deux oreilles CPiste Holothurisme : +347 % 3382 posts Posted January 25, 2018 Pandotracteur et anibal en tête de peloton, je les ai aussi. J'ajoute checky, jesuispala, petit_agité, super calimero et shoogun62. -1 Share this post Link to post Share on other sites
Bolivio CPiste Holothurisme : +1594 % 317 posts Posted January 25, 2018 Je suis le seul à éprouver une forme de jouissance à lire des membres que j'aime pas/que je trouve débiles ? Probablement des pulsions maso doublées du besoin de me rassurer au travers du constat du mongolisme de l'autre. La sèremi de ma vie put**n. 19 Share this post Link to post Share on other sites
Moulagofre CPiste Holothurisme : +227 % 182 posts Posted January 25, 2018 (edited) Et m**de, a chaque fois que je vois "Bolivio a publié dans le real..." Je m'attends à une put**n de CSB de degen, quelle déception Edited January 25, 2018 by Moulagofre 2 Share this post Link to post Share on other sites
Tuni tuni.fr (PokerStars.fr) CPiste Holothurisme : +152 % 6800 posts Posted January 25, 2018 Pareil, jamais ignoré personne ici. 3 Share this post Link to post Share on other sites
Gexti Gexti (PokerStars.fr) Gexti (Winamax.fr) CPiste Holothurisme : +138 % 15916 posts Posted January 25, 2018 trop peur de rater une pic 13 Share this post Link to post Share on other sites
General_doc2 La Padass (PokerStars.fr) PiEille (Winamax.fr) CPiste Holothurisme : +167 % 12510 posts Posted January 25, 2018 Il y a 2 heures, Gexti a écrit : trop peur de rater une pique 0 Share this post Link to post Share on other sites
Introl TOTALE !!!! Animateur Holothurisme : +224 % 11283 posts Posted January 26, 2018 Il y a 10 heures, Gu Minda a écrit : @WebDesigner @WebMaster @Introl Vous avez des stats sur les membres les plus ignorés ? Ptit classement si dispo ? Qu'est-ce que j'ai à voir là dedans moi ??? 0 Share this post Link to post Share on other sites
Felwin CPiste Holothurisme : +117 % 2348 posts Posted January 26, 2018 checky et shoogun62 Leurs messages sont 100% inutiles, je ne rate absolument rien, les fois ou j'ai cliqué sur "Voir malgré tout" j'ai toujours regretté. 3 Share this post Link to post Share on other sites
GuyTheFreedom CPiste Holothurisme : +252 % 1142 posts Posted January 26, 2018 Il y a 7 heures, Introl a écrit : Qu'est-ce que j'ai à voir là dedans moi ??? tu es animateur mec ! 0 Share this post Link to post Share on other sites
Bolivio CPiste Holothurisme : +1594 % 317 posts Posted January 26, 2018 Il y a 13 heures, Moulagofre a écrit : Et m**de, a chaque fois que je vois "Bolivio a publié dans le real..." Je m'attends à une put**n de CSB de degen, quelle déception J'en ai justement une sous le coude. Enfin c'est plus pathétique que déjanté, à la base ça devait paraître dans le troisième numéro de So Poker qui n'a malheureusement jamais vu le jour. Pour ceux qui n'ont pas eu l'occase de commander So Poker, je fous en spoiler le premier texte paru dans le deuxième et dernier numéro du magazine histoire de remettre la CSB dans le contexte. Spoiler Dealer de misère Faites vos jeux... C'est au cours des années marquant l'âge d'or du poker en France qu'a germé dans mon esprit la lumineuse idée d'envoyer valser mes études pour consacrer ma vie à distribuer chaque nuit des cartes à un tas d'cons. Affriandé par les belles croupes éclosant au printemps, il me fallait épaissir mon portefeuille pour les racoler jusque mes draps visqueux où fermentaient depuis tant d'années fantasmes et frustrations en tous genres. Armé du torche-cul qui me servait de CV, je décide donc de bombarder un peu toutes les entreprises susceptibles de m'allouer mille boules par mois en échange de mon total asservissement. Que celui qui n'a jamais failli pour une hypothétique turlute me jette la première pierre. Ainsi, je décroche le pompon d'un casino. Le métier de croupier c'est juste la classe, j'me dis, moi qui kiffe les jeux de flouze depuis que j'ai les ongles assez longs pour gratter et qui suis fasciné par la magie du monde de la nuit. Sans compter qu'entre les horaires nocturnes, les jours fériés et les pourboires, je vais me gaver. Tout ça pour jouer aux cartes et à la bouboule, c'est mieux qu'une matraque dans le fion. Une fois sur le terrain, l'univers se révèle en fait moins étincelant que prévu ; des effluves de charogne macérée au soleil en émanent même parfois. Je me fais embaucher pour pallier le personnel manquant à l'ouverture imminente des tables de poker dans les casinos français. En bon soldat, je potasse dès mon premier jour les concepts fondamentaux de ce jeu d'enfoirés, et m'aperçois très vite que ni mes dirigeants, ni mes supérieurs directs, ni même mes collègues croupiers si expérimentés soient-il ne pigent correctement la réglementation ou l'esprit même du jeu. L'incompétence des hauts maillons de la chaîne supposés huiler tout ce bordel est plus que déroutante. Depuis le sommet de la pyramide jusqu'aux troufions de mon acabit, y a que des branques. Au poker notamment. Tous plus nuls les uns que les autres, c'est affligeant. En cas de litige à la table, je me dém**de le plus souvent pour régler seul le problème mais de temps à autres, je me détends en me tournant vers le floor dont l'expression ahurie suggère que, du haut de son trône, il n'a aucune idée de la bonne décision à prendre ni même souvent de ce dont on parle. La directrice de l'établissement a dû quitter l'école en quatrième et ne doit probablement sa place qu'à la profondeur de sa gorge, la béatitude de sa glotte et une totale absence