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MicMacBigMac

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Je les aime

Je ne les aime pas trop


Ils m'aiment

Ils ne m'aiment pas trop

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    MicMacBigMac reacted to NICEBET for a blog entry, Le Run Rose [PART 4]   
    Mes chers lecteurs, bienvenue dans la partie 4 qui contiendra deux des plus grosses sal*pes (dans le bon sens du terme) que j’ai connus cette année. J’avais annoncé, j’ai été sensible sur la part 3, me revoilà.
     
     
     
    Après l’expérience de Jane, j’estime que j’ai assez donné en romantisme et en upswing/ downswing émotionnel. J’ai bien compris le message que la vie m’a envoyé et à présent, je ne recherche plus qu’une chose :
     
    TOUTE LES BAISER
     
    Lors d’une discussion avec Ben, il avait sorti la phrase :
     
    « L’objectif d’une meuf c’est d’en trouver UN pour le garder, l’objectif des mecs c’est de les baiser TOUTES et d’enchainer »
     
    Ce n’est évidemment pas une généralité- il y’a des filles qui quitte le mode « Moule » et son célèbre adage « accroché comme une moule à son rocher », pour pécho à foison. Un beau matin, elles se lèvent et se sentent « pas propre ». Elles retourneront donc au mode « moule » après une folle aventure océa-nique #happyend
     Nous les Hommes, restons fidèles à notre plan de jeu. On veut toute les baiser. On ne se sentira jamais sale. Et même si on canardise avec une fille exceptionnel, on voudrait quand même toute les baiser et continuer de gérer sa petite fraicheur. That’s life bro.
     
    Le printemps arrive doucement à Montpellier et ma confiance en moi est boosté par tous les ptits culs que je croise dans cette merveilleuse ville (venez en jugez par vous-même, c’est vraiment insane à cette période de l’année). Je me sens un peu dans « l’happy hour » du grind rose.
     
    Avant de commencer la première de cette partie 4, j’ai re vu O. Vous savez l’étudiante en Pharma de la part 1 ! Rapide débrieff.
    On se revoit au café des arts à Montpellier, 6 mois après notre première rencontre. Je suis vraiment content de la revoir, c’est rare de croisé des filles que j’ai envie de revoir ! J’ai aussi envie de baiser mais ça, c’est un peu tout le temps. Bref ! On discute et tout roule, elle est toujours aussi maladroite mais adorablement maladroite. J’ai une soirée ce soir-là. On doit se retrouver à la casa bondels avec des potes. La casa bondels c’est assez unique comme truc. Je vous laisse checker sur internet car j’ai vraiment la flemme d’expliquer le concept.
    On finit nos drinks et on rejoint l’équipe sur place. On fait la soirée et tout se passe bien, je reste pas mal avec O et à mesure qu’on boit, je sens de plus en plus qu’on va finir la soirée ensemble.
    Les portes de la casa ferment et comme d’habitude, mon appart sera l’after. On arrive tous chez moi, déjà bien bourré et on continue de boire. A un moment donné, j’essaye d’embrasser O mais Mme me dis « pas maintenant ». Qu’est-ce que je l’aime quand elle me résiste. « OK poupey ». On continue la beuverie mais elle ne le supporte pas si bien et bientôt elle sera en PLS dans mon lit. Elle se sent un peu honteuse car c’est la première fois qu’elle voit mes potes et elle ne gère pas. En vrai ils s’en branlent mais c’est toujours ankward d’être le gens sec de la soirée. Ils partent et je me couche avec elle mais je n’ai pas souvenirs qu’il se passe quelque chose. Je me souviens du matin ou là on baise et c’est vraiment super par contre!
    Je la revois une semaine ou deux après. On fait une soirée avec des amies à elle au Rockstore. La soirée est cool, c’est toujours sympa d’être entouré uniquement par des femmes. On dormira chez une copine à elle et faute de capote, je me la collerai sur l’oreille. Too bad bro !
    C’est la dernière fois ou je l’ai vu. C’est super étrange avec O car je crois qu’on s’appréciait vraiment mutuellement mais on a jamais vraiment persisté. Je crois qu’on sortait tous deux d’une longue relation et que notre inconscient à fait le boulot pour nous « tu ne te remettras pas en couple, oh non ». Mauvais timing j’imagine.
     
    Aller, après cette petite intro, let’s goooooooooooo :
     
    « N » 22 ans, barmaid.
    On match sur Tinder et elle m’envoie le premier message. 
     
    Sur les photos elle a l’air super hot, c’est une « red head ». D’emblée ça me marque car j’avais déjà un début de théorie sur le fait que les filles qui se teignent les cheveux en rouge « en veulent ».
     
    Les photos sont quasiment toutes avec filtre et j’arrive à ne pas trop m’emballer cette fois #vigilance
     
    On discute de tout et de rien, j’apprends qu’elle habite à Alès (1 heure de Montpellier) mais ça ne me dérange pas du tout, au contraire. Ça évite ce genre de pensées stressante « et si je croise mon plan cul B alors que je suis en train de boire un verre avec mon plan cul A ? »
     
    Après deux jours à discuter, elle me dit qu’elle a des potes à voir sur Montpellier Vendredi dans la journée et donc, qu’on peut se voir le soir.
     
    Mon œil, t’as juste envie de te faire tringler ouais !
     


     
     
    Mon plan  préflop était de NE SURTOUT PAS SE DEPLACER et je check donc la case « t’es un champion ».
    Elle arrive à l’heure dans sa 306 rouge dégueulassement immatriculé dans le 30.
    Première impression, elle est moins jolie que sur les photos mais elle à un truc qui pue le sexe. Sa voix déjà- rarement une voix ne m’aura autant excité d’entrée et puis son regard. Vraiment un regard de sal*pe (toujours dans le bon sens du terme). On se fait la bise, j’aime son parfum. Elle a un mini short et un haut un peu ample ce qui me fait dire d’expérience qu’elle a des petits seins mais un bon cul. Easy read.
     
    On va dans un bar que j’aime bien « Le Rebuffy ». Il y’a une terrasse vraiment agréable à cette période de l’année et surtout, c’est à 5 minutes à pied de chez moi #fino
    Je décide de la jouer assez passive et je la laisse parler. Je sens tout de suite que je lui plais. Je la laisse donc lead et voir ou ça mène. Le flop est pas mal, elle a une vision de la vie que je partage sur de nombreux points.
    Mais évidemment, la turn ouvre un tirage.
    Je rebondis sur le fait qu’elle me dise qu’elle adore le « hardcore ».
     
    Musicalement parlant, bande de pervers.
     
    Elle me dit qu’elle « kiff grave » se défoncer avec un peu tout ce qui passe en piétinant devant des gros caissons entouré par des cheveux sales à chien. Vraiment pas mon délire pour le coup même si j’aime me percher de temps en temps. J’ai connu les teufs il y’a des années et j’ai jamais accroché avec ce monde.
    Je rigole quand elle me dit qu’elle a de la Kétamine dans son sac et que si je veux, on peut en taper. Elle à pas l’air de capter que ça te baise ton cerveau. Je me dis qu’elle a des trucs à combler pour taper autant et aussi « Bon, tu mettras deux capotes »
    Je suis tout de même rassuré quand elle me dit qu’elle a été en couple pendant longtemps et qu’elle est séparée depuis peu. Je me dis qu’en trainant dans des soirées pareille avec un physique (et une voix) comme ça, y’a des mecs à qui je n’ai pas envie de faire la bise qui sont passés dessus. Ce qui est dingue car de premier abord, on imagine mal cette petite dans ce genre de soirée, je suis un peu sur le cul.
     
    Vers 23h00 je lui propose de continuer à boire chez moi, ce qu’elle accepte sans se faire prier.
     
    On arrive chez moi, elle s’assoit sur mon lit et je sors la bouteille de vin. On boit deux gorger, puis Madame s’allonge sur le lit « Ouuuh, j’ai mal au dos moi ». Je prends immédiatement le spot de  jam et elle snap.
    On s’embrasse langoureusement et elle ne me lâche pas. Je commence à lui mettre des doigts et je la baise dans la foulée. Genre on est passé de « on se parle normal » à « je te prends comme une sal*pe sur le lit » en un clin d’œil. C’était assez fou.
    Au lit, je confirme mon read de départ. C’est une sacrée sal*pe, quel pied ! Elle couine, en redemande, je lui tire les cheveux, lui met des grosses claques sur son pti cul tout blanc et je la finis en facial avec combo « elle me regarde dans les yeux ». Huss. C’est vraiment bien et après ça, je roule un énorme bédo en contemplant ma victoire qui reste à poil dans mon lit. Elle me re-suce quand je roule le joint mais bizarrement, je lui mets pas de second barrel. Elle m’a épuisé.
     
