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Coverage FPS Aix En Provence 2023

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Impossible d'oublier son aix

Après les froides contrées du lac d’Annecy, le CP prend la route du soleil. Un crochet par Marseille pour embrasser la Bonne Mère puis, nous filons vers les montagnes provençales pour l’une des étapes les plus attendues du circuit national, les FPS Aix-En-Provence.
 

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Comme à chaque fois que je revois mon Aix, certaines routines s’imposent. Une promenade sur le Cour Mirabeau, pour admirer le soleil qui illumine le ciel et réchauffe les ruelles. Dans ce pays, difficile de croire qu’on est à la mi-novembre.

Mais surtout un pèlerinage jusqu’au terrain des peintres, au sommet de l’avenue Paul Cezanne, où l’artiste emblématique avait l’habitude de contempler la plus belle de toutes les Victoire.

Cette grande montée propose une ressemblance étonnante avec le parcours d’un FPS. Les niveaux montent lentement, en même temps que la pression (atmosphérique) et le gain (en panorama). Les humains se font de plus en plus rare à mesure qu’on approche du but final. Au bout de l’effort, on aperçoit alors ce trophée, d’une beauté inestimable, la Sainte-Victoire.

C’est elle que sont venus gravir les milliers de prétendants rejoignant cette semaine les travées du Pasino. Le plus valeureux d’entre eux sera couvert d’or et de gloire et inscrira son nom dans la légende des FPS et du poker aixois, à l’instar d’Anthony Apicella.
 

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Le premier double vainqueur de l’histoire des FPS avait en effet créé la sensation au Pasino. Par sa victoire éclatante, mais aussi par ses hurlements, qui résonnent encore sous le toit de la salle de tournoi, et peut-être dans les oreilles d’Alban Juen.

Le Corse est de retour dès ce Day 1A pour défendre son titre, à la table d’un certain Fabien Ganem ou Rémi De Rossi. Beaucoup de beaux grinders et grands noms du poker tricolores sont déjà assis dans cette salle, qui ne cesse de prendre de l’allure à chaque nouvelle saison. Une estrade média a ainsi été construite dans le coin gauche de l’arène, pareil au plateau de France Télévisions surplombant le cour Philippe Chatrier de Roland Garros.
 

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Nous pouvons ainsi observer et écouter Antonin Teisseire comparer l’ambiance du kop niçois avec celui du Mur Jaune de Dortmund, sans même besoin de descendre dans la salle.
 

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"Je n'ai pas touché une carte depuis Marrakech" - Antonin Teisseire, prêt à envoyer du bois après quelques semaines de repos sous le soleil niçois.

Avant d’entrer dans les conversations de table, voyons un peu le programme qui nous attend. Formule classique pour le Main avec trois fournées de Day 1 étalées sur ces deux prochains jours, puis trois autres jours de combat, dont le Final Day de dimanche.

On assistera alors également à l’ultime table du High Roller à 2 200 € ainsi que du FPS Classic à 440 €. Tandis que j’écris ces lignes, une première table finale vient de débuter, celle du Mystery Bounty à 440 €. Nous irons très vite faire un tour pour s’informer du casting final et de l’action en cours.
 

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En primes, je vous annonce un “tournoi Side” qui n’apparait sur aucun programme estampillé Texapoker ou Pokerstars, mais qui promet de la sueur et du sang. Les footballeurs du field ont prévu d’en découdre ce vendredi pour un match entre grinder. Un remake de la Coupe du Monde des WSOP Vegas, à la sauce Provençale et à l’initiative d’un joueur qui revendique parfois, de manière très discrète, son attachement pour le club de sa ville, Marseille. Vous voyez de qui je veux parler ? On sera également de la partie pour pourquoi pas faire un Coverage dans le Coverage.`

En attendant, 135 joueurs ont déjà posé les 1 100 € de buy-in nécessaire à l’inscription dans ce Day 1A. On vient d’entrer sur le niveau 200-400 et je m’en vais de suite pour le premier tour de table de ces FPS Aix-En-Provence.
 

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Suprême de crême a la aixoise

Nous sommes sur les FPS, l’un des si ce n'est le plus prestigieux circuit national, sur un 1 100 €. Nous ne nous étonnerons donc pas de voir la crème du poker français étalée sur les tables du Pasino. Premier tour de table gourmand avec un aperçu du plateau servi sur ce Day 1A.
 

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Qui aime bien châtie bien. Si le proverbe dit vrai, Jérémy Palvini aime beaucoup Julien Mariani. Et même plus que ça. Vous suivez peut-être leurs joutes par réseau social interposé. Jérémy détient la science des cartes, mais aussi de la vanne et n’hésite pas à titiller son acolyte, en usant de toute sa poésie phocéenne. Les deux amis vont cette fois pouvoir se répondre directement, en boxant avec les mots, mais aussi avec les jetons, puisque les deux grinders marseillais ont le plaisir de se retrouver côte à côte. A leur gauche, Mercedes Osti endosse le rôle d’arbitre tandis qu’au siège 5, Omar Lakhdari fixe avec gourmandise les jetons marseillais.
 

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Ces deux voisins-là ne se connaissent pas. Thibault Reverdito et Michal Polchlopek ne savent donc pas qu’ils sont certainement les requins les plus dangereux de la table. Thibault sévit (très) régulièrement dans les clubs parisiens, et enchaine les perfs de choix depuis le début d’année. Sa plus grosse a d’ailleurs été réalisé sur un FPS, en ouverture du dernier EPT Paris. Son voisin polonais affectionne lui aussi les clubs de Paris. Il y a deux ans, il prenait la 4e place de l’APO 2500 cuvée Mehdi Chaoui au Club Montmartre. Vainqueur IPT en 2010 pour près de 200 patates, Michal Polchlopek dispose d’un des plus beaux palmarès et d’une des plus grosses expérience Live du field. Déjà auteur d’un deep run l’année dernière, il semble apprécier Aix et est revenu avec un compatriote grinder, qui se charge en même temps du FPS Turbo.
 

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Diagonale de Mathieu. La coqueluche des derniers FPS, monsieur Matthieu Gomez, fait face à un jeune loup qu’on aperçoit beaucoup sur le circuit BPT : le grinder et créateur de contenu Mathieu Chofardet.
 

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En parlant de BPT, Parham Ahoor s’est bien régalé lors de cette dernière étape deauvilloise. Auteur d’un parcours magnifique, il s’est contenté finalement de la 3e place, après avoir un temps repris le chiplead à son ami Seb Le Barron. Vous avez pu suivre ces aventures avec la plume de @mama913. Parham est de retour au charbon dix jours plus tard, sur ce Main Event dont il atteignait la finale l’an passée… Même si l’expérience fut de courte durée. « J’ai une revanche à prendre »  affirme Ahoor, qui retient encore ce coup cataclysmique avec As-Roi en début de TF. On ne l’y reprendra pas à deux fois.


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Hugo Boss, sponsor de chipleader depuis 1924. La citation est souvent vérifiée par Omar Lakhdari. Aujourd’hui, l’égérie répond au nom de Thierry Morel, qui discute auprès du tenant du titre Anthony Apicella, également amateur de mode. D'un point de vue jetons, il y a déjà plus de quatre startings dans le tapis de Morel.


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Un autre boss, qui porte du Nike. Le champion EPT, deep-runner Main Event WSOP, et l’homme qui remporte un tournoi sur deux à Paris : Nicolas Dumont monte au panier sur ce FPS.


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Les copains parisiens ne sont pas loin, avec ici Idir Haïche, qui lui non plus ne compte plus ses tables finales au Club Circus. Abderahim Ineflas est deux crans à gauche, tandis que Tahar Saïd tentera de montrer à ce contingent francilien qu’ici, c'est Marseille Bébé.
 

Il reste 100 joueurs sur 152 inscriptions
Level 5 : 200 - 500 Ante 500
Moyenne : 48 200

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Tournoi Mystery, grinders bien connus

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Tandis que les joueurs du Main Event échangent les premières passes d’arme, d’autres en sont déjà à l’assaut final. Les huit finalistes du Mystery Bounty ont pris place sur l’estrade télévisée, selon le seat-draw que voici.

 

Chipcounts et Redraw Table finale

Siège 1 - Remy Mougel 1 620 000
Siège 2 - Ruben Padovani 635 000
Siège 3 - Clément Michaud 1 875 000
Siège 4 - Karim Kaladjou 375 000
Siège 5 - Malik Nouri 915 000
Siège 6 - Yohan Figueiras 2 300 000
Siège 7 - Eric Koskas 950 000
Siège 8 - Danut Chisu 1 470 000

Quelques noms familiers dans cette liste. La légende Eric Koskas, l’homme qui a enfanté Jason Mercier, sur une des séquences bluffs les plus mémorables de l’histoire du poker. Récent vainqueur du Main Event WSOP-C Cannes, Erik semble visiblement connaitre une seconde jeunesse et se retrouve bien placé pour réaliser un nouveau joli coup en terre sudiste.


