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Mathafackaaa

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Le dernier jour que Mathafackaaa a gagné est le 11 Septembre 2019

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À propos de Mathafackaaa

Informations générales

  • Prénom
    matha
  • Ville de résidence
    London

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  1. Real Post 2

    Le fils de mon voisin a treize ans et s'appelle Georges fréro. La vie est dure ici bas. Tant qu'on y est je peux enchaîner avec une autre CSB car l'héroïne m'a recontacté il y a peu de temps. ALERTE Il y a fort bien longtemps, dans un temps reculé où l'on pouvait péter de la donzelle en sortie de bar et où les masques étaient réservés aux soirées à thème, j'avais rencontré une amie d'une amie d'une amie d'une amie. Vaguement dragouillé, finit par se trémousser sur la piste de danse, frotté chibre contre chatte sur du Tonton David like à travers les pantalons. Je vous passe les détails de la rencontre qui n'ont en soi rien de folichon. Finit par ramener la gourgandine à la maison avec ma spéciale "je dois aller sortir mon chien". Arrivés à trois rues : - C'est quelle race ton chien au fait ? - Chaipo lol. Puis arrivés dans l'appartement : - Mais t'as pas de chien !!!!!!!!!??? - Ah ouais lol. Le plus drôle étant quand la fille se trouve face à cette situation surréaliste et mon sourire niais sur ma gueule de fils de tapin mais finit quand même par se trouver des excuses en mode "ouais bon toute façon il fait froid dehors" tout en enlevant ses chaussures. Elle se colle au radiateur et je viens la coller pour la chauffer. Je lui tire délicatement les cheveux et vais pour l'embrasser mais ça prend moyen. Elle finit par coller ses lèvres aux miennes, hésite, les décolle. - Ouais mais t'as pas de chien quand même... - Ouais. - Ouais mais ça se fait pas quand mê...... smack hmm oui hhmùùm ok ok arrête. Même si j'aimerais qu'elle griffe mes murs, loin de moi l'idée de faire péter le plafond de la lourdeur. Je recule, lui dis qu'on devrait manger, m'emploie à couper quelques légumes pour faire un bon petit repas de 6h du mat'. Pendant ce temps on discute pas mal, elle m'apprend qu'elle est pâtissière pro, mais pas genre les grosses miches de la mère Michèle, non non là c'est plutôt genre Top Chef. Elle me fait défiler quelques photos sur son smartphone et je dois avouer que c'est du niveau étoilé ++, artistiquement incroyable. Elle me dit qu'elle revient d'un job de 2 ans à Dubaï et qu'elle vendait le moindre gâteau pour quatre personnes à 300 dollars. Et vu le niveau de dingo, je la crois sur parole. Je m'intéresse avec beaucoup de sincérité à ce qu'elle me raconte, elle le sent et prend la confiance. Elle commence à ouvrir tous mes placards en mode "je vais te montrer ce que je sais faire petit". Ola du calme, moi je suis un sauvage, j'ai déjà envie de te mettre un coup de tête là. Touche pas à mon pot de sucre bordel. Repose cette plaquette de beurre. Bon je ne lui dis pas, c'est vrai. Parce que j'ai envie de baiser en fait à la base. Je fais juste le gros dur sur un forum mais IRL je fais le canard et du coup elle prépare un truc. Elle fout de la farine partout sur mon plan de travail, fait gicler plein de flotte par terre, je regarde ça d'un oeil tout en me frottant le chibre, je suis en tilt for life et regrette déjà de pas avoir un chien, genre pitbull aggro que je pourrais lâcher en cas d'intrusion trop sévère dans ma vie de célibataire endurci. Je suis un homme organisé et vis la scène comme un viol. Je suis une fleur fragile vivant dans un magasin de porcelaine. Et cette meuf est un put**n D'ELEPHANT. Elle sort environ 783 ingrédients pour faire une tartelette, pousse tous mes objets de la table d'un revers de main pour pouvoir étaler sa pâte. M'en fait tomber la moitié au sol. Balance les