    On est tous les deux comblés mais je n’arrive pas à passer outre le fait de ce combo draw :
    - Traine dans un sale milieu
    - Moins jolie de visage que sur les photos (vraiment)
     Certes, elle à un très gros bon point car au lit c’est une actrice porno, mais j’ai du mal à voir sur plusieurs street.
    On finit le bédo, la bouteille de vin et on s’endort.
    Le lendemain, je lui mets mon traditionnel barrel matinal mais découvre avec stupeur que sans maquillage, c’est une autre femme. J’avais noté une petite ressemblance avec Sansa Stark, mais là c’est plus Katelyn Stark pour le coup. Quand elle revient à la vie après les noces rouges.
    Je prends l’option de la baiser sans trop voir sa tête. C’est méchant, mais c’est ce que je me dis sur le coup. Encore une fois c’est top, mais je respecte le plan et finis sur ses fesses #fier
    Lorsque je la raccompagne à sa voiture, je sais que je ne vais pas la revoir et je sais aussi qu’elle, elle voudra un match retour. Je commence donc à imaginer mon plan pour m’en sortir.
    Elle me renvoie un message trois jours après pour me dire qu’elle est sur Montpellier mais je fold en prétextant ne pas être là.
    Quelques jours après, elle m’invite chez elle pour le weekend, et encore une fois j’esquive.
    Je finirais par sortir la très classique excuse « de l’ex ».
    « Tu comprends, on s’est revu et on va réessayer. J’espère que tu ne m’en veux pas trop. »
     Elle comprend tout à fait et me dit qu’il n’y a pas de soucis et que si jamais ça ne marche pas, elle est là. J’en connais une qui a bien aimer mon value bite !
    Encore aujourd’hui il m’arrive de lui parler et je crois que quand je retournerai en France je me ferais un petit Marc Dorcel avec elle…
    Moralité de l’histoire : Les red head sont des vraies sal*pes (encore et toujours dans le bon sens du terme). Plus sérieusement, ne pas se forcer est je pense la leçon de cette histoire. Même si elle cumulée quelques bons point, se focaliser sur certains paramètres d’une main pour en oublier d’autres n’est jamais une bonne solution. SUIVEZ LES PLANS LES BROS. Mais sachez tout de même réevaluer si de nouvelles informations sont disponibles !
     
     
    "OF", 30 ans, aucune idée de ce qu’elle fait dans la vie.
    Je l’ai rencontré dans une soirée organisé par la mère d’un pote dans un Mas vers Clermont l’hérault. C’était au début de l’été en mode gros barbeuc des familles et journée, pétanque, ricard, ricard, ricard, ricard, re-barbeuc et finalement soirée. Je la spot d’entrée car y’a pas des masses de meufs et c’est la seule qui est correct. Pour l’occasion, il y’a tous mes potes et des potes de Grabels qui sont plus âgés que nous mais avec qui on a toujours un peu trainé.
     
    J’arrive là-bas vers midi avec déjà deux ricards dans le sang.
     
    Je viens du sud, le ricard, c’est sacré bro.
     
    Ambiance : Tournois de pétanque, de 7 à 77 ans (âge du field de la soirée), gros barbeuc qui fait plaiz sur fond de cigales. Le spot est vraiment sympa même si je dois admettre que le manque de meuf m’angoisse déjà un peu. Qu’à cela ne tienne, on boira du ricard et on mettre des « carreaux ».
    Le début de tournoi se passe comme prévu, on monte un stack de ricard combo gros pétard au soleil, et on bifle à la pétanque pour arriver en finale.
    On est en duo, je suis avec Ben et nous tombons contre OF et sa pote, qui n’est d’autre que la récente nouvelle régulière de mon pote de Grabel, Ju. Je sens la petite OF qui cherche du eye contact. En bon compétiteur, je mélange pas le holdem et le omaha dans une même session et décide avant de l’attaquer, de gagner le tournoi de tanque pé.
     
    Ce qu’on fait.
     
    Une fois finis, on savoure notre victoire allongé dans l’herbe, petit ricard de rigueur, gros pétard, fakear sur une enceinte et nous voilà les rois du monde. OF et sa pote viennent à coté de nous et commencent à discuter avec tout le groupe. Elle me parle sans trop que je la calcule car je suis trop occupé à jouer mon rôle de mec célibataire et raconter mes dernières aventures à tous les potes qui sont en couple et qui sont toujours friand des chicks news. Après avoir obtenu les rires déployés de mes bros et les regards dépités de leurs meufs, on commence à discuter.
    Elle a un truc qui me plait (des gros boobs, soyons honnête) et implicitement je comprends qu’elle a 30 ans et donc qu’elle a déjà déroulé suffisamment de câble pour être potentiellement un bon coup au lit. On discute mais toujours sur un format assez turbo ou on rentre dans aucuns sujet deep. C’est très léger. Ça me donne un tell de « tu ne demandes qu’à te faire baiser ».
    La nuit commence à tomber et nous sommes tous autour d’une grande table. On doit être une vingtaine de « djeuns » car la plupart des 40+ sont au dodo. L’alcool n’a jamais arrêté de couler à flot et tout le monde est bien bourré. Je suis en bout de table à « la daddy’s place » et OF vient s’assoir à côté de moi en prétextant  je ne sais plus quel raison. Peut-être simplement parce qu’elle me prend en chasse ouvertement, va savoir. Vers minuit il commence à faire froid et je vais me chercher une grosse couverture que je pose sur moi. Evidemment, elle me demande si elle peut en profiter. OKAY POUPEY. On partage donc la couverture et maintenant que nos corps sont camouflés j’en profite pour poser ma main droite sur sa cuisse.
     
    Il y’a un truc la dessus. Mon pote Alex à une technique pour savoir si t’es bon dans un spot avec une fille. En gros son move, c’est le suivant.
    A une table (qui n’est pas en verre), quand t’es à côté de la fille que tu chasses, tu mets ta main sur sa cuisse sans dire un mot. Si elle te met un refoule, elle déplacera délicatement ta main et/ou te regardera avec un air « y’a pas moyen gros ». Si y’a bon et que la main reste en place c’est que tu lui plais et qu’il y’a moyen. Petit plus, tu la regarde droit dans les yeux et t’attends qu’elle baisse les yeux en rigolant un peu, histoire de lui montrer qui c’est le papa. Le truc c’est que DANS TOUS LES CAS, tu prendras jamais un refoule violent devant tous tes potes car quand il y’a pas bon, la fille va jamais s’afficher. Une bien belle stratégie !
     
    Je pose donc ma main, la regarde, attend le fameux « rictus/ détournage de regard » et tout se passe comme prévu. Si mes souvenirs sont bons il me semble qu’on se caresse vite fait.
     
    Pensée souvenir de ce bon vieux barman. « Ce soir tu baises champion ».
     

    Désolé j'ai pas trouvé de photos ou on voyait pas sa face à part celle là. C'est petit, mais vous arriverez à voir qu'elle était méga bonne !
     
    Vers 4h du mat j’annonce que je vais me coucher dans la tente qu’on m’a prêtée et ni une ni deux elle s’empresse de dire qu’elle aussi va dormir « dans sa tente ». Personne n’est dupe mais vous connaissez les bonnes femmes. Je prends un peu d’avance et l’attends au premier tournant. Elle arrive et me lâche un « ce soir t’es mon jouet ». J’avoue que j’ai été surpris sur le coup et que j’ai juste répondu par un petit rictus. La vraie réponse que j’aurais dû donner aurait été un truc du genre « LOL avec ce que je vais te mettre tu verras plus toys r us du même œil » Parce qu’il faut le savoir, quand je suis bourré et qu’en face je sens un potentiel de sal*pe (encore et définitivement dans le bon sens du terme) je suis en mode barbare/ pied sur la tronche/ démontage/ grosse claques sur ton cul. Mais comme toujours, mon apparence de « gentil » leurs fait croire que je suis uniquement doux. A chaque fois c’est une sacrée value de leurs montrer un côté de moi radicalement différent de ce que je peux montrer en société. Bref, pensez-y. Soyez surprenant !
     
