One time @RAMSES925

N'oubliez jamais que contrairement à la maison CP, la maison Wina se déplace avec une semi armée de photographes/reporters etc. Normal en même temps, c'est un peu leur tournoi. Voici donc la jolie petite présentation de tous les finalistes.

Jérémy Cauchard 36,9 ans, Pau (vit à Bordeaux) 44,3 millions (89 BB)

Il s'est emparé du bâton de chip-leader alors qu'il restait encore 50 joueurs : depuis, Jérémy Cauchard ne l'a plus jamais lâché, grâce à une belle collection d'éliminations, dont celle de Jad Beqqali en début de Day 3 sur un pot mémorable pesant plus de 20 millions. Agressif en diable, solide à chaque instant : aurait-on affaire à un professionnel ? Que nenni. "Je suis assureur, je travaille maintenant à Bordeaux", nous dit le Palois. Mais pour se rappeler ses premières parties de poker, il faut remonter au milieu des années 2000, quand il était tout juste majeur : voilà qui explique son expérience. "J'ai gagné le tout premier tournoi que j'ai joué", sourit-il, un poil nostalgique. "C'était dans un casino Tranchant. Ensuite, j'ai beaucoup joué sur Internet. J'ai adoré ça." Et Jérémy d'évoquer des victoires et deep-runs sur Winamax, Poker Stars... "Une fois, j'ai fait 19e sur le Sunday Million." Par la suite, Jérémy a bien été obligé de ralentir le rythme : sa vie professionnelle devait passer au premier plan. "C'est pour cela qu'aujourd'hui, j'aime bien les Expresso : c'est rapide ! Le poker, on a du mal à s'en défaire... Je n'ai jamais vraiment arrêté de jouer." Monter à Paris pour le WiPT, le projet s'est goupillé naturellement. "Depuis Bordeaux ce n'est que deux heures de trajet, et j'ai un de mes meilleurs potes qui habite ici." Sur la Grande Finale, Jérémy a re-entry sans succès le Day 1A. "J'ai enchaîné avec le satellite à 95 €. Ça m'a permis de rejouer le lendemain." Son succès est dû, selon lui, à son "respect des jolies cartes, et des 3-bets. J'ai eu l'occasion de gagner des gros coups contre des joueurs de la "nouvelle génération", qui 4-bets all-in avec des mains trop faibles." Lorsque l'on a autant de jetons, seule la victoire compte, n'est-ce pas ? Jérémy opine du chef. "Je me sens bien. J'avais un gros stack à la fin du Day 1, puis du Day 2..." En effet : il convient de terminer en beauté, d'autant que ce dimanche 17 mars 2024, Jérémy va célébrer ses 37 ans. Peut-être bien qu'il pourra couper le gâteau à l'aide de la plus célèbre épée du poker... - @Benjo

Adem Agoudjil - Qualifié sur Winamax pour 10 € 29 ans, Marseille 29,9 m. (60 BB)

Un grand sourire illumine le visage d'Adem Agoudjil. Le coup qu'il vient de gagner le propulse à la fois en haut du classement, tout en lui ouvrant les portes de la la table finale. Cette main, c'est celle qui élimine Clément Meunier : une paire de 9 tenant  bon contre les 8, malgré l'apparition d'un troisième 8 au flop. "Quand le croupier retourne le flop, je n'étais vraiment pas bien. Heureusement qu'il a su se rattraper en mettant le 9 sur la quatrième !" Pour Adem, la découverte du poker s'est faite via des amis, qui l'ont invité à jouer un petit home game il y a cinq ans. Tout de suite, le Marseillais a accroché avec le jeu. Par la suite, il développera son plaisir dans les casinos autour de chez lui, signant quelques deep-runs entre deux shifts à la pharmacie de l'Estaque où il passe ses journées. Qualifié sur Winamax via un satellite à 10 €, Adem n'a pas vécu le début de Grande Finale rêvé. "Je suis rapidement tombé à 13 000, avant d'arriver sur une table où les gens faisaient pas mal d'erreurs. J'ai pu en profiter pour remonter petit à petit." Une belle remontada qui offrira au Méditéranéen sa place pour le Day 2 avec un gros stack de 700 000. "Au Day 2, c'est allé tout droit. Je ne suis jamais tombé bas, j'ai toujours réussi à manoeuvrer pour garder un tapis dominant. C'est ce qui m'a permis d'arriver au Day 3 avec 9 millions." Perdant la moitié de ses jetons sur un flip (As-Valet contre 99), Adem ne s'est pas laissé envahir par le doute. "Je me suis adapté, j'ai beaucoup foldé. J'ai été patient, et me voilà." Muni du deuxième plus gros stack, Adem est parfaitement légitime pour lorgner la victoire, l'épée, et les 170 000 € qui vont avec. - Phil Anthropik