de réflexe nauséeux. Celle-ci a su y recourir avec brio aux moments-clés de sa carrière, trayant des litrons de foutre jusqu'à obtenir elle-même le poste privilégié de patronne d'un tripot de campagne. La besogneuse manifeste un odieux mépris envers ses cadres, les membres du comité de direction, qui eux-mêmes du haut de leur nullité considèrent les vulgaires sous-fifres comme des étrons de chien crevé. Les croupiers prêchent conseil aux débutants avec condescendance tandis qu'eux-même peinent à battre une table de playmoney ; ils chahutent les nits qui refusent de payer malgré la côte de bœuf mais considèrent avec respect et attention les regfishs venus leur chouiner leurs malheurs. On brûle des cartes à tire larigot, la chasse au lapin est omniprésente et ça collusionne allègrement entre réguliers, ces dieux de l'arène qui n'oublient évidemment pas de bien déféquer dans la bouche du jeune boutonneux qui gagne son premier pot en tremblant comme Renaud avant son pastis du matin. Ces néo-praus vont jusqu'à quitter leurs jobs pour se lancer dans cet eldorado naissant, bien qu'étant souvent nuls à chi**, ils connaissent les combinaisons dans le bon ordre et le prénom de la barmaid donc ils sont fin prêts à franchir le cap. Certains petits futés pensent avoir un edge au Blackjack en appliquant à la lettre la stratégie de base, mais le subterfuge s'embrase vite, et à moins de compter, dur dur de triompher de la banque. Selon les humeurs on devient donc chat noir, chattard ou autres sobriquets en « ard » pas toujours aussi tendres. Même délire à la roulette chez les systémiers, ces adeptes de la pensée magique qui tentent de prédire la tendance des numéros à venir par des associations ubuesques avec ceux déjà sortis, y a toujours une couille dans le cylindre : on envoie la bille n'importe comment, on leur laisse pas le temps de mettre en place leur système à la con, on vise un secteur pour les faire perdre exprès... Bref il faut un responsable à la déchéance de ces attardés et comme grommeler auprès du mec qui supervise tout ce m**dier risque de les faire gentiment raccompagner jusqu'à la sortie, ils piétinent plutôt les croupiers vu que tout le monde s'en branle. Y a aussi les vrais malades, souvent loin d'être les plus pénibles d'ailleurs, possédés par le démon du jeu qui les exhorte à lâcher du biffeton jusqu'à ce que mort s'en suive. Je découvre ainsi qu'Henri, le gentil p'tit papy que j'imaginais venir en toute détente juste parce qu'il est blindé et s'emm**de dans la vie est en fait un put**n de degen' complètement intoxiqué par la roulette du diable. Il y a laissé la ferme familiale, jour après jour, plaque après plaque. J'ai aussi vu un molosse Turc interdit de jeu vomir de la mousse blanche en convulsant parce qu'on lui refusait l'accès au parc des machines. C'est une put**n de drogue dure ce truc, administrée légalement à des junkies bien fagotés dans des squats à paillettes par des dealers de misère dans mon genre. Au-delà du sacrifice de sa dignité, ce taf anéantit de toute forme de vie sociale. La première année, on refuse les propositions de soirées, le « je peux pas, je bosse » devient un copier/coller qu'on renvoie à toutes les petites sauteries auxquelles on est convié. La deuxième année, on reçoit déjà beaucoup moins d'invitations, les refus égratignent l'ego, pis « de toute façon tu bossais non ? ». Et quand on travaille dans un casino depuis plus de cinq ans, c'est bien simple : on a plus de pote. On devient blafard, poché et pour celui qui a encore la chance de croiser un proche de temps en temps, c'est fatalement lors de ses repos hebdomadaires puisque de toute façon, les autres jours il dort jusqu'à dix-huit heures. Salaires de m**de, horaires moisis, conditions minables, même les pourboires ne finissent pas dans nos poches, cousues de surcroît de peur qu'on y glisse quelques plaques. On ne pourra en voir la couleur qu'une fois qu'ils auront dépassé la totalité de la masse salariale des croupiers, autrement dit jamais. Je plafonne donc à 976 € net par mois, « personnel merci ! ». Voilà comment, nonobstant les conseils de mon entourage, je me suis laissé moisir durant de longues années au fond d'un casino miteux, engoncé dans mon costume de pingouin. Dans de telles conditions, comment ne pas se perdre dans les méandres de la dépravation ? Les jeux sont faits... Le tourbillon du vice et de l'excès nous porte souvent jusqu'à des afters où l'objectif non camouflé est de boire de l'alcool rapidement. C'est pas joli à voir, ça braille, ça baise, ça vomit quand c'est pas encore plus sale. Parfois, on tape le carton. Certains responsables sont de la partie et en redemandent malgré leur niveau de jeu d'orang-outan. J'ai plus souvent l'impression d'aller dépouiller des cadavres que de participer à une partie de cartes entre amis. Un samedi, après une soirée de pleine lune au cours de laquelle les clients ont pour beaucoup été épouvantables, on décide de finir cette nuit foireuse en apothéose en organisant une NL10 avec deux ou trois croupiers, Katerine la belle serveuse dont tout le monde est amoureux, Théo le physio au cerveau de moineau et Jean Louis, vieux cadre plus très dynamique responsable du parc des machines à cons, le gars qu'a pas trop le temps, spécialisé dans la livraison express. On se retrouve donc chez moi après le service, nos culs posés sur des chaises de jardin autour d'une table Ikea. Ça sent pas très bon dans l'appart' mais le saucisson et le mauvais vin sont de sortie, y a tout ce qu'il