    On arrive dans la tente et ni une ni deux je lui mets un sacré barrel à tel point qu’on casse à moitié la tente. Mais Madame est encore chaude comme la braise. On fait une petite pause clope et elle me confie qu’elle ne s’imaginait pas que je serais aussi solide post flop.
    « Mets du respect sur mon nom »
    Le deuxième barrel est encore plus débridé, je la traite ouvertement de sal*pe « qui en veut » et elle en redemande, je la tringle dans tous les sens et la finit en faciale. C’était vraiment super intense, une vraie bonne baise, on peine à reprendre notre souffle. Pendant que je savoure ma performance elle me demande d’aller chercher du sopalin parce qu’elle en a plein le visage. Bon prince, j’accepte. En chemin [pour aller dans le mas] je croise Adri qui cuve en fumant en joint devant le lever de soleil. Il me demande ce que je fous, je lui raconte un bobard [il rit] et lui dit que je reviens.
    Je reviens à la tente, je lui file le rouleau de sopalin et la laisse pour aller me fumer une grosse mèche avec mon pote. Je ne lui demande même pas si ça la dérange. Je me suis trouvé « Homme » sur le coup. D’habitude je suis gentleman mais en l’occurrence j’avais juste envie de savourer ma victoire avec mon pote devant un lever de soleil.
    Je me souviens de ce moment. C’était un magnifique spectacle de voir les premières lueurs des jours sur cette colline. J’en ai vraiment un souvenir très clair. On n’a pas parlé des masses pour finir mais on a apprécié ce moment simple.
    Je retourne dans la  tête une bonne heure après et Mme dort à point fermé. Je me cale derrière elle en mode cuillère, la main gauche sur ses gros boobs et m’endort. Pas la meilleure nuit de ma vie car à 10 heure il fait mille degré dans la tente m’enfin, c’était une bien belle soirée. Le lendemain quand j’arrive dans la cuisine OF est là avec sa copine et je sens une atmosphère spéciale. Puis je me souviens comme je l’ai démonté et je comprends mieux. Je lui laisse mon numéro avant de partir et nous nous quittons « bons amis ».
    Elle m’a envoyé un ou deux messages par la suite mais je n’ai jamais reentry. Je crois qu’à chaque fois je n’avais pas le temps ou que je n’étais pas là. Par contre, lorsque j’ai re fait une soirée avec les grabellois, je me suis rendu compte qu’elle avait raconté sa nuit à sa copine qui elle l’avait raconté à Ju qui lui l’avait raconté à absolument tout le groupe de pote. Résultat, tous viennent me voir en mode « put**n t’es un Héro » De ce qu’ils m’ont dit je l’ai secouer comme jamais et depuis ce jour-là je suis un espèce de dieu vivant de la baise pour eux. Sans fausse modestie, ça fait toujours du bien à l’égo ce genre de dynamique.
     
    La morale de cette histoire me demanderez-vous ? Jouez polarisé. Paraissez doux et subtile en société mais sachez être bestial au pieu quand y’a du répondant en face. C’est bien d’être docile et attentionné et j’aime l’être, mais parfois il faut juste savoir revenir à l'état sauvage. J’ai vraiment pris conscience de la range perçu/ range réelle ce jour-là. Ne jouer jamais face up, c’est vraiment la leçon de cette fille. #JeSuisUneLégende
     
     
    "S", 27 ans. Elle fait des petits boulots pour se payer un gros voyage annuel. Passionné de photographie. D’origine Franco-Vietnamienne c’est ma première expérience « des mystères de l’est ». Je la rencontre au Fise par le biais d’un pote de Toulouse qui est descendu pour l’événement.
     
    S. Ou comment faire le FDP du début à la fin.
    Il faut savoir un truc sur cette S. C’est la proie de mon pote Bastien depuis des mois. Il est pas très doué avec les meufs et n’a toujours pas compris que c’était dead. Quand il m’en parle je lui donne mon avis mais il n’écoute pas. Faut savoir un truc sur Bastien. C’est mon pote, obv, mais quand je suis parti de Toulouse je sais de source sûre qu’il a tenté un truc avec mon ex (c’est mon ex qui me l’a dit). Quand j’ai quitté mon ex, elle avait besoin de sortir et de voir du monde et Bastien passe sa vie à sortir et voir du monde. Ils ont donc beaucoup trainés ensemble mais jamais au grand jamais je ne me suis inquiété qu’il se passe quelque chose entre eux. Je connais mon ex, et physiquement/ mentalement c’est juste incompatible pour elle. Bref. C’est le meilleur ami de mon ex depuis que c’est n’est plus moi et elle m’avait dit qu’un soir en rentrant de soirée ils avaient dû dormir dans le même lit car tous les autres étaient pris et qu’il avait tenté sa chance. Elle lui à mit un refoule mais il n’empêche. Il a tenté quelque chose. A la limite, je ne lui en veux pas pour cela mais lorsque je lui ai demandé « je sais qu’elle t’a toujours plu gros, t’as tenté quelque chose ? » et qu’il m’a répondu « non » alors que son corps tout entier disait « oui » (c’était avant que j’ai l’info). Je suis rancunier comme garçon et j’avais les glandes.
    C’est donc logiquement que lorsque la petite S s’est mise à m’entreprendre, j’ai naturellement répondu. On se voit une première fois pendant le FISE (en journée donc) et je reste assez distant. Le soir l’équipe prévoit d’aller en ville et je me joins à eux. Le soir elle ne me lâche pas d’un soulier, elle me pose pleins de questions, s’assoit à chaque fois près de moi, rigole à toutes mes blagues, bref, vous voyez le genre.
     
    Le lendemain ils repartent à Toulouse et elle m’ajoute sur FB.
    On parle beaucoup et j’aime bien son style. Elle me fait rire !
    Lorsque je lui dis que j’aimerais bien la voir, elle me dit qu’elle aussi.
    Je lui dis clairement que ça me fait chi** de venir à Toulouse en commando et d’esquiver Bastien ET mon ex.
     
    Ah oui, j’oubliais. C’est aussi une copine à mon ex #LOL
     
    Je lui propose donc de venir ici. Mais pas chez moi car ce weekend là j’ai mis mon appart en airbnb. Je lui propose donc de venir à Nîmes, dans l’appart « grand-duc » de mon daron. Mon père vit avec sa femme à 30km de Nîmes et son appart est toujours vacant.
     
    Elle accepte et je me trouve vraiment trop fort. Dans le même mois, j’en fais déplacer deux, juste pour se faire baiser par bibi.
     
    On part sur un séjour de 3 nuits 4 jours.
    Elle arrive le Jeudi soir. Je l’embrasse directement sur le pas de porte et prends sa valise. Bah oui, c’est une fille. 3 jours = valise.
    On commence à discuter, je tape dans la Daddy réserve et j’en sors une brave « Don Papa » mais Madame n’aime pas ça. Pire, elle en a horreur. Elle me dit qu’avec du coca ça passe mieux et je lui rétorque que si elle fait ça, elle prendra une gifle pour son insolence. Du coup je lui sers une bière.
    Vu qu’elle parle pas mal, je me fume un joint. Puis deux. Je la trouve un peu relou en fait. Elle est gentille mais à tous les tells de la meuf qui te casse les couilles rapidement. C’est une pinailleuse. Pire, quand on parle de ses voyages et que je lui demande comment elle aime voyager, elle me répond un très angoissant « organiser ». Elle planifie tout à la minute et suit son plan à la lettre. Elle prépare le Japon en ce moment et sait EXACTEMENT ce qui va se passer. Je trouve ça déprimant mais de toute façon mon seul objectif c’est de la baiser. 
     
    Je commence à être ivre et surtout las de discutailler. Je lead la river et on va se coucher. Evidemment, on baise. Pas fantastique at all. Elle a un vagin adapté aux enfants et des seins vraiment moches. Je dirais méga gant de toilettes- vraiment pas facile à assumer pour elle. Dans l’absolu le sexe n’est pas mauvais mais je n’y suis pas. Je crois que d’avoir vu qu’elle était aussi casse couille combo je baise le crush de mon pote ne m’a pas mis dans un bon état d’esprit.
     
    Le lendemain au réveil, j’ai envie d’être solo. Mais non, impossible, encore 3 jours à tenir. Elle veut faire un tour dans Nîmes, ce qu’on fait. Elle est relou. Elle n’aime pas ci pas ça, à peur des arabes… Me parle de ses put**ns de photos. Bref, elle me bande.
     
    Quand on rentre, je lui propose de préparer un bon repas. En vrai, je n’ai surtout pas envie de lui payer un resto donc ça sera Poulet mariné et patate à la provençale.
     
    On mange, baise et au lit.
     
    Le lendemain, on part à la plage. A ce stade, j’en peux plus et j’ai envie de la violenter. De lui dire « NON MAIS TU MES CASSES LES COUILLES, RENTRE A TOULOUSE ». Elle parle tout le temps et je m’en branle de ce qu’elle raconte. C’est épuisant.
     
    Une fois rentré, je mets en marche mon plan.
     
