Salut calouminou ! Jack Eight nous a pas mal parlé de toi la semaine dernière, mais rien ne vaut des présentations en personne.

Comme de nombreux boomers, j'ai découvert le poker avec Patrick fin 2005 ou début 2006. Je me suis offert ma première mallette de jetons avec Mihol, ce qui nous a permis de lancer nos premières parties de cash game entre copains. Et puis en 2007 on a fait nos premiers pas dans les cercles de jeux parisiens.

C'est à cette période que j'ai mis un terme à ma "carrière" d'arbitre de football. Je venais d'échouer au concours de la Fédération, et les sessions à Wagram m'ont donc permis de remplacer l'adrénaline des matchs.

Pour ce qui est des tables en ligne, ce n'est qu'en 2010 avec l'ouverture du marché que j'ai commencé à m'y mettre. J'ai obtenu pas mal de résultats en PLO à l'époque, mais aujourd'hui je me sens complètement dépassé. C'est donc sur les variantes hors NLHE et PLO que je vais chercher un peu d'edge. Mais pour être honnête, je joue en ligne comme d'autres à Candy Crush devant la télé.

En résumé, je reste donc un livetard récréatif qui se fait plaisir avec quelques tournois par an dans les casinos et surtout des home games entre copains.

Ton premier Vegas, c'était quand ? Quels souvenirs en gardes-tu ?

C'était en novembre 2009. On avait passé deux semaines sur place avec Mihol. On avait d'ailleurs découvert le CP en préparant notre séjour.

Ce premier périple a été l'occasion pour nous de découvrir toutes les émotions que cette ville peut procurer, en bien comme en mal. Pour Mihol, le jeu se montrait cruel. Et de mon côté, je n'arrivais pas du tout à dormir. Les quelques bénéfices que j'avais accumulés en début de séjour, je les perdais un matin après deux heures de sommeil, entouré au Harrah's de papys américains amateurs de tartines au beurre de cacahuète à l'odeur insupportable. Le Harrah's, c'était d'ailleurs sans doute la room la plus calme du Strip avant son déménagement puis sa suppression.

Au soir du 4^e ou du 5^e jour, on était tous les deux psychologiquement atteints, saoûlés de tout et sans aucune envie de quoi que ce soit. On s'était d'ailleurs engueulés sévèrement, au point de se demander s'il ne fallait pas raccourcir notre séjour.

Et puis le week-end est arrivé et l'horizon s'est éclairci. J'ai trouvé de la mélatonine pour dormir et arrêté de me faire ramasser de bon matin. Quant à Mihol, il a remporté le tournoi principal au Caesars. On parle d'une époque où le Caesars avait une salle de tournoi dédiée. Le National Heads Up Poker Championship était enregistré là-bas. Bref, rien à vous avec les crapshots d'aujourd'hui.

Étrangement, ce revirement nous a permis d'attaquer la seconde semaine au top. On avait changé de cycle comme dirait Patrick. Vegas devenait enfin Sin City : les taxis voulaient nous emmener voir des filles, les rappeurs de rue nous proposaient de drôles de substances et surtout, tout se passait merveilleusement bien aux tables.

Combien de fois y es-tu retourné depuis ?

Une bonne dizaine de fois ! Et en théorie, pas plus d'une fois tous les deux ans. En théorie...

Lors de mes premiers Vegas, chaque seconde passée en dehors d'une table de poker était à mes yeux une seconde de perdue. Mais aujourd'hui, j'y vais davantage pour tout ce que cette ville a à offrir. Et je bois aussi davantage de verres au bord de la piscine.

Comment était ton dernier séjour ?

C'est le plus court que j'ai fait : une semaine. La ville est devenue tellement chère que pour la première fois, j'ai séjourné hors strip.

Tu fais donc partie de ceux qui, quand on leur demande quels changements ils ont remarqué en dix ou quinze ans, mettent d'abord en avant l'évolution des prix.