ustensiles sales dans l'évier de loin en mode Kobe Bryant. Utilise une nouvelle cuillère à chaque tâche. Non parce qu'à la base j'étais venu ici pour baiser en fait, pas pour faire une vaisselle. Bref je suis un vieux garçon avec ses petites habitudes et j'aime ça. Mais un vieux garçon qui devrait fermer sa gueule parce qu'obv c'est moi qui finit par faire tomber un morceau de mon plat par terre. Elle arrive derrière, ramasse le bout de viande et le mange. Bon, jusqu'ici rien de bien inquiétant mais première quand même. On est quand même pas chez FMK et elle n'a pas grignoté les boulettes de la brosse à chiotte, mais le sol n'est pas spécialement propre non plus. On est en hiver, il pleut, le carrelage est tacheté d'empruntes de chaussures ça et là. Bref, tout va bien mais l'info est à garder. Une poignée de secondes plus tard, elle court aux chiottes, laisse la porte ouverte et me fait l'honneur de me laisser entendre son beau jet de pisse pleine lulu, comme pour me montrer fièrement à quel point elle était habile pour viser l'eau. Bah écoute GG mais deuxième pour ma part. J'approche pour voir ce qu'elle branle et je la vois se lever de la cuvette, remonter son pantalon, sans toucher une seule feuille de PQ. D'accord, merci pour l'économie, mais fallait pas te gêner hein. Elle ne tire pas la chasse obv. Et s'en va re-pétrir sa pâte. Devinette : Se lave t'elle les mains ? Evidemment que non. Jusqu'ici tout va bien. Je me dis que je ne vais pas faire ma délicate pour si peu. Bref, elle arrive quand même à me faire monter le rouleau à pâtisserie et cette vision a l'air de l'exciter pas mal alors on finit dans le lit avant même d'avoir goûter quoi que ce soit. Je la déshabille, enlève ses vieilles chaussettes tâchées Embrasse son ventre. Arrache son string. Me trouve face à face avec l'entrée du tunnel. Caresse l'intérieur de ses cuisses, ses lèvres. Et là je peux dire que c'est une vraie passionnée parce que je me rends compte assez subrepticement qu'elle a de la pâte à crêpe dans les commissures de son clito. Un put**n de liquide visqueux blanchâtre frère. C'est quoi cette m**de bordel ? Du dentifrice ? Des restes de sperme ? Du pue ? De la transpi macérée ? C'est comestible ? Radioactif ? J'ai faim mais y'a pas un cas où je pose ma langue là dessus. Et je vois venir les zootards peu frileux, oui je sais que parfois on a des sécrétions de couleur loufoque, des fluides un peu odorants, etc. C'est la vie Morray. Mais là, non, c'est le pompon, mes doutes grandissaient au fur et à mesure de la soirée quant à sa rigueur hygiénique et là j'ai mon nez à 20 cm et une vision zoomée sur une demi canette de sauce béchamel daubée avec son clito qui me dit bonjour en mode extension/rétraction dans son étui de clodo comme pour me faire un petit suspens : Je suis propre ? Non ? Oui ? Tu m'as vu ? Tu m'as pas vu ? Arrête cousin c'est bon tu peux sortir t'es dégueulasse. C'est quand même pas compliqué, dans la douche tu te fais une petite brosse à chatte et tu récures tout ça. L'odeur est tout bonnement incroyable, j'ai l'impression d'avoir ouvert un congélo de poissonnier un 31 Juillet après une panne de courant. Heureusement qu'on avait pas tapé le repas avant parce que je pense sincèrement que j'aurai pu lui poser une galette pleine chatte. Je recule, écoeuré, fais une grimace, elle me prend dans ses bras et va pour plaquer mon sexe sur sa sardine périmée. No way, je recule avec un grand à-coup réflexe de survie. Elle me dit "bah qu'est ce qu'il y a ?", cherche à m'embrasser, mais c'est bon, je fold totalement, je peux plus. M'étonnerait même pas qu'elle ai débouché des chiottes avec sa bouche en guise de ventouse trois heures avant. Je ne veux plus rien avoir à faire avec cette personne. Au final je m'en sors grâce à une pirouette, je fake la fatigue et un RDV tôt le lendemain. Bref, faites gaffe aux gâteaux chers.