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La connexion roumaine, avec Florian Duta, qui vient prendre des nouvelles de son compatriote Danut Chisu.

A sa droite, vous vous souvenez peut-être de Danut Chisu. Le producteur roumain avait été l’un des chouchous du streaming de Benny et @IvreStud lors de la TF EPT Londres, dont il finissait 5e.
 

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Enfin, n’oublions pas Clément Michaud. Propulsé avec sa 2e place lors du dernier 3M Event, le garçon fait partie de ces jeunes grinders qui croquent les prizepools online avec beaucoup d’appétit. Clément attend encore sa première grosse perf en Live. Peut-être pour aujourd’hui ?
 

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Le Mystery Bounty est aussi une histoire de primes… Et Malik « la main chaude » Nouri l’a bien compris : 2 enveloppes à tirer, une à 5 000 €, la 2e plus grosse, et une à 10 000 €, la plus grosse. Facile ce jeu.

A noter qu’il reste encore une enveloppe de 5 000 €, deux de 2 000 €, 2 de 1 000 € et 3 de 200 € à distribuer sur cette finale. De quoi perturber légèrement les écarts de paliers, que voici d’ailleurs en détaillé.

 

Rappel Payout FPS Mystery Bounty 440€ Aix-en-Provence 2023 / Prizepool 129 792€ / 338 entrants / 47 ITM

Vainqueur 12 300€
Runner-up 7 432€
3e 5 000€
4e 3 640€
5e 2 740€
6e 2 140€
7e 1 740€`
8e 1 440€
9e Vincent Boetto 1 240€ + 2 200€ en enveloppe Mystery Bounty

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Présentation façon corse

Après la mise en situation, il est l’heure d’identifier les gros stacks. Une petite dizaine de joueurs ont passé la barre des 100 000 jetons. Mais loin devant tous les autres, un certain Samir Khallouki s’est déjà construit un parterre de colonnades, pareilles à celui du Parthénon.
 

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Samir Khallouki en pleine forme sur ce début de tournoi.

Ce visage ne me dit rien qui vaille, mais tandis que je m'approche pour interpeller le chipleader, Vincent Madeddu, au siège 9, m’interrompt aussitôt pour prendre le costume d’assistant couvreur.

« C’est Samir Khallouki, K-H-A-L-L-O-U-K-I - il joue deux tournois par an, c’est le troisième de sa vie, il s’en bat les gonades du poker et il découpe tout le monde ». Voilà une présentation efficace. Quelque chose à préciser Monsieur Khallouki ?
- Attends, tu ne vas pas marquer toutes les conneries qu’il a dit, corrige le joueur, un brin gêné par cette description mi-flatteuse, mi-expéditive.

Pourtant, Madeddu ne semble pas grossir les traits. Samir joue effectivement peu de tournois, assume pleinement son côté amateur et semble être porté par une réussite indécente depuis le début de la journée. Mais alors, d’où viennent tous ses jetons ?

« Il a fait 8 ventrales, 9 brelans et deux flushs » poursuit Madeddu, relativement marseillais pour un Corse.
- J’attendais le 7 dans le ventre, et il est rentré » précise Samir, tout en regardant son voisin Joseph Barakdjian, qui rigole encore de ce coup qui l’a pourtant amputé d’une belle partie de ses jetons.

- C’était sur la turn, j’avais A-8.
- Non, c’était K-8, coupe son autre voisin Kostya Zaks. Sur un flop tout à cœur, et lui a deux trèfles ».

Nul besoin de reconstituer la main exacte, tout le monde semble s’accorder sur le fait que Samir a produit la magie.
 

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Un grand merci à mon indic' Vincent Madeddu, qui sait produire un CR rapide tout en ayant le sens de la formule, et avec l'accent s'il vous plait.

« Elle est belle. Il va le raconter à tout Ajaccio » commente un autre ami corse qui passe sur les bords de la table. En attendant, c’est bien l’île de Beauté qui mène le chicpount de ce Day 1A, représenté par un joueur peu connu mais inspiré : Samir Khallouki !

Il reste 88 joueurs sur 160 inscriptions
Level 7 : 400 - 800 Ante 800
Moyenne : 54 200

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Fedex assure la réception

Derrière Khallouki, plusieurs joueurs se stabilisent près des quatre tapis de départ. "Fedex" Boudaouine vient même de s’installer confortablement dans le groupe des poursuivants suite à un drôle de coups pré-flop.
 

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Arnaud Mattern a trouvé le bon fold face au 4-bet de Fahd Boudaouine, qui a cependant emmené plusieurs clients dans son move.

 

Open Fedex 1 300 (sur 300-600) en MP et juste derrière, Arnaud Mattern monte les enchères à 4 000. La parole arrive sur Artisiom Prostak au bouton… Qui cold-call. Les regards se tournent vers son voisin en SB… Qui cold-call également.

Voilà qui fait beaucoup d’argent mort au milieu. @f@hd_fedex le sait bien et envoie le 4-bet, pour 20 000 jetons. Arnaud Mattern entre dans le tank.

Une grosse minute et le siège 9 appelle le Time, mais Arnaud rend ses cartes avant que le floor n’arrive. Artisiom tank à son tour. Le siège 9 appelle le time mais Artisiom... Annonce tapis avant que le floor n’arrive. Et voilà la SB qui tank : qu’est-ce que c’est que ce coup de fou ! Il finira par rendre ses cartes et ça sera donc un duel :Jc:Jd chez Artisiom contre…  :Ks:Kh chez Fedex. Un board  :7c:Qc:8s:3c:6s, Fedex tient et s’envole près des 130 000 jetons. 

Le Cpiste est en confiance. Vainqueur de la Kill Tilt Cup lors du Fivebet de Mandelieu La Napoule, deep runner lors de l’EPT Barcelone et finaliste du Championnat de France 8-max, Fedex a signé cette année ses trois plus grosses perfs en tournoi pour environ 15 briques chacune. Le voilà parfaitement lancé au Pasino pour rééditer son beau parcours d’il y a deux mois.
 

Il reste 86 joueurs sur 160 inscriptions
Level 7 : 400 - 800 Ante 800
Moyenne : 54 200

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« J’ai pris une douche avec Daniil Medvedev »

Les joueurs de poker aiment parler de cartes, mais pas que. A la table de Paul Amsellem, on parle davantage de tennis. Et pour cause, le jeune grinder s’en revient d’une semaine à la Mouratoglou Academy. Retour d’expérience.
 

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Quel plaisir de recroiser Paul Amsellem. Un grinder que j’adore suivre dans les late-game de gros tournois internationaux, comme en after de soirées post-coverage. Le garçon a toujours le smile et de bonnes histoires à raconter. On ne peut pas toutes les partager dans un coverage, mais à table, Amsellem a déjà contaminé ses collègues, qui évoquent tous les frasques d’un autre bon vivant : Boris Becker.

« Mais non, il a pas perdu toute sa roll au poker. Il était sous contrat avec Pokerstars, rappelle Antonin Teisseire.
-  Il a pas plutôt été empêtré dans des affaires de justice, souffle Samuel Anclevic, proche de la seconde série à ses grandes heures de balle verte.
- Vous parlez de qui ? Boum Boum ? rattrape Omar Lakhdari en cours de route.

Le débat est insufflé par un autre beau joueur de la table. Un certain Paul Amsellem, pas forcément le joueur qu’on attendait à Aix-En-Provence.

« Je n'ai pas touché une carte depuis un mois, explique le joueur. J’ai enchainé les vacances, puis la semaine dernière, j’ai fait un stage à la Mouratoglou Academy. Tu payes pour aller t’entrainer là-bas, mais c’est incroyable comme expérience. J’ai pu voir Daniil Medvedev à l’entrainement. J’ai même pris ma douche avec Daniil Medveded ! » s’enflamme le classé 15/2.

Plus de perfs tennistiques que pokeristiques donc pour le kiffeur maltais, mais Paul ré-endosse son costume de grinder cet hiver, un peu par hasard. « Je n’avais même pas vu qu’il y avait ce tournoi. Je m’en suis aperçu juste avant de partir du stage et puisque c’était sur le chemin ! ». On connait ce genre de début d’histoire. Loin de moi l’idée de le jynxer, mais à la fin, ça finit par une perf. Pour l’instant, démarrage en douceur, on tape la balle avec Lakhdari, Tonin et Anclevic. Mais on connait le talent du jeune Amsellem, capable de serrer le jeu à tout moment pour aller qualifier le premier set.

