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Boba Fab

[Virtual Regatta] Vendée Globe

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Rooh ca va, j'ai fait la course sur un autre forum et je ne suis arrivé que 4eme dessus, du coup je m'autorise un thin brag avec les moyens du bord!

GG pour ta course!

tu peux retourner sur WAM :ninja:

edit:belle perf

Edited by Corti

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Congrats Guillaume,

en tout cas c'était bien sympa d'avoir régulièrement les news sur la "vraie" course que tu nous a posté. De même pour les petits points techniques et météo.

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Bien joué les 1ers SO, la remontée de l4atlantique aura été bcp trop compliquée pour moi.

Bon sur un dernier anticyclone pas trop mal négocié aux Açores je vais finir devant Survival, ça au moins c'est fait ;) , peut-être Petit-Agité...

Picwik1

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Bravo a E4C5 qui a survolé le parcours SO et bobbi et steebes qui devraient compléter le podium SO du CP !!!

Pour ma part moyennement satisfait de ma course ...

PS Picwik j'crois que tu vas arriver avant moi(en tout cas ca va se jouer a pas grand chose)

Edited by petit_agité

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félicitations à tous ceux qui sont arrivés, les options comme les sans options. Pour ma part j'en ai encore pour une bonne douzaine de jours et encore je suis pas sûr ( j'ai l'habitude de prendre les mauvaises décisions ). Bonne fin de course à tous ceux qui galèrent encore au milieu de l'Atlantique!

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Merci pour les compliments :) !

Mais je crois que la première place SO revient à mon valeureux adversaire Beers, qui accuse seulement un retard de 1h20mn sur mon bateau, largement compensé par sa manœuvre "bout au vent " pendant 3h après l'équateur. Cela met en lumière son audace pour avoir choisi de longer la côte américaine après le Horn, quand je choisissais de suivre le troupeau.

A mon tour de féliciter les autres participants, et je n'oublie pas les premiers AO qui n'ont pas commis beaucoup d'erreurs. Pas moyen de les rattraper ! GG également à ceux qui me suivaient, toujours menaçants.

Edited by e4c5

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Bon sur un dernier anticyclone pas trop mal négocié aux Açores je vais finir devant Survival, ça au moins c'est fait ;) , peut-être Petit-Agité...

Picwik1

VGG ;)

J'ai un peu m**dé sur les Acores, j'ai voulu couper au milieu, mais j'ai pas pris nord assez vite et suis parti un poil trop à l'est... ça aurait pu marcher, il manquait pas grand chose.

Au final le passage des Acores a été positif pour moi, mais bien moins que pour toi et Bobbi... vous avez fait le bon choix pour une dernière ligne droite royale. :up)

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Salut tout le monde,

La course est finie depuis qques jours pour moi aussi.

C'était long (perso j'ai pas reussi à me motiver sur la 2e moitié de course) mais au final bien sympa.

Je découvre la vidéo de Tanguy page precedente et ai assisté aux images des arrivées, quel pied ça doit être pour eu de l'avoir fait.

Bravo et rdv dans 4 ans.

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Javier Sanso a chaviré hier midi en effet, a déclenché ses balises immédiatement et s'est réfugié dans son radeau de survie. Il a été récupéré vers 23h par hélicoptère puis a été emmené sur les açores sain et sauf vers 4h ce matin.

Sick si "près" du but, le seul espagnol et le seul sur un bateau entièrement écolo (énergie aux panneaux solaires).

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Le récit de Javier Sanso 

Tout est allé très vite. Aux alentours de midi, je naviguais au près dans 20 nœuds de vent de nord-est et je venais tout juste d’envoyer un message à la direction de course, leur indiquant ma position et leur faisant savoir que tout se déroulait parfaitement avec les systèmes d’énergie. D’un coup, alors que j’étais sur le pont afin de prendre un ris, j’ai entendu un grand bruit et le bateau a gîté brusquement. Je suis tombé à l’eau avant d’avoir le temps de réagir. J’ai pu voir ACCIONA continuer à basculer rapidement jusqu’à chavirer complètement. J’ai pu nager jusqu’au tableau arrière et activer mon canot de sauvetage, dans lequel je suis monté. J’y suis resté tout l’après-midi et une bonne partie de la nuit. J’ai profité du soleil pour sécher un peu mes vêtements. Je n’ai pas pu m’amarrer au bateau car la mer était très formée et m’en suis donc rapidement éloigné.

A 18h, j’ai aperçu l’avion de Sauvetage Maritime à qui j’ai fait des signes avec une fusée de détresse. La vue de l’avion m’a particulièrement rassuré car j’ai su alors que tout fonctionnait comme il le fallait, que ma situation d’urgence était sous contrôle.

Vers 23h55, j’ai de nouveau entendu un bruit de moteur et j’ai vu un hélicoptère en train de manœuvrer au-dessus de la zone où se trouvait le bateau, à environ 2 milles de l’endroit où je me trouvais. La nuit était très noire et pendant une seconde, j’ai eu peur qu’il ne me repère pas. Après avoir allumé ma dernière fusée, l’hélicoptère s’est dirigé vers moi et un sauveteur a plongé pour me donner un harnais qui leur a permis de me hisser jusqu’à eux. Une fois à bord, un médecin m’a examiné et vérifié que j’allais bien.

