En 1989, dans l'un des casinos historiques de Vegas, un homme de 24 ans rêve de révolutionner le monde du poker.

Gus Hansen fait partie de ces joueurs qui, lors de chacun de leurs tournois, creusent un peu plus le clivage entre leurs admirateurs et leurs détracteurs. Son style peu académique, basé sur un éventail de mains très large, a parfois tendance à énerver ses adversaires.
La classe à l'état brut
Comme David Benyamine ou Patrik Antonius, Gus Hansen a brillé sur les courts de tennis bien avant de faire de même aux tables de poker. Comme Phil Laak ou Arnaud Mattern, il a passé beaucoup de temps devant des tabliers de backgammon avant de les échanger contre cartes et jetons. Comme Davidi Kitai, il a eu le déclic en disputant ses premières parties lors d'un voyage d'étude en Californie.
Entre 2002 et 2004, le Danois a explosé sur le circuit en décrochant chaque année un titre WPT. Il est d'ailleurs le premier joueur à avoir réalisé un triplé sur ce circuit. En dépit de nombreux accessits les années suivantes, il lui faudra attendre 2010 pour obtenir son premier bracelet WSOP, lors de l'édition européenne de l'épreuve.
Mais The Great Dane est surtout l'une des principales attractions des tables de cash game, en ligne comme en live. Gus s'illustre dans ce domaine par une courbe de résultats aux allures de montagnes russes. Il n'est ainsi pas rare de le voir se délester de sommes astronomiques des mois durant, avant d'inverser la tendance brutalement. Un petit manège qui, ces dernières années, s'est toutefois grippé avec des pertes abyssales en ligne culminant à 20 millions de dollars : un record !
Son style de jeu fantasque n'est pas étranger à ces successions de hauts et de bas. En cash game comme en tournoi, Gus Hansen donne parfois des sueurs froides à ses adversaires en dévoilant des mains improbables. Vainqueur en 2007 de l'Aussie Millions, le grand rendez-vous australien annuel, le pro Full Tilt publiait l'année suivante un ouvrage décortiquant chacun de ses coups. Intitulé Every Hand Revealed, ce livre constitue une bonne illustration du style de jeu du Danois, souvent qualifié de "maniaque".
Dans un autre registre, Gus est l'un des joueurs du circuit à qui l'on prête le plus de succès auprès de la gent féminine. Si par hasard son charme ne vous laissait pas insensible, sachez qu'il réside depuis longtemps sur le rocher monégasque.
Phil Ivey : simply the best
En marge des World Series 2009, une rumeur se répand comme une traînée de poudre. Très vite, elle contamine le web, toujours friand d'anecdotes rocambolesques. Au cœur de cette histoire dont tout le monde se demande si elle est réelle : Phil Ivey.
Mike Matusow : sex, drugs and redemption
Michael B. Matusow sort de prison en avril 2005. Sans le sou après 6 mois au purgatoire, nul ne peut imaginer que quelques mois plus tard il sera multimillionnaire.
Daniel Negreanu : au service du jeu
1996. Daniel Negreanu a 22 ans. Assis devant une des machines à sous de l'aéroport de Las Vegas, il glisse mécaniquement dans la fente les quelques pièces qui lui restent. Bientôt, une hôtesse annoncera l'embarquement des passagers pour le vol à destination de Toronto.
Comme d'habitude, c'est allégé de plusieurs milliers de dollars qu'il s'apprête à quitter le Nevada. Cette scène, qu'il ne connaît que trop bien, il se dit que c'est la dernière fois qu'il la vit. Sans savoir si c'est parce qu'il ne reviendra plus, ou au contraire parce que le sort lui sera plus clément la prochaine fois.
Scotty Nguyen : de Nha Trang à Las Vegas
C'est l'histoire d'un enfant né dans la pauvreté avec 14 frères et sœurs et qui n'échappera à son triste sort qu'après que sa mère l'aura placé sur une frêle embarcation et poussé vers le large. Pourtant, ce n'est pas l'histoire de Moïse...
C'est l'histoire d'un jeune Vietnamien qui va s'échapper de son pays en guerre et devenir l'un des meilleurs dans son domaine d'activité, gagnant ainsi le respect de ses pairs. Pourtant, ce n'est pas l'histoire de Van Loc...
C'est l'histoire d'un homme qui, de l'Asie aux États-Unis, va vivre une improbable épopée à l'issue de laquelle il saura définitivement triompher de l'adversité et des obstacles trouvés sur sa route. Pourtant, ce n'est pas le scénario du prochain Jackie Chan...
La vie rêvée de Teddy KGB
Bien avant d'avoir entendu parler de Phil Ivey, Tom Dwan ou Daniel Negreanu, les amateurs de poker se sont passionnés pour le jeu d'un Russe, organisateur de parties illégales. De lui, on ne sait presque rien, si ce n'est qu'on ne risque pas de trouver son établissement dans les pages jaunes.
Son surnom mémorable ne pouvait demeurer plus longtemps sans vie. Voici donc le récit (presque véritable) du parcours de cet homme resté dans l'ombre de l'Histoire du poker : Teddy KGB.
24 heures avec Tom Dwan
Tom Dwan, c'est à seulement 24 ans plusieurs de millions de dollars de gains engrangés aux tables de cash-game offrant les plus hauts enjeux. Celui qui a rejoint la team FullTilt en novembre 2009 a franchi les échelons de novice à légende plus vite que n'importe quel autre joueur. En juin dernier, l'Américain se payait même le luxe de faire trembler les fondements de la planète poker en pariant des millions sur sa conquête d'un bracelet WSOP, exploit finalement raté d'un cheveu.
Doyle Brunson, la force tranquille
Ce n'est pas Jacques Séguéla qui a conseillé ce titre à SuperCaddy (qui ne possède même pas de Rolex), mais il n'est de plus juste formule qui décrive Doyle Brunson. Géant du poker, légende vivante, millionnaire, le seul joueur qu'on applaudit lorsqu'il est éliminé du main Event des WSOP a toujours le sourire aux lèvres. Récit d'un homme au parcours rocambolesque.
Perry Green, celui qu'ils ont oublié
Finaliste malheureux du Main Event des World Series en 1981 face à Stu Ungar, Perry Green repense parfois aux circonstances du duel : "Je l'ai poussé à tapis à trois reprises. Il a gagné les trois coups et a décroché le titre. Moi, je suis celui qu'ils ont oublié." Le septuagénaire n'a pourtant jamais raccroché les gants. En 2013, il s'est même hissé en table finale d'un event.
Gus Hansen, le pionnier des degens scandinaves
Gus Hansen fait partie de ces joueurs qui, lors de chacun de leurs tournois, creusent un peu plus le clivage entre leurs admirateurs et leurs détracteurs. Son style peu académique, basé sur un éventail de mains très large, a parfois tendance à énerver ses adversaires.
Tony G, la grande gueule
Le tennis avait John McEnroe, le poker a Tony G. Loin de l'image calme et posée que véhiculent souvent les joueurs, les principaux atouts de ce Lituanien sont la gouaille et la provocation.
Phil Laak, du panache et des paillettes
Épicurien dans l'âme, homme de défis, Phil Laak fait partie de ces joueurs qui doivent leur statut de star davantage à leurs facéties aux tables - et en dehors - qu'aux succès qu'ils y ont obtenus.