  2. Real Post 2

    Ils ont fait leur journée d'appel ? Parce que mon histo ici ressemble plus à un scénar de film de uc scato underground que du dernier Disney. Queue confinée ici. C'est le cas de le dire. Ambiance : Voilà comme ça le décor est posé, j'avais prévenu, pas de Mickey dans mes spoilers. RDV pris chez le Docteur Dominique C. Aucune idée pourquoi je m'attendais à un type avec cette gueule, mais mon biais mental imaginait tomber sur : Je me pointe au premier RDV et je tombe nez à nez avec le sosie de : put**n de prénoms mixtes, si j'avais su j'aurais porté autre chose, là j'ai même pas pris de douche et enfilé un maillot de foot dégueulasse. On a de la chance mon boxer est propre, mais avec mes chaussettes c'est le seul truc qui sent le savon. On va pas faire de blague genre Dominique je la nique, mais en fait si, je la nique clairement. Petite quarantaine, un charme fou, mini gabarit à faire voler dans tous les sens comme un cerf-volant. Elle m'explique le projet, commence à me sangler et là elle insta devient rouge ECARLATE SA RACE. Elle passe le harnais entre mes cuisses et je sens sa main appuyer légèrement sur chibron pendant un centième de seconde, accompagnée d'un subtil "oh" presque indécelable. Elle se cache un peu derrière des mèches mais j'ai l'impression d'être une femme laide avec un 95D dans un haut trop serré. Elle est littéralement hypnotisée et ne me regarde jamais dans les yeux. J'avoue qu'IRL ce qu'elle voit est clairement indécent mais je n'avais pas anticipé ce genre de machine, et, même si j'ai le bas du corps d'un boa, mon cerveau reste humain et j'avoue que les RDV suivants, j'aurai la faiblesse d'en jouer. Je prendrai un malin plaisir à guetter ses réactions, sentir une certaine tension sexuelle, fantasmée ou réelle, ce qui la rend encore plus intense. Quelques RDV passent, on discute beaucoup mais au fil du temps, je la sens de plus en plus distante, à chaque fois qu'elle me parle, elle a maintenant le dos tourné et fait genre de tripoter des random ustensiles, comme pour s'interdire de regarder le diable dans les yeux. La fin du "traitement" approche et elle me demande si j'ai toujours mal, je lui réponds par l'affirmative alors elle me propose un massage. Obv je snap call. Elle me dit de passer à 18H le lendemain. Sur le chemin du retour je me dis : wait, elle FERME à 18H. Je passerai la nuit avec une batte de baise-ball à me faire les films les plus salaces que mon cerveau de reptile lubrique puisse inventer. 18H. J'ai la mine des grands soirs. Parfumé jusqu'à l'anus, elle ne m'a jamais vu si propre. Elle me fait entrer, tente de se justifier en disant qu'elle me prend rapidement après ses RDV car c'était le seul créneau possible. Me dit de me déshabiller. J'ôte mon T-Shirt. Elle revient dans la salle avec un sourire et me dit "ah mais le pantalon aussi". What ? J'ai mal sous les omoplates hein en cas. Obv je ricane dans ma be-bar et m'exécute. Elle me demande de me tourner, me tripote les épaules, me dit "wow c'est un GRAAAAND dos". Lolz. Puis me dit qu'elle doit vérifier ma posture. Lolz. Me fait tourner d'un quart pour me voir de profil et je sens son regard se concentrer sur la selle de vélo cachée dans mon boxer. Elle s'en bat clairement la chatte si j'ai la courbure de Quasimodo, elle veut juste tirer sur la corde et se faire sonner le clocher. Entre jouer à Rocco tout seul avec son imagination, la nouille à la main et passer à l'acte le jour J, il y a un monde. Si bien que je me retrouve étonnamment un peu décontenancé quand elle se met à genoux par terre et me fait face, son visage littéralement à 40 cm du balais que j'ai entre les jambes. C'était bientôt Halloween, elle voulait peut être vérifier que j'ai bien mon déguisement de sorcière. Aucun doute, elle le fixe clairement, sans se cacher cette fois. Tout ça dure un instant seulement et elle se relève, les joues teintées par sa timidité et bafouille qu'elle devait vérifier mes genoux. Ah d'accord. Je passe sur la table de massage, elle huile et on discute de tout et de rien, sûrement pour oublier que l'ambiance est tendue. Elle me parle étrangement beaucoup de son mari, c'est la première fois qu'elle l'évoque, comme pour se délester un peu du poids de la culpabilité. Hé ho, c'était moi qui était censé soulager mon dos. Son massage n'a rien de professionnel, il est sensuel. Du moins c'est ce que j'aime à penser. Probablement le toucher le plus délicieux qui ne m'a jamais été offert. Elle tentera une descente dans le bas du dos, aux portes de ma raie. Sick grands omoplates en effet. J'aimerais vous conter comment j'ai tapé le monstre du Loch Ness sur sa langue, mais j'ai fait ma tata. Trop de "mon mari", "mes enfants" auront eu raison de mon désir. Sick spot professionnellement pour elle en tout cas. Ce qui est drôle c'est que si vous vous rappelez j'ai défouraillé une femme enceinte ultra catho à côté de son mari et pété sur leur nourrisson en toute détente. Peut être que je deviens un mec bien après tout. On se dit au revoir une dernière fois, avec dans les yeux un sentiment étrange... du regret, certes, mais avec chacun l'intime conviction d'avoir fait le bon choix. Bref, j'aurais dû la baiser.