Il reste 80 joueurs sur 161 inscriptions
Level 8 à venir : 500 - 1 000 Ante 1 000
Moyenne : 60 200

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La razzia Malik

Non content d’avoir pris toutes les grosses primes du coffre-fort à bounty, Malik Nouri renverse la table finale pour prendre le pique et les 12 briques supplémentaires. Après calcul, Malik rafle donc le quart des 120 000 € de prizepool à lui tout seul. Plutôt pas mal pour un amateur qui vient de temps à autres sur le circuit et qui sortait cet été d’un one-time à 100 barres à Barcelone.
 

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Et dire que tout cela tient à un bad beat. À la bulle du tournoi, Malik Nouri s’embarque dans un coup contre Eric Koskas. Malik tient deux Dames, Koskas deux As. Bet-raise-tapis-payé et voilà Nouri sur le point de sortir du tournoi. « Je ne les sens pas bien tes deux Dames » souffle Koskas. Avec son expérience, le vieux loup sent le vent tourner et le bad beat arriver. La dame tout de suite, et Nouri sauve son tournoi. Il aura même le droit d’aller tirer deux bounties à la pause suivante.

« Quand je dois tirer les bounties, je parle avec un pote en bas qui avait 4 enveloppes et je lui dis “il faut que je passe avant le Roumain à casquette (Danut Chisu), raconte Nouri. A l’EPT Prague, je l’avais vu, c’est lui qui avait tiré le 100 000 et le 25 000 €. Mon pote me dit “ça sert a rien, tu passes dans un ordre numéroté”. Au moment où j’arrive, il y a déjà un 10 000 qui est sorti. C’était juste la première série, il restait plein de bounties. Je me dis, c’est sur je vais prendre que des 200 €. Une petite voix me dit “va chercher au fond”, je mets ma main au fond et je sors le premier : 10 000 €. Et le deuxième : 5 000 € ! »

Avant même de commencer la table finale, Malik vient de prendre les deux plus gros prix restant dans le coffre et est déjà assuré de prendre… Plus que la première place. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

« Au début de la finale, les trois sur ma droite étaient vraiment chipleader. J’avais trois fois moins qu’eux. J’ai été patient, j’ai eu les cartes aux bons moments et j’arrive en HU, contre le même gars à qui j’ai mis la dame contre les As (Eric Koskas). Il venait de sortir deux joueurs. Et là, j’ai run comme un Dieu. J’ai joué 8 coups, 8 coups gagnés. Je rentre avec Q-T, ça me fait quinte au flop. Je rentre avec deux carreaux, je fais flush back-door. Et je termine sur un flip :Qh:Th vs :6d:6s. En dix minutes, même pas, c’était fini ». 

Arrivé d’Evian en solo, Malik ajoute un premier pique à son palmarès, et une nouvelle perf de choix à sa saison de folie. Finaliste du Grandi’Oz il y a deux semaines, l’amateur se présente de temps à autre sur les tournois petits-middle buy-in du circuit, comme sur le CEP Barcelone du mois d’aout. Il terminait alors 5e d’un field monstre pour prendre, après deal, la coquette somme de 100 000 €.

Ce soir, il prend 30 000 €, 1/4 du prizepool total, pour la 2e plus grosse perf de sa carrière. « L’organisation était géniale, les joueurs super sympas et le tournoi, comme dans un rêve. C’était une soirée très agréable ». GG Malik, repos bien mérité et à demain pour remettre ça sur le Main Event.
 

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Crédits photos : Manuel Kovsca

 

Tableau Mystery Bounty - 440 € - 338 entrées

1er - Malik Nouri : 12 300 € + 18 600 €
2e - Eric Koskas : 7 432 € + 2 600 €
3e - Rémy Mougel : 5 000 € + 400 €
4e - Yohan Figueiras : 3 640 € + 9 400 €
5e - Ruben Padovani : 2 740 € + 1 800 €
6e - Danut Chisu (Roumanie) : 2 140 € + 3 600 €
7e - Clément Michaud : 1 740 € + 6 400 €
8e - Karim Kaladjou : 1 440 € + 0 €

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Les patrons de minuit

On est entré dans le fameux niveau doublé des 500 - 1 000, signifiant la dernière ligne droite de la journée. Moment choisi par Laurent Benayoun pour prendre les commandes du tournoi. Thierry Morel est gros, Rémi De Rossi multitâche et Samuel Anclevic immortel. Explications en images.
 

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Un grand sourire chez Laurent Benayoun. Le Marseillais savoure les traits d’esprit du collègue Palvini, mais surtout cette masse colossale de jetons accumulés durant la soirée. Lancé après un premier set-up deux As contre deux Rois, Benayoun fait parler son sens de l’esthétisme. Il défend :6s:7s. Trouve une paire sur le flop :Qh:6d:2c, attire ses deux opposants à tapis sur la turn :6h et les achève avec un carré river :6d. En face, il n’y avait que paire d’As et :Qs:Jd

Derrière, Benayoun enchaine avec une défense A-4. 2-3-9 sur le flop, et le pot gonflera drastiquement sur la river :5c. En même temps, il y a brelan de 3 en face. Une main largement assez forte pour perdre les 90 000 jetons que Monsieur avait devant lui. Résultat des courses : 230 000 pour le chipleader à l’entame des deux derniers niveaux du soir.
 

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Apprenant qu’un joueur l’avait dépassé au chicpount, Thierry Morel a ressorti les lunettes d’aviateur pour mitrailler sa table. Lui aussi plane désormais près des 200 000 jetons.
 

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Rémi De Rossi sur tous les fronts. On float sur le tournoi “Series” du soir, on envoie “Pot” sur le Main Event PLO d’une autre room puis on soulève une bonne main en Live : 3-bet annoncé. Ca grind de partout pour le régional de l’étape et streamer PMU.
 

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Avez-vous déjà vu cet homme sortir au Day 1 d’un tournoi Live ? Personnellement, ça ne m’est jamais arrivé. Et pourtant, je le vois sur tous les festivals que je couvre. Vainqueur d’un 1 000 € lors des Championnats de France ici même, deux fois demi-finaliste sur l’APO 2500, 3e High Roller UDSO et encore 3e de la FPS Cup, il y a trois jours, Samuel Anclevic deep run absolument tout ce qui bouge. Cette fois, il vient juste de passer un flip à 20 blindes, son adversaire ne sachant pas qu’en ce moment, c’était plutôt un 30-70 avec As-Roi contre les deux Valets du runner-up WSOP.

 


Il reste 65 joueurs sur 165 inscriptions
Level 9 : 500 - 1 000 Ante 1 000
Moyenne : 75 000

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Piqure de Moschitta

Les esprits s’échauffent en table 23. On sent du tilt dans l’air, un joueur Italien parle aux oiseaux, Rémi De Rossi se défend de l’avoir traité de spew-tard. Mais quelle mouche les a donc piqués : un insecte venu de l’Adriatique, le malicieux Moschitta.
 

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L’histoire commence avec un open Rémi De Rossi. Gros stack, le Français fait face à un 3-bet de Luca Moschitta dans les blindes. Rémi paie.

Le flop vient :4c:4s:Qd et l’action continue de s’enflammer. C-bet de l’Italien, raise du Français… Et tapis 60 000 jetons (60BB). Avec :4h:5h, Rémi n’en demandait pas tant. Payé bien sûr et il faudra juste éviter d’improbables backdoors face au :As:Ks adverse. Turn  :9s, river :Ts. Ouïe !
 

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Christophe Monnin a aussi dû faire face à des parpaings démesurés. Le résident genevois a trouvé la meilleure main du poker en SB et a 3-bet le joueur au bouton pour se retrouver en tête à tête sur le flop :5d:7s:8c.

Premier parpaing Monnin, c’est payé. Turn :Qd, Christophe la joue "sneaky" : Check… Et All-in 100 000 jetons… Dans un pot de 20 000. Voilà un sizing corsé.

Christophe réfléchit un temps mais hors de question de passer ces deux flèches. Elles sont effectivement en passe de transpercer le :8h:6h adverse. River :2s, Christophe Monnin s’envole. 

Les joueurs viennent de revenir de la dernière pause : Encore une heure de jeu et nous connaitrons le nom des premiers qualifiés pour le Day 2 de ce FPS.

Il reste 65 joueurs sur 165 inscriptions
Level 10 : 600 - 1 200 Ante 1 200
Moyenne : 82 000

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Day 1A : Moschitta mortel

Le moustique que nous avions repéré était loin d’être un insecte non répertorié. Ancien Team Pro Online ayant déjà plus de quinze ans de circuit dans les doigts, Luca Moschitta était peut-être l’un des joueurs les plus expérimentés du field. Ce qui est sur c’est qu’il est le joueur le plus doté en jetons au bout de ces douze heures de jeu. Derrière, Matthieu Choffardet signe le bluff de la fin de journée, Nicolas Dumont et Jean-Paul Pasqualini terminent fort. Le récap de cette fin de Day 1A.
 