Sunday Ogunjobi - Qualifié Freeroll Marseille 31 ans - Marseille 21,975 m. (44 BB)

Le dernier qualifié freeroll encore présent sur ce tournoi en est aussi l'un des, sinon LE principal animateur. Repéré très tôt par les caméras de Winamax TV sur l'étape de lancement de Marseille, Sunday Ogunjobi a ensuite tracé sa route avec une insouciance désarmante. Une fois son ticket à 500 € en poche, ce Phocéen d'adoption, ascensoriste dans le civil (réparateur d'ascenseur, quoi) est remonté sans aucun complexe dans la capitale, où il a passé la majeure partie de sa vie. Absolument pas intimidé par les lumières de la table télévisée, il n'a pas hésité à jouer des gros pots contre des pointures comme Hadrien 'ViensMonAgno' Gallois, avant de faire péter la bulle du Day 1A, bouclé avec un tapis conséquent. Tant de chemin parcouru depuis 2012, et ses premières parties online en freeroll sur Zynga Poker. Partisan d'un poker "au feeling", Sunday ne fait pas partie de ces joueurs "qui connaissent les maths" et "élaborent des plans en avance." Au lieu de ça, il va "essayer de varier les styles" en finale, profitant d'un tapis profond et d'une confiance en lui inégalable. "Je sais que j'ai pu dire des choses, un peu m'emporter après certains coups, mais je ne pense jamais à mal. C'est juste qu'à l'intérieur, ça bouillonne, il faut que je fasse sortir l'émotion. En tout cas, je suis le plus heureux ce soir." On le croit sans peine. S'il a déjà connu l'excitation de belles finales sur Winamax.fr, notamment sur "son" tournoi, le Sunday Surprise, qu'il a déjà dealé à trois, il n'y a rien de comparable avec l'idée de jouer pour 170 000 €. "Je me suis étonné moi-même." Tout en ne cessant jamais de nous étonner, nous. - @Flegmatic

Karim Lehoussine (France) 56 ans - Bondy (vit à St-Maur-des-Fossés) 20,1 m. (40 BB)

Voir Karim Lehoussine deeprun un tournoi live, c'est quelque chose d'habituel lorsqu'on suit de près les MTT parisiens. Même si son activité principale est celle de chef d'entreprise, dans le domaine du courtage en assurance, le joueur originaire de Bondy ne manque pas d'expérience cartes en mains. Ce n'est donc pas surprenant de le voir atteindre la table finale de cette Grande Finale, lui qui compte pas moins de 93 lignes Hendon Mob à son actif depuis 2008, dont quatre victoires. "J'ai commencé au poker fermé quand j'avais 18 ans, commence Karim. Puis j'ai repris en 2007/2008, grâce à l'émission de Patrick Bruel. Je jouais à l'ACF, au Gaillon, surtout en cash-game Omaha [variante où il a d'ailleurs réussi son plus gros score en tournoi live, 46 000 € gagnés sur un Side Event de l'EPT Barcelone 2011]. Aujourd'hui, je joue au Club Charron, et j'ai plus de sensibilité en cash-game qu'en tournois." Concernant le jeu en ligne, Karim confie qu'il sévit sur Winamax, "depuis longtemps. Je change de pseudo tous les six mois, je joue les gros tournois de PLO pendant les Series..." Durant cette Grande Finale, et après avoir terminé le Day 1A avec 290 000 jetons, pour ce qui constituait sa seconde bullet, Karim retient surtout une main : "Je 3-bet avec 7-7, et un joueur me suit. Le flop est venu 9-8-5, j'ai c-bet à 400 000, il m'a fait tapis pour 1,5 millions, c'était beaucoup de jetons à ce moment. J'ai tanké, tanké... Je ne le vois pas sur grand-chose, je paye pour tous mes jetons, et il retourne As-Valet. Ni As, ni Valet, heureusement. Le reste du temps, je n'ai fait que du grind." Karim a également assisté à ce qui est pour lui le plus gros bluff de sa carrière, et pourtant il en a vu d'autres : "C'est un coup avec un flop tout à pique, un joueur fait quasiment tapis en se gardant deux jetons de 1 000. Sur la river, son adversaire le met à tapis, il fold car il n'a pas de pique... Mais son adversaire n'en avait pas non plus !" Pour jouer cette finale, Karim ne se prend pas la tête : "On fera en fonction de la métagame, ça devrait aller." L'expérience, ce n'est en effet pas ce qui lui manque... - @rootsah

