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Gibolin

La poésie !!!

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Pour beaucoup, ce sont des cucuteries à l'eau de rose ...

Il y a d'autres écoles, par exemple :

Théophile Gautier à qui Baudelaire dédia "Les Fleurs du Mal".

Voici dans son bestiaire, cet hommage à nos proches amis :

 

Citation

 

Bonheur Parfait

Théophile Gautier

Que les chiens sont heureux !
Dans leur humeur badine,
Ils se sucent la pine,
Ils s’enc**ent entr’eux ;
Que les chiens sont heureux !

 

Bienvenue dans cet espace dédié à vos créations ou à vos citations ...

Edited by Gibolin
Il n'a pas écrit : "Ils s’enc**ent entr’eux ;" même au 19ème siècle ont ne faisait pas ça aux mots, leur intercaler des **

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Étant un adepte occasionnel de la maïeutique et très occasionnel de son dérivé oriental, je vais saluer l'effort de la création de ce thread par quelques-unes des citations d'un des plus grands parmi les hommes. 

"Le fait d’admettre que l’on ne sait pas tout est le premier pas de notre voyage vers la connaissance."

"Le premier savoir est le savoir de mon ignorance : c’est le début de l’intelligence."

"Si un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas."

"Les esprits d’élite discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les esprits médiocres discutent des personnes."

Et pour respecter la création d'op, je conclurai par cette trop méconnue fable de la Fontaine :

L’OURS ET L’AMATEUR DES JARDINS

Certain Ours montagnard, Ours à demi léché,
Confiné par le sort dans un bois solitaire,
Nouveau Bellérophon(1) vivait seul et caché :
Il fût devenu fou ; la raison d'ordinaire
N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés (2):
Il est bon de parler, et meilleur de se taire,
Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.
               Nul animal n'avait affaire
               Dans les lieux que l'Ours habitait ;
               Si bien que tout Ours qu'il était
Il vint à s'ennuyer de cette triste vie.
Pendant qu'il se livrait à la mélancolie,
               Non loin de là certain vieillard
               S'ennuyait aussi de sa part.
Il aimait les jardins, était Prêtre de Flore,
               Il l'était de Pomone encore : (3)
Ces deux emplois sont beaux. Mais je voudrais parmi
               Quelque doux et discret ami.
Les jardins parlent peu , si ce n'est dans mon livre ;
               De façon que, lassé de vivre
Avec des gens muets notre homme un beau matin
Va chercher compagnie, et se met en campagne.
               L'Ours porté d'un même dessein
               Venait de quitter sa montagne :
               Tous deux, par un cas surprenant
               Se rencontrent en un tournant.
L'homme eut peur : mais comment esquiver ; et que faire ?
Se tirer en Gascon d'une semblable affaire
Est le mieux. Il sut donc dissimuler sa peur.
               L'Ours très mauvais complimenteur,
Lui dit : Viens-t'en me voir. L'autre reprit : Seigneur,
Vous voyez mon logis ; si vous me vouliez faire
Tant d'honneur que d'y prendre un champêtre repas,
J'ai des fruits, j'ai du lait : Ce n'est peut-être pas
De nosseigneurs les Ours le manger ordinaire ;
Mais j'offre ce que j'ai. L'Ours l'accepte ; et d'aller.
Les voilà bons amis avant que d'arriver.
Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble ;
               Et bien qu'on soit à ce qu'il semble
               Beaucoup mieux seul qu'avec des sots,
Comme l'Ours en un jour ne disait pas deux mots
L'Homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.
L'Ours allait à la chasse, apportait du gibier,
               Faisait son principal métier
D'être bon émoucheur (4) , écartait du visage
De son ami dormant, ce parasite ailé,
               Que nous avons mouche appelé.
Un jour que le vieillard dormait d'un profond somme,
Sur le bout de son nez une allant se placer
Mit l'Ours au désespoir ; il eut beau la chasser.
Je t'attraperai bien, dit-il. Et voici comme.
Aussitôt fait que dit ; le fidèle émoucheur
Vous empoigne un pavé, le lance avec roideur,
Casse la tête à l'homme en écrasant la mouche,
Et non moins bon archer (5) que mauvais raisonneur :
Roide mort étendu sur la place il le couche.
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
               Mieux vaudrait un sage ennemi.