    Tout au long de la journée je l’ai préparé. Mon pote Ben m’appellera sur mon phone à 18h15, et je ferais en sorte que mon portable soit près d’elle pour qu’elle voit que « papa » m’appel. Au téléphone, il me dira qu’il a besoin de l’appartement ce soir car des amis à lui arrivent dans la soirée. Evidemment, papa n’est pas au courant qu’il y’a une fille avec moi et je ne veux pas qu’il le sache, du coup too bad, tu dois bouger ma grande !
     
    Tout se passe comme prévu, je joue la comédie à perfection. J’arrive presque à être triste de devoir la laisser tellement que je suis bon acteur. Je la raccompagne à sa voiture et elle part. OUF.
     
    Je me suis fait une dance de la victoire en rentrant et j’ai savouré du Don Papa sur fond de rap (elle déteste le rap).
     
    La morale de cette histoire, c’est de ne jamais prévoir un endroit clos avec une fille que vous ne connaissez pas pour une durée supérieure à 24H. Vous ne savez jamais sur qui vous tombez. Btw, la deuxième morale de cette histoire, la vengeance n’est pas toujours aussi appréciable qu’on le souhaiterait. Je me suis sentis un peu l’âme d’un conn**d après et je crois que j’ai perdu des points de karma suite à cette aventure.
     
    Voilà, c’est déjà la fin de cette Part 4 et je commence à croire que je n’irais jamais au paradis. Plus je m’enfonce dans ce run et plus j’ai peur pour mon Karma.
    H
     
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    MicMacBigMac reacted to NICEBET for a blog entry, Le Run Rose [PART 3]   
    Mes chers grindeur de la vie, adepte de tinder et de 3bet bien senti, bienvenue dans cette 3ème partie qui se voudra plus fragile
     
     Je vous ai laissé à la fin de mon plus long mais néanmoins décevant deeprun. Il est maintenant l’heure « du plus intense ». Ce deeprun que tu n’attendais pas. Tu n’étais aucunement préparé, tu n’osais même pas l’imaginais et pourtant… Tu buy in le tournoi sans espoir, proche d’être totalement broke, et la magie opère… Mais évidemment, la variance n’est jamais loin…
     
    Jane, 26 ans. Monteuse/ Assistante réal/  Réalisatrice/ Interprète.
    Une rencontre « live » lors d’une soirée chez une amie et pas sur un site pété (ça change)
    Elle à quitter la France à 18 ans pour s’installer à Berlin afin d’intégrer une école de ciné (montage/réal). Parle Français, Anglais et Allemand couramment. Féministe, cultivée, indépendante- bandante. Du haut de son mètre quatre-vingt, elle à un regard de renard et marche avec assurance. Une beauté sous toutes les coutures. Un visage fin, une silhouette de mannequin et un cerveau bien fait.
    Le genre de fille qui fait rentrer les marins au port bro.
     
    Je ne peux pas commencer lorsque je la rencontre car ça serait mal vous mettre dans l’ambiance. Je dois revenir quelques mois avant cette folle journée du 27 Décembre.
    Nous sommes fin Octobre 2015, quelques mois seulement après ma rupture avec mon ex et j’en chie une tonne. Je suis encore très triste de l’avoir rendu et pleure en PLS quasiment chaque jour que l’Homme fait. Je peine à avancer dans ma vie et à me reconstruire. Je suis shortstack- l’impression que je n’ai plus joué à ce jeu depuis 10 ans et que je serais de toute façon face up/ mauvais quand je devrais jouer une main. Totalement ruiné mentalement, sans repères, j’entreprends un travail sur moi-même et tente de mettre dans ma vie de nouveaux automatismes- de nouvelles habitudes. Je fais pas mal de sport à cette période par exemple et ça m’aide clairement à avancer.
    Pour la première fois depuis longtemps je me sens bien dans mon corps. Par contre, je galère avec les filles. C’est très bizarre. Sans être prétentieux, j’ai un physique agréable et un charme naturel puissant. Ce qui fait qu’en général j’accroche toujours des clientes. Le problème c’est que postflop je me tire une balle dans les deux pieds quand je parle. Ou plutôt quand je parle trop –Je veux beaucoup trop value. Je ne suis tout simplement pas habitué à « gérer » des meufs d’un soir ou des plans culs. En fait, je n’ai jamais eus de plan cul à 26 ans. Moi, je n’ai connu que deux grandes histoires d’amour qui m’on pris en tout 7 ans et demi de ma vie. Avant ça, c’était des relations de collège-Lycée. Je suis donc super maladroit et quand bien même je veux que du cul, elles pensent que je veux me mettre en couple. Toujours difficile d’auto identifier ses propres leaks, mais je commence à m’en rendre compte à cette époque.
     
    On est Samedi soir et mon meilleur pote me dis qu’il à une soirée avec ses copines du Lycée. Il a toujours gardé le contact avec elles mais ça fait longtemps qu’il ne les a pas vus.
     
    « What a spot »
     
    On est donc convié rue de la loge à Montpellier. J’y vais avec Ben et Yaya. On forme le trio célibataire du groupe et cette soirée marquera l’avènement de notre « tri force ».
    On arrive dans l’appartement ou se trouve une grosse dizaine de personnes, dont ses 5 copines.
    Je vous mets une Petite description rapide des filles en texte caché. Par la suite elles sont (presque) toutes devenues des amies et de surcroit mon fanclub attitré #TeamJonSnow :

    Votre fidèle serviteur en pleine époque "Jon Snow" (grosse fragilité sur cette photo)
     
    On arrive vers 21h30 et première surprise : pas de musique. On prend le lead et je balance des playlist. L’ambiance est très « radio nova ». Je discute avec une des 5. « Agathe N.». Elle a quelque chose qui me plait. Elle est discrète mais présente, d’une douceur palpable et d’un charme certain. On discute quelques minutes, je lui parle de mon futur voyage et de mon projet. J’apprends qu’elle a passé 8 mois au Canada et a peine ai-je le temps d’observer ce délicieux flop que sa copine Fanny Donkbet. « Salut Jon Snow » dit-elle avec une voix suave en prenant place juste à côté de moi- éclipsant au passage sa copine. Fanny nous a accueilli en bas mais j’étais trop occupé à discuter avec Yaya d’un groupe d’Italiens qui avait braqué pour 1,8M€ de Parmesan. J’avais spotté qu’elle était bonne mais j’étais dans mon truc. Elle a quelque chose de terriblement excitant. Pas de douceur chez elle, l’inverse même et ça interpelle mon côté bestial. Je change rapidement de cible car je sens clairement qu’elle est intéressée et délaisse mon premier feeling. Je le regretterai.
     
    Je décide de la jouer détacher et après avoir discuté 10-15 minutes de ma ressemblance avec Jon Snow, je sit out pour aller discuter avec les gens de la soirée et lâcher quelques référence d’oss117 bien senti à Ben. « A l’occasion, je vous mettrez bien un pti coup d’poliche ». La finesse.
    Mao, passe à ce moment-là- me regarde- regarde Fanny- rigole, puis s’assoit à côté d’elle. Quelques autres références fusent, deux verres de rhum se vident mais je ne lâche pas pour autant l’affaire. Fanny discute avec deux copines et me regarde très régulièrement. Lorsque nos regards se croisent, elles ricanent toutes les 3. Ca messieurs, c’est un tell de force. Ça veut dire que TU es en position de force.
     
    Ou alors qu’elles se foutent de ta gueule, mais pour le coup l’expérience me dis que je suis bon ici. J’ai les papiers et je veux lui donner une bonne cote pour vérifier.
     
    Je décide donc de retourner discuter avec elle. Je prends place sur le canapé à côté d’elle, et on discute longuement. Sur les coups de 1 ou 2h du mat’ tout le monde veut sortir au Rockstore (c’est l’endroit où tu vas quand tu veux finir ta soirée à Montpellier). J’apprends que Fanny n’y va pas et give up l’idée de me terminer la bas. De toute façon je suis ivre saoul, c’est aussi bien de rentré. Avant de partir, je l’embrasse. Pas un petit bisou- on se roule des pelles comme au collège pendant 5 minutes devant la porte de l’immeuble. J’entends les ricanements de Mao & Pauline et entrevois le regard déçu d’Agathe B. Je lui propose de venir chez moi mais elle refuse. Elle me propose de se revoir dans la semaine, j’accepte.
     

    Ben, moi, Fanny et Yaya à la soirée "triforce" 
     
    Trois jours passent, on s’envoie quelques messages et prévoit de se voir le Mercredi mais elle annule au dernier moment et me propose finalement le Vendredi soir. Je sens que ça pue mais je reste cool et j’accepte la chose.
    Le vendredi matin, je lui envoie un message pour lui dire qu’il y’a une expo dans un bar que je connais qui a l’air cool. Ce à quoi elle me snap répond :
    « Je ne suis vraiment pas cool mais en fait je vois déjà quelqu’un depuis un moment et je crois qu’on est ensemble maintenant. C’est dommage car tu as l’air vraiment quelqu’un de bien et j’avais senti un feeling sympa… Désolé Jon Snow… ».
     