Hugues Girard 36 ans, Paris (originaire du 92) 18,925 m. (38 BB)

Comme beaucoup de finalistes de cette édition 2024, Hugues Girard est de la génération dorée du milieu des années 2000, celle dont les héros se nommaient Patrick Bruel, Chris Moneymaker ou Jamie Gold. "J'ai beaucoup joué à cette époque, avant d'arrêter", dit celui qui a notamment remporté le Marrakech Poker Open en 2009, pour l'équivalent en dirhams de 95 000 dollars. "J'ai repris il y a un an. Pour le plaisir, et pour l'argent." Un redémarrage d'activité se faisant surtout online, avec un average buy-in de 80 € selon ses estimations. Hugues est de ces amateurs éclairés qui bossent activement leur poker, et font appel aux services de coachs. En parralèle, il nous raconte avoir été scénariste dans une vie antérieure - il se peut que vous ayez déjà regardé une série dont il a participé à l'écriture : Un Village Français, ça vous parle ? Il a depuis changé de voie : "depuis plus de deux ans, je suis prof d'histoire-géo dans un collège." Qualifié pour le Day 2 dès sa première bullet avec moins de 20 BB, Hugues retiendra un coup en particulier, du genre "qui n'existe pas." "Un joueur veut relancer mais il se trompe, du coup c'est un call. Moi, je le sens faible. Au bouton, je fais tapis pour 13 blindes avec Roi-10. Il tank, j'essaie de lui parler pour qu'il fold. Il paie avec As-10. Je fais quinte !" Depuis son retour dans le poker, Hugues a renoué avec la victoire, c'était au Club Circus le 30 décembre, sur un tournoi régulier à 675 €. Dimanche, il jouera pour la plus grosse première place de sa carrière, et pour vivre ce mélange de sensations que seul le poker peut procurer en quantité : "C'est stressant, et c'est kiffant. Ce soir il va falloir essayer de dormir !" - @Benjo

Sidoine Pachot (France) 44 ans - Paris (vit à Achères, Yvelines) 16,2 m. (32 BB)

Parisien de naissance, Sidoine Pachot présente un profil qu'on connait bien chez les joueurs de poker de la capitale. Patron d'un bar (Le Scilicet, spot bien connu du quartier latin), il a commencé dans feu les cercles de jeux, après avoir découvert le poker "comme tout le monde, en regardant l'émission de Patrick Bruel. Ensuite, j'ai acheté les livres de Dan Harrington, et je jouais à l'ACF car je bossais sur les Champs-Elysées. Je faisais le 50 rebuys du vendredi, et le 500 du mercredi." Sidoine s'est aussi essayé au poker online : "Je faisais des Sit&Go, j'ai aussi fait une belle perf pour Full Tilt, pour 10 000 dollars. Je me suis remis au cash-game live à l'ouverture des clubs, et j'ai pris un coach pour Internet, Mathieu "lapoooonte", car c'est plus simple pour moi de jouer sur le Net avec mes horaires. Je suis aussi un gros joueur d'Expresso, en 25, 50 ou 100 €. Je suis déjà tombé sur un x100 sur un 50 €, mais je ne l'ai pas gagné... Pendant le confinement, je pouvais en faire jusqu'à 300 par jour. Mais mon kiff depuis le départ, c'est les MTT. Je profite que ce n'est pas encore la haute saison pour jouer ce tournoi..." Après avoir terminé le Day 1A avec 197 000 unités, il confie que sa progression sur cette Grande Finale s'est surtout faire à base de grind. Mais ce que Sidoine retient, c'est aussi "des gens cools. On se lie facilement d'amitié avec certains. Aussi, l'organisation est au top." Pour sa première grosse finale en live, Sidoine ne semble pas stresser outre-mesure : "Je m'en fous ! J'ai zéro pression. Je connais mes ranges, mais je ne joue pas GTO, avis aux commentateurs. Je suis là pour le kiff !" - @rootsah