Edited by Le Polymorphe

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Tout jeune, j'étais presque aussi délicat qu'aujourd'hui. J'écrivais des poèmes que je n'osais pas envoyer à mon amoureuse. Elle n'en a rien su ... Que de regrets  ! Voici un des textes qu'elle m'avait inspiré
 

Si tu le veux, ce soir, ma belle
J'irai comme les caravelles
Du grand Christopher Columbus
Jusqu'au col de ton utérus.

Je ferai, si tu m'autorises
Une escale à ton clitoris
Je serai sur mon Nautilus
Jules Verne dans ton Utérus

Je serai, je jure sur la Bible
Avec un braquet pas possible
Poulidor au col du Perthus
Dans le col de ton utérus

Je m'y vois déjà, Annibal
Franchissant les Alpes à cheval
-ou en éléphant, je m'excuse
Dans le col de ton utérus

Je serai Vercingétorix
Napoléon à Austerlitz
Battant aux points le roi de Prusse
Dans le col de ton utérus

Tu l'auras mon paquet cadeau
Et tout comme Quasimodo
Je viendrai sonner l'angélus
Dans le col de ton utérus

J'accomplirai les prophéties
Faites ici-bas par le messie
Et par Michel Nostradamus
Dans le col de ton utérus

Voilà pourquoi, belle marquise
Je vais déballer ma marchandise
Et faire jouer mes cornemuses
Dans le col de ton utérus

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J'avais un doute pour l'orthographe de "j'irai" ou j'"irais". J'ai tranché: "si tu voulais, j'irais", mais "si tu veux, j'irai".

Cherchant la confirmation sur Google, je suis tombé sur cette demoiselle : Tola Dorian

Si tu le veux, je serai ton poète,
J’invoquerai les plus hauts firmaments :
Ils me diront le rythme que répète
Le chœur sacré des immortels amants !

Si tu le veux, des horizons sonores
J’écouterai les échos glorieux,
Du vieux Memnon au réveil des aurores,
Je ravirai les sons mystérieux.

Mon âme est toute à la tienne enlacée,
C’est le clavier résonnant sous tes doigts,
Elle est la lyre où chante ta pensée ;
Ses cordes d’or ne vibrent qu’à ta voix.

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Il y a 22 heures, Gibolin a écrit :

J'avais un doute pour l'orthographe de "j'irai" ou j'"irais". J'ai tranché: "si tu voulais, j'irais", mais "si tu veux, j'irai".

"Si..." = conditionnel en cas de verbe au passé donc irais ; sauf cas du "si..." avec le présent (ou futur) dans ce cas c'est du futur donc "irai"

Edited by Le Polymorphe
oubli et précision

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Citation

"Si..." = conditionnel en cas de verbe au passé donc irais ; sauf cas du "si..." avec le présent (ou futur) dans ce cas c'est du futur donc "irai"

Voilà pourquoi de nombreuses personnes se refusent à apprendre le français ou à se perfectionner.

La règle devrait être "quand il y a une condition, utilisez le conditionnel". Même si ce temps ne sert à rien, au moins on serait qu'il faut suivre la logique.

J'ai découvert cette chaine youtube "linguisticae"

en spoiler, toutes les videos

Dans cette longue vidéo, on apprend que l'Académie Française ne comprend aucun linguiste, mais des généraux, des politiciens, etc.

