En 1989, dans l'un des casinos historiques de Vegas, un homme de 24 ans rêve de révolutionner le monde du poker.

Le tennis avait John McEnroe, le poker a Tony G. Loin de l'image calme et posée que véhiculent souvent les joueurs, les principaux atouts de ce Lituanien sont la gouaille et la provocation.
Des coups de gueule à la politique
Disposer d'un important capital de jetons constitue bien souvent un facteur d'intimidation pour l'adversaire. Malheureusement, au petit jeu des vases communicants qui a cours durant un tournoi, tous les joueurs ne disposent pas toujours d'un tapis conséquent.
Certains ont donc trouvé la parade pour prendre l'ascendant psychologique sur leurs partenaires de table. Qu'elles opèrent par le verbe ou par le geste, ces fortes têtes sont même parfois plus célèbres pour leur attitude à la table que pour leur palmarès.
Tony G est sans doute le plus emblématique de ces mauvais garçons du poker. Disciple de ce que les Anglo-Saxons qualifient de trash-talking, ce Lituanien d'origine a forgé sa légende par de nombreux coups de sang et éclats de voix. Pas étonnant, dès lors, qu'il ait entre autres tournois remporté en 2005 le WPT Bad Boys of Poker, une étape du WPT réservée aux joueurs à la réputation la plus sulfureuse. Une épreuve d'ailleurs disputée au Japon, et à l'occasion de laquelle il arborait fièrement un kimono traditionnel.
Si ses interminables invectives à l'égard de Surinder Sunar, lors de la finale du WPT Paris 2004, sont restées dans toutes les mémoires, une autre de ses plus saillantes crises verbales date de 2006. Invité à représenter l'Australie, son pays d'accueil depuis l'adolescence, lors de l'Intercontinental Poker Championship, l'intéressé avait vivement pris à partie le Russe Ralph Perry, l'un de ses adversaires de la table finale. Les attaques ont redoublé à l'occasion de l'élimination de ce dernier, dans un style verbal caractéristique de leur auteur : "C'mon Russian, get out ! [...] You're a terrible player ! [...] Bring more Russian on ! I'm here to get them all !".
Cette saillie a d'ailleurs inspiré cette réflexion à Gabe Kaplan, le commentateur de la table finale : "Tony G pourrait à lui seul raviver la guerre froide". Et pourtant, tous ceux qui le connaissent vous diront que s'il est habité par le diable à la table, Tony G est doux comme un agneau en dehors. Un constat qui vaut d'autant plus aujourd'hui que l'homme d'affaires s'est un peu assagi, se reconvertissant même de façon inattendue dans une carrière politique. Depuis 2014, il siège en effet au parlement européen sous l'étiquette du parti libéral lituanien. Aucun coup de gueule ne serait pour l'instant à déplorer dans l'hémicyle...
Phil Ivey : simply the best
En marge des World Series 2009, une rumeur se répand comme une traînée de poudre. Très vite, elle contamine le web, toujours friand d'anecdotes rocambolesques. Au cœur de cette histoire dont tout le monde se demande si elle est réelle : Phil Ivey.
Mike Matusow : sex, drugs and redemption
Michael B. Matusow sort de prison en avril 2005. Sans le sou après 6 mois au purgatoire, nul ne peut imaginer que quelques mois plus tard il sera multimillionnaire.
Daniel Negreanu : au service du jeu
1996. Daniel Negreanu a 22 ans. Assis devant une des machines à sous de l'aéroport de Las Vegas, il glisse mécaniquement dans la fente les quelques pièces qui lui restent. Bientôt, une hôtesse annoncera l'embarquement des passagers pour le vol à destination de Toronto.
Comme d'habitude, c'est allégé de plusieurs milliers de dollars qu'il s'apprête à quitter le Nevada. Cette scène, qu'il ne connaît que trop bien, il se dit que c'est la dernière fois qu'il la vit. Sans savoir si c'est parce qu'il ne reviendra plus, ou au contraire parce que le sort lui sera plus clément la prochaine fois.
Scotty Nguyen : de Nha Trang à Las Vegas
C'est l'histoire d'un enfant né dans la pauvreté avec 14 frères et sœurs et qui n'échappera à son triste sort qu'après que sa mère l'aura placé sur une frêle embarcation et poussé vers le large. Pourtant, ce n'est pas l'histoire de Moïse...
C'est l'histoire d'un jeune Vietnamien qui va s'échapper de son pays en guerre et devenir l'un des meilleurs dans son domaine d'activité, gagnant ainsi le respect de ses pairs. Pourtant, ce n'est pas l'histoire de Van Loc...
C'est l'histoire d'un homme qui, de l'Asie aux États-Unis, va vivre une improbable épopée à l'issue de laquelle il saura définitivement triompher de l'adversité et des obstacles trouvés sur sa route. Pourtant, ce n'est pas le scénario du prochain Jackie Chan...
La vie rêvée de Teddy KGB
Bien avant d'avoir entendu parler de Phil Ivey, Tom Dwan ou Daniel Negreanu, les amateurs de poker se sont passionnés pour le jeu d'un Russe, organisateur de parties illégales. De lui, on ne sait presque rien, si ce n'est qu'on ne risque pas de trouver son établissement dans les pages jaunes.
Son surnom mémorable ne pouvait demeurer plus longtemps sans vie. Voici donc le récit (presque véritable) du parcours de cet homme resté dans l'ombre de l'Histoire du poker : Teddy KGB.
24 heures avec Tom Dwan
Tom Dwan, c'est à seulement 24 ans plusieurs de millions de dollars de gains engrangés aux tables de cash-game offrant les plus hauts enjeux. Celui qui a rejoint la team FullTilt en novembre 2009 a franchi les échelons de novice à légende plus vite que n'importe quel autre joueur. En juin dernier, l'Américain se payait même le luxe de faire trembler les fondements de la planète poker en pariant des millions sur sa conquête d'un bracelet WSOP, exploit finalement raté d'un cheveu.
Doyle Brunson, la force tranquille
Ce n'est pas Jacques Séguéla qui a conseillé ce titre à SuperCaddy (qui ne possède même pas de Rolex), mais il n'est de plus juste formule qui décrive Doyle Brunson. Géant du poker, légende vivante, millionnaire, le seul joueur qu'on applaudit lorsqu'il est éliminé du main Event des WSOP a toujours le sourire aux lèvres. Récit d'un homme au parcours rocambolesque.
Perry Green, celui qu'ils ont oublié
Finaliste malheureux du Main Event des World Series en 1981 face à Stu Ungar, Perry Green repense parfois aux circonstances du duel : "Je l'ai poussé à tapis à trois reprises. Il a gagné les trois coups et a décroché le titre. Moi, je suis celui qu'ils ont oublié." Le septuagénaire n'a pourtant jamais raccroché les gants. En 2013, il s'est même hissé en table finale d'un event.
Gus Hansen, le pionnier des degens scandinaves
Gus Hansen fait partie de ces joueurs qui, lors de chacun de leurs tournois, creusent un peu plus le clivage entre leurs admirateurs et leurs détracteurs. Son style peu académique, basé sur un éventail de mains très large, a parfois tendance à énerver ses adversaires.
Tony G, la grande gueule
Le tennis avait John McEnroe, le poker a Tony G. Loin de l'image calme et posée que véhiculent souvent les joueurs, les principaux atouts de ce Lituanien sont la gouaille et la provocation.
Phil Laak, du panache et des paillettes
Épicurien dans l'âme, homme de défis, Phil Laak fait partie de ces joueurs qui doivent leur statut de star davantage à leurs facéties aux tables - et en dehors - qu'aux succès qu'ils y ont obtenus.