Cyril Belkebir - Qualifié Expresso Nitro 5 € 40 ans - Luxeuil-les-Bains (vit à Massieux, Ain) 12 m. (24 BB)

"C'est un truc de fou ! C'est incroyable" répète en boucle Cyril Belkebir. Le commercial franc-comtois n'arrive pas à se réveiller du rêve qu'il est en train de vivre les yeux grands ouverts. Son histoire a tout du conte de fées : il commence en décembre sur l'étape freeroll organisée à Grenoble. Eliminé plus vite qu'il ne l'aurait imaginé, il se met à suivre un autre chemin vers la Grande Finale. "Je n'avais pas prévu de jouer si je ne me qualifiais pas." Cela tombe bien : le KING5 fait son grand retour, avec ses objectifs à remplir chaque semaine. "Je me suis débanni des Expresso juste pour les faire. Je lance mon petit Nitro à 5 € et pan : la table avec le package apparaît, je réussis à le gagner." Pour celui qui réside aujourd'hui dans l'Ain, cela représente sa toute première excursion sur un tournoi payant, après quelques visites sur les parties gratuites du club Poker@Lyon. Le Day 1 de Cyril s'est déroulé sans trop d'accrocs, avec un stack grimpant à 300 000 - à peu près la moyenne. Un capital qu'il triplera dès la première heure du Day 2, avant que les choses ne se compliquent : cette deuxième journée s'achèvera dans les profondeurs du tableau. "Quand j'ai découvert AA sur la première main du Day 3, j'y ai vraiment vu un signe." Reste à écrire le plus beau des épilogues à ce conte de fées : pour cela, Cyril sera aidé en final par un tapis de 24 blindes. Pour l'heure, Cyril est un joyeux disque rayé. "C'est un truc de fou ! C'est incroyable !" - Phil Anthropik

Denis Xiong - Qualifié sur Winamax.fr pour 10 € 34 ans - Garons (Gard) 8,950 m. (18 BB)

L'histoire de Denis Xiong avec cette Grande Finale démarre autour de la TF du Ring, l'un de ces tournois à 10 € de notre grille qu'affectionne le Gardois. "Je clique un à un sur les pseudos à table, et je vois que l'un d'eux joue un satellite à 10 € pour le WiPT, raconte-t-il. Je ne savais même pas qu'il y en avait ! Je m'inscris au tout dernier moment, et je prends l'un des trois tickets en jeu." Une embellie pour ce "simple ouvrier" dans le bâtiment (sa spécialité : les revêtements de sol), qui a posé une semaine de congés pour se rendre dans la capitale en compagnie de madame. "Aujourd'hui, elle se reposait, mais demain, elle sera là." Cette table finale, sa toute première en live, marque une forme de consécration pour Denis, "joueur occasionnel depuis très longtemps", mais qui s'est mis au poker "un peu plus à fond ces derniers temps. Je suis pas mal en déplacement la semaine, et le week-end, il y a aussi la famille, mais dès que je peux jouer, je joue. Sur une session, j'essaie de lancer au moins dix tournois, entre 5 et 10 €." Une passion de longue date donc, "comme la pétanque", qui lui assure un joli chèque de 17 700 €. Et pourquoi pas ajouter un zéro en plus s'il parvient à remonter ce qui sera le plus petit stack des huit finalistes. Mais il s'est déjà sorti de situations compliquées sur ce tournoi, notamment en fin de Day 2, passant un lancer de pièce crucial avec paire de 8 contre Titas Gancierius, pour passer de vingt à quarante blindes. "C'est le coup qui a tout changé," confirme-t-il. On lui souhaite d'en vivre un autre dimanche. - @Flegmatic

Alors que la finale du Main Event se déroule sur le setup TV, et qu'il excite évidemment toute la populasse poker, je me suis plutôt penché sur les autres tournois. 