faut pour taper des shoots d'endorphine. L'ambiance est électrique, dehors c'est la tempête et dedans, l'ouragan. Les jetons jaillissent plus précocement qu'une giclée de prépubère, certains régurgitent des caves à une vitesse inhumaine et on se retrouve vite avec des profondeurs de maboulos. Katerine semble submergée par cette vague de testostérone mais n'a encore rien vu puisque j'ai bien l'intention d'en faire mon petit dèj' une fois que je les aurai tous dézingués. Parce que oui, faut pas non plus déconner, moi je joue sur Internet, je lis Dan Harrington et je sais calculer mes outs alors cette brochette d'ignorants je vais me la griller au barbecue avec une sauce pinard. Bon, ça se déroule pas exactement comme prévu. Enfin si, niveau alcoolisation et enfumage de brain on est là, mais pokeristiquement parlant je suis à l'agonie. Je gagne pas un coup, je peux pas bluffer contre ces invertébrés et dès que je percute un p'tit truc, ils ont la taille au-dessus. Ça m'agace put**n, alors je picole davantage, et ça me rend encore plus ouf. Au milieu d'un brouhaha de commentaires et discussions pseudo stratégiques toutes plus ineptes les unes que les autres, j'enseigne les bases à Katerine sous le nez d'un Théo qui ne cesse de m'asticoter les blinds tout en me fusillant d'un regard de bovin britannique des années quatre-vingt-dix. Je reprends du poil de la bête et parviens à me refaire tout doucement, les tapis gonflent au fur et à mesure que les bouteilles se vident et on se retrouve deep au plaf' quand survient le coup fatal. Je galère à ouvrir entièrement mon œil droit, mais après qu'un loustic ait ouvert à 60 cents, payés en cœur par toute la table, je distingue 99 en grosse blind. Je squeeze le bordel à 4,50€ et parviens à faire abandonner toutes ces sangsues sauf mon ami Théo dont le range est plus flasque que le bide d'un ex gros qu'a posé un anneau. Un flop 842 rainbow apparaît, parfait, une rasade de Chardonnay et je c-bet poignée de moules. C'est snappé. Je repioche dans le plateau de fruits de mer sur une doublette du 2 au turn en gardant juste de quoi lui prendre ses pourboires du mois sur la river. Il tente de réfléchir un peu plus et finit par payer. Il a sûrement un 8 ce fish, j'ai la meilleure main en plus d'avoir la plus grosse teub', j'en suis désormais intimement convaincu. Je m'en tiens au plan et lui envoie le reste sur un J river. Il tank toute sa vie, et finit par parachuter ses derniers jetons la mort dans l'âme. J'arbore ma paire avec aplomb, il ne réagit pas et semble dégoûté. Il retourne un pauvre 8 comme prévu, boom cette lecture à la Negreanu c'est indécent, je m’écœure moi-même tellement je own. Je commence à amasser la montagne du milieu pendant que Théo vérifie sa seconde carte à deux de tens', la mine dépitée ; mais alors que je rempilais les stacks avec un sourire niais, le v'là-t'y pas qui claque sur le tapis un J tout putréfié et nous fait voir ses dents rongées par la misère sociale. Le slowroll du gros Théo au cerveau chamallow engendre alors en moi une réaction chimique qui me pousse irrésistiblement à combattre la cruauté des cartes par une attitude railleuse, perfide et méprisante envers ce mollusque. Mais l'animal est susceptible, et ne se contente pas de simplement me dépouiller, vider mon bar et fumer ma weed. Non, il est jaloux, jaloux de moi et de Katerine qui trinque avec moi et pas avec lui quand elle se ressert une coupette, qui espionne mes cartes et pas les siennes quand on est dans un coup, qui apprécie généreusement mon humour frelaté quand elle conchie ses vannes moisies. Personne n'ignore autour de la table que Théo file Katerine depuis un bail et a déjà tenté de le lui faire entendre par des approches graveleuses, toujours avec insistance mais à jamais sans résultat. Le fait qu'elle ne soit pas farouche et qu'on l'ait déjà chopée la main dans le sac à se faire tringler par un cuistot intérimaire en salle de repos n'aide pas non plus à l'apaisement des calbutes. Alors depuis qu'il a pris conscience, malgré le bigorneau qui lui sert de cerveau, du jeu de séduction installé entre elle et moi depuis quelques semaines, il me voue une haine sans nom et ne s'en cache pas très bien. Je lui dégueule alors un flot de sal*peries bourrées de dédain et de condescendance, évoquant tour à tour la fragilité de sa santé mentale, l'inquiétante disproportion entre la taille de son cul et celle de sa cervelle ou bien encore la consanguinité flagrante de ses aïeux. J'en étais encore qu'à sa mère et son oncle qu'une grosse patate de videur vient me tamponner la gueule. Il m'a pas loupé, sans dire un mot il m'a allongé alors qu'au taf ce primate bégaye et balbutie toujours avant de cogner les indociles. Là, j'ai volé contre la fenêtre. Les autres larrons se lèvent dans ce vent de panique et tentent de le maîtriser, j'hésite un quart de seconde à riposter mais le bébé pèse un bon quintal, il est tout mauve et ses yeux sont injectés de rage. Je me contente alors dans un élan d'orgueil de quelques noms d'oiseaux et d'une suggestion de consulter rapidement un professionnel du ciboulot. Il parvient à me cogner à nouveau à deux reprises. Mon crâne percute cette fois-ci un miroir fixé au mur, qui tombe et se brise dans un fracas assourdissant. Là c'en est trop et tout le monde s'accorde à foutre dehors notre ami sociopathe. Mais en ouvrant la porte je tombe sur Marianne, une voisine névrosée qui, la gueule dans le charbon, déboule en mode pétarade et se met à vociférer que si on arrête pas tout