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Il était l’une des énigmes de ce Day 1A. Un des rares étrangers du field, capables de moves explosifs, et qui transpirait la grind derrière ses lunettes de vue. En terminant chipleader, Luca Moschitta facilite l’éclaircissement du mystère. Il est en fait un Pro accompli et même l’un des plus chevronnés du field. « J’ai été Team Pokerstars Online il y a bien longtemps, et ça fait quinze ans que je fais le circuit Live » explique le natif de Catane. Parmi ses faits d’armes, une victoire IPT Saint-Vincent 2013 à 180 000 €, une place de runner-up à Nova Gorica, une finale WPT et… une finale FPS, sur l’édition Monte-Carlo 2015. « Normalement, je viens plutôt sur les festivals EPT. Mais j’étais déjà venu ici et j’ai vu que la structure était belle » explique Luca.

Parti de travers, l’Italien a réalisé une jolie cascade pour désarçonner Rémi De Rossi de son statut de chipelader. Un run-out « pique, pique » offrait la flush-backdoor à Luca pour abattre le brelan de De Rossi. Derrière, l’Italien multiplie les coups de talons et fera cavalier seul jusqu’à la dernière main. « Il y avait quelques bons joueurs à table. Ce joueur au siège 9 (Rémi) était très bons, même s’il jouait trop de mains. Mais il savait ce qu’il faisait. Ils m'a obligé à me bagarrer ».

Moschitta a marché sur la table lors de la dernière heure, en mêlant de nouveaux run-outs favorables et une grind active pour monter un tapis très confortable de 267 000 Jetons. On ne se mouille pas en disant qu’il sera l’un des joueurs à suivre sur cette suite de FPS.
 

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Dans un style plus jeune et plus insolent, signalons le joli numéro de Mathieu Choffardet. Le jeune grinder était remonté dans les hauteurs en cueillant d’abord le stack de Julien Mariani. Le Marseillais a tenté le cold 4-bet shove avec :As:Qc depuis la BB et s’est empalé sur les deux Dames du grinder-vidéaste. A cinq minutes du termes, Marhieu a rappelé à la table qu’il n’était pas du genre à attendre une premium pour tenter des moves. 

Open Claude Mamalepot bouton, défense Choffardet et le flop vient :Jh:9h:6h. C-bet 5 000, payé, turn :2s, 2-barrel 12 500 et … Check-raise 36 000 Choffardet !

Claude entre dans le tank, commence à parler pour dire que Mathieu a touché au moins deux paires et finit par coucher deux As face-up. Le jeune grinder ne se prive pas pour montrer son :Qh:6s. Un show-down qui va légèrement titiller Mamalepot.  

« Il fait n’importe quoi ! » s’exclame Claude.
- En attendant, les jetons ils sont là, riposte Choffardet.
- Je ne m'inquiète pas, tu vas vite les redonner. De toute façon si on est pas à 3 mn de la fin, je paie.

Les deux hommes se chamailleront gentiment avant de repartir bons amis, tous deux dotés d’un stack solide pour le Day 2.
 

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Le vainqueur EPT s'est armé de patience, mais Nicolas Dumont est reçu avec mention au Day 2 de ce FPS. 

Discret et short tout le long de la journée, Nicolas Dumont a lentement regrindé près des 50 000 jetons avant de trouver les spots de la remontée sur le dernier niveau. Un flip Q-Q contre A-K à 48 000 jetons, puis quelques petits pots grattés lui permettent de terminer la journée à 107 000.

Thierry Morel, Parham Ahoor, Laurent Benayoun et Christophe Monnin ont conservé leurs beaux tapis pour s’assurer une place dans le top 10 provisoire.


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Christophe Monnin a récupéré quelques jetons auprès du chipelader de début de journée Samir. L'ancien vainqueur FPS (Lyon 2010) est l'un des trois joueurs à dépasser le million de jetons.

 

En bas de classement, Tristan Forge a doublé ses six dernières blindes sur la dernière main, Paul Amsellem et Tonin Teisseire ont bien conversé mais n’ont pas gagné un jeton de la journée. Bruno Fitoussi, Idir Haiche, Florian Duta et Kostia Zaks ne sont pas frais non plus mais tous auront le droit de revenir vendredi pour changer la donne. Avec en primes, un day-off sous le soleil provençal.

 

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Qui a dit que Marseille et Paris étaient faits pour se détester. Même après s'être boxé pendant douze heures, Tahar Saïd et Idir Haïche rappellent l'humanité derrière les différences de maillot. En attendant, au point, c'est l'OM qui gagne, avec 106 000 jetons contre 33 000 chez le séquano-dyonisien.

 

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Le gang corse est venu en nombre au Pasino. En voici trois bien connus du field. Jean-Paul Pasqualini mène le contingent avec quasi 200 000, Anthony Apicella le tenant du titre se stabilise près des 80 000 tandis que Maddedu est toujours en embuscade, avec 61 000. 
 

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10 heures de jeu, 2 000 pions gagnés. Le ration n'est pas intimidant mais Tonin a surtout gagné un Day-off avant de reprendre la bataille. Tristan Forge, lui, a bien essayé de se libérer pour ses parties de cash-game, mais il a malheuresement fait quinte au flop sur son dernier flip et devra donc revenir vendredi avec 12 blindes pour le Day 2.

 

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Il reste 54 joueurs sur 167 inscriptions
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Moyenne : 92 700

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Too many faces (Part. 1)

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Le soleil a disparu, les joueurs sont arrivés. C’est le constat froid et objectif que nous pouvons faire de ce jeudi aixois. 240 prétendants déjà alors qu’on entre seulement sur les blindes 200 - 400. Beaucoup d’habitués, de cadors du poker sudistes, mais aussi quelques invités anglais, italiens ou autrichiens. Je reconnais tant de visages qu’il m’est difficile de les réunir en un post. Vous aurez donc droit à une double ration pour le traditionnel pour le traditionnel portofolio introductif.
 

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Le Roi Babar ressort sa trompe. Grinder parisien à l’agressivité pachydermique, Sabare Atmani garde de bons souvenirs de Aix-en-Provence, où il a fait décroché l’une des plus belles primes du Mystery Bounty lors de la dernière édition. Babar était alors peu connu hors de ses bases parisiennes. Mais depuis ce fameux WPT Prime Paris, dont il terminait 2e pour 113 briques, Atmani attire un peu plus les regards. L’ami Clément Poletti, assis juste à sa droite, savait déjà qui était le bonhomme et tentera aujourd’hui de partir à la chasse aux éléphants.


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Au concours du plus beau béret, difficile de concurrencer Danut Chisu. Le finaliste EPT londrès a parfaitement travaillé le style durant ces dix années de circuit. Finaliste du Mystery Bounty hier, le Roumain s’attaque désormais au Main Event, mais ne changera pour rien au monde sons style instinctif et sa casquette fétiche.
 

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Apparemment, Danut Chisu a tout de même un client pour le concours du béret. Laurent Michot a sorti le cuir de combat et bien entendu son couvre-chef de grind. Chisu - @loorent : Quel HU de dingue se serait : le combat des (couvre) chefs ! À ses côtés, notons la présence d’Antoine Aivand, qu’on a plutôt l’habitude de croiser du côté des évènements d’une room concurrente. Je vous en dirais plus sur les infiltrés du W rouge présents dans la salle.


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Le poker aquitain est représenté par Abdelhamid El Khayati. Vainqueur UDSO Pornic au début de l’été, le joueur s’est contenté de quelques deep run avortés depuis, mais on connait le talent et la constance du serial-perceur bordelais.


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Serait-ce le come-back de Big Roger ? Ces derniers temps, Hairebedian faisait davantage parler de lui pour ses apparitions malheureuses sur Instagram que pour ses perfs pokerisitques. Désormais habitués des tournois petits buy-ins entre Aix-En-Provence et Bandol, le Big fait son retour sur un FPS. Peut-être pour rattraper Alex Réard, qui vient de l’éjecter du Top 10 de la All-Time Money-List française ? Sans être moqueur, ça replace le palmarès du bonhomme. GL le Big !


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Les habitués du poker sudiste sont venus nombreux au Pasino, à l’image de la joueuse cannoise Deborah Haddad.

 

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Je vous Achour que ce grinder est dangereux. Résident en Tunisie, Maher Achour vient très régulièrement sur les gros évènements du circuit français. Et lorsqu’il prend l’avion, ce n’est pas pour rien. Vainqueur APO 1000, 3e UDSO High Roller Cannes, 6e WPT Prime San Remo, finaliste FPS Monte-Carlo et finaliste WSOP-C Marrakech… Et encore, je ne vous parle que des perfs de cette année 2023. Attention à ce joueur complet, technique et expérimenté.
 