    Frustration intense. Ça me détruit sur le coup. Comme un con, je m’étais emballé. Car à la différence des autres, je l’avais rencontré en soirée et non sur un site de rencontre pété. On s’était plu au premier regard, vraiment dommage. Pour un mec qui ne bosse pas et qui n’étudie plus, c’est assez rare pour être appréciable. Encore une fois, je crois sur le coup que j’ai un problème car je les séduis rapidement mais aucune n’approfondit vraiment. Ce n’est pas la première qui me fait ce move. Les filles de cette liste ne représentent que la partie ou je suis allé à l’abattage. Alice est la partie émergée de l’iceberg des meufs qui m’ont dit « oui » puis « non ». Le classique : Je suis devant pf/ Je suis derrière flop/je suis devant turn/ je finis derrière à la river. Je me promets de ne plus m’emballer pour rien et qu’à l’avenir je prendrais la chose moins à cœur. Je me remets aussi en question mais peine à trouver ce que je fais de mal. En y repensant, je crois juste que c’était juste un mauvais timing. Un set up défavorable.
    Par la suite, j’apprends que le mec de Fanny est… Un f*cking musicien. Encore un bordel. Vraiment c’est une constante chez moi. Elles se tapent toutes des musicos après mon passage et c’est l’amour fou. Y’a quelque chose à comprendre selon vous ?! Le pire, c’est que j’ai toujours rêvé d’être un artiste. J’ai une âme d’artiste d’ailleurs mais je n’ai pas eus le courage d’approfondir cela quand j’étais jeune et peine aujourd’hui à la faire vivre. Ironique non ?  Je rappel pour info que mon Ex est avec un bassiste d’un groupe qui connait un peu de succès, et vis l’amour fou.
     
    Le temps passe, et nous voilà à Noel. Période que mon ex adorait alors que pour ma part, je n’en étais pas fan. Mais pour le coup, je vais vraiment passer un Noel de m**de.
    Déjà, je le passe sans ma mère qui est en Bretagne, ni ma grand-mère qui est décédée en début d’année, ni ma sœur qui le fait chez sa belle-famille. En plus d’être totalement déprimé par le manque de mon ex. D’habitude, on le passait en famille chez ma mamie avec toutes mes tantes, mes cousines, mes sœurs, ma mère mon père et mon ex et c’était vraiment agréable comme moment. Mais pas cette année. Cette année, je me retrouve donc avec mon père, ma belle-mère et la belle famille. J’adore mon père et ma belle-mère mais ma belle-famille m’ennuie profondément et le manque de 75% des gens que j’aime me déprime de mutant. J’arrive sur place avec le moral dans les pompes à devoir passer un 20/80 en fin de tournoi. Ma belle-famille à prévu un repas « banquet ». Pas de grandes tables, pas de gigau de 8 heures, pas de rires. Une ambiance morte. Je reçois des textos de mon ex qui me dit que c’est vrai que c’est déprimant mais que c’est comme ça. Tout le monde se couche à 23h00 et je me retrouve seul dans le salon, à devoir dormir sur le canapé car tous les lits sont pris. Je me siffle une bouteille de whisky pure, m’empeste de joint et pleure toutes les larmes de mon corps jusqu’à 6 heure du mat. Vraiment un souvenir de m**de. On s’envoie des messages avec mon ex pendant une partie de la nuit et décidons de se voir le 27 midi. Le lendemain matin, mon père à des paroles réconfortantes lorsqu’il me ramène chez moi -je n’oublierai jamais ce qu’il m’a dit ce jour-là.
    « Tu sais Hugo, tu as fait un choix. Ton premier choix d’adulte. Ton premier choix d’Homme. Tu dois l’assumer et faire en sorte de ne pas avoir tout quitté pour rien. C’est normal d’être triste, mais c’est un choix délibéré de souffrir alors relève toi mon fils. Moi je crois en toi. »
    Ses paroles résonnent encore aujourd’hui. Merci papa. Tu ne te rends pas compte comme ça à fait écho en moi. Il est à préciser que je n’ai pas seulement quitté mon ex à cette période. Après 3 ans et demi à Toulouse, i’ai quitté un CDI à 28-32K€ net/An, des amis et globalement toute une vie. Une vie de confort. «Ton premier choix d’Adulte. Ton premier choix d’Homme ». f*ck yeah papa.
    Je rentre donc dans mon appartement et décide de dire à mon ex qu’il est temps d’arrêter de s’envoyer des messages et de passer définitivement à autre chose.
    Le lendemain nous sommes donc le 27, on se voit en terrasse par ce jour froid de Décembre et je n’arrive pas à être glacial. Elle non plus. On se dit néanmoins que c’est la dernière fois qu’on se voit avant longtemps car ça nous fait trop de peine d’avoir encore un contact. On sait très bien qu’on s’aime encore énormément, mais j’ai besoin de faire mon chemin et elle le sait. On passe la journée ensemble, on s’embrasse, se regarde longuement dans le blanc des yeux sans un mot. A la nuit tombante, nous sommes sur le point de nous quitter à Antigone. Aux portes de la galerie marchande, on se tient la main. On n’arrive pas à se lâcher. Elle fait quelques pas, puis reviens s’engouffrer dans mes bras en pleurant. On s’embrasse une dernière fois, on se regarde un dernier instant avec cette passion qui nous était propre et puis elle tourne les talons et fonce au pas de course sans se retourner vers son arrêt de tram. Je resterai debout stoïque et absent, jusqu’à ne plus voir sa silhouette.
     