de suite ce tintamarre elle va appeler les flics, parce que déjà qu'elle peut pas pioncer le soir à cause du feu d'artifice d'élucubrations anxiogènes qui fulmine dans sa tête alors si en plus on organise des combats d'ivrognes le dimanche au petit matin au-dessus de chez elle autant qu'elle retourne à la clinique. La soufflante apaise les esprits. On s'apprête donc à faire les comptes pour dégager vite fait, pas trop envie que les flics débarquent dans cet aquarium cannabique où jetons et billets se troquent entre deux mares de sang. C'est le moment que choisit Théo le cœur d'artichaut pour s'effondrer en larmes aux pieds de Katerine et lui pleurnicher qu'il l'aime, qu'il l'aime depuis toujours et que c'est pour ça qu'il a déraillé de la sorte. Malaise général, le mec est quand même marié avec gamins et tout le tintouin. Mon propre cœur balance entre rancune et pitié, c'est hyper gênant mais personne ne va pas jusqu'à le réconforter, ne laissant place qu'à un écrasant silence. L'appart' se vide donc rapidement mais comme prévu, Katerine reste avec moi et ma trogne ensanglantée. Assis côte à côte sur mon clic-clac minable, elle inspecte mes ecchymoses et la promiscuité est telle que nous nous pénétrons l'un l'autre nos zones d'intimité. Les sirènes de copulation imminente retentissent de partout, j'suis tout seul devant le but, y a plus de gardien. J'attaque en m'insinuant dans son dos pour tenter de lui crocheter le soutif. Elle tacle instantanément mon élan en m'annonçant non sans un certain pathos qu'elle n'était restée que pour s'assurer que tout allait bien, qu'elle avait traîné un peu ici juste par altruisme mais que là, elle n'était pas d'humeur à autre chose qu'à garer le bus. La prune m'assomme bien plus que celles de Théo le dingo. Katerine s'échappe sans rien dire et la porte claque dans une atmosphère plus pesante que jamais. Je finis seul, seul comme un rat, les poches vides, la gueule en sang et le cœur brisé. J'ai vraiment une vie m**dique put**n, rongée par la solitude et l'absence de reconnaissance. Faut que je dégage de ce boulot et vite, que j'aspire à une condition au moins un chouïa plus fleurie que celle me conduit à me lever de mon lit chaque fin d'après-midi juste pour ne pas mourir. Qu'ils aillent tous bien se faire enc**er, demain je démissionne. Le lendemain, émasculé de mes nobles résolutions par une journée de sommeil, de petites vomissures et un débarbouillage grossier, je saute dans mon déguisement et file au casino rejouer l'effroyable routine de ce boulot de cassos en mode nœud pap', œil poché et haleine chargée de vinasse. Rien ne va plus..! Dealer de misère Soirée de repos... Ce soir-là j'étais de repos, un samedi. C'était pas un truc si fréquent dans ma misérable existence de vendeur de rêves au rabais. Tout excité de ne pas avoir à me coltiner les âmes déchues qui hantent le casino en déambulant sans but autour des tables de jeu, je décidai d'optimiser cette belle soirée en me la collant jusqu'à ce que mort s'en suive, accompagné d'un de mes plus fidèles compagnon de beuverie. Rien de transcendant cela dit, deux trois merguez grillées sur un barbeuc' cradingue, un litre de vodka premier prix et nous voici avec nos allures de ploucs endimanchés agglutinés à faire la queue dans l'espoir qu'on nous ouvre les portes d'une discothèque rurale. De la donzelle à foison, j’allais finalement peut-être pas me contenter de me rouler dans mon vomi cette nuit-là. Il fallait que je baise, ça faisait si longtemps que j'avais pas pécho que l'odeur d'une chatte fraîche n’évoquait plus en moi qu'un vague souvenir mélancolique, comme quelqu’un qu'on a pas vu depuis longtemps et dont les traits de visage ne représentent plus qu’une ombre floue dans notre esprit. On parvient à entrer en jouant les mecs pas trop raides, mais en vrai je suis pitoyablement saoul. Je m'y prends à trois fois pour commander un verre au serveur, mais entre le boucan et mon incapacité à aligner deux mots, le whisky coke était un poil présomptueux. J'aurais mieux fait de m'en tenir à n’importe quel rafraîchissement de deux syllabes ou moins contenant de l'éthanol. Après un trou noir de dix minutes ou de trois heures, aucune idée, je me retrouve comme par miracle avec une langue au fond de la gorge. Je ne connais ni son prénom, ni son regard, ni rien mais c'est une meuf, j'en suis sûr, je sens d'énormes boobs presser mon torse de moucheron. Ma deuxième certitude, c'est qu'elle a le cul qui va avec sa grosse paires de loches, si j'en crois mes mains baladeuses qui malaxent chacune sa fesse avec ferveur. Mon instinct me susurre qu'il s'agit d'une gobeuse de chibre en puissance et m'ordonne ne ne pas laisser passer le tramway. On termine la soirée chez elle, enfin chez ses parents absents pour le week-end, dans une baraque plutôt balla où s'entremêlent odeurs de tabac froid et de chaude pisse de chat. Ce que l'on s'y est dit, je n'en sais foutre rien. Ce que je sais que c’est que y avait un grand bar, un beau salon, et qu'à la lumière, elle est vraiment hideuse. Tout semble avoir été fait pour éviter qu'elle se reproduise. Ce n'est pas une simple fille au visage douteux comme tant de ses congénères qui déjouent leurs destins dans des zones d’ombres à grandes pelletées de fond de teint. Non, ses formes, ses traits, sa démarche globale va au-delà de ça. Rien n'est cohérent là-dedans, pour elle c’est peine perdue, même chirurgicalement. Les téméraires qui ont déjà tenté de la complimenter sur son physique ont dû transpirer