Spoiler

 

 

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Un grand moment de poésie

Citation

Je t'imagine parfaitement avec général chacun ayant un doigt dans le trou du cul de l'autre en disant c'est beau caen même.

le contexte (page 123)

Spoiler

 

Comme Molière à l'assaut des Précieuses Ridicules, Magic Edika ose contester les tableaux de Soulages. En fait, il critique surtout ses adorateurs.

La réplique de Magic Edika est magnifique et mérite une place dans l'anthologie de la poésie en prose.
 

 

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Magic, tu as beau renier la poésie,  ton poème a sa place dans l'anthologie des poètes du Cp

Citation

Je t'imagine parfaitement avec Général chacun ayant un doigt dans le trou du cul de l'autre en disant  : c'est beau caen même.

Si ça ce n'est pas de la poésie !

Bienvenue à toi, Magic Edika, dans le Club des Poètes Apparus

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Magic Edika, tu nous prends pour des précieuses ?

Un exemple de poésie, sur le cp :

Citation

A chaque fois que j'interviens c'est naufrage et lourdeur.
Alors qu'au départ c'est ça que je voulais dire en fait, je suis totalement d'accord, il ne se passe plus rien à part des histoires de cancéreux et anciens alcooliques. J'ai voulu apporter du léger, ça a été mal accueilli par les cerbères un peu lourdauds.

Je voulais vraiment passer un bon moment ici mais j'arrive trop tard comme dab. Je vais aller sur Wam si ils ont moins fragiles et plus créatifs.

Je reviens vous dire ça sous peu.

écrit par "Le cortex" sans doigt dans le cul de son prochain

Edited by Gibolin
source :https://www.clubpoker.net/forum-poker/topic/222588-real-post-2/?page=669

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there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too tough for him,
I say, stay in there, I'm not going
to let anybody see
you.
there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I pour whiskey on him and inhale
cigarette smoke
and the whores and the bartenders
and the grocery clerks
never know that
he's
in there.

there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too tough for him,
I say,
stay down, do you want to mess
me up?
you want to screw up the
works?
you want to blow my book sales in
Europe?
there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too clever, I only let him out
at night sometimes
when everybody's asleep.
I say, I know that you're there,
so don't be
sad.
then I put him back,
but he's singing a little
in there, I haven't quite let him
die
and we sleep together like
that
with our
secret pact
and it's nice enough to
make a man
weep, but I don't
weep, do
you?

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Une dernière nuit 

La lumière est tamisée,
Tu es nue, 
Allongée, 
Mon Amour ne l’est plus,
Lui est debout,
Il nous contemple du fond de la pièce.
Je glisse mes mains
Sur ma chute, celle de tes reins,
Alors s’esquisse un couple de sourires.
Peut- on mourir de tendresse?

Les draps sont encore chauds,
Tu me regardes une dernière fois,
Avant de t’endormir; j’ai froid
Car je sais ce que tu ignores.
Dors, dors ma belle,
Laisse-moi une dernière fois
Savourer le mariage du silence
Avec celui de ma foi.

La lumière est éteinte,
Je me souviens des oracles,
Tu m’as offert des miracles
Mais tu es loin d’être une Sainte.
C’est rare d’aimer l’insomnie
Mais il est rare
D’être aveuglé dans la nuit.
Dors, dors ma belle,
Nous ne finirons pas nos jours ensemble,
Alors je te glisse un «je t’aime»
Et pars sans que tu m’entendes.


Gabriel ERIDAN  (moi😁)

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« Ce que j’écris n’est pas pour les charognes ! » : Laurent Tailhade, le libertaire le plus survolté de 1900

https://www.nouvelobs.com/la-boite-a-bouquins/20221104.OBS65520/ce-que-j-ecris-n-est-pas-pour-les-charognes-laurent-tailhade-le-libertaire-le-plus-survolte-de-1900.html

Cet auteur méconnu.

Je ne retrouve plus le texte qu'il avait écrit  en hommage à Verlaine.

Je le garde en mémoire et si vous retrouvez cette référence, ce sera un cadeau.

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