    Après cet épisode, je ne me sens pas de rentrer tout seul chez moi et décide d’aller chez Yaya. Il ramasse de son Noel qu’il à passer avec un pote, et n’écoute pas un mot de ce que je lui raconte. Je parle seul dans ce grand appartement. Je me parle à moi-même. Il me sert une bière, puis deux et me rappelle que ce soir on a une soirée. Ce à quoi je lui réponds que je n’ai pas la force d’y aller mais Ben m’appel et me convainc de faire l’effort. « Ça te fera penser à autre chose ». La soirée en question, c’est chez Pauline et cette fois, elles sont toutes les 6. Sur le coup je n’y pense pas, mais plus tard je me suis souvenu que Ben m’avait parlé de cette soirée du 27.
    « Y’aura Jane, je pense qu’elle peut te plaire »
     Il m’en avait un peu parlé mais sans plus. Juste comme quoi ça faisait longtemps qu’elle n’était pas descendue pour voir ses copines et qu’elle était super cool.
    J’y vais vraiment la mort dans l’âme à cette put**n de soirée. Je me souviens que je suis complètement ailleurs lors de l’apéro. On rejoint son pote Remy en terrasse avant d’y aller et je suis déjà bien allumé quand on quitte le bar. J’arrive dans la soirée, on est accueilli par Pauline. Il y’a pas mal de monde dans le premier salon et je ne calcule personne. Je suis Ben et Pauline dans le petit renfoncement ou sont les canapés.
     Et là, au milieu des gens, je la vois. Jane.
    Ça peut paraître culcul mais il y’a vraiment eu un truc quand on s’est vu pour la première fois. Lorsqu’elle tourne la tête et m’aperçois, elle interrompt sa conversation une demi seconde avec un regard un peu béat, puis la reprend en me regardant et enfin tourne la tête. Je fais la bise aux filles et arrive vers elle.
    Mes premiers mots ? Maladroit as f*ck.
    « Ah c’est donc toi Jane »
    Elle me regarde du style « Euuuh, ouais » avec un petit rictus ankward. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai dit ça sur le coup. Surtout que Ben ne m’en avait pas parlé plus que ça. Bref, la soirée se passe et je me dis que je me suis bien grillé comme un conn**d. Je fume joint sur joint, boit Rhum sur Rhum et discute qu’avec des mecs car de toute façon je me sens incapable de séduire.
    Vers minuit, je reçois un message de mon ex. Un bon New York back raise des familles. Le message commence par « Au revoir mon amour en espérant que ce n’était pas un adieu ». Bien qu’il ne se limitait pas à cela, je ne retiens que cette partie et je m’isole dans les chiottes pour pleurer un bon quart d’heure. Quand je reviens dans la soirée Ben me demande ce que je foutais. « J’ai vomis, je me sentais pas bien ». Il sait que je mens mais à la délicatesse de ne pas le relever devant l’assemblé même si à ce moment-là, la soirée c’est un peu vidé.
    Je m’assoie dans le canapé qui est vacant et Ben prend place sur le pouf en face. On discute et il sent bien que je suis triste. Il essaye donc de me faire rire en lâchant des trucs bien gras. Ce qui fonctionne, on se met à se foutre de la gueule des hippies qui joue de la guitare devant des filles en totale admiration. Il connait ma récente haine des musicos qui use de leurs guitares pour attirer l’attention des pouffiasses. Le pire c’est que ça fonctionne. #ChristopheMaé
    « Tellement obvious ».
     On continue à boire comme des trous et Jane arrive dans l’espace canapé. Elle s’assoit une première fois sur le siège libre à coté de Ben. Marque un court temps d’arrêt. Me regarde, puis finalement vient s’installer à côté de moi. Je suis ivre saoul et me sens incapable de jouer une main. Ben prend la tangente et elle commence à me tchatcher. On parle de voyage, de cinéma, de son métier, de mes projets. Elle me fait rire. Elle a des expressions bien à elle. « Hors suj ». Elle m’attendrit à tel point que j’arrête de boire pour retrouver mes esprits mais je ne calcule pas vraiment ce qui se passe. Je ne pense plus à mon ex et me contente de suivre ses lèvres lorsqu’elle les articule et répond par questions ouverte pour limiter mes mots. C’est un moment indescriptible ou je suis perdu dans cette soirée ou je ne devais pas être à écouter une fille à qui j’ai l’air de plaire alors que je suis au trente sixième dessous.
    Avec un petit sourire que je noterais de « tendancieux », elle me confirme que je ressemble à Jon Snow. C’est vraiment le tell universel du moment pour savoir que je suis bon dans ce spot, mais j’ai quand même du mal à y croire. Je sais qu’elle a un mec depuis longtemps à Berlin et ce n’est pas trop ma cam de détourner des filles maqués. Vers 4h du matin, on est encore à discuter et il ne reste plus grand monde. Depuis une heure, Pauline et Ben sont avec nous mais parlent de leurs côtés.
    Au bout d’un moment, ils partent se coucher et nous nous retrouvons seuls.
    Elle se rapproche alors de moi, son parfum m’envahit et nos jambes se touchent sans malaise.
    Lorsque je lui demande : « Tu te rends compte qu’il n’y a plus personne ? »
    Elle me répond : « Je me rends compte que toi tu es la ».
     Punchline. J’étais pas prêt.
    J’en reviens pas qu’elle m’ait dit ça et reste un peu con. Une fille qui a des couilles.
    Elle me regarde silencieusement avec des yeux qui me disent « vas-y mon con, embrasse-moi ». J’hésite, puis m’exécute. Le temps s’arrête sur ce canapé. On s’embrasse avec passion, je passe ma main dans ses cheveux d’or et entends son souffle qui s’accélère. Je passe en mode agressif, l’allonge et prend le contrôle. Elle me regarde avec un désir brulant. Mes gestes sont précis et elle apprécie. Après je ne sais combien de temps, on se relève et je lui lâche un très léger :
    « Bon. Soit je te baise sur le tapis, soit on va chez moi » #punchline
    Elle éclate de rire et on part dans la nuit en direction de mon appartement.
    Sur le trajet on rigole, gambade comme des gosses qui vont à la kermesse de l’école, dans ces rues sombres et silencieuses.
    On croise une patrouille de militaire qui nous fait un grand sourire, elle me lâche un « on est hors suj complet », on en rigole puis on s’arrête près du jardin des plantes pour s’embrasser sous un lampadaire. Elle me dit que c’est fou ce qu’elle fait mais que ça fait longtemps qu’elle n’a pas connu cette sensation, je lui réponds avec un sourire –un regard- et le silence qui suit en dit plus long que tous les mots que j’aurais pu trouver.
    On arrive finalement chez moi et pour la première fois depuis longtemps, je ne la baise pas, je lui fais l’amour. On fait l’amour.
    C’est génial. Comme si on se connaissait depuis toujours, tout est naturel, il n’y a aucuns gènes. Je suis sauvagement tendre. On se regarde dans les yeux avec une flamme qui nous brûle, elle hurle de plaisir. Pas de discussion post coïtale, juste un échange les yeux dans les yeux qui dure. Je m’endors avec sa tête sur mon pectoral et mes bras autour d’elle. C’est une nuit magnifique. J’en ai des frissons lorsque j’y repense. Cette nuit, on s’est abandonné l’un à l’autre sans penser au lendemain et c’était parfait. Elle m’a conquis.
     
    Le lendemain, j’ouvre les yeux et Jane me fixe en me tripotant les cheveux.
    « Salut toi »
    Salut beauté.
     
    Sans y avoir trop pensé mais un peu quand même, je suis surpris qu’elle ne regrette rien. Ce simple move me fait dire qu’elle assume totalement. Une femme. Une put**n de femme.
    Vous me connaissez, je ne suis pas le genre à check la turn quand j’aggresse le flop, je lui mets tout de suite « barrel matinal ». Je passerais les détails mais c’est aussi bien que la veille, même sans l’alcool.
    Je file chercher des viennoiseries pour lui préparer un petit déj de reine et cette fois je n’ai aucune envie d’être tranquille. J’ai envie qu’elle reste.
    Je remonte et madame s’est rendormie. Je l’observe un moment en me disant que ce n’est pas croyable qu’une beauté pareille dorme à poil dans mon lit puis m’active à lui préparer le petit déjeuner. Je sors le grand jeu- Viennoiserie, fruits, jus d’orange pressé et thé du palais des thés. Elle se réveille pour de bon et on déjeune ensemble.
     
    « Tu fais ça pour toutes les filles que tu ramènes chez toi ? »
    « Non, bien sûr que non. D’habitude j’achète du jus d’orange en bouteille »
     
    Petit sourire de sa part suivit d’une petite bagarre sur le lit. Je la maitrise, ça l’excite- 3ème barrel.
    L’impression que ça fait 1 an qu’on est ensemble tant on est déjà complice, c’est juste dingue.
     
    Une fois le petit déj et ma bite engloutie #poète, elle file à la douche et je reste dans mon salon avec une sensation d’imbécile heureux.
    Elle sort de la douche et nous parlons de tout et de rien, lorsque son portable sonne. C’est une copine Allemande qui l’appel pour qu’elles se mettent d’accord sur l’heure où elle viendra la chercher. Enfin, c’est ce qu’elle me dit. Je pense qu’elle lui a aussi fait un petit débrieff de ce qui se passe ici au vue de ses tells physique quand elle parle et de son intonation. Je ne capte rien à l’Allemand mais je sais reconnaitre ce genre de trucs.
     
    Instant culture, saviez-vous que lorsque vous parler seulement 15% de votre message est transmis par ce que vous dites ? Votre corps et vos gestes représente 80% et l’intonation 5%. Dingue non ?
     