sévère. Malgré un teint de pêche plutôt harmonieux, sur sa tête gît une tignasse blonde et crépue qui fait penser à une vieille perruque dénichée dans un grenier après la mise en bière d’une grand-mère cancéreuse. Ses yeux sont si enfoncés dans son visage qu'il devient difficile d'en distinguer la couleur, son nez offre le luxe de pouvoir fumer sous la pluie et sa bouche, je crois bien qu'on a oublié d'y greffer des lèvres. Quand elle se tait, ça ressemble à une braguette, mais à l’horizontale. Quand elle l’ouvre en revanche, on y voit davantage un anus laissé béant. D'énormes seins en poire pointent sous son débardeur et deux grosses fesses dodues s'engoncent dans son futal. Bref, un physique de championne de lancer de poids qui en aurait ramassé un par mégarde pleine face à l’entraînement. J'ai toujours éprouvé un étrange sentiment mêlant pitié, tendresse et fascination à l'égard des super moches. Leur handicap les amène souvent à devoir compenser par davantage d'écoute, de tolérance et de gentillesse qu'une pouf' qui se sait belle n'en aura jamais. La baise mémorable qui s’en suit me conforte dans ce sens. Les laiderons ont également pour elles de se débrouiller bien mieux que les autres manche en main, peut-être toujours par souci de compensation du préjudice, de fidélisation de la clientèle ou encore d'anticipation, envisageant la possibilité que ce soit le dernier qu'elles manipuleraient. Mon ivrognerie m'empêche d’éjaculer mais elle s'attelle à l'ouvrage avec tant de ferveur qu’elle ferait jouir un cadavre, m’inculquant des pratiques encore ignorées par les catégories de sites de fesses. Et pourtant je m'y connais. Nos ébats durent jusqu'à épuisement total de mes ressources physiques et hormonales, longtemps, si longtemps qu’une odeur de brûlé émane de son trou de balle. Quelques heures plus tard, je suis réveillé par d'infâmes rayons de soleil et un put**n de son de perceuse électrique. J'ai une grosse barre qui me traverse le crâne, sal*peries de bricolos du dimanche matin, ils ont vraiment rien de mieux à branler les mecs. Je pars dans la salle de bain à la recherche de paracétamol et m'aperçois qu'une fois sorti de la piaule, le bruit s'atténue fortement. Je prends conscience que le tintamarre provient de la reine de ma nuit. C’est elle qui bricole un truc avec sa respiration abominable et son pif de nasique. Un violent relent me fustige lorsque je me penche sur elle pour confirmer mon hypothèse. Là, j'ai quand même fait fort, j'me dis. Je ne connais toujours pas son prénom, elle a certainement dû me le dire mais j'avoue que je me souviens bien mieux des clins d’œil de son anus. Heureusement, j'ai tout de même eu la présence d'esprit de pas l'amener chez moi. Je vais pouvoir rentrer tranquillement en ne gardant de l'expérience qu'un souvenir brumeux se situant à la frontière entre rêve et cauchemar. Parce que oui, les femmes monstrueuses ont souvent une bien meilleure mémoire géographique, et retrouvent bizarrement le chemin de nos niches de chiens maigres beaucoup plus facilement que les meufs un peu gaulées. Bref tous les crevards alcooliques qui ont a leurs palmarès des scalps pas très glorieux le savent, en général l'histoire s'achève après le café, pour les plus gentlemen d'entre nous. Au moment où la porte se referme, j'ai la quasi certitude que je ne reverrai jamais plus ce trumeau de ma vie. Je reprends le taf le soir même, c'est un peu dur mais le fait d'avoir baisé la veille après une longue période de disette me procure un bien-être fiévreux, une sorte de bonne humeur niaise et euphorisante qui m'aide à combattre la gueule de bois. Sous mes ongles, ça sent encore la cyprine malgré la douche, et ça m'excite un peu, j'avoue. Soirée de boulot... Au casino, c'est une soirée des plus normales avec les mêmes réguliers, les mêmes accrocs, les mêmes zonards que d’habitude. Comme souvent le dimanche soir, l'ambiance est sereine. Je dealais tranquille au poker quand j'aperçois mon chef prendre l'inscription d'un nouveau joueur, ou plutôt d'une nouvelle joueuse. Je constate avec effarement qu'il s'agit de ma conquête de la veille, mon éblouissante infamie déballée présentement au grand jour et aux yeux de tous. Elle est là, j'ai dû lui raconter dans ma cuite où je trimais chaque soir et cette coquine a pas été bien longue avant de pointer son gros tarin pour venir faire coucou. Les regs s'échangent des regards complices au moment où elle s'assoit avec sa cave de cent boules et le dépliant qui indique l’ordre des combinaisons de ce sale jeu de cons, en mode « Qui veut manger du thon ce soir ? ». Elle me jette un rictus discret que je feins de ne pas percevoir, je lui indique qu'elle doit payer la big blind si elle veut des cartes tout de suite et je m'aperçois qu'elle comprend déjà même pas ça. Je m’arrache le bras pour lui piquer un jeton de deux euros que je balance négligemment devant elle, sans un regard. Limp général des habitués, et quand arrive son tour, sans qu'elle me laisse le temps de lui expliquer qu'elle peut checker ou relancer, elle singe ses camarades et rajoute deux euros que la table paye comme un seul homme. Un flop QQ7 apparaît, un des gaziers ouvre les enchères à 18€, environ la taille du pot. Tout le monde se couche sauf ma belle qui, visiblement à l'inverse de ses habitudes du samedi soir, refuse de baisser sa culotte et décide de suivre la mise après une brève hésitation. Elle continue de payer le parpaing que le cousin balance turn sur un 2 anodin, avec un gyrophare au dessus de la tronche