MÊME TABLE.

Le portique a l'entrée devais faire office de détecteur de métaux. Si un de mes compagnons d'infortune avait proposé un jeu plus fun genre la roulette russe j'aurais SNAP CALL.

Pics du bracelet, guettes un peu l'engin on dirait un mélange entre les trucs qu'on met au poignet des bébés et ceux des festivals qui n'ont de "fun" et de "cashless" que le nom.

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Les premières fois c'est souvent nul, je retente donc l'expérience chez la concurrence l'été suivant. C'était à l'époque ou LevietFou était en léger surpoids pour vous dater le truc au carbone 14.
Ce coup-ci je me ferait pas avoir avec leur trucs de nits, direction le SISMIX MARRAKECH après m'être défait d'un certain volatile sur un satellite.

Le Day 1 est un rêve, incroyable le niveau sur un tournoi a 500€ pour un cliqueur comme moi. Comme Bambi qui patine sur la glace je fais quelques maladresses (galère avec les jetons, enfilage de veste au moment d'un coinflip qui a appelé la gin card turn) mais c'est mignon.

Après avoir goûté à une spécialité locale à la dernière pause "clope", je décide de faire un move de TOPREG : sit-out pour assurer le day2. J'ai 50 blindes facile, ça doit pas être si EV- hein ?

Evidemment entre l'augmentation des blindes et le fait que ces enfoirés ont fait tourner mon stack comme un joint dans une soirée de lycéens je me retrouve shortstack.

Heureusement seatdraw facile au day 2 puisque je retrouverai un certain Michel Abecassis à ma table. Oui, le papy top monde d'un jeu de cartes chelou entre les pages mots-croisés et sudoku. Je l'avais déjà croisé plusieurs fois dans le lobby en compagnie d'un très très jeune garçon mais Mich'mich' n'avait pas le sourire, il faisait sa pige, acte de présence. Rien à voir avec Frederic Mitterrand.
 
Celui qui éliminait un team-pro gagnait une bouteille au Theatro. Je lui ai donc tout mit dans la tête avec ma grosse paire de 3, en lui montrant une seule carte après son tank fold évidemment.

Retour de Karma instantané après cette provocation au club du troisième âge puisque je finirais Busto QQ < AJ à quelques places de la bulle (30 blindes comme même), éliminé par une mamie qui avait la peau aussi écaillée que la petite tortue qui lui servait de card guard.

Prenez soin de vos mamies.

lol la grand-mère de @Sobale qui devient un meme ;o)