Des changements, il y en a eu tellement en quinze ans. En fait c'est le changement dans sa globalité qui me marque. En 2009, Vegas était encore la ville du jeu. Les nuits d'hôtel étaient gratuites la semaine et la nourriture restait à un tarif très abordable. Et en plus le taux de change était favorable...

Aujourd'hui, la ville est devenue celle de l'entertainment. Tout est payant et de manière exorbitante.

J'ai vu le Cosmopolitan, l'Aria, le Vdara et plus récemment le Fontainebleau et le Resorts World se construire. Je ne parle même pas des complexes de golf, de la T-Mobile Arena ou de la Sphère. Je suis fasciné par la capacité de cette ville à se transformer constamment.

Revenons au sujet qui nous intéresse le plus : le poker. À Vegas tu es plutôt cash game ou tournoi ? Et quelle est ta poker room préférée ?

J'ai passé des heures aux tables de cash game du Flamingo et du Venetian lors de mes premiers séjours. Plus tard je suis passé aux tournois, mais ces deux rooms restent mes préférées. Pour être honnête, je suis sans doute influencé par le fait que ce sont celles où j'ai récolté le plus de résultats mais aussi d'anecdotes.

Aujourd'hui, avec la disparition ou le déplacement de nombreuses rooms, j'ai des habitudes à reconstruire.

Quelles sont les grandes différences à tes yeux entre un séjour estival ou hors saison ?

Tous mes premiers Vegas étaient en dehors des WSOP. Je disais à l'époque qu'y aller pendant les WSOP, ce serait comme aller à la fête pour rester à la porte d'entrée.

Et puis en 2012, je me suis retrouvé au Flamingo un vendredi à 5h du matin. Nous n'étions plus que cinq à la table, elle était sur le point de fermer. Un des joueurs avec qui j'avais passé pas mal de temps durant la semaine m'a demandé si je comptais participer au tournoi de 9h. C'était un freeroll destiné à tous ceux qui avaient passé un certain temps aux tables durant la semaine. A la gagne il y avait une entrée pour un 1 000 $ des WSOP. Bien évidemment, je lui ai répondu que s'il le jouait, je le jouais aussi. Une sieste, un brossage de dents rapide, un quart d'heure de retard et deux ou trois horreurs plus tard, je chattais le ticket en trois heures de jeu à peine.

Quand je suis rentré en France, j'ai annoncé à ma femme que j'avais une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : j'ai gagné un tournoi. La mauvaise : je dois retourner à Vegas dans deux mois.

Cette aventure m'a permis de découvrir Vegas pendant les WSOP, et après ça je ne voulais plus partir à une autre période ! À l'époque, tu avais les mêmes tournois quotidiens qu'en dehors des WSOP mais avec des fields quatre fois plus gros. Et depuis, le buy-in moyen a largement augmenté.

Du coup le prochain voyage ce sera quand ?

Aujourd'hui j'ai à nouveau des envies de cash game et de sessions épiques. Il se pourrait que ce soit plutôt à l'automne. J'avais bien aimé la période octobre/novembre. Mais comme j'ai aussi envie de jouer un WSOP Razz ou Stud8, ce sont certainement mes contraintes professionnelles et familiales qui décideront.

As-tu une grande perf à nous partager ?

En 2014, alors que je fais partie des grands défenseurs du PLO sur le CP, je suis contacté par jaimetafemme afin qu'on se rencontre à Vegas. Je suis alors fier comme un patron de bar-tabac, comme dirait Coluche, qu'un joueur avec deux tables finales DSO me contacte. Je sais pertinemment qu'on ne joue pas dans la même catégorie.

Motivé par sa présence alors qu'il est arrivé le soir même, je remporte le tournoi de PLO à 150 $ du Golden Nugget. Ce soir-là, je gagne surtout une belle amitié made in CP.

On repartira ensemble en 2016, année où il m'offrira ma plus belle émotion à Vegas en se hissant à la 9^e place du 3 000 $ PLO 6-max. Avec Jack Eight, on se voyait déjà en train de chanter la Marseillaise. La déception sera énorme après deux 70/30 perdus de suite, mais qu'est-ce qu'on a vibré !