Ce festival WiPT regorge de side event dans tous les sens... je n'avais juste pas envie de tout manquer, surtout qu'il se passe des choses dans cette salle, et pour le dernier jour du festival. Un PLO, un Monster Stack, des Highroller... il y a du choix, et encore des trophées à distribuer. Suivez le guide.

Ce sourire gigantesque et presque légendaire déjà (je n'ai aucun souvenir de l'avoir déjà vu faire la gueule), c'est celui de Daniel Tordjman. On parle ici de la finale du Highroller à 1 000€, un tournoi qui avait réuni 337 inscriptions. Au moment de ma photo, vous le voyez, ils ne sont plus que 4. Et si Giuseppe Zarbo avait commencé avec une gigantesque avance, les mouches ont changé d'âne depuis. Assuré de 21 100€, Zarbo, Tordjman mais aussi Stéphane Nicot et Thibaut Lallement se battent malgré tout pour la première place et ses 53 600€

Pierre Calamusa dispute son second tournoi de la journée, ici, c'est le "Go Big or Go Home", qui, comme son nom l'indique presque, est un énorme tournoi de chatte. "Tu vois la structure du Media Event ? Et ba, c'est la même, mais c'est 1000 balles ici", me précisait @Regatbreizh56. En effet, ça donne moyennement envie  Et si @LeVietF0u-Wjoue ce tournoi, c'est parce que son aventure dans le SHR s'est terminé... à la bulle, ouch

Et du coup, pas de Calamusa pour conclure ce SHR (2500€), mais on retrouve encore Alexandre Reard, Badr Douch, Mickael Rodriguez, Cedric Schwaerderle et Arthur Navellou. Tous visent désormais la première place qui offrira 40 500€.

Saaaah quel plaisir : du Pot Limit Omaha en live  On parle ici d'un tournoi qui est souvent demandé par les joueurs, qui ont répondu présent pour l'occasion : le "Royal Omaha" à 230€ a enregistré 186 inscriptions... dont notre croupier star, l'homme au masque noir de la Poker Society, Baptiste, qui dispute aujourd'hui cette partie sans son attirail, au siège 1

5 left sur le Monster Stack... mais Aurélie Reard n’est plus là, elle a fini par prendre la 7e place, bonne pour 5 520€. Une fois n'est pas coutume, Aurélie ne sera pas la dernière féminine du tournoi, puisqu'on retrouve Coline Fortin deux crans plus loin... et pour le moment, la représentante du Paname Poker Club (PPC) crush son monde ! "Elle est intouchable", me confirmait Francky Magliocco, éliminé en 9ᵉ position de ce tournoi. Mais l'histoire est encore plus belle pour "Coco", car si elle est là, elle le doit à son club avant tout. Après avoir remporté un tournoi à 30€ au PPC, elle a décidé de réinvestir une grande partie de son gain dans le buy in de ce tournoi... et hop, la voilà assurée maintenant de près de 7 000€, mais surtout, elle peut allègrement rêver de la première place et de ses 26 000€ ! Ouane time coco ! 

Le rail de Coco se remplit ! Même @ShiShiest de la partie pour soutenir la jeune femme, en compagnie des membres du Paname Poker Club, dont la WiP Aurélia Pioget

Presque 200 joueurs sur le PLO en fin de festival 

Si Matthieu Duran nous lit, grand merci et ce serait tellement beau de voir du PLO sur chaque événement Winamax (voire encore plus exotique quand c'est possible, genre à Bratislava)     

En tout cas j'étais là 3 jours / 6 pour cette finale du WiPT et c'est une totale réussite de mon point de vue. Organisation remarquable, affluence au top, bravo aux équipes qui ont bossé 

@Winamax - WinAMatt @Winamax - Support @Benjo

Ma foi je suis très content aussi ! Merci à tous de nous avoir refait confiance.

C'est la pause sur le Main Event... il reste quatre joueurs encore en lice à 19h00, je pense qu'il est temps de faire un petit point sur ce qu'on a pu voir en ce début de table finale. Hey, tout le monde n'était pas forcément devant le stream.

Après deux heures bien calme, la première élimination est intervenue juste après la première pause. C'est le joueur avec le plus petit tapis au début de cette finale qui a fait ses adieux en 8ᵉ position, Denis Xiong. Qualifié pour seulement 10€, Denis a fini par rendre les armes et dire adieu à ses rêves d'épée, suite à un coin flip moustache perdu contre Sunday Ogunjobi,  contre , un  faisant son apparition au flop. 