  3. Real Post 2

    Coucou les coupaings ! C'est si horrible que ça ? Ici on se met bien. Des nouvelles du front. Chroniques d'un confinement. JUSTE UN BIT Je suis bloqué en montagne dans le chalet de la tante d'un pote. A la base on était partis à sept puis au fil des semaines les lieux se sont vidés par à-coups, peu avant le confinement. Nous sommes aujourd'hui deux rescapés. Le chalet a vu toutes ses réservations AirBnB annulées alors nous sommes restés. J'ai aujourd'hui tout le sous sol aménagé rien que moi, le rez de chaussée abrite les parties communes et l'étage entier est réquisitionné par le poto. On doit avoir 350m² pour deux. J-2 du confinement, je vais faire des stocks de petits haricots mungo trop mimi et de quinoa. Je me fais un plan fitness à base d'abdos au son des oiseaux, de tractions sur le sapin du jardin, de gainage en terrasse plein sud. Je me fais un liste de bouquins à lire longue comme ma bite. Pas con le gars, je sais déjà que le confifi va durer bien plus de deux semaines alors j'en profite pour me reposer, bien manger, m'instruire et mettre à profit cette parenthèse de l'histoire. Un esprit sain dans un corps sain. J-1, mon pote revient avec dans le coffre 700€ de whiskys/vodka/vins en tous genres (no joke) et un stock insensé de m**de à becter en mode célibataire en mal de vivre. Premier clash, je lui dis qu'il part en couiIles, que ces quelques semaines devraient être studieuses, qu'il ne compte pas sur moi pour le suivre dans sa spirale destructrice, que nous devrions en profiter pour renouer avec cette nature que nous avons tellement délaissé, que le soleil est source de vitamine D, et je prends un petit verre de ce whisky japonnais. Et un de ce vin blanc très réputé. On ferme les volets en plein aprèm et on allume la play. Jour 14. Je suis une sombre m**de. J'ai la dégaine d'un vieux pervers, traînant le même peignoir depuis deux semaines avec rien en dessous. Je sors de ma grotte uniquement pour checker si le poto tousse. On pue la chiasse, on se rejoint occasionnellement à l'étage, en zone neutre, pour faire un FIFA, on passe juste un coup d'eau sous les aisselles tous les trois jours histoire de respecter l'adversaire. C'est nauséabond. Vraiment. Difficile de tenir à moins de 5 mètres l'un de l'autre, je peux vous dire que niveau distance de sécurité on est pas mal. Il vient dans ma piaule une minute et ça embaume toute la pièce pendant un bon moment, je déconne pas. Et sûrement pareil pour moi dans la sienne. Je bois comme un trou. Je bouffe comme un tchétchène dans un McDo. Pas touché un bouquin. Le seul poids que je lève, c'est ma teub. Ma routine fitness de quarantaine ? Faut dire que j'ai un barreau gigantesque environ 16h par jour. Mais...comment tout ça a commencé déjà ? Mon esprit brumeux essaie de se remémorer les prémisses de ce tourbillon infernal. Retour Jour 3. Les premiers messages de mes exs commencent à pleuvoir comme une nuée de criquets en Centre-Afrique, prêts à anéantir toute la "culture" que j'avais anticipé en faisant ma liste de e-books. "salut héhéhé comment ça va, j'espère que tu tiens le coup". Je l'ai pas senti venir, j'ai répondu, naïf. Je suis pourtant tombé au combat, mes frères. Trois messages plus tard et elles me disent déjà qu'elles sont en manque comme ja-ja. Wait but what ? Ca fait que trois jours bordel vous avez quoi dans la chatte ? Mon esprit ne comprends pas mais il n'en fallait pas plus pour faire dresser le caporal. L'étendard est levé, game over. Je crois que c'est à ce moment que je lâche tout. Jour 4, je reçois des nudes par dizaines, je passe bien 8h+/jour à faire du sexchat avec mes exs. C'est bien simple, ma galerie toute entière est remplie de photos de ma bite et de random paires de seins, chattes ruisselante et fessiers rebondis. Moi, jour 4 : Ambiance : Bah voyons. La fille qui sort de 6 mois de silence pour me balancer ça le jour où ses hormones sont en feu d'artifice. Réponse aggro : (Thin brag hein. Je me suis tellement ridiculisé sur ce forum en avouant que je me chiassais dessus, que je baisais des mouflons, que mes talents de drague étaient le pôle contraire d'un PussyMagnet...que je me laisse le droit de rouler des