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Le clan Cpiste sera également représenté par @ShovMeifUcan, plus connu dans les chipcounts sous le nom de Victor Canaple.


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Jean-Michel “Dur2Win” Ploch signe l’un des gros départs du jour, avec déjà deux beaux tapis de départ devant lui.
 

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Le plus Anglais des Suisses, ou le plus suisse des Anglais. Ian Whitehead a pris depuis longtemps ses quartiers dans le canton du Valais. Grand habitué du casino d’Annecy, il a pris l’habitude de braquer le circuit UDSO : Runner-up High Roller en 2022, 6e il y a deux semaines du Main Event, Ian se montre très en réussite dans les casinos frontaliers. Le retraité s’aventure un peu plus au sud, pour son tout premier festival FPS.

Il reste 220 joueurs sur 240 inscriptions
Level 4 : 200 - 400 Ante 400
Moyenne : 33 000

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Too Many Faces (Part. 2)

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Hier, il s'accaparait 30% du prizepool du tournoi qu’il jouait. Difficile pour Malik Nouri de faire aussi bien sur le Main Event que sur le Mystery Bounty, mais l’amateur, très en forme, se contentera bien d’une part moins large, d’un gâteau bien plus gourmand.
 

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Kamal Chraibi se frotte ici au redoutable Nicolas Tytgat. Le jeune grinder a enchainé les perfs cette dernière saison, auréolé notamment d’un titre ici même sur un Side à 500 € lors des derniers championnats de France. Cette fois, il initie une action pré-flop dantesque. Open 600 UTG Tytgat, 3-bet 1 900 Mario Höfler, cold-call Shraibi en BB, raise 7 000 Tygat, call 7 000, tapis Kamal 30 000, fold Tytgat et call Höfler ! Les deux Barbus de l’Autrichien tiendront contre les deux Valets de Chraïbi. Qu’avait Nico dans ce coup ? Deux Dames. GG.
 

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Un grinder de petite taille, mais la puissance d’un Mumakil ! Hicham avait notamment encorné une perf à 6 chiffres à l’occasion des WSOP-C Marrakech. L’acolyte de Samy Boujmala, normalement plus orienté cash-game, semble avoir retrouvé le gout des tournois et démarre fort ce FPS, avec déjà 80 000 jetons.


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La dernière fois qu’il a joué un FPS, il a terminé 2e devant plus de 2 000 joueurs pour 191 940 €. Une bonne raison pour retenter le coup ? Rubens Sellam tentera de faire aussi bien sinon mieux sur cette édition aixoise.
 

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Le jeune Garcia prend du grade au fur et à mesure des Event. Une première promotion sur un TPS Gujan-Mestras et même adoubé lors du dernier UDSO Gujan, qu’il remportait devant Saber Harrazi pour 44 patates, Guillaume se frotte désormais aux buy-ins à 4 chiffres.
 

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Cet homme a la fâcheuse tendance à claquer une perf dès qu’on l’oublie un peu. La dernière ? C’était il y trois semaines, sur un MPF La Grande Motte, ou Maxence Benhoula transformait 250 € en 17 600 €. Braqueur régulier du circuit UDSO, le Cannois se verrait bien cette fois croquer un peu dans les prizepools FPS.
 

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Inarrêtable dans les clubs parisiens, David Sacksick vit l’une de ses plus belles saisons pokeristiques. Encore vainqueur de l’APO 1 000 il y a trois semaines, David est loin d’être rassasié de sa ribambelle de perfs et fait partie du large contingent francilien descendu en Provence.

Il reste 220 joueurs sur 240 inscriptions
Level 5 à venir : 300 - 500 Ante 300
Moyenne : 33 000

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La p'tite Pia dans les grands (stacks)

On a vu des Autrichiens, des Anglais, des Italiens… Et voilà une Suédoise. Après avoir visité avec succès de nombreux casinos méditerranéens, Pia Fransson fait escale à Aix et s’invite déjà dans le haut du chipcount.
 

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C’est une néophyte qui a vite pris gout au poker Live. Depuis le début de l’année, Pia Fransson s’offre un festival de cartes dès qu’elle a des vacances. Elle a commencé sur les petits buy-ins de Dublin, tenté un premier 1 000 € sur le UKIPT Malte, jusqu’à ce fameux Unibet DSO du côté de San Remo.

La Suédoise vient alors à bout d’un field de 424 joueurs et voit sa bankroll exploser : 40 000 € dans la besace. De quoi investir dans de nouvelles sorties poker, de la côte d’Azur jusqu’en Autriche.

Quand elle revient sur ses terres, Pia n’oublie pas de s’entrainer entre les casinos de Malmö et de Stockholm. Fransson découvre pour la première fois le casino d’Aix-en-Provence, où elle a vite pris ses marques, puisque la joueuse fait partie des chipleaders de ce début de Day 1B.

Déjà bien stackée, la joueuse vient de sortir victorieuse d’un joli pot 4-way. Open UTG 600, call Pia CO, 3-bet 4 300 bouton, cold-call BB, call SB et Fransson complète.

Le flop vient :Ts:Tc:9c. Ca check jusqu’à Pia qui prend le lead avec un bet 6 000 jetons.

L’OR fixe longuement la joueuse avant de folder et ça sera finalement un heads-up sur la turn :8s face à la BB. Nouveau parpaing à 12 000, cette fois, c’en est trop pour son adversaire qui couche sagement ses cartes. Fransson ajoute 20 000 jetons à son tapis, estimé désormais à 90 000.
 

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Ça reste un peu moins que l’actuel chipleader Yohan Figueiras (photo). Finaliste FPS Deauville 2015, le Français a eu le culot de sortir Zaza Balthazar. Open 1 000 Figueiras CO, 3-bet Zaza 3 500, payé et les deux voient le flop :Jd:9s:5h. C-bet 2 200, payé. Turn :3d, 2-barrel 6 000, payé. River :4d, Zaza envoie la troisième à 11 000… Et se prend le check-raise tapis, pour environ 20 000 de plus. 

Assise sur un brelan de 5 dès le flop, Zaza ne parviendra pas à lâcher une si belle main, malheureusement passée derrière sur la river, puisque Figueiras a frappé la flush-backdoor avec son A-9 de carreaux. 135 000 pour Yohan.

Seul Jean-Michel Ploch semble doter d’un stack aussi imposant à ce stade de la partie. Voici d’ailleurs quelques autres gros tapis que j’ai pu relever.

 

Chipcount big stack :

Yohan Figueiras : 135 000
Jean Michel Ploch : 132 000
Aksel Aygun : 110 000
Pia Frannson : 94 000
Nabił Sekrane : 92 000
Victor Canaple : 80 000
Emmanuel Giacomelli : 78 000
Dominique Franchi : 76 000
Mickael Tadesse : 74 000
Maher Achour : 71 0000

Il reste 200 joueurs sur 277 inscriptions
Level 6 : 300 - 600 Ante 600
Moyenne : 41 700

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Général Garcia

On disait qu’il montait les grades à vitesse grand V. À l’aube du diner-break, voilà déjà le Sergent Garcia promu général. Le vainqueur UDSO Gujan a eu l’idée d’un slow-play malicieux pour prendre le plus gros pot de ce milieu de journée. Un bingo, un resto, et on revient pour la suite de ce Day 1B.
 

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Tandis que Latifa et Yohan débute la désormais traditionnelle animation pré-diner-break, Guillaume Garcia est encore en train de jouer un coup. Son adversaire finira par call-muck face à un « TPTK » du jeune Aquitain et Garcia ajoute un petit 10 000 jetons à un stack déjà titanesque. 155 000 jetons, plus de cinq starting. Que s’est-il passé encore Guillaume ?

« Ça open CO, 3-bet bouton et je me réveille avec deux Dames en BB. On est encore bien deep, je décide de just-call et ça vient :4s:5c:Jh. C-bet du bouton 1/4, je décide de just-call et CO call aussi. Q sur la turn, check-check et second-bar, pour un peu plus de 2/3 du pot. Je call, CO fold. River :7d, il reste un PSB au milieu, je check, il envoie tapis, je snap et il retourne deux Rois ».

Voilà comment craquer la paire supérieure dans les règles de l’art. Après comptage, ça fait donc 155 000, Guillaume est chipleader au diner-break.
 

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Chipcount Big Stack

Jean-Michel Ploch :  154 000
Aksel Aygun : 127 000
Mickael Tadesse : 121 000
Maher Achour : 94 000
Thierry Gogniat : 92 000
Adrien Albano : 83 000
Arnaud Neuville : 82 000
Rico Chraïbi : 80 000
PF Tedeschi : 77 000

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Décidément, le poto Samy Boujmala lui a tout appris. Hicham remporte le plus prestigieux tournoi du diner-break, en prenant le premier tirage du Bingo.