qui scintille de toute part en affichant des dames en train de danser. River un deuxième 7 apparaît au tableau, notre ami shove avec un grand sourire et ma nouvelle petite copine m'observe, comme si elle attendait un indice. Elle m’a pris pour Jean Pierre Foucault, je lâche rien et reste de marbre en priant pour qu'elle call, si elle saute au moins peut-être qu'elle va dégager loin d'ici. Elle finit par dégobiller ses dernières plaques, il retourne Q9 pour full house comme prévu, elle le regarde, elle me regarde, je lui dis en la vouvoyant que si elle veut elle peut montrer ses cartes, ou les jeter si elle perd. Elle retourne KJ pour un gros que dalle avec des plumes. Elle attend quand même la confirmation au moment où je compte le pot, puis me demande comment ça se passe maintenant. Je lui dis que si elle veut continuer il lui faut recaver, j'espère en mon for intérieur qu'elle va comprendre et se casser mais non, elle insiste et la table décide à l'unanimité de l'attendre, sûrement parce que ce sont des mecs cool. La caisse est au fond du casino, j'ai donc le droit à leurs remarques hautement spirituelles à propos de la nouvelle entrante, et plus ces enc**és se foutent d'elle, plus la honte me tiraille. Je n'aspire plus qu'à une chose, c'est qu'elle se fasse défoncer très très vite pour que personne parmi les clients ou pire, mes collègues employés ne s'aperçoive que j'ai enfoncé ma verge dans tous les orifices de cette erreur de la nature. Paradoxalement, je bande en regardant ses petites mains manipuler maladroitement ses jetons. Elle était plus dextre avec une bite. Le jeu s’apprête à reprendre lorsque je remarque un petit homme d'un certain âge qui observe la table avec bienveillance. Il fait mine d’assister à la partie, mais j'ai l'impression qu'il me regarde moi. Je n'ai besoin que d'un coup d’œil pour deviner qui il est : derrière ses petites lunettes carrées se creusent deux caveaux oculaires qui, j’imagine, lui servent d'yeux. Son gigantesque nez déborde sur une bouche en queue de poule, il est physiquement plus proche de l'oiseau que de l'humain. Ce type et ma nouvelle amoureuse sont de la même famille, c'est incontestable. Elle lui a parlé de moi, je le sais, je le sens, c'est MOI qu'il mate. Son nouveau beau fils. Lorsqu'elle s'approche de lui, je le vois dégainer un portefeuille qui doit valoir un RSA duquel il sort un billet vert pour permettre à sa monstrueuse progéniture de continuer l'aventure. Les réguliers de la table ne loupent pas une miette du spectacle et s'encouragent silencieusement les uns les autres en se soufflant qu'il faudrait pas louper le spot de l'année. S'en suivent quelques réflexions graveleuses à propos de l’ingratitude de son physique, à base de « Pour combien tu passes dessus toi ? ». De grosses gouttes de sueur perlent au niveau de ma nuque, je suis littéralement en apnée et si elle décide de l'ouvrir, ce sera clairement suicide ou changement de pays. Je caresse l'espoir qu'elle ne revienne pas et qu'elle décide de gamble ses cent boules aux machines à cons mais elle se repointe fatalement, avec une nonchalance qui signifiait que ça y était, elle était à l'aise à table. f*ck my life. S'en suit un run mutanesque, elle connaît toujours pas les règles mais fait brelan une main sur deux, et ira même jusqu'à checker couleur max river en position sur un board sans doublante et sans possibilité de quinte flush. C'est la première fois que je vois ça, je sais même pas si c'est autorisé, mon chef s'en cogne complet, quelques ricanement situés quelque part entre aigreur et pitié chez les autres joueurs et on passe à la main suivante. Je finis par me faire remplacer, Dieu merci elle ne se lève pas et je galope en pause me fumer trois quatre clopes histoire de faire retomber la sauce. Je suis fébrile, mes jambes sont en coton, j'ai envie de rentrer chez moi me mettre en boule sous ma couette pour y chialer quelques années. À mon retour, ma dulcinée a plus de 800€ devant elle, elle martyrise la table avec autant d'entrain que lorsqu'elle gobe un surin. Coté joueurs, fini les moqueries et petits sourires en coin, c'est désormais la guerre, la plupart cavent au max pour tenter de se remettre à niveau mais personne ne gagne un coup face à elle. Elle est invincible, comme en baise. Je reprends les cartes jusqu'aux trois dernières mains de la soirée, et au moment de la fermeture je dois lui filer un autre rake pour qu'elle puisse y ranger sa montagne de plaques. Les mecs ont tous envie de mourir, se plaignent de l'absurdité de ce jeu, de l'injustice de leurs vies m**diques. Père et fille sont les seuls à afficher un sourire, enfin juste un arc de cercle comme tracé au crayon au-dessus de leurs mentons. Mais bon, l'essentiel, c'est que je me suis pas fait griller. Après la comptée, je file me changer au vestiaire en pensant déjà à l'énorme pétard que je vais m’envoyer en rentrant après toutes ces émotions. Elle ne m'a pas attendu à la sortie, n'a pas cherché à venir me parler, ni son Hobbit de père d'ailleurs. Une dernière clope entre collègues comme chaque nuit après le service, et je suis sauvé. À mon arrivée sur la terrasse du casino, serveuses, caissiers et videurs qui papotaient jusqu’alors avec entrain se taisent subitement. Ils me matent grave eux aussi, et ont envie de se marrer, je le sens. Katerine, la belle Katerine, ma serveuse à moi, celle que je kiffe en secret depuis que je bosse dans ce taudis me tend un postiche en gloussant. « Tiens on m’a laissé ça pour toi au bar... » Merci