L'escalade se poursuit ! En représailles de son éviction du G8, la Russie vient de fermer l'accès aux sites de PokerStars et d'autres opérateurs de jeux en ligne. Certes le lien de causalité n'est pas tout à fait démontré, mais chez Club Poker on ne nous la fait pas.

Sur 2+2, certains osent déjà la comparaison avec le Black Friday. Pour l'heure, le parallèle n'a toutefois pas grand sens : d'abord parce que la fermeture est intervenue un samedi, ce qui change vraiment tout, et ensuite parce que les joueurs russes ont toujours la possibilité de rejoindre les tables de PokerStars. Seuls les sites web des opérateurs ont en effet été fermés, pas les plateformes de jeu elles-mêmes.
Cette situation est le fruit d'une décision de la Cour suprême russe datant de novembre 2012. La juridiction avait alors établi, souligne Pokerfuse, qu'il était illégal de "diffuser des informations contrevenant aux lois russes, comme par exemple sur le sujet des jeux d'argent". Ce jugement n'avait jusqu'alors pas eu d'effet majeur sur les sites de jeux en ligne, mais le "Roskomnadzor" (l'autorité de surveillance d'internet et des médias) est passé à l'action ce week-end en les ajoutant à la liste noire des sites proscrits.
Les opérateurs concernés par la mesure sont nombreux : de PokerStars à Ladbrokes en passant par Unibet, SportingBet ou Betway. La room au pique rouge a toutefois été la première à s'exprimer sur le sujet, sous la forme d'un message rassurant adressé à l'un de ses joueurs de nationalité russe :
- "Pour le moment nous ne pensons pas que cette situation a un impact sur notre capacité à proposer nos services aux joueurs russes. Nos opérations se poursuivent donc normalement."
- "Nous opérons sur de nombreux marchés dans le respect des lois et réglements en vigueur. Nous communiquerons toutes les informations nécessaires à nos joueurs si des changements législatifs en Russie devaient à l'avenir affecter les joueurs directement."
- "Les mesures adoptées par Roskomnadzor et leurs effets sur la liste noire des sites web, avec la fin de l'accès au site de PokerStars.com, n'empêchent pas de continuer à jouer sur la room."
Comme le confirme cette réponse, les tenants et aboutissants de la situation demeurent pour l'instant extrêmement flous. Le gouvernement russe, qui a d'autres chats à fouetter ces derniers jours, n'a pas encore adopté de position officielle. Rien ne permet donc d'affirmer aujourd'hui que le blocage des sites sera suivi, à court terme, par des aménagements législatifs visant directement les plateformes de jeu.
Une chose est sûre en revanche : une telle évolution constituerait un coup très dur pour le marché mondial du poker en ligne et PokerStars en particulier. Depuis le Black Friday et la disparition des joueurs américains de l'équation, le marché russe est en effet devenu par la force des choses l'un des principaux fournisseurs de liquidités de la room et de ses concurrents.
oh puré non pas la russie
PS est pourrie de russes
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