 

Reprise des hostilités à 20H30 heure aixoise

Il reste 182 joueurs sur 286 inscriptions
Level 7 à venir : 300 - 600 Ante 600
Moyenne : 47 100

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GL @cosmictrippour ce coverage, et la joueuse suédoise a un bon petit niveau (en tout cas de ce que j’ai vu) , elle loin d’avoir gagné San Remo par hasard ( même si flopper flush en TF ça aide) , je l’ai trouvée en ligne et je n’ai pas vu de dinguerie de sa part , très bonne impression…

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Day 1C, au pays des aveugles

On s’amuse comme on peut. Comme à chaque tournoi d’envergure, Pokerstars a déposé à côté du stack des joueurs une petite pancarte sur laquelle les participants sont priés de marquer leur nom et leur prénom.
 

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Fidèle à son impertinence, Jérémy Palvini n’a évidemment pas inscrit son nom véritable. Généralement, il aime rendre hommage aux grands noms de son club de cœur, surtout s’ils ont réalisé une belle prestation lors du dernier match. Sur les sacs de jetons ou ces fameuses cartes d’identité, il tentait récemment de se faire passer pour Chancel Mbemba, Samuel Gigot, espérant être porté par la puissance des défenseurs olympiens, impériaux lors des derniers matchs de Ligue Europa. Sur ce FPS, il a opté pour une autre tactique, toujours plus cocasse.
 

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Jeremy Palvini regardant vers le Day 2 du Main Event FPS

Sur sa première bullet, Jérémy Palvini incarnait ainsi Gilbert Montagné. Essayait-il de se faire passer pour un aveugle ? La tactique a parfaitement fonctionné : Palvini n’a vu aucun jeu, a envoyé rapidement deux bullets, payant derrière à chaque fois que ses adversaires lui faisaient comprendre « Viens danseeeeer ».

Pour rester dans la même ligne, c’est sous le nom de Ray Charles que le Marseillais se présentait sur ce Day 1B. Même réussite. Palvini a connu un blues rapide pour finalement “hit the road” jusque sur les bords du Rail. Le voilà au Day 1C. Quelle surprise nous a cette fois réservé Jeremy ? Andiamo per Andrea Bocelli.
 

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Quel trublion peut être assis à ce siège ?

« Con Te partiro al Day 2 » espère peut être le Marseillais. Les mélodies italiennes semblent l’inspirer davantage, puisqu’enfin, Jérémy a lancé son FPS sur ce Day 1C. Et si ça ne passe pas, sous quel nom irons nom re-entry demain 20BB deep ? Stevie Wonder ? Du tout. « Le dernier que j’ai en stock, c’est Vitinha » confirme Jérémy Palvini, dont l'amour pour l'attaque actuelle de l'OM est de notoriété mondiale.

Prions pour que Jérémy ait davantage d’adresse à tapis que le buteur portugais devant le but.

Dans ce Day 1C, il n’y a pas que des aveugles, loin de là. Les regs et grosses bankrolls n’ayant pas encore qualifié sont de la partie. Une grosse cinquantaine de joueurs sont en train de combattre. Le dernier wagon est parti depuis une heure, et nous vous informerons des passagers, valides ou non, qui parviennent à poinçonner leur ticket.
 

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Jefferson Fertel tenterait-il lui aussi de se faire passer pour un aveugle ? Ne vous y trompez pas, derrière ces lunettes noires se cache un grinder qui sait très bien ce qu'il fait, et qui vient même de terminer runner-up du dernier UDSO Annecy.

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Pierre Merlin, joueur a capella

Si certains n’ont pas de réussite à jouer les aveugles, d’autres feraient mieux d’être muets. Pierre Merlin vient ainsi de nous offrir un moment de poker surprenant, @L'enchanteur ayant du mal à tenir sa langue.
 

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Et puisque Pierre Merlin aime bien parler, je le laisse lui même raconter cette scène hors du temps. « Il y a un coup où ça open, call, on s’en fout des positions, des profondeurs. Je suis en BB et je vois :Qh:2h. Je call, et au moment où le croupier s’apprête à dévoile le flop, je fais ma petite routine : je soulève mes cartes pour bien les vérifier et en voulant les mémoriser dans ma tête, je dis sans faire exprès “Dame-deux” ». Le malheureux !

Pierre vient donc de dire son jeu à voix haute, de manière parfaitement inconsciente. Au poker, ce genre d’informations donne un léger avantage à vos adversaires. La voisine de Pierre, qui a tout entendu, le regarde avec stupéfaction. Et encore un peu plus, après que les trois premières cartes soient tombées : :Qs:2d:7c.

L’action devrait être un peu troublée par les révélations de @L'enchanteur mais les deux autres joueurs concernés par le coup semblent n’avoir rien entendu. On en est même sur au vu de l’action au flop. C-bet, payé, raise Pierre Merlin, tapis, tapis, payé ! Mais que se passe-t-il ?

Deux Rois chez l’un, :Qc:Tc chez l’autre, Pierre, qui a dit ses cartes à ses adversaires, pourrait raser les deux d’un coup… Turn :7h. Deux paires supérieures pour l’OR, qui rafle finalement la mise.

Il restera tout de même quelques jetons à Merlin, qui saura parfaitement tirer profit de cette mésaventure. Après avoir compris qu’il ne fallait pas dire sa main à voix haute au moment de voir ses cartes, le grinder reconstruira son stack colonne par colonne et trône désormais devant un beau 120 000 jetons.

Il reste 142 joueurs sur 298 inscriptions
Level 8 à venir : 500 - 1 000 Ante 1 000
Moyenne : 62 900

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Deux tours de piste

C'est le moment de faire des différences ! Deux heures à jouer encore avant de faire tomber le rideau. Pour l'instant, aucun joueur n'approche véritablement les 200 000 jetons. Petit point chiffré à l’amorce du neuvième niveau du jour, où il reste 137 prétendants sur les 298 partants.

 

Random chipcount illustré

Guillaume Garcia : 145 000
Pia Frannson : 140 000
Hicham Mahmouki (photo) : 134 000
 

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« Tu as fait une erreur sur ton article. Tu as dit que j’ai fait une perf à six chiffres… Mais c’était bien sept chiffres : j’ai gagné 1 025 000 dirhams ! » - Hicham Mahmouki, multi-millionaire au Maroc.

Maher Achour : 133 000
Pierre Merlin : 126 000
Malik Boudaoud (photo) : 130 000
 

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Le bonheur manifeste de Malik Boudaoud, qui a eu le plaisir de rentrer la quinte avec :7h:8h sur un board  :Qs:9c:6d:Tc. Un plaisir devenu orgasme lorsque ses opposants ont annoncé tapis et tapis, en tenant respectivement  :9h:9d (brelan) et  :Kc:Qc (Top paire plus flush-draw plus ventrale). Pas de doublette, pas de valet, pas de trèfle et Malik passe directement de la queue du peloton à la tête de course. 
 

Nicolas Hamouni : 102 000
Malik Nouri : 95 000
Clément Poletti : 86 000
Yu Brécard (photo) : 58 000
 

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« Je prends mon min-cash, et après je vais commenter » confie Yu Brécard à sa table, révélant ainsi une stratégie, plutôt payante cette année : 3 Main Event FPS joués, 3 ITMs. Plutôt pas mal ce double costume de commentateur-joueur.

Victor Canaple : 42 000
Mercedes Osti : 38 000

Ils ne sont plus dans le Day 1B (mais peut-être ont-ils jump dans le 1C ?) : Roger Hairebedian, Deborah Haddad, Nicolas Tytgat, Laurent Michot, Bruno Benveniste, Kevin Cinier,Nelson Michelet, Nicolas Lambert, Radoslaw Kopec, Yassine Redissi...
 

Il reste 137 joueurs sur 298 inscriptions
Level 9 : 500 - 1 000 Ante 1 000
Moyenne : 65 800

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Augmentations nocturnes

Plusieurs nouveaux joueurs se placent idéalement à l’entame du dernier niveau. Présentation des nouveaux riches du soir.
 

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Habitué du Pasino, Adrien Albano (ici à gauche) se marre bien en ce jeudi soir. Il a trouvé un voisin qui alimente les plaisanteries, mais aussi directement son stack, à l’image de ce dernier coup où il lui a pris un bon 35 000 jetons. « J’ai joué directement l’homme, pas les cartes » prévient Albano. « J’open :Ah:6h, mon voisin me 3-bet, je call. Le flop vient :9c:Ac:9h. Il c-bet cher, 9 000 dans 14 000, je call. Turn  :Th, il envoie 20 000, je call. River :4s, je check, il se tâte un peu, puis check-abandonne ».