pour cette nuit magique. Je t’embrasse fort, à très vite. Ingrid 06 55 24 71 XX C'est en chœur qu'ils explosent de rire à ma vision du mot, et se mettent à me chambrer en évoquant l’effet que je lui fais. Ces gros beaufs ricanent en professant qu’un trou reste un trou et qu’une bite n’a pas d’œil ; ils insistent bien sur le fait qu’elle m’embrasse fort, goulûment, qu’on fusionne quasiment tous les deux et que nos gosses seront répugnants. J’ai besoin de quelques secondes pour prendre conscience qu'ils ne sont finalement au courant de rien. Ils pouffent et me charrient mais n'imaginent pas un seul instant que j'ai pu m’introduire à l’intérieur de la bête. Ingrid en plus, sans déconner. En bon gros lâche que je suis, le soir même en rentrant, je la textote entre deux joints pour lui annoncer que je renferme un lourd secret. Que c’est pas facile à dire, mais que je le lui dois. Qu'en fait je suis gay, mais que je voulais essayer une fille comme ça, juste pour voir. Que c’était une expérience incroyable mais qu’il fallait très vite que je retourne sucer des queues. Pour une fois dans sa vie, elle n’a pas tout gobé. Je ne l'ai jamais revue mais parfois, la nuit, seul au fond de mon lit, j’y repense non sans nostalgie 133 Share this post Link to post Share on other sites
NICEBET J'aime les drogues dure qui font bander mou CPiste Holothurisme : +122 % 874 posts Posted January 26, 2018 J'avais une vague envie de faire croupier, merci, tu viens de me faire prendre une décision ! Btw clap clap pour ce beau pavé "Ingrid en plus, sans déconner" 0 Share this post Link to post Share on other sites
KadicK K.DicK (Winamax.fr) CPiste Holothurisme : +101 % 6046 posts Posted January 26, 2018 "... son nez offre le luxe de pouvoir fumer sous la pluie ..." 1 Share this post Link to post Share on other sites
Piercy Community Manager du Club Montmartre Dicomaniaque (PokerStars.fr) Dicomaniaque (Unibet Poker.fr) Piercyx (Winamax.fr) Modérateur Holothurisme : +∞ 11507 posts Posted January 26, 2018 il y a une heure, Bolivio a écrit : Quand elle se tait, ça ressemble à une braguette, mais à l’horizontale. OMFG je rigole depuis cinq minutes… 1 Share this post Link to post Share on other sites
dRy CPiste Holothurisme : +23 % 123 posts Posted January 26, 2018 T'es un génie mec. 2 Share this post Link to post Share on other sites
clovis1er CPiste Holothurisme : +317 % 10089 posts Posted January 26, 2018 +1 in ze dark on lira ça + tard au boulot 4 Share this post Link to post Share on other sites
wylke CPiste Holothurisme : +192 % 4067 posts Posted January 26, 2018 il y a une heure, NICEBET a écrit : J'avais une vague envie de faire croupier, merci, tu viens de me faire prendre une décision ! Btw clap clap pour ce beau pavé "Ingrid en plus, sans déconner" Toute la première partie c'est exactement ça. Je me suis reconnu dans la description du taf et de la vie qui va avec. 1 Share this post Link to post Share on other sites
survival66 Cotorep spotted : https://www.clubpoker.net/forum-poker/profile/131296-fred_d_y/ CPiste Holothurisme : +169 % 18484 posts Posted January 26, 2018 (edited) il y a 7 minutes, wylke a écrit : Toute la première partie c'est exactement ça. Je me suis reconnu dans la description du taf et de la vie qui va avec. Gros +1... c'est tellement ça. L'impression d'avoir bossé dans le même trou à rats et de refaire un tour de manège. Edited January 26, 2018 by survival66 0 Share this post Link to post Share on other sites
bonAlpArt CPiste Holothurisme : +78 % 1494 posts Posted January 26, 2018 Les précédentes étaient déjà mémorables mais là on tutoie les sommets 0 Share this post Link to post Share on other sites
NICEBET J'aime les drogues dure qui font bander mou CPiste Holothurisme : +122 % 874 posts Posted January 27, 2018 (edited) @survival66 @wylke Cool d'avoir des avis ! Merci Tout de même surpris par le salaire, il me semblait qu'on pouvait taper au bas mot sur du 1.5K net, voir plus si on se déplace, c'est donc une légende ? Edited January 27, 2018 by NICEBET 0 Share this post Link to post Share on other sites
wylke CPiste Holothurisme : +192 % 4067 posts Posted January 27, 2018 il y a 17 minutes, NICEBET a écrit : @survival66 @wylke Cool d'avoir des avis ! Merci Tout de même surpris par le salaire, il me semblait qu'on pouvait taper au bas mot sur du 1.5K net, voir plus si on se déplace, c'est donc une légende ? Dans les cercles parisiens tu pouvais faire plein d'heures, tu touchais tes pourboires et du coup taper des bons salaire. Sinon si tu es dealer sur les gros tournois genre EPT tu voyages pas mal, tu te fais des bons cachet c'est intense mais t'as pas mal de récupération entre chaque. J'ai commencé au minimum à 1150€ net/mois, au bout d'un an je suis passé à 1200€ parce qu'ils n'avaient pas le choix. J'avais de temps en temps des primes, genre quand j'allais dealer le PPT mais rien d'extraordinaire niveau financier, après ce qui est sympa sur les gros tournoi comme ça c'est l'ambiance avec les autres croupier-e-s, tu bosses beaucoup mais tu bois, fumes, baises beaucoup aussi. Souvent t'es dans des cadres sympa, genre bord de mer. Après si tu peux évoluer ça peut monter mais honnêtement il y'a peu de débouché. en général les promotions c'est pour les anciens même si ils ne captent rien au poker. Moi au bout de 6 mois j'étais souvent chef de table, j'aurais du être autour de 1700€ net mais le respect du code du travail et des conventions collectives en général c'est pas trop leur truc. Le coup des pourboires ca rend un peu dingue, ça m'est arrivé plusieurs fois qu'on m'envoie un jeton de 100€ et je savais très bien que je n'en verrais pas la couleur. Ou des habitués qui savaient du coup qu'on n'avait pas les pourboires qui sinon m'aurait pas mal laché. Sinon les bons plans c'est quand tu peux dealer en partie privée des grosses parties avec des gars blindés, t'es payé juste au pourboire mais tu te peux te faire des beaux winrate. 7 Share this post Link to post Share on other sites