    D’ailleurs, c’est bien la première fois que je trouve la langue des nazis aussi sexy. Sa voix est un peu plus aigüe quand elle parle Allemand, un peu comme quand elle crie au lit. Je lui mettrai bien un 4eme barrel mais mes couilles sont épuisées et m’obligent à check.
    Elle me dit qu’elle doit prendre son avion tôt dans la matinée et qu’elle devra partir de chez moi en milieu d’après-midi pour aller voir sa tante et ses cousins. Un poil déçu qu’elle reparte si vite mais c’est ainsi. Je commence à me dire que c’était très bien comme ça et que ça ne continuera pas. Je resterais « sa petite folie Montpelliéraine ». Elle a une vie bien remplie à Berlin et m’oubliera vite me dis-je.
    Je la raccompagne à la Comédie et on s’embrasse en se disant des mots doux. J’ai vraiment l’impression que c’est la dernière fois que je la vois du coup j’essaye de prendre le truc à la légère. Elle par contre, à l’air vraiment triste de partir si vite, mais je me dis qu’elle joue la comédie comme je l’ai fait de nombreuses fois « pour pas faire de peine à l’égo de l’autre ».
    Je tourne le dos et ne me retourne pas.
    Je rentre chez moi un peu dépité mais tente de me dire que c’est mieux d’avoir vécu ça, que rien du tout. Et soudainement, je me rends compte que je n’ai pas pris son numéro. Harba de con que je suis.
    En milieu de soirée, elle m’envoie un message sur Instagram pour me dire qu’elle aimerait bien garder contact et que c’était vraiment génial. OUF ! J’accepte sans me faire prier et lui souhaite un bon retour au pays des mangeurs de saucisse. Emoticône concombre, émoticône pêche.
    « T’es complétement hors suj mon pauv’ vieux, mais t’es mignon » J’aime sa répartie et son style.
    Il est à noter que je tâche d’être bon en terme de répartie et de phrasé et c’est vraiment la première chez qui je sens un vrai répondant.
    Quelques semaines passent [je rencontre J pendant cette période car « faut bien grinder »] et Jane continue de m’envoyer des messages, tous les 2/3 jours, pour prendre des nouvelles. Même à distance on rigole beaucoup. Elle a vraiment un truc cette femme.
    Un jour elle m’annonce qu’elle redescend pour 15 jours dans le sud dans un mois. Elle doit voir son père qui est dans l’Aveyron et qui n’est pas au mieux. Elle me dit qu’on pourra se voir 2 ou 3 jours si je veux bien, mais qu’elle devra faire le tour de sa famille et de ses copines.
    J’avais donc tort. Elle ne m’a pas menti, n’a pas jouer la comédie et souhaite me revoir. Dingue.
    J pars à Glasgow et le sur lendemain je rejoins Jane place de la Cannourgue. C’est l’hiver, elle est emmitouflé dans son gros blouson mais n’en reste pas moins sublime. J’avais oublié ce que ça faisait d’avoir des frissons à la vision d’une personne particulière. On s’embrasse, s’enlace et en bon gentleman je tire sa valise avant de la tirer elle. Nous arrivons chez moi, je lui prépare un thé, on discute 2 minutes puis un blanc s’installe. On se regarde. 30 seconde après on à poil. Après la déception coïtale de J, je peux vous garantir que je revis d’avoir une femme qui s’assume au pieu.
    Elle me dit qu’elle va à Millau voir son père dans trois jours et que d’ici là elle ne sait pas trop où dormir. Sa famille habite à Cournonterral (15 min de Montpellier) et ça l’embête d’aller s’isoler loin du centre, point névralgique de son réseau social, sachant qu’elle n’a pas le permis. Je lui propose naturellement de rester chez moi. En fait, je ne lui laisse pas le choix. Elle accepte et semble soulager. « Je pensais que ça ferait trop pour toi »
    J’avais envie de lui dire que je ne manquerais pas l’occasion d’avoir un ange dans mon enfer mais je me suis abstenu par peur de passer pour un gros fragile.
    On passe les trois jours ensemble et tout fonctionne. Elle part chez son père pour 72h mais laisse son gros sac chez moi. Elle m’appel deux fois pour me dire que c’est un peu dur mais qu’elle est contente d’être là pour lui.
    Moi qui étais insensible à toutes les autres, elle me provoque à chaque fois cette sensation de bonheur inexplicable. Je ne l’ai pas signalé dans les deux post précédents, mais je ne ressens tout simplement rien. Au mieux, une affection timide pour ma partenaire mais rien de plus. Pas de sentiments, aucuns. Aucune tristesse quand je les quitte, aucune sensation de manque- rien. Mes couilles ressentent quelque chose, parfois mon égo, mais pas mon cœur.
    Elle revient au bercail après sa visite paternelle et n’en décollera pas avant son départ.
    On passe nos journées à se balader dans Montpellier, à avoir des discussions tantôt sérieuse tantôt légère, à faire l’amour, elle me montre des courts métrage- son court métrage, on écoute de la musique en fumant des joints, allongé sur le lit à regarder le plafond, je l’emmène faire des soirées à droite à gauche. Elle s’adapte toujours, comme moi.
    A aucun moment je ne joue un rôle. Je suis moi-même car elle à ce qu’il faut dans le ventre pour voir mon vrai visage. On vit notre truc sans trop savoir ou ça mène. C’est d’une beauté rare.
    Petite anecdote, lors d’une soirée elle se fait draguer par « Al Sticking » (une figure du street art à Montpellier qui monte) devant moi et lui met un rebond mémorable ! On dit qu’il a rebondi jusqu’en Chine ce nain dalleux.

    Une des rares preuve de son passage dans ma vie. Soirée dans un appart ou on a finit rabat complet. Pour preuve mes yeux en mode 16:9eme et sa pose "grosse cochonne avec lunette" (elle ne porte pas de lunette au naturel). La fin de l'époque "Jon Snow"
     
    Une après-midi alors que nous étions en balade au bord de plage, on s’assoit sur un rocher face à la mer et pour la première fois elle me parle vraiment de son mec. Elle m’en avait déjà parlé un peu mais cette fois-ci c’était le sujet principal.
    J’apprends qu’il est chanteur/ guitariste dans un groupe qui marche assez bien sur Berlin. Quand je vous dis que j’ai un truc avec les musicos.
    Il est au courant qu’elle l’a trompé et qu’elle est avec moi en ce moment mais ça n’a pas l’air de le déranger plus que ça. Elle me dit que pour lui ce qui compte « c’est la musique ». Elle a l’air un peu dépité mais finalement résigné à accepter cela. Je comprends qu’elle ne sait pas bien ou elle en est avec lui et qu’elle va là où se sent le mieux. Pour le coup, avec moi.
    Son mec c’est l’Allemand type. Il n’exprime pas ses sentiments, est très terre à terre et très chauvin. Il est également très torturé et très spécial, obsédé par la musique. Un jour elle lui propose de partir à Londres car elle aimerait bien y vivre et il lui répond en gros « si tu veux y aller, vas-y ». 5 ans qu’ils sont ensemble.
    Je comprends mieux ce qu’elle me trouve. Lorsque je suis en confiance je suis absolument l’inverse.
    Tout ça pour dire que la dessus elle est paumé. Je sens bien qu’elle attend que je propose quelque chose mais je n’y arrive pas. Moi qui d’habitude n’ai aucun scrupule à me vendre, je n’y arrive pas cette fois. Je n’ai pas envie de forcer quoi que ce soit, bizarrement. Je l’écoute simplement en essayant de ne pas lui faire tout quitter pour un mec qu’elle a vu qu’une dizaine de fois. Certes il y’a quelque chose de fort entre nous mais je n’arrive pas à me dire que j’assumerai le fait qu’elle quitte tout une vie pour moi. C’est trop de responsabilité. C’est un trop gros pot que je ne veux pas jouer hors de position.
    Je l’enlace dans mes bras sur le soleil couchant et nous décidons de rentrer.
     
    Elle repart en Allemagne le lendemain et lorsque nous allons nous coucher, après avoir fait la sexualité, elle me lâche cette phrase :
    « Je crois que… Non, laisse tomber. Si je te le dis tu vas t’enfuir par la fenêtre »
     
    Je n’ai pas répondu. Lâche que je suis. J’aurais dû dire un truc du genre :
     
    « Je ne m’enfuirai pas car moi aussi je t’aime Jane. D’un amour que je n’ai pas construit et que je ne comprends pas vraiment mais je t’aime. Tu me rends heureux. »
     
    Je ne l’ai pas dit, j’aurais dû.  Je le regrette et pourtant je ne regrette pas grand-chose en général car j’ai comme mantra «vis à fond ».  Ça aurait peut-être fait une différence, qui sait. Elle se contentera d’un « arrête de dire des bêtises » J’ai tellement été mauvais. Je la sens déçu, elle n’ajoute rien et on s’endort.
    Le lendemain matin, je l’accompagne à la gare pour qu’elle prenne son train pour Paris. Cette fois, je crois vraiment que c’est la dernière fois qu’on se voit. Je déteste ce genre de départ, ça me fou dans tous mes états et je finis par paniquer. Le poker m’a aidé à gérer mes émotions afin de ne plus en être esclave mais pour le coup, je sais plus où j’habite. Quand c’est comme ça, je fais caca en plein milieu du salon. Voir la raison de mon bien être partir me fend le cœur mais encore une fois je n’arrive pas à lui dire que je l’aime et qu’elle m’a fait renaitre. Je l’embrasse, lui dit que c’était merveilleux et que j’ai hâte de la revoir. Elle attendait quelque chose de plus profond, je m’en rends compte aujourd’hui. Elle me dit « je t’apprécie beaucoup tu sais Jon Snow ».  Je pleure intérieurement mais rien ne sort à l’extérieur. Je crois que je ne réalise pas. Je ne réalise jamais sur le coup et c’est bien sick. Je reste sur les quais jusqu’à ce que le train parte et nos regards ne se lâchent pas. Elle est partie, et j’ai tout foiré sur la fin. J’ai spew le HU comme un gros noob.
     Je m’en rends compte à l’ instant où le train avance et que je la vois me regarder les larmes aux yeux. Rien ne me consolera ce jour-là ni cette semaine-là d’ailleurs. On s’envoie toujours beaucoup de messages mais rien n’y fait, j’ai l’impression d’avoir loupé le coche.
    Pourquoi rien n’est sorti ?!
    Les jours passent et j’ai moins de nouvelles qu’avant. Après plusieurs jours sans messages et juste avant de prendre mon vol pour Glasgow, je lui renvoi un message du style « tient regarde ce que j’ai vu aujourd’hui, ça m’a fait penser à toi », histoire de relancer la conversation. Ça fonctionne ! Elle me répond vite et me dit qu’elle a beaucoup de choses à gérer en ce moment mais qu’elle comptait m’appeler pour me dire qu’elle avait accepté un job de traductrice ANGàFR lors du festival « Itinérance » à Alès.
    Elle revient !
     