mécaniques sur le seul attribut qui me fait croire en Dieu. De toute façon on a tous des poutres énormes sur le Internet, non ?) Une autre me tape des monologues pendant littéralement des heures, coincée chez elle devant Koh Lanta avec la chatte plus affamée qu'un survivant : Une autre me demande des news, me dit qu'elle est rentrée voir ses grands parents en Afrique et qu'elle est coincée là bas. Après cinq minutes, elle me balance : Une autre me dit être en PLS complet, en fight permanent avec ses oestrogènes : Je suis assez impressionné par l'effet que l'enfermement a sur la gent féminine. (Dit-il, philosophe, entouré de sopalins collés et d'une forte odeur de semence). Je n'ai jamais vécu ça de ma vie. Si on se sort vivants de toute cette m**de, j'aimerais être gardien dans une prison féminine. Une énième ex prend la douce habitude de m'envoyer des berceuses tous les soirs : C'est là que ça a dérapé. Les bourses gonflées à l'hélium, avec pour unique codétenu un poto qui pue l'excrément, j'ai l'idée de génie de réinstaller Tinder en mode tchétchène qui n'a pas trouvé le McDo. J'en ai plus rien à foutre, j'attends la fin du monde dans mon garage. J'ai tellement la dalle que ma stratégie est simple : plus rien à perdre, je like que les profils à très fort potentiel de bonnitude, j'upload une photo de moi en mouleburne de plage en mode : Ensuite le plan c'est de go allin sur la prise de numéro dès le troisième message, je vais pas me faire chi** avec les techniques du grand coach tinder Thegreathawkmachin, faut pas déconner. Une fois sur whatsapp, je fais une blaguette digne des plus sombres heures de Jean Roucas puis j'envoie ma bite. Clair, net, précis. Lourdingue level 100. La technique est rodée. Ou si peu. On est pas là pour faire dans la dentelle, je chasse la lapine au bazooka. C'est là que ça a dérapé². A mon plus grand étonnement, ça score plus hardcore qu'un Brest-Real Madrid. Les lapines tombent directos dans ma marmite et se mettent elles même à feu vif avec une branchette de thym au cul sans même avoir besoin de gaspiller une seule de mes munitions de RPG. Du jamais vu. Et vous osez critiquer le confinement ? C'est du pain béni. Vous vous plaigniez de ne pas avoir de week-ends assez longs ? En voilà. On peut passer deux mois sans bouger du lit dans le même slibard en éjaculant dans des bouteilles de Yop sans que ce soit suspicieux. Cela fera même de vous un héros. Nous sommes en guerre. Et la seule façon de combattre le méchant est de ne rien faire...à part s'astiquer le poireau en visiochat devant un par-terre de lapines affamées. 2020 et internet, cette époque de génie. Pensez à vos grand-pères qui devaient se cailler le cul dans les tranchées avant de se bouffer une balle plein front. Du coup je me prends au jeu, je fais les 3-8 du sexe virtuel. Je suis dégueulasse. Un pervers fini sans taboo ni limite. Je me dégoûte moi même, ma vie est terminée, mon égo piétiné. Si l'apocalypse n'a pas lieu, j'aurai l'air d'un con. Je suis ce type répugnant qui te sert la main avec des résidus de foutre séché sur les phalanges en te souriant. J'ai des cernes à faire pâlir Philippe Seguin. Je ne dors plus, ou très peu...trois heures par nuit à tout casser, ce sont les nouveaux textos de lapines qui me réveillent. J'ai une barbe Chabalesque. La jungle qui me sert de tignasse abrite treize espèces en voie d'extinction sur la carcasse vide qui me sert de crâne. Ils ont dit de se laver les mains trente fois par jour, pas la bite. Je suis un bon soldat et suis les instructions. Nous sommes en guerre. Je tombe sur le profil d'une nana assez mignonne qui pue le sexe à trois kikil. Pour Tuni, les autres, cliquez pas : Même routine, je fais mon bon Mathafackaaa avec toute la finesse que vous me connaissez mais elle me met direct un stop. Elle avait prévu d'aller skier il y a 3 semaines à quelques dizaines d'encablures d'où je suis mais a dû annuler à cause de l'ami Covid. Apparemment elle se connecte très rarement sur Tinder et juste pour discuter...elle n'a donc pas encore changé sa localisation, la bougresse. On tombe très vite d'accord sur le fait que nous respections scrupuleusement les consignes sanitaires et que ce