Je suis maintenant dans la base aérienne de Lajes, sur l’île de Terceira, dont je remercie les occupants pour leur hospitalité. Mais je tiens tout particulièrement à souligner les attentions et la bienveillance des équipes de secours portugaises, tout comme le traitement auquel j’ai droit ici à la base. Désormais, après un repos indispensable, il s’agit de préparer avec mon team l’opération de récupération du bateau. Ainsi, nous pourrons étudier avec exactitude ce qu’il s’est réellement passé.

Je voudrais d’abord remercier ACCIONA, mon équipe et l’organisation de la course pour la rapidité à laquelle ils ont géré l’urgence. Et surtout le Service de Sauvetage Maritime pour l’opération qu’ils ont parfaitement menée, malgré les réserves en autonomie limitées de l’hélicoptère. Et bien entendu, merci infiniment à tous ceux qui m’ont suivi et se sont inquiétés pour moi cette nuit.



Mes amitiés les plus sincères,

Bubi

JP Dick a franchi la ligne hier en 4eme position derrière Alex Thomson après avoir navigué plusieurs jours sans quille (sans précédent sur une si longue durée)

 

La perte de la quille

Là où je me suis fait le plus peur c’est le moment où j’ai perdu ma quille parce que le bateau s’est vraiment couché. J’avais la chance d’être à côté de l’écoute de grand-voile. J’ai rempli mes ballasts sous le vent. Je devais avoir 50-60° de gîte et à 70° apparemment, c’est le chavirage. J’ai réussi à abattre et à rouler ma voile. Ça s’est bien passé. Dans mon malheur, j’ai eu la réussite de mettre mon bateau droit. Il y avait du bruit et j’ai confondu le bruit habituel du vérin avec celui du voile de quille qui commençait à se disloquer. Au moment où ça s’est passé, je cherchais des boules quies (rires).

Les causes de la rupture

La quille a rompu de fatigue. Dans notre projet, on a opéré tous les tests qui nous semblaient être les plus pertinents, mais il y a peu d’éléments qui permettent de calculer le vieillissement de la quille. On savait que ce serait son dernier tour du monde. On aurait dû la changer mais d’après nos tests, la quille nous semblait parfaitement bien. Il faut bien le dire, c’était difficile de prendre cette décision parce que ça coûte quand même très cher. On ne négocie pas le montant du sponsoring toutes les demi-heures, donc on avait des contraintes financières. C’était difficile d’en payer une nouvelle uniquement par principe de précaution. A 2 000 milles près, on aurait dû l’appliquer.

Le mouillage

Ça a été un moment assez incroyable. Décider d’aller mouiller en IMOCA, ce n’est pas neutre. J’ai pris cette décision de me rapprocher de la terre, on avait pris contact avec les gens du port. J’ai sélectionné ce port parce qu’il me semblait être le plus « safe » et il y avait des bouées. Je ne me voyais pas jeter l’ancre avec les 40 nœuds de vent qui étaient attendus. Je pensais trouver un coffre mais il était occupé par un remorqueur. Dans la journée, l’autorité portuaire est venue me voir pour m’avertir que ces bouées risquaient de céder, il ne m’a pas vraiment remonté le moral (rires). J’ai plongé et j’ai vu que c’était une grosse chaêne, qu’elle était vraiment béton et j’ai accroché des bouts à la chaîne plutôt qu’à la bouée qui risquait d’exploser à tout moment.

La navigation sans quille

J’ai mené ma petite enquête avec Marc Guillemot, Roland Jourdain et Dominique Wavre qui ont l’expérience de la navigation sans quille. Il ne faut pas naviguer dans des vents qui excèdent 27-28 nœuds. J’ai tenu mon cahier des charges et c’est déjà une fierté.

Ce qu’il a appris

Le plus grand enseignement que je tire de cette course, c’est que quand il y a une galère ou quoi que ce soit, même si on n’a pas la confiance en soi pour le résoudre, si on prend les choses une par une et qu’on les fait les plus honnêtement possible en opérant un peu comme un chirurgien, on arrive à solutionner les problèmes. Je ne suis pas un bricoleur-né, mais j’arrive à faire des choses potentiellement incroyables parce qu’il y a une attention à bâtir un plan pour résoudre le problème. Il y a une vraie contrainte, mais si on la saucissonne en problèmes un par un, on arrive à la résoudre. On se sent renforcé, on prend confiance en soi lors d’une aventure telle que celle-là. Il faut se défoncer et le fait de réussir à franchir les étapes une par une, ça donne confiance en soi. Aujourd’hui, je suis un meilleur marin, mais j’ai aussi une connaissance accrue de moi-même.

Objectif atteint ?

On est des compétiteurs dans l’âme. Je suis parti en essayant de gagner cette course, mais j’ai basculé dans l’aventure. Après on est content de juste ramener son bateau ici. Mon objectif d’être dans les trois premiers n’est pas réussi au niveau sportif. Après, au niveau humain, c’est différent. Je pense que j’ai vais avoir plus de facilités à me remettre de ma perte de la troisième place parce qu’il y a ce côté glorifiant de la fin de course.

Son meilleur souvenir de la course

Pour moi en tant que régatier, le meilleur moment c’est mon passage en tête. Il m’est arrivé ce qui est arrivé mais j’étais dans le match. Ma culture n’est pas le solitaire, j’ai gagné beaucoup de courses en double, mais là j’ai touché le truc du bout du doigt.

L’intensité de la course

Il faut avoir une envie incroyable, il faut se battre. Avec la nouvelle génération qui est arrivée, il faut une application physique extrêmement forte. Il faut avoir envie d’y aller, ce n’est pas de la demi-mesure.

Edited by Dgd

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