    Elle m’invite donc à venir avec elle pendant 7 jours. On sera logé dans une petite cabane au fond d’un jardin (true story) chez une des organisatrices du festival. Elle aura le devoir de faire les traductions de tous les acteurs/ réal/ intervenant anglophone du festival donc on ne passera pas tout notre temps ensemble, mais je m’en satisfais.
    L’événement à lieu dans un mois tout pile et alors que je suis dans le hall de l’aéroport en attendant mon avion pour aller voir J, je languis qu’une chose, de me réveiller un mois plus tard.
     
    Vous connaissez l’étape Glasgow.
     
    Le jour de son arrivé, je vais la chercher à l’aéroport de Fréjorgues. Nous sommes hyper heureux de nous retrouver et elle apprécie tout particulièrement que j’ai emprunté la voiture de ma sœur pour la cueillir. On dépose la voiture chez ma sœur qui au passage, insiste pour qu’on rentre. Jane n’est pas gênée pour un sou. Elles tchatchent ensemble un petit peu et nous allons chez moi.
     
    1er barrel de rigueur.
    Je lui prépare une omelette aux champignons de bo goss et on part se balader au jardin des plantes avec une bouteille de rosé et un bédo. On ressort de là un peu pété mais surtout avec une sacrée fringale. On part manger un burger à Burger & Co (best burger sur Mtp, je recommande chaudement) et on rentre chez moi à la nuit tombante.
     
    2nd barrel, la base.
    Toujours aussi bien, on passe une petite étape et je lui fais mon final préféré. Elle accepte sans sourciller et même si elle en prend un peu dans l’œil, elle se marre.
     
    Je lui collerais 24 gamins put**n.
     
    Le lendemain, elle part pour Alès et j’attends qu’elle voie avec son hôte pour savoir si c’est OK que je vienne. Le soir même elle me dit qu’il n’y a pas de problème et je débarque le jour suivant.
    Trépignant d’impatience, j’arrive donc à Alès pour mon premier festival de cinéma. D’une part parce qu’il y’a Jane et d’autre part parce que j’adore le cinéma.
    Jane m’accueille en coup de vent car elle à une trad’ à faire dans 15 minutes et je n’ai pas le temps de lui mettre une petite street de value, dommage. La cabane est petite mais nous avons notre intimité, c’est l’essentiel.
    Il y’a une rétrospective sur Steeve McQueen, personnage que j’adore et l’invité « star » du festival est le réalisateur Jerzy Skolimowski. Un pote à Roman Polanski au passage. Elle est fan de lui, et je vous recommanderai « deep end», un super film. « Le cri du sorcier » m’a beaucoup plu également. Bref.
    La journée, je visionne donc des films en attendant le soir. Car chaque soir, c’est soirée à la salle avec tout le staff et les artistes de la journée/ semaine. L’endroit en géniale. C’est un ancien laboratoire d’analyse, redécorer avec des lumières bleus, rouges, vertes, turquoises, des guirlandes lumineuses, des petites salles avec une tv qui passe des vieux films. L’ambiance est unique. Il y’a évidemment un bar ou tu peux boire des tipunch pour 1€ et des pintes pour 3€. Tous les soirs, il y’a un coktail spécial à 2€. En d’autres termes, tu finis ivre mort à la fin mais tu discutes avec des gens super intéressant. L’ambiance est vraiment géniale. Jane me présente à tout le monde comme étant son « Boy Friend ». Bien que très fier, ça me fait un peu bizarre. On rentre vers 3h ce soir-là et elle repart bosser à 9h le lendemain. On a une discussion sur l’oreiller et je lui dis que cette fois c’est moi qui ai peur qu’elle s’enfuit par la fenêtre. A ma grande surprise, elle ne répond mais m’embrasse. On va à l’abatage et on s’endort.
    La semaine se passe en suivant à peu près le même schéma. La journée je matte des films et le soir on se quinte au labo !
    Arrive le dernier jour. Dès le matin, je sens une perturbation dans la force.
     
    Ce soir, mon pote Ben vient à Alès faire la dernière soirée au labo et nous ramène le lendemain à Montpellier. Il arrive vers 18h au festival, on va à une projection tous les trois et une fois la séance terminée on se dirige vers le labo.
    Jane est différente. Elle est plus distante, se moque de moi en public tout en restant semi correct. Très bizarre. Je sais pas trop quoi en penser et décide de faire comme si de rien n’était.
    On se met un gros tarif ce soir-là alors qu’on doit se lever à 7h30 le lendemain car on a une heure de route.
    On rentre, Ben vomit dans le salon de notre hôte (énorme lol) et Jane est un peu gavée. On va se coucher mais Madame est fatiguée. Je me la collerais sur l’oreille ce soir-là, et j’ai la quasi-certitude que ça va puer dans longtemps et que cette « distance » qu’elle a mis ce soir entre nous est loin d’être anodine.
    Après avoir dormi 3h, nous partons tant bien que mal d’Alès pour l’aéroport de Montpellier.
    Dans la voiture elle parle beaucoup alors qu’avec Ben on est plutôt en mode silencieux.
    Arrivé à l’aéroport, je l’accompagne jusqu’au Hall. Malgré mes perches pour avoir des infos sur notre avenir, elle ne répond rien de concret. On s’embrasse et elle est atrocement froide comparé aux autres adieu. Je sais qu’il y’a une couille dans le potage.
    Quand je rentre dans la voiture, Ben me demande comment ca s’est passé et je lui répond :
    « Je pense que c’est mort, je l’ai senti vraiment bizarre »
     
    Ça se confirme quand malgré quelques messages de ma part, madame répond toujours évasivement.
    Au bout d’une semaine elle m’écrit qu’elle aimerait bien qu’on se skype.
    Le « il faut qu’on parle » 2.0 quoi.
    On skype et elle me dit qu’elle a besoin de temps et d’espace pour réfléchir. Je la laisse donc tranquille et ne lui envoie plus de message.
    Au bout d’une semaine, elle m’écrit un pavé en me disant que finalement elle doit se concentrer sur sa vie à Berlin car c’est là qu’elle doit être. Elle est désolée et me dit à quel point « je suis une belle personne » mais qu’à présent, elle préfère en rester là.
    J’ai du mal à avaler la pilule même si je m’y préparais. Je crois qu’une fois rentrer j’en pleure un petit coup et je repense à cette fois où j’aurais dû lui dire « Je t’aime ».
    Je me fais une raison et me dis « tant pis, faut accepter la variance, c’est le jeu ».
    Encore aujourd’hui il m’arrive de repenser à ce que nous avons vécu et ce merveilleux sentiment « d’être amoureux ».
    Je suis quand même heureux d’avoir vécu cette histoire, même si forcément un peu frustré sur la fin. Même si ça n’a pas duré, je suis retombé amoureux un court instant et ça m’a fait du bien. Qu’importe la fin en fait. J’étais rassuré de voir que je pouvais plaire à ce genre de fille.
    Avec le recul, je me dis que ce n’étais pas le moment. En fait, ça m’a encore plus motivé à partir voyager. Ca a vraiment marqué le début de l’organisation de mon trip et la définition de mon « why ». J’ai vu ça comme un message de la vie :
    « Tu n’as pas quitté une femme que tu aimais pour te mettre avec une autre, ton plan de base c’était de voyager donc ne me remercie pas, c’est cadeau. Maintenant go mon petit »
     
    Voilà la fin de cette partie 3 qui comme annoncé, était sur un autre ton. On s’approche plus d’une CSB mais rassurez-vous, la part 4 repart sur les chapeaux de roues ! J’ai pris du poil de la bête sans épiler le torse de Caballero et celles qui suivent ont pris de gros barrel en tout genre !
     

    Photo prise par Jane lors de sa seconde venu.
    Leçon 22: Pratiquer l'inception
     
    Fragilement votre,
    H
     
     
     
    PS :
    Je tiens à vous le dire : MERCI DE ME LIRE
    Vos commentaires me font chaud au cœur, vous me faites sentir un peu plus utile et c’est très appréciable pour le joueur à tendance misanthrope que je suis. N’hésitez surtout pas à commenter ou critiquer.
    J’entends bien finir cette aventure du Run Rose et trouver une suite qui n’en sera pas une mais qui me permettra de prendre la plume avec autant de plaisir et de passion que ce que cette série m’inspire et je l'espère, pour votre plus grand plaisir !
    Bisous mes grinders
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