n'était donc pas un problème. La puissance du mouleburne façon 60's fait quand même mouche alors elle me dit très rapidement "pourquoi je vois ta bite ? tu veux m'impressionner ?". Le truc cool c'est que ça donne assez vite des interactions surréalistes. Elle m'avoue avoir un faible pour les troncs d'arbres et me demande d'elle même de passer sur whatsapp. Ca sent bon. Premier message en guise de bienvenue ? Vous l'aurez deviné : ma bûche. Pourquoi je fais ça ? Aucune idée. Bon, j'envoie au repos histoire de voir si ça prend peur ou non. Réponse : Wait...c'est quoi cet accent ? J'entends ça et bambou devient baobab. Instant. Elle m'explique qu'elle est ukrainienne et qu'elle est arrivée il n'y a pas très longtemps pour le taf. Je sais pas vous mais je suis vraiment pas indifférent à ce que j'entends là... la voix, l'accent d'infiltrée du KGB passionnée par les gros bit... Du coup, le vent en poupe, je me lâche et lui balance la maxi version. Elle s'énerve, hurle au fake, me dit qu'elle sortait avec un gambien membré comme un éléphanteau mais que je suis très largement au dessus, c'est donc impossible que ça existe. "C'est un montage". En gros perv que je suis, je fais sauter la ceinture de mon peignoir et l'appelle en visio oklm. Elle insta coupe la communication. Je reste immobile dans le noir, des gouttes de sueur perlant sur le haut de mon front. Ding-ding, message vocal reçu. Je l'ouvre comme un gambien bambin le jour de noël. A ce moment, je bande comme un taureau et sentant qu'elle ne fait pas de cinéma, je lui dis qu'on devrait sûrement arrêter ce petit jeu ou le confinement va être très très long. Elle doit aller manger avec sa colloc', alors la discussion s'arrête là. AH NON. Pendant le repas elle m'envoie genre cinq vidéos où je la vois se trémousser sur sa chaise avec sa colloc qui lui parle de Covid en fond sonore Puis entre deux bouchées d'un random plat soviétique elle m'envoie : Mais c'est quoi ce truc ? C'est une arnaque du gouvernement qui nous teste pour voir si on respecte le confinement, c'est ça ?! Comment je suis censé tenir deux mois comme ça moi ? Je vais baiser mon pote avant Juin, c'est sûr. Bon déjà que je fais une CSB supra digitale là, je vais pas flood les dizaines de vocales qu'elle m'a faites, mais en gros ça continue comme ça un bon moment puis elle me dit qu'elle veut venir me voir. Maintenant. Quoi ?! Mais on doit respecter le mètre de sécurité, t'es à 3h30 de route et je pue la pisse. Elle insiste. ...puis essaie de se convaincre de la médiocrité de son idée : Pas de bol, je lui dis que je ne suis pas en immeuble, j'ai un chalet balla et les seules à l'entendre vont être les vaches qui entourent la propriété. (Et un pote à 4g CP sous sky sec) Ah non, j'ai oublié de lui dire la parenthèse. De toute façon elle ne répond pas. Elle reste hors ligne de longues heures et je me dis qu'elle est sûrement allée dormir, des rêves de gros bits plein la tête, un peu comme un ingé informatique. Vous la sentez venir la suite surréaliste ? Vers une heure du mat', je check mon téléphone et vois 15 messages, 6 appels en absence. Elle est dans le village que je lui avais dit au tout début de notre conversation. Je ris pas mal et lui dis d'arrêter ses conneries. Elle répond qu'elle veut mon adresse immédiatement car elle a roulé vite pour venir, 3h de route au lieu des 3h30 prévues. Je déglutie. Je me dis "et si c'était vrai ?". Malgré le confinement, là je me vois vraiment mal lui dire "dégage connasse, un peu de civisme !". Je me lave plus rapidement que si j'étais entouré par trois gambiens vénér dans la douche d'une prison de Banjul. Fait tomber la barbe à la tondeuse. Un coup de parfum pour couvrir les restes de m**de, une chemise froissée et go ! Je sors, elle est en train de se tordre sur son fauteuil. LOLZ mais c'est quoi ce sketch ? Je la prendrai dans la voiture. Dans les escaliers. Dans ma cave. Jamais vu ça. Retour à l'envoyeur très tôt dans la matinée car elle a une visio conférence pour le taf. La meuf s'est tapé 6h+ de route en une nuit pour sucer un poney. Débriefing deux jours plus tard : Ca a aussi parlé d'arme de guerre : ...Et de vie en communauté : in before je crève du COVID.