Il transforme donc sa mise de 10€ initial... en un énorme chèque de 21 000€ ! Il n'y a que le WiPT pour vous faire vibrer comme ça.

Moins d'une heure plus tard, c'est le dernier représentant CP @RAMSES925qui prenait la 7ᵉ place, bonne pour 25 500€.

Sidoine Pachot n'aura pas vécu la table finale d'une vie et semblait même repartir plutôt déçu. Sa dernière main, il l'a disputé avec  en resteal pour ses dix dernières blindes suite à un open de Sunday avec . 

Pas de miracle pour le Parisien, qui est parti comme il est venu : avec un énorme sourire et une bonne humeur qui fait tellement de bien à voir, GG Sidoine ! 

L'heure du goûter venait de passer pour les enfants lorsqu'une nouvelle élimination intervenait... signée Sunday Agunjobi. 

Le dernier joueur qualifié via l'un des nombreux freeroll à travers toute la France (lui, c'était à Marseille, sur la 1ʳᵉ étape) transforme 0€ en 32 500€, incroyable. Tous les ans ou presque, il y en a qui fait le coup, bravo.

Sunday aura bien animé ce tournoi et même cette finale. Son parcours, narré d'une main de maitre par @Benjo(qui d'autre ?) aura été fou dans ce tournoi, tout comme sa table finale. Il a bust les deux premiers joueurs... mais n'aura pas vécu que du bonheur ensuite. Allez lire ce papier, vous allez vous régaler. 

Et énorme GG à Sunday pour cette performance. Je ne suis pas certain qu'il prenne immédiatement la mesure de sa perf', mais demain matin, le réveil risque d'être fort agréable.

Enfin, la 5ᵉ place de ce tournoi revient à Adem Agoudjil.

Comme le raconte si bien @Flegmatic, on aurait bien cliqué sur lui pour soulever l'épée à la fin... mais les cartes en ont décidé autrement. Adem est tombé sur un os, ou plutôt un... carré ! Ouais ça pique. Je ne vous spoil pas la lecture, elle vaut le détour, mais Adem doit forcément être déçu.

Et en même temps, quand il ira se coucher ce soir, il sera plus riche de 44 000€, et ça c'est tout de même bien mieux qu'un coup poing dans l'œil.

Il ne reste donc plus que quatre joueurs en course dans ce tournoi... et voici d'ailleurs le chipcount à ce moment-là :

Bon 7 eme dégoûté 

pas pu boxer aujourd’hui card dead de chez card dead aucun spot a prendre 

une erreur de ma part sur mon 99 que je 3 bet fold

sinon rien a se mettre sous la dent 

vraiment déçu car si j’avais eu des jetons avec les profils de la table j’aurai pu faire beaucoup beaucoup mieux 

bref next Time 

thanks pour le support 

Nouveau petit point sur ce tournoi, il est bientôt 22h... alors qu'ils ne sont plus que deux joueurs en lice, pour aller chercher l'épée et les 170 000€ de la gagne. Certes, le heads up a débuté, mais il a surtout failli ne pas avoir lieu du tout...

Mais revenons d'abord sur celui qui manque le podium : Cyril Belkebir échoue à la 4ᵉ place de ce tournoi, pour un gain de 62 000€... alors qu'il avait obtenu sa qualification pour 5€ sur un Expresso ! Ces histoires folles, j'adore. 

Le parcours de Cyril, @Flegmaticl'a parfaitement suivi à la trace : des hauts (il a pris le chiplead à 4 left) et une grosse dégringolade ensuite, jusqu'à l'élimination finale. Compliqué de tenir un rythme élevé jusqu'à la victoire sur un tournoi de cartes.

Pour parler de cartons purs, le tournoi de Cyril s'est finalement joué sur un coin flip, à tapis préflop pour ses 14 blindes restantes, avec . Il faisait face à  chez Hugues Girard et après l'apparition d'un tableau , il pouvait aller rejoindre Fausto pour la traditionnelle interview post-busto.

Trois left donc... et une confrontation totalement folle à venir. On aurait pu ne pas avoir de duel final, ce qui eut été un peu fou, mais pas totalement inédit non plus, sauf dans l'histoire du WiPT.