survival66 Cotorep spotted : https://www.clubpoker.net/forum-poker/profile/131296-fred_d_y/ CPiste Holothurisme : +169 % 18484 posts Posted January 27, 2018 (edited) Il y a 5 heures, NICEBET a écrit : @survival66 @wylke Cool d'avoir des avis ! Perso j'étais dans un caz' qui payait bien au départ, un p'tit 1.3k+ net... mais c'est pas le standard. Niveau pourboires mes 1ier 6 mois j'ai fait only poker, je touchais que dalle en CG par contre les pourboires laissés sur les MTT était partagés entre tous les croupiers, un plus de +/- 100e/mois. Après j'ai arrêté car l'offre poker est passé de 7/7 à je crois 2 soirs par semaine. Je suis revenu plus tard encore pour du poker, à la base en mode extra 3-4 semaines pour dépanner parce que j'avais 2 très bons potes croupiers qui bossaient encore là-bas et finalement y'en ai pris pour 2 ans à la roulette... et là toujours le même salaire mais 0 pourboire et des MCD en PLS qui te les brisent quand tu down, comme si t'étais responsable de quoi que ce soit... marrant de les voir claquer du fessier. Le pire c'est que généralement quand les croupiers n'ont pas de pourboires ils ne partagent même pas un peu de ceux du casino alors qu'on est souvent à renseigner les clients, à appeler des serveurs qui se touchent les couilles au bar, etc etc... On est même bien cons souvent, on est qq fois capable de dire à un client qui veut lâcher 20e avant de partir de les laisser dans la boite à la caisse... pourboires dont tu ne verras surement pas ne serait-ce qu'une misérable miette, les pourboires c'est la guerre. Ca chie qq fois sur les croupiers mais c'est assez souvent les plus cool/serviables du casino (y'a de sacrés cons quand même en mode RAB, j'ai eu un pseudo chef de table en mode comprend rien, pas envie, drôle.. mais juste quand y'a pas de clients, quand t'as des clients tu te sens en mode solo quoi. :D ). On est qq fois vu comme des planqués alors que ca se cagoule souvent à la roulette les w-e, l'été, les pauses aussi c'est la guerre... mais en vrai ces soirées c'est le kiff, y'a de l'action, ça passe vite et au moins tu te sens utile, y'a aussi tellement de soirées ou tu te fais chi**. Mais parait que de se taper un HU avec un systémié de 70piges un soir d'hiver en mode réédite pour 126845ième fois "vous saviez que 3 c'est la racine cubique de 27 ?" ... c'est la planque. En vrai c'est quand même un peu un boulot de m**de mais le plus souvent à cause de l'environnement et des moments ou il ne se passe rien... le reste du temps y'a potentiellement des moments gold. Edited January 27, 2018 by survival66 6 Share this post Link to post Share on other sites
taamer Quand ça change, ça change. Faut jamais se laisser démonter. CPiste Holothurisme : +104 % 6646 posts Posted January 27, 2018 Il y a 8 heures, wylke a écrit : Dans les cercles parisiens tu pouvais faire plein d'heures, tu touchais tes pourboires et du coup taper des bons salaire. Sinon si tu es dealer sur les gros tournois genre EPT tu voyages pas mal, tu te fais des bons cachet c'est intense mais t'as pas mal de récupération entre chaque. Question que je ne crois avoir jamais lue à ce propos : comme croupier, sur un tournoi de plusieurs jours, est-ce que l'organisateur du tournoi vous propose une solution pour l'hébergement, où êtes-vous à l'enseigne de la débrouille pour vous loger à chaque tournoi du circuit? 0 Share this post Link to post Share on other sites
wylke CPiste Holothurisme : +192 % 4067 posts Posted January 27, 2018 il y a 4 minutes, taamer a écrit : Question que je ne crois avoir jamais lue à ce propos : comme croupier, sur un tournoi de plusieurs jours, est-ce que l'organisateur du tournoi vous propose une solution pour l'hébergement, où êtes-vous à l'enseigne de la débrouille pour vous loger à chaque tournoi du circuit? C'est l'organisateur du tournoi qui gère l’hébergement et paye les frais de déplacement. Peut être éventuellement le responsable des croupiers quand c'est sous traité je ne sais pas exactement comment ça fonctionne techniquement mais le croupier n'a pas a s'en occuper en tout cas et les frais de déplacement/ hébergement ne sont pas à sa charge. 1 Share this post Link to post Share on other sites
I'll squeeze Ouais, je sais comment ça se passe Un joint, comment ça se tasse Une tchoin, comment ça se masseUn cul, comment ça se casse CPiste Holothurisme : +181 % 3025 posts Posted January 27, 2018 Il y a 10 heures, wylke a écrit : après ce qui est sympa sur les gros tournoi comme ça c'est l'ambiance avec les autres croupier-e-s, tu bosses beaucoup mais tu bois, fumes, baises beaucoup aussi et la CSB ? 4 Share this post Link to post Share on other sites
NICEBET J'aime les drogues dure qui font bander mou CPiste Holothurisme : +122 % 874 posts Posted January 28, 2018 Je viens de passer 1h a parcourir le thread de la vente de jetons, j'aurais jamais pensé qu'il y'aurait des reg de la discipline. Bah si ! Y'a même des touches d'humours et du brag, spamal. Voilà, trop kool ma life hein 1 Share this post Link to post Share on other sites