Piqué au vif par les remarques de Phil Hellmuth à propos de son jeu face à Doug Polk, Daniel Negreanu avait mis au défi le Poker Brat de l'affronter en heads up. Mori Eskandani a donc sauté sur l'occasion. Dans un entretien accordé au Las Vegas Review-Journal, le président de PokerGO tease un enregistrement imminent dans le cadre de l'émission High Stakes Duel.

Parmi tous les influenceurs que lorgnaient les opérateurs de poker en ligne, Squeezie était sans doute le plus convoité. C'est finalement Winamax qui a convaincu le gamer d'associer son image au W rouge. Le partenariat se matérialisera ce dimanche par un premier tournoi privé diffusé en direct sur Twitch.

Fraîchement séparé de PokerStars, Chris Moneymaker annonce son ralliement à un autre opérateur de poker en ligne : Americas Cardroom. Le champion du Main Event 2003 était déjà un client fidèle de cette room, l'une des rares accessibles depuis le Mississippi où il est installé.

Après Doigby et Gotaga, c'est sur Domingo que PokerStars a jeté son dévolu pour assurer la promotion de la room sur Twitch et les réseaux sociaux. L'animateur de Popcorn sera à l'honneur d'un événement spécial ce jeudi. Un freeroll est programmé à 20h pour permettre à cinq joueurs d'y prendre part.
Le 4 janvier dernier, Ivan Deyra remportait le Super High Roller à 2 000 € des Winamax Series pour un gain de 83 000 €. Problème : le Team Pro ne jouait pas sur son propre compte mais sous le pseudonyme de MATIVANAO. L'enquête de la room a très rapidement donné lieu à un remboursement des joueurs lésés. L'identité du coupable, en revanche, n'a été rendue publique que vendredi soir par un anonyme. Exclu sur le champ du Team Pro, ValueMerguez présente sa version des faits sur le forum.

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Howard Andrew appartient bien à la grande histoire des WSOP. Décédé hier à l'âge de 86 ans, ce grand passionné avait notamment établi un record de longévité en prenant part à l'ensemble des éditions du festival entre 1974 et 2018. Tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route partagent aujourd'hui un souvenir ému du personnage.