« Ah, tu racontes le coup où tout le monde va me prendre pour un paillasson » se marre le voisin en question, dont on taira élégamment le nom.
 

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Mickael Tadesse était bien positionné dès le départ de la journée. Depuis, il a eu temps de faire le yoyo, mais le presque finaliste du WSOP-C Cannes 2017 (cuvée Marius Conan) vient de reprendre gros en attirant un adversaire avec As-Roi contre As-Dame sur un bord AKJJ2. 150 000 pour Tadesse.
 

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« J’avoue j’en ai bavé Pavon » disait Gainsbourg dans un texte javanais. Surement évoquait-il une partie de poker contre Julien Pavon. Le joueur a bien rentabilisé un slow play malicieux contre Malik Nouri. Un just call avec deux dames en position, puis Julien call le c-bet sur :Ks:5d:3c puis le 2-barrel sur une belle turn :Qh. Malik ralentit sur la river :Kd, pour mieux se prendre un overbet de son opposant. Nouri finira par call-muck, rendant ainsi plus riche le chipleader de la table, qui s’en va après le cassage avec 185 000 pions. 
 

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Un nouveau visage dans le gang des superstacks. Celui-là me dit quelque chose. De ce que j’ai entendu, il est corse et répondrait au mystérieux acronyme “PFT”. Plus sérieusement, Paul-François Tedeschi est arrivé en retard, mais n’a pas attendu longtemps pour monter des piles. Un coup pour illustrer cette belle ascension Monsieur Tedeschi ? « J’en ai un, mais je ne peux pas te le dire, après je vais encore recevoir des messages du style “quel cul cassé, à peine descendu de l’avion et il chatte déjà”. Joker utilisé. Tu as un autre coup, même nul ? « J’ai fait 8-8 contre As-Dame pour 25BB deep ». Et voilà, toujours les mêmes qui gagnent les flips. Quel cul cassé !


Il reste 106 joueurs sur 298 inscriptions
Level 10 à venir : 500 - 1 000 Ante 1 000
Moyenne : 84 200

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Day 1B : Comme un air de Méditerranée

Un Italien et un Corse au sommet de ce Day 1B. Ce FPS sent bon la Méditerranée. En grande forme à tapis pré-flop, “PFT” a remporté un flip à 300 blindes pour s’installer directement en tête de chipcount. Il est suivi de près par Federico Cerqua, un qualifié romain qui sillonne depuis dix ans le circuit mondial grâce à sa spécialité : les satellites. Clément Poletti et Nicolas Hamouni et négocient bien la dernière ligne droite tandis que Yu et Jacques Guenni se battront pour le record d’ITM FPS : Le récap’ de cette fin de Day 1B.
 

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« C’est ta soirée ! » s’exclame Ali Zebajac, abandonnant un nouveau coup à Federico Cerqua. « Ce soir, on ne peut rien faire… Mais demain, on verra si tu arrives à garder tous ces jetons ». Un brin chambreur, le joueur australien donne rendez-vous à "Fede", dont il a assisté à la démonstration aujourd’hui.

« Je ne pourrais pas te dire le déroulement de tous les coups, mais j’ai fait 3 fulls. Un avec 7-6, un avec 6-3, et un autre, je ne sais même plus » explique le Romain. Après enquête, j’apprendrai que le troisième était un full au valet par les neuf contre flush, pour un pot à plus de 100 000 jetons.
 

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Michal Polchlopek, à droite, prend la pose aux côtés de Federico Cerqua

Voir un Italien au Pasino d’Aix n’est pas rare. La frontière n’est pas si loin, le casino est beau, mais Federico se définit plus comme un joueur internet. « Je joue surtout des MTT Online. Ca fait plus de quinze ans que je joue sur Pokerstars, mais j’ai quand même fait du Live un peu partout. En fait, j’ai commencé à jouer au poker dans le but de voyager et de rencontrer de nouveaux gens. Ma spécialité, c’est les satellites ! ».

“Serial qualifier”, Cerqua s’est ainsi baladé dans les plus belles destinations du poker mondial. WSOP Las Vegas, EPT Prague, Barcelone, IPT, FPS Paris, FPS Aix… Déjà auteur d’un beau deep run à Paris en juin (63e pour 4 buy-ins), Federico se retrouve avec une autre belle opportunité ici à Aix, où ill emballe le 2e plus gros stack du jour, pour 293 500 jetons.

Seul un joueur fait mieux au chipcount. Un certain "PFT", qui se défendait au moment où je le voyais d’être un "cul cassé". Le Corse lie les paroles aux actes quelques minutes après le premier post qu’on lui a consacré. Déjà bien stacké, Tedeschi se lance dans une série de raises face au chipleader de la table, Julien Pavon pour former un pot à plus de 300 blindes. Le pot du chiplead se jouera sur le plus classique des flips : Deux Dames chez PFT, As-Roi chez Pavon. Ça tient pour le Corse, qui termine super chipleader des Days 1, avec 328 400 jetons.
 

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Dans des hauteurs moins vertigineuses, mais fortement respectables, Clément Poletti réalise une belle fin d'ascension. Le golfeur-grinder a enchainé plusieurs petits pots, puis un autre plutôt gros grâce à un brelan de 4 trouvé sur un flop :4c:Js:9d, tandis que son voisin tenait deux Dames. Clément prendra l'intégralité des 50 000 jetons adverses pour terminer la journée avec 173 400.
 

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Vainqueur APO 1 000 il y a une petite année, Madar Sion est toujours de la partie sur ce FPS. Le Team Pro Sunrise a notamment trouvé un joli fold avec :Qc:Js sur un board :Jc:4d:3s:Jd:Td, tandis que son opposant avait trouvé full-house avec son :Jh:Tc. Madar se garde un bon 136 000 pour le Day 2.  
 

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Auteur d'un des des meilleurs départs, Pia Fransson (photo) a maintenu le cap tout le long de la journée. Sans beaucoup de swings, la Suédoise s'est sereinement stabilisée autour des 130 000 jetons et reprendra donc la partie avec une grosse centaine de blindes.

 

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Portant haut les couleurs de l’OM, Nicolas Hamouni (photo) a fait parler sa technique cartes en mains et son sang-froid devant le board pour monter un joli stack de 208 000 jetons. Vainqueur à Divonne en 2022, finaliste à Deauville en 2015, Nicolas visera ce week-end une 3e table finale FPS.
 

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Yu garde un œil sur les boucles de Jacques Guenni, pour leur duel à distance du record d'ITM FPS
 

Dans le cœur du peloton, Yu Brécard et Jacques Guenni se battront quant à eux pour le record d’ITM. « J’ai profité du fait que Jacques ne soit pas là à Aix-les-Bains pour recoller au score » explique Yu, désormais à 8 cashs partout.

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Voilà pour ce Day 1B. Le troisième et dernier flight est en train de se conclure tandis que je termine ces lignes. Son chipcount vous parviendra dans la foulée. Pour ma part, je file à l'hôtel profiter des quelques heures de sommeil. Pour être en forme pour le Day 2, mais surtout pour le gros match qui se tiendra demain sur les terrains de football d'Aix-en-Provence.

Un tournoi de Five a en effet été organisé à l'initiative d'un certain Jeremy Palvini. L'occasion de revenir à mes premiers amours de journaliste sportif, mais surtout de placer des coups de tête façon Dado Prso à l'époque du grand Monaco. Vous aurez certainement droit à un petit CR, comme un prélude footbalistique avant le deuxième mouvement de ce FPS. A demain !
 

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Du gazon vert au tapis vert

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Les véritables vainqueurs de ce FPS Aix

Réveil matinal. A quelques heures du Day 2, j’ai préféré m’amputer de quelques précieuses heures de sommeil pour être au rendez-vous de l’un des plus prestigieux tournois du festival. Le tapis est toujours vert, mais plutôt que de jouer à deux cartes, on joue à cinq joueurs.

Une vingtaine de joueurs ont répondu à l’appel de Jérémy Palvini. Vous pouvez y voir une corrélation, mais la moitié des participants sont vêtus du maillot de l’Olympique de Marseille. Il faut dire que nous sommes à quelques dizaines de kilomètres de la cité phocéenne, mais quelques valeureux parisiens ont relevé le défi pour montrer le vivier technique de la Capitale.

Idir Haïche est prêt à envoyer des énormes mines, le feu follet Choffardet à zigzaguer entre les défenses, vêtues, avec son insolence caractéristique du dernier maillot du Paris-Saint-Germain.
 

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Le poker serait-il la clef de la réconciliation entre l’OM et le PSG ?

