Après quatre mois de discussions, la Commission des Jeux du Nevada vient de valider à l'unanimité le principe d'une régulation des jeux en ligne sur le plan étatique. Les premières licences pourraient être délivrées avant l'été prochain.

Aux États-Unis, depuis plusieurs mois, les discussions en vue d'une régulation des jeux en ligne au niveau fédéral oscillent entre le chaud et le froid. Alors le Nevada a décidé de ne pas attendre.
Loin de vouloir faire cavalier seul, l'État se positionne ainsi dans l'attente d'une régulation fédérale. À terme, il pourrait même transformer ce temps d'avance en avantage de compétitivité sur les États voisins ("Pourquoi choisir entre courir et partir à point lorsqu'on peut faire les deux ?", écrivait-on à ce sujet le 12 octobre dernier).
Ces derniers jours, plusieurs indices laissaient présager ce choix historique. Après le départ de Bodog du marché américain, Morris Mohawk Gaming Group avait par exemple baptisé le nouveau site Bovada.lv (en référence à Las Vegas). Un signe parmi d'autres de la confiance des acteurs économiques dans une issue positive des discussions.
La nuit dernière, les membres de la Commission des Jeux se sont d'ailleurs prononcés à l'unanimité en faveur de la régulation. Il y a encore quelques mois, la simple évocation d'un tel verdict aurait fait rire à gorge déployée les observateurs les plus optimistes.
Longtemps, le lobby des casinos du Strip s'est en effet opposé fermement aux velléités de régulation. Avant d'être rattrapé par la crise économique, particulièrement brutale à Las Vegas, et de changer son fusil d'épaule en rêvant à voix haute de nouveaux clients et de relance de l'activité.
Parmi les six sociétés citées comme favorites dans la course à la première licence, on retrouve donc certains casinotiers : Cantor Gaming, Shuffle Master, International Game Technology, Bally's Technology, Caesars Entertainment et South Point. Tous avaient anticipé la décision de la Commission des Jeux, tous ont désormais plusieurs longueurs d'avance sur les autres futurs candidats.
Patience néanmoins : ce n'est qu'au printemps 2012 que devrait s'accélérer la course à l'agrément. D'ici là, les conditions de l'ouverture du marché et les obligations pesant sur les opérateurs devront être précisées.
Une chose est sûre : les rooms devront à tout le moins être en mesure de n'autoriser à leurs tables que les résidents et visiteurs du Nevada. Car au-delà des frontières de l'État, le black out reste de mise.
Après quatre mois de discussions, la Commission des Jeux du Nevada vient de valider à l'unanimité le principe d'une régulation des jeux en ligne sur le plan étatique. Les premières licences pourraient être délivrées avant l'été prochain.
[...] Lire la suite…
Le Nevada aujourd'hui, en attendant le New Jersey et le Delaware demain.
Edited by SuperCaddyShare this post
Link to post
Share on other sites