Aladdin, Sands, Stardust, Dunes... MasterGuggy fait partie des privilégiés qui se sont frottés à ces gloires du passé. Depuis son premier séjour sur le Strip en 1992, David est retourné à Las Vegas à une vingtaine de reprises. Il a même eu l'occasion d'y emmener ses enfants et de leur faire découvrir le Tournament of Kings de l'Excalibur.

Il a découvert le poker live à Atlantic City lorsqu'il était installé à New York. Depuis, s1605 a déménagé en Californie et c'est donc fort logiquement sur Las Vegas qu'il a jeté son dévolu. Joueur de cash game exclusivement, il a ses habitudes dans la poker room du Bicycle Casino quand il est à la maison, et dans celle du Wynn lorsqu'il est de passage dans le Nevada.

Depuis 2013, divinerites et son épouse Marie-Christine se rendent à Vegas une ou deux fois chaque année. Et s'ils partagent de longue date la même passion du poker, ne vous risquez pas à leur demander où se trouvent les meilleures tables : leur premier réflexe ne sera pas de vous parler de poker rooms, mais bien de bons restaurants.

À l'oral comme à l'écrit, calouminou est un passionné qui sait raconter et partager ses souvenirs. L'ancien arbitre de foot en fait une fois de plus la démonstration avec une série d'anecdotes ramenées d'une dizaine de séjours à Las Vegas. Avec au passage pas mal de name-dropping pour mettre à l'honneur les copains du CP.

Grand animateur des premières journées du Main Event des WSOP, Phil Hellmuth se fendra-t-il à nouveau d'une entrée tonitruante en juillet ? Rien n'est moins sûr puisque le recordman du nombre de bracelets pourrait faire l'impasse sur l'épreuve pour la première fois depuis 1988. En cause, des conditions de jeu qu'il estime trop exigeantes pour un sexagénaire.
Cinq ans après son arrivée au sein du Team GGPoker, ElkY officialise la fin du partenariat sur X : "Avec GGPoker nous avons vécu une aventure formidable, mais celle-ci arrive aujourd'hui à son terme. Ceci étant dit, je continuerai de jouer sur la room et lors des WSOP de temps en temps, alors je vous donne rendez-vous bientôt sur les tables !".