Karim Lehoussine a open  à 4 millions (sur 800k/1,6M) et Jéremy Cauchard, alors shortstack avec plus que 9,7 millions, a découvert . Son stack est logiquement parti au milieu de la table... avant que Hugues Girard ne se réveille avec...  ! Allo le croupier, tu es pressé ? 

La réponse fut un grand "oui" je crois, car l'homme en noir a alors posé un flop , offrant ainsi top pair pour Karim, gutshot pour Jéremy et overpair pour celui qui couvrait tout le monde, Hugues Girard.

Hugues check ce flop avant que Karim n'annonce en all in en quelques secondes... snap call par Hugues ! 

On pense alors déjà dans quel restaurant on va bientôt pouvoir aller fêter cette fin de WiPT avec les copains, quand soudain le croupier pose... un  sur la turn, puis un  sur la river

Que signifie cette carte turn ? Que Jeremy a rentré sa quinte et ne sera donc pas éliminé, malgré son shortstack, mais surtout, que Karim Lehoussine est éliminé en 3e position, lui qui se voyait peut-être aller en HU, vu la configuration. Terrible.

Notre spécialiste de poker à quatre cartes remporte tout de même 89 000€ dans cette histoire, pour ce qui tout simplement sa plus belle perf' en carrière. En même temps, compliqué de gagner ces sommes quand on ne fait que du Omaha... une variante qu'il devrait vite retrouver, dès cet été du côté de Las Vegas.

Accessoirement, Karim Lehoussine est une crème de bonhomme, et la vérité, c'est que ça fait plaisir aussi quand ce sont les gentils qui gagnent. 

35 minutes avant la fin de son 37ᵉ anniversaire, Jérémy Cauchard a enfin fini par poser la main sur l'épée de Winamax.
Le nouveau grand champion du WiPT, c'est lui, le voilà plus riche de 170 000€, un record historique pour la marque au W !  

Au terme d'un tête-à-tête à suspens, qui aurait pu tourner dans un sens comme dans l'autre, c'est finalement dans la direction de Jérémy Cauchard que toute cette histoire a basculé. Le titre de champion du Winamax Poker Tour lui appartient pour toute l'année. Alors certes, il était parti sur cette finale avec le tapis du chipleader et on pourrait bêtement croire que tout s'est ensuite déroulé normalement... sauf que, pas du tout. Bienvenue dans le poker de tournoi.

Des hauts, des bas, de l'espoir, du stress, des déboires, un retour au sommet... puis au fond... puis au sommet. Le parcours d'un joueur de poker qui va tout au bout d'un field de 3448 inscriptions n'est jamais facile, et ce n'est surement pas Jérémy Cauchard qui pourra dire le contraire. Comme souvent, @Flegmatica sorti sa plus belle plume pour vous conter les détails de chacun des moments clés, comme si vous y étiez, et ce fut un régal de suspens à suivre.

L'émotion qui envahissait Jérémy à l'issue de cette toute dernière main, qui arrivait enfin à basculer définitivement pour lui, était assez symptomatique de ce petit enfer vécu par les deux joueurs lors de cet affront final. J'aurais pu mettre des guillemets à enfer, puisque les deux joueurs étaient tout de même déjà assurés d'un chèque de 126 000€, mais tout de même. La tension était très palpable, d'un côté comme de l'autre et les quelques larmes qui ont glissé sur les joues du champion étaient tout à fait justifiées.

"Je vais pouvoir payer une retraite à mes parents avec ces 170 000€", glissait-il au micro de Fausto. Et çaaaa, c'est balla ! "Je gagne suffisamment ma vie, mais eux le méritent aussi"

Jérémy Cauchard inscrit son nom aux côtés de Sebastien Lesoif, Pierre Merlin, Olivier Decamps, Cyril Georges, Jeremy Routier, Philippe Pertuisot (j'en ai oublié ?) et entre ainsi dans la légende du poker français, remportant accessoirement le plus gros gain jamais distribué sur un Main Event WiPT. 

Son ultime adversaire du jour n'aura pas démérité et aurait lui aussi fait un beau champion, mais les cartes en ont décidé autrement pour Hugues Girard, qui a eu plusieurs balles de matchs, qui n'ont finalement jamais été validées sur la river. Il se consolera avec 126 000€ qui devraient permettre de sécher les premières larmes. 