  4. Real Post 2

    Hamdoullah ça va, un été plutôt calme. En vrac : fini à l'hôpital avec trois points de suture, perdu autant sur mon permis, exercé mon premier viol en réunion… Il y a des jeux d'arcade plus réalistes que d'autres. Quand la mienne a tapé pile dans celle de ce clodo Croate imbibé de vinasse, un furieux liquide rouge en a giclé. J'ai mis quelques secondes à reconnaître le cépage mais ai dû me rendre à l'évidence qu'on était pas couverts de Sirah. C'était bel et bien mon hémoglobine qui s'entremêlait aux tâches de foutre sur le t-shirt de ce fils de p*te pour créer un délicieux canevas de couleurs. Cela faisait longtemps que j'entendais parler des stations balnéaires croates alors je décidais enfin de mettre un ami dans ma valise pour explorer les plages boîtes locales. Troisième nuit, j'ai 8g CP et abandonne mon pote pour aller faire pleurer des larmes de whisky à mon aigle royal dans un coin de ruelle. Chaque pas est vécu comme une secousse magnitude 9 et fait remonter la gerbe de quelques centimètres dans mon tube digestif. Bref, à base de démarche approximative je piétine la patte d'un chien que je n'avais même pas vu. Il est mignon mais cet enc**é hurle à la mort. Faut dire que j'ai pris du poids ces derniers temps. C'est là que je me fais littéralement attaquer par deux clodos qui semblent remontés comme ja-ja. Bien tenté de leur dire que je faisais partie d'un groupe très sélect de valeureux combattants dont le chef de file n'est autre que le fameux serveur de cocktails… et m**de j'ai oublié son nom. Mais si, vous savez, le type qui s'est fait entraîner par le cousin de l’ex copine de Mike Tyson, Picsou magazine avait même fait un reportage sur lui. Bref, pris dans la précipitation, impossible de retrouver son pseudonyme alors j'ai bafouillé que je connaissais Anuscopie, le célèbre pirate sévissant sur les routes françaises. Il m'ont insta sauté dessus. Bim bam boum, j'ai pas fait long feu. Repris mes esprits étalé sur le trottoir, la tête à l'envers avec une vue direct sur les magnifiques jambes velues de mon pote qui a sûrement volé à mon secours avec 30 minutes de retard. Il essaie de baragouiner en anglais mais je ne suis même pas sûr qu'il connaisse “help”. Pendant ce temps j'ai l'arcade qui picote sévèrement mais m’en remets à Dieu et prie pour au moins tomber sur une infirmière Croate au seins gigantesques. Pas de peau, j'ai un karma avec autant de déficit que le compte d'une PME grecque alors je tombe sur un vieux moustachu qui m'a l’air plus proche du boucher que du chirurgien d'élite. Il me fout deux bouts de ficelle pour gigot et zou ! Retour en France, ma copine me parle avec toujours plus d'insistance de son fantasme du viol. Ca fait des mois que ça dure, quand un jour je réalise à quel point ça la travaille. Nous sommes en train de regarder un random navet quand l'héroïne se fait semi violer. C'est là qu'elle me saute dessus avec plus d'ardeur qu'un clochard Croate et ma main réalise qu'elle est plus trempée qu'une arcade un jour d'échauffourée. J'ai toujours eu du mal avec ce truc, on en a beaucoup parlé et à force de dialogue je commence à entrevoir pourquoi ça peut être excitant pour elle. Cela dit, un des points que je trouve le plus stupide est qu'elle sait que c'est moi et du coup par définition ce n'est plus un viol. C'est sûrement moi qui overthink un peu tout mais put**n j'ai toujours trouvé ridicule tous les scénarios avec déguisements et jeux de rôle. Avec une ex je me rappelle avoir joué le PDG avec sa secrétaire alors que j'étais au RSA. Le tout avec un jean’s Celio et un sweat-shirt H&M à la place du costard BOSS. Niveau crédibilité c’est moyen. J'ai aussi joué le patient pour une ex infirmière, tout le long j'étais explosé de rire. Alors oui oui je sais, faut faire preuve d'imagination blabla mais moi je vois pas l'intérêt dans tout ça, je n'arrive pas à faire abstraction de la réalité et dès que mon museau sent une once de fake, je choppe une allergie carabinée. Revenons à nos moutons. Ou plutôt à notre biche. Elle relance le sujet en boucle et en grand prince, je me dois de lui faire plaisir. Mais j'aimerais lui offrir l'excitation d'une pseudo réalité alors je mets en place un stratagème. J'achète deux cagoules. (Rien que ça put**n…! Un grand barbu bronzé d’1m90 qui va acheter juste deux passe montagne noir à 5 balles chez Décathlon…). 