À titre personnel, ma plus grande perf' financière date de 2014 au Binion's. J'avais fini 5^e d'un tournoi à 1 000 $. L'occasion pour tout le casino et mama913 de me voir me lever et crier "I did it ! I did it !" après avoir passé un gros bluff auquel je ne croyais pas moi-même, faisant coucher un brelan d'as. C'est une anecdote que j'ai mis quinze minutes à raconter à Club Poker Radio, au grand dam de Comanche.

Un grand échec pour contrebalancer ?

Ma plus grande déception, ça a été de sortir très proche de la bulle du WSOP Monster Stack. Lors de ce tournoi, je m'étais retrouvé à côté d'un certain shawnmichaels en fin de jour 1. Il avait mis des heures à se rendre compte que la joueuse qui lui causait des soucis n'était autre qu'Annette Obrestad.

Je me suis depuis consolé en décrochant ma première ligne WSOP !

Une autre anecdote marquante, que ce soit à une table de poker ou en dehors ?

Je pense forcément à la suite de ma perf' au Binion's. Je prends un peu moins de 10 000 $. Il est 2h du mat', je n'ai pas l'ITIN et je repars prendre mon avion de retour à 9h. J'ai donc deux solutions : revenir avec un ITIN et prendre 100 % de mes gains, ou ne prendre que 70 % de mes gains et me débrouiller ensuite avec l'IRS pour récupérer les 30 % retenus à la source.

Finalement j'ai tout laissé au casino et avant de prendre mon avion, je suis parti fêter ce résultat dans un strip club avec mama913 et mikaelatino974 qui m'avaient gentiment rail. Et un an plus tard je me suis retrouvé dans la même situation, et contraint de prendre 70 % de mes gains puis de récupérer les 30 % restants l'année suivante. Soit deux ans après mon résultat ! Ceci dit, avec l'évolution du dollar à cette période, ça reste mon meilleur placement financier à ce jour.

Si quelqu'un se retrouvait aujourd'hui dans cette situation, je lui suggèrerais de prendre 70 % tout de suite et de passer par un comptable certifié IRS pour gérer les démarches et récupérer son dû.

Tu as une autre anecdote en stock qui pourrait faire vibrer un public plus large que Bruno Lemaire et Pierre Moscovici ?

Ah, ça se passe là encore une nuit avant mon départ. Il est 3h30 du matin et avec Mihol, on prend la direction du Venetian pour une ultime session. Quand on arrive devant une table de 1-2, un joueur a devant lui quelque chose comme 4 000 ou 5 000 $. Je m'installe deux places à sa gauche et je découvre qu'il est accompagné d'une joueuse qui est elle assise à ma gauche.

Voilà cinq minutes que nous sommes installés. Il met l'ambiance, commande à boire, propose un verre aux joueurs... Il donne même 100 $ de pourboire à la serveuse, un peu gênée mais qui finit par accepter devant son insistance.

Quand elle revient avec les boissons, il lui redonne 100 $. Elle les refuse mais dans un éclat de rire, il lui répond "Ce n'est pas mon argent, c'est le leur !" en pointant du doigt le reste de la tablée. On se rend vite compte qu'il va falloir chatter car on risque de se retrouver très vite à tapis. Et pour cause puisque ce monsieur se contente parfois de ne soulever qu'une carte avant de relancer à tapis ses adversaires.

La table devient vite l'attraction de la room. Le dieu des cartes est avec lui ce soir et il aime le faire savoir. Autant comme adversaire il est pénible à jouer, autant pour le reste il apparait plutôt sympathique, bon enfant et divertissant.

Un petit jeune débarque à la table. Tout le monde couche jusqu'à lui. Il relance sur sa première main la grosse blinde de notre joueur préféré. Les autres se couchent. Notre joueur préféré, lui, n'a pas vu ses cartes. Il lui propose cependant de jouer le coup à tapis dans le noir, ce que son adversaire fraîchement arrivé est ravi d'accepter.