Pour finir, après avoir tant critiqué l'organisation l'an passé, je crois qu'il faudrait saluer la performance XXL de cette année. J'ai observé une semaine de sans-faute, une semaine de plaisir, une semaine de sourires, une semaine de joie. C'est donc ça les tournois organisés avec Texapoker en 2024 ? Quel plaisir d'être de retour sur le terrain alors. 

Dernier détail, mais qui a son importance à mes yeux, vous commencez à le comprendre : les story d'Instagram vous plaisent toujours autant, on est désormais plus de 8000 abonnés, et ça ne fait qu'augmenter. Le live c'est la vie, et quitte à être toujours le nez pendu sur le téléphone, autant bien choisir son contenu ! 

M_E_R_C_I 

[...] Lire la suite…

(crédit : Caroline Darcourt / Winamax)

Il y a 22 heures, Jack Eight a écrit :

Presque 200 joueurs sur le PLO en fin de festival 

Si Matthieu Duran nous lit, grand merci et ce serait tellement beau de voir du PLO sur chaque événement Winamax (voire encore plus exotique quand c'est possible, genre à Bratislava)     

En tout cas j'étais là 3 jours / 6 pour cette finale du WiPT et c'est une totale réussite de mon point de vue. Organisation remarquable, affluence au top, bravo aux équipes qui ont bossé 

@Winamax - WinAMatt @Winamax - Support @Benjo

Oui un TORSE/5game à bratislava plzzzzzzzz

trés cool pour Jeremy, j'ai matté un peu le début de TF et il se prenait crasse sur crasse ! 

Très bon moment passé sur ce WiPT, c'était vraiment très cool.

On a pas réussit à faire ITM sur le Main, mais on fait ITM sur le Monster Stack avec l'art et la manière. Ou plutôt  de grosses frayeurs à cause de la bulle la plus WTF que j'ai vécu.

On est 86 joueurs left pour 79 payés. J'ai moins de 7BB et je serre les fesses pour que ça saute rapidement. Deux orbites plus tard, on tombe à 80 joueurs, je n'ai plus que 3BB et mon voisin de gauche n'a plus que 3 jetons de 1000 sur des blinds 7K/14K. Les 80 joueurs du field attendent que le mec saute à sa prochaine blind pour faire exploser cette bulle interminable.

Je suis en early et j'ouvre les As... Cela fait une demi-heure qu'on discute stratégie à la bulle et notamment Aurélie Reard, ma voisine de droite. Je me dis que c'est pas possible de fold les As préflop, mais finalement, comme un bon gros nit, je fold les as.

Arrive la main suivante où mon voisin est a tapis préflop sans jetons devant lui, car son stack ne remplit même pas l'ante. On s'attend à ce que toute la table paye et joue le coup à fond, mais non, seul la SB paye et il fait doubler le shortstack (qui prend juste une partie des antes).

Je me retrouve en grosse blind. FML... Je paye l'ante et il me reste 2000 pour poser la BB, soit moins de 0,2bb... La SB, à qui il reste 3000, n'a besoin que de mettre 2000 car je suis à tapis. ET là, je réalise que je suis couvert par mon voisin qui n'avait que 3 p*tins de jetons de 1000. WTF ? C'est moi qui vais sauté alors que j'avais 5 fois plus de jetons que mon adversaire, soit plus de 1,1BB. 

Aucun joueur ne paye  et ils assistent tous à un coup décisif entre deux gars qui ont moins d'une blind. Pop corn Time, les mec hésitent à faire une cagnotte leetchi pour nous filer des jetons tellement on fait peine à voir 

Une trentaine de personnes se regroupent pour assister à ce combat de nit, mais finalement mon KJ tiendra jusqu'à la river.

ET BOOM ! On peut attendre encore un orbite alors que mon voisin est descendu à 0,1BB.

Puis, arrive cette main absolument WTF entre Aurélie Réard et son voisin que je vous laisse visionner en vidéo pour votre plus grand plaisir. (Réel Instagram inside)

https://www.instagram.com/reel/C4nyx-5ss7J/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==

Enjoy !

nice river winamax

s'ils font les sponsos des autres room aussi c'est mal barré