Au moment d’entrer sur les terrains, le tirage au sort des équipes a déjà été effectué. Aucun témoin, aucune main innocente, aucun Maître Moya pour s’assurer de l’équité du tirage… Et comme par hasard, les deux tauliers du tournoi, Julien Mariani, qui brag gentiment avoir « joué à un petit niveau », se retrouve dans la même équipe que Jérémy Palvini. « Il n’est pas content de se retrouver avec moi, je suis nul » se défend Jérémy, qui a parfaitement appris sa réplique pour éviter toute suspicion de triche. Les deux amis sont accompagnés de deux autres très bons joueurs et du seul gardien de métier présent aujourd’hui. Ce jeu est complètement rigged.

Les autres Teams sont plus hétérogènes. Certains taquinent un peu la balle, mais n’ont plus assumé un jogging de plus de trente minutes depuis quelques années. D’autres n’ont carrément pas prévu de courir et campent sans scrupules devant le but adverse, avec des retours défensifs pareilles à ceux du Leo Messi qatari.

La palme revient tout de même à ce joueur qui ne se cache absolument pas d’être venu en touriste, et qui profite de la “pause” pour aller se prendre un café, s’allumer une clope, et revenir dix minutes plus tard pour retrouver sa Team qu’il a laissé à 4 en déclarant « Bah, c’était pas la mi-temps ? ».


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Votre fidèle serviteur, ici vêtu du maillot de l'Atletico Medellin a valeureusement défendu l'honneur des couvreurs. Avec le dribbleur fou Chris (OM) et le colosse Mathieu (premier plan), nous sortirons larges vainqueurs de la finale des bras cassés.
 

La compétition est clairement déséquilibrée. Deux équipes de tops regs s’amusent à mettre des 9-1 aux deux quintés de fishs. Le tournoi accouche naturellement des deux finales attendues : celles des footballeurs et celles des bras cassés. Au bout d’un match accroché, l’équipe de Mariani-Palvini s’imposera, le premier faisant parler son edge en défense centrale, le second simulant une contracture à la cuisse pour regarder ses partenaires s’imposer depuis le banc de touche.
 

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En même temps, c'était facile : ils étaient six !
 

Les joueurs ont l’honneur d’accueillir Latifa et Dalila pour la cérémonie des trophées. Une mauvaise communication a cependant entrainé une modification de la dotation. Les cinq packages FPS promis aux vainqueurs sont finalement transformés en cinq joggings Pokerstars, agrémentés de quelques goodies. Pas de quoi enlever le sourire des participants, qui ont troqué quelques litres de sueurs contre une belle dose de kiff.
 

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Les voilà en parfaite condition mentale pour aborder le Day 2 qui s’annonce. Deux heures plus tard, nous voilà de retour dans la grande salle du Pasino. 182 joueurs avaient réussi à qualifier un sac de jetons, 46 nouvelles entrées ont été enregistrés sur la première demi-heure de jeu et il reste encore une grosse heure et demi pour s’inscrire.
 

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Crashs en série et changement de cockpit

189 entrées au tableau d’affichage. Je n’ai pas le nombre exact de sortants, les joueurs pouvant encore re-entry pendant les vingt prochaines minutes, mais une bonne cinquantaine de joueurs ont déjà pris la poudre d’escampette sur ce premier niveau et demi. Alexandre Landron, Philippe Ktorza ou encore l’Espagnol Jorge Palominio, en ont eux profité pour prendre de la hauteur.

Il n’avait pas eu l’occasion de se signaler sur les premières journées. Grinder aussi discret que diabolique, Alexandre Landron a attendu le Day 1C pour enfin monter un stack dans ce FPS. Parti avec 123 000 jetons, l’homme qui avait braqué l’EPT Monte-Carlo 2022 (une win à 60 briques et une 2e place à 103 briques) a déjà presque doublé son capital de départ. Quelques petits coups de grind, mais surtout un gros duel à tapis avec deux Rois contre deux Dix. Attention, le jeune requin est lâché dans la grande salle du Pasino et commence à prendre de la vitesse.
 

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Un jeune requin peut en cacher un autre. Alexandre Landron se retrouve à côté du récent runner-up 3M Event, la pépite montante Clément Michaud.
 

On change de génération pour aller voir les vieux seigneurs du field. Le King Bruno Fitoussi a le plaisir de retrouver Philippe Ktorza à sa table. Les deux potes ne pourront pas discuter bien longtemps puisque Bruno sera vite pris dans un flip mortel. En revanche, ça marche fort pour Philippe, passé en une heure de 38 000 à 124 000 jetons. « J’ai fait full contre full. J’ai A-9, je pensais être bien devant avec mon brelan avant même de toucher mon 9 river, mais lui avait full aux As par les sept à la turn. Derrière, je fais brelan de cinq et j’élimine un joueur qui venait de re-entry. Et là, paire de dix contre As-Dame. As-dame sur le flop, dix turn ». Fracassage de board et triplage de tapis pour l’ex Team Pro PMU.
 

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« Ouais No-bru, téma mon dernier match Tinder comment elle est fraiche » - Une phrase complètement inventée de Philippe Ktorza, qui en vérité, discute avec son ami Fitoussi de la qualité des chambres de leurs hôtels de luxe préférés.
 

Du côté des étrangers, signalons l’arrivée de Jorge Palomino (photo) dans le gang des chipleaders. Le Madrilène a directement pris la place de Christophe Monnin sur un joli set-up. Open :Ac:As LJ de l’Espagnol, le vainqueur FPS Lyon 2010 call en position.
 

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C-bet 3 000 sur le flop :Ah:6s:8d. 2-barrel 10 500 turn :3h et check sournois sur la river :7s. Christophe envoie 23 000, se prend le check-raise à 75 000, mais n’a d’autre choix que de payer avec son 66. Set contre set, inversion des stacks et c’est désormais Palomino qui mène la table, avec 240 000 jetons.
 

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Que dites vous de cette table ? Florian Duta (3M de Hendon Mob) au siège 1, Maher Achour (5e All Time Money List Tunisienne) en 4, Mathieu Choffardet en 6, le tenant du titre Anthony Apicella juste derrière et Pierre Merlin @L'enchanteurpour boucler ce beau cercle.

 

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Et de ce beau trio de livetard français ? D'ailleurs, petite correction par rapport à hier : @IvreStudest bien derrière Jacques Guenni au classement du nombre d'ITM sur un FPS. Jaco conserve pour l'instant la pôle avec 8 cashs, Yu est dans son rétro avec 7... Mais deux sièges à droite, Jérémy Palvini aussi est dans la course, avec six unités. "Ouais, enfin, je n'ai jamais fait une demi de FPS". "Ben si, à Aix il y a un mois" rappelle Yu, qui connait mieux les perfs palvinenne que le Marseillais lui-même.
 

J’attends de récupérer une liste plus exhaustive des bustos, mais je peux déjà vous signaler les sorties de David Sacksick, Vincent Maddedu, Idir Haïche, Victor Canaple ou encore Jeremy Jaffredo. Cependant, il se peut que vous revoyez certains de ces noms dans le coverage puisque les inscriptions tardives sont encore ouvertes pendant quelques minutes.

 

Il reste 188 joueurs sur 601 inscriptions
Level 12 à venir : 1 000 - 1 500 Ante 1 500
Moyenne : 98 000

 

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611 joueurs, 110 patates

La clôture des inscriptions tardives a permis aux organisateurs de livrer les chiffres officiels : Avec les 68 inscriptions tardives enregistrées au Day 2, ce FPS Aix-en-Provence aura cumulé 611 inscriptions, selon le détail que voici.
 

Day 1A : 167 inscrits / 54 restants
Day 1B : 298 inscrits / 94 restants
Day 1C : 78 inscrits / 34 restants
Day 2 : 68 inscrits

Total : 611 entrées

Au moment où j’écris ces lignes, 152 joueurs peuvent encore prétendre au trophée et à l’argent. En parlant de ça, le Pay-out vient juste d’être dévoilé :
 

Pay-out Main Event FPS - 1 100 € - 611 entrées

1er : 110 400 €
2e : 69 000 €
3e : 50 000 €
4e : 38 000 €
5e : 29 000 €
6e : 22 200 €
7e : 17 100 €
8e : 13 100 €
9e : 10 600 €
10-11e : 8 880 €
12-13e : 7 370 €
14-15e : 6 170 €
16-17e : 5 370 €
18-20e : 4 670 €
21-23e : 4 070 €
24-27e : 3 520 €
28-31e : 3 070 €
32-39e : 2 670 €
40-55e : 2 320 €
56-71e : 2 020 €
72-87e : 1 750 €

Il reste 148 joueurs sur 611 inscriptions
Level 13 : 1 000 - 2 000 Ante 2 000
Moyenne : 123 000

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