Il y a de l'effervescence autour de la table et un baby board est déballé. Notre champion demande au jeune s'il a touché. Le jeune retourne KQ. Notre champion retourne sa première carte : une brique. Il retourne la seconde : magnifique, il fait la plus petite paire du board et déstacke le jeune.

Sa copine quitte la table quelques instants plus tard. Puis arrive ce moment où le téléphone de notre ami sonne. Il ne répond pas. Cinq minutes après, la copine revient. Elle lui dit que sa femme l'a appelée mais qu'elle a préféré ne pas décrocher. Il lui répond qu'il s'en fout, qu'il lui dira qu'il était parti se reposer ou qu'il n'a pas pu entendre son téléphone, mais que dans tous les cas elle n'allait pas l'ennuyer pendant qu'il s'amusait.

Dix minutes plus tard, une femme s'approche de la table et commence à lui parler assez sèchement. Il fait moitié canard moitié homme viril. Il finit de jouer la main en cours, se lève, palabre et finit par s'éloigner avec elle dans une belle engueulade.

Quand nous repartirons trois bonnes heures plus tard, son stack n'aura pas bougé de la table. Nous ne l'avons jamais revu.

Je suis sûr que tu peux faire mieux.

Je crois que la plus belle anecdote que je puisse te raconter est un séjour qui correspond à mon plus beau Vegas à tout point de vue. Tout est dans le trip report d' EMKA que je ne me lasse pas de relire de temps en temps. J'ai eu la chance de participer par hasard à l'aventure de cet ovni adorable que je salue.

D'ailleurs je pourrais parler d'Helen, son adversaire lors d'une de ses tables finales à l'Aria. À la suite de ce séjour, je l'ai amenée à une table du CCM. D'ailleurs, grâce à elle ce soir-là, j'ai mangé dans un palace parisien à trois tables de Cristiano Ronaldo, le lendemain de sa demi-finale d'Euro à Marseille avec le Portugal !

On ne veut rien savoir de ta vie de gigolo.

C'est surtout pour souligner que Vegas, c'est beaucoup trop d'anecdotes, de rencontres et de moments partagés. Tout se trouve dans le trip report d'Emka, mais je pourrais encore te parler de ce tournoi assez fou au Planet Hollywood en 2016. Un 600 $ avec plus de 2 500 joueurs et 165 000 $ à la gagne. J'y ai joué avec Chris Moneymaker, Maria Ho et Vitaly Lunkin, mais aussi et surtout Guillaume Darcourt dont je suis devenu le premier fan depuis ce jour.

Alors qu'on a échangé en tout et pour tout pendant une minute la veille, près du seul cendrier disponible, je suis déplacé directement à sa gauche. Il me décrit directement le profil de chaque joueur de la table, dans cette espèce de solidarité entre Français que seule cette ambiance période WSOP sait créer.

J'ai aimé ce moment partagé avec le Boa, et aussi l'homme que j'ai découvert. Malgré son palmarès déjà particulièrement bien rempli, j'ai vu un vrai passionné du jeu, savourant le moment présent et me faisant remarquer : "Tu réalises qu'on est dans les 5 % restants d'un tournoi à plus de 2 500 joueurs ? Profite et kiffe car ce n'est pas tous les jours que ça arrive !".

Ce tournoi sera aussi pour moi l'occasion de voir Jack Eight ne se contrôlant plus ! D'habitude il est toujours courtois et discret, sans jamais un mot plus haut que l'autre. Autour de la table, il y a des supporters d'un reg américain bien connu, y compris d'Antoine, mon encyclopédie poker. Je me retrouve dans un coup à tapis preflop contre lui où il a AJ de trèfles, alors que de mon côté j'ai AJo avec le J de carreau. Après l'apparition de deux carreaux au flop, je vois Antoine, devant wanass également présent, s'exciter en réclamant un "Diamont" dans un joli bordel effervescent. Le carreau arrive sur la turn et Jack Eight appelle, hurle, exhorte le croupier de mettre "Another one ! Another one !" sur la rivière. Et le dieu des cartes l'entend, ce qui lui vaut de se faire fusiller du regard par tous les spectateurs autour de la table. Sans parler du rappel à l'ordre par l'organisation.

Ce tournoi se conclura pour le Boa par une 124^e place, et pour moi une 70^e. Avec au final assez peu d'argent, mais beaucoup d'émotions et de souvenirs partagés.

Venons-en aux aspects plus pratiques d'un séjour à Vegas. Si tu ne devais séjourner que dans un seul hôtel ?

Si on met de côté le critère du budget, je choisis sans hésitation le Cosmopolitan pour la qualité de ses chambres, de ses restaurants et son emplacement central. Je n'ai pas eu la chance d'y séjourner, mais j'ai bien squatté le balcon d'une chambre occupée par des potes. Elle avait vue sur le strip du côté du night-club. On a pu profiter du bon son pour décompresser de nos sessions nocturnes. Dans l'idéal, j'hésiterais peut-être avec les chambres qui ont vue sur les fontaines du Bellagio.

Un resto ou une visite à conseiller absolument aux autres membres de Club Poker ?

Je crois que cela a déjà été recommandé, mais un tour en hélicoptère dans le Grand Canyon ou au-dessus du Strip la nuit me semble un incontournable.

Je me suis aussi offert une petite folie en allant manger chez é par José Andrès au Cosmopolitan. C'est un repas en quinze services, avec seulement huit convives autour de la table. C'est hors de prix et l'enchainement des plats est un peu rapide, mais ça reste une expérience unique et extraordinaire !

Vegas pour toi, c'est toujours solo ou entre potes, jamais en famille ?

Ma femme ne veut pas venir à Vegas et c'est très bien comme ça ! Comme elle dit, quel intérêt de venir alors que je vais passer la journée à une table de poker. Vegas c'est mon échappatoire, ma bulle, et j'ai la chance qu'elle l'ait compris. Mais il n'est pas exclu qu'on se fasse un voyage en famille dans l'ouest américain, avec deux ou trois nuits à Vegas.

Le must reste pour moi entre potes, la bande de dkboot. Sur un de mes premiers Vegas hors WSOP, nous avions pu nous retrouver une dizaine dont Jack Eight et mastermakiss. C'était sympa de représenter 10 % du field lors des dailys du Wynn !

Est-ce qu'il y a une grande rencontre qui t'a marqué sur place ? Une star du circuit, un membre de Club Poker, un Cupidon en slip qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Jean-Claude Dusse ?

Shawn Michaels en train de chier devant moi après avoir mangé à Texas Do Brazil, ça compte ?

Est-ce que tu fréquentes certains membres du CP en dehors de tes pèlerinages à Vegas ?

mastermakiss, Jack Eight, haygus et bien sûr celui que je considère comme mon frère, Mihol. Nous organisons régulièrement un petit home game avec plein de variantes les plus exotiques possibles.

Et sinon, je ne désespère pas d'aller un jour au Vélodrome avec {j'aimetafemme, ganmor13008 et pourquoi pas salette et Don Reg ! Peut-être l'an prochain pour un match de Champion's League ?

J'ai aussi pris l'habitude d'aller saluer dropkick quand je vais jouer à Saint-Amand les Eaux. Notre rencontre est le fruit des sessions Twitch de veunstyle, qui durant la crise du covid avait organisé des petits championnats CP mélangeant hold'em et variantes.

Sinon, il n'est pas rare que je croise des CPistes sur des tournois. Après dkboot lors du précédent, j'ai croisé karrr51 avec plaisir lors du récent FPO.

Et de temps en temps, je participe aussi à une équipe King5 avec des membres tels que ChoucrouTard, Checky, Didadidadum, Nanor, Mizrad, MagicEdika... Je me demande d'ailleurs dans quelle mesure je dois m'inquiéter de commencer à sociabiliser avec des membres du Zoo !