2019, tout est dans la surenchère. Toujours. Il n'est pas si loin le temps où un petit bisou timide sur clitoris suffisait à hanter les nuits d'une demoiselle. Elle ressassait la vision du visage de son petit puceau entre ses cuisses, lapant maladroitement sa teucha comme un chaton devant sa première gamelle de lait et ça lui suffisait pendant des mois. Maintenant il nous faut tous le double décimètre et une chambre de torture à la 50 nuances de Grey. Pour 2025 je prédis le 30cm+ et un camion de déménagement double essieux plein à craquer de matos à chaque déplacement. On s’en sortira jamais les frères. Je mets au point un scénario et attends des semaines avant de pouvoir l'appliquer. En effet, mon plan diabolique est de prendre ma copine par surprise dans le parking souterrain de la grande société pour laquelle elle travaille et la défourailler dans sa voiture. Comme dans les films. Elle va voir ce qu'elle va voir héhé. Bon par contre je ne suis pas kamikaze au point de le faire à 16h, quand trois mille mamans envahissent les lieux pour aller chercher leurs enfants à la crèche, faut pas déconner. Je me dois donc de le faire quand elle finit très tard et qu'il ne reste quasiment plus qu'elle et un ou deux autres random. Cela arrive souvent mais malheureusement j'oublie un détail nommé “vacances d'été”. Cette feignasse sort tout le mois d'août à une heure qui ferait l'effet de trois Cialis à un fonctionnaire. J'attends donc, tapis dans l'ombre avec mes cagoules avant de pouvoir passer à l'action. Un peu comme un braqueur devant un Crédit Lyonnais, l’orgasme d'une vie en guise de butin. Houra! Fin août elle commence à me dire que septembre va être plus chargé qu'un Youtopikos une mule sur un Caracas-Paris. Je me frotte les mains d'avance devant les litres de cyprine que mon plan va déclencher mais suis aussi pris d'appréhension. Je suis un grand psycho mais c’est quand même pas tous les jours que je saute sur une meuf avec une panoplie d'alpiniste en plein été. Ah oui parce que j'ai oublié un léger détail : j'ai aussi embauché un ami proche. Avec lui on a fait les quatre cent culs mais je dois avouer que cette fois c'est “ma copine” attitrée et je suis moyennement chaud à l'idée de le voir la troncher devant moi avec sa bite de l'enfer. J'ai été clair dès le début avec lui : - "J'ai aucune certitude sur où toute cette connerie peut partir mais l'idée c'est de le faire au feeling. Si vraiment elle décolle de ouf, il y a moyen de faire ça à trois mais bon moi je préférerais que tu t'en tiennes AU MAX à lui tapoter le front avec ton chibre.” Vu que je sais déjà que je vais pas jouer ce scénar' digne d'une série B toutes les semaines, autant mettre le paquet tout de suite. Et j'imagine qu'elle n'est pas contre se faire prendre par un gang, alors autant prendre un suppléant. Bref, il est là pour faire le nombre et il le sait. En bon vautour, prêt à jaillir la teub à la main pour ramasser les restes, il est sûrement pas contre voir un bout de nichon ou se faire sucer "sur un malentendu". Et je le sais. Le jour J je lui envois environ soixante dix huit fois plus de textos qu'à mon habitude pour savoir exactement l'heure de sa sortie. J'attends avec mon acolyte dans ma voiture, terré loin de la sienne, dans un coin sombre du parking. Les cagoules sur le tableau de bord, les mains moites, on a fière allure. Une rencontre avec la marée chaussée aurait été cocasse. Eux en train de nous braquer du bout de leur M16 et moi, tout pale, en train de leur jurer que je voulais juste sortir ma bite. Bref la donzelle finit par sortir sur les coups de 20h30, déjà 45 put**n de minutes qu'on est là. Pas un chat. On la voit sortir de l'ascenseur. GO ! GO Go Go ! GO ! Fire in the hole ! C'est vrai que j'aimerais bien lui mettre le feu aux trous. Je me prends pour un leader du GIGN, avec seulement 3 capotes pour munition. On arrive avec les cagoules en courant sur elle comme des demeurés. Je comptais le faire à la sauvage en mode inconnu mais à moins de quinze mètres je craque et lui glisse un “c’est moi et Laurent” avec une voix de baltringue. GG ! En même temps le braqueur avait exactement mes habits et mes chaussures. Sick stratège. Ce petit détail suffit à me faire perdre pied et pour rétablir la balance j'ai la soudaine idée de génie de prendre une autre voix. A noter que dans mon imagination on faisait ça sans parler pour pouvoir foutre la cible en immersion totale. Je me retrouve donc à imiter une grosse voix de gangster totalement claquée tout en entendant Laurent pouffer par intermittence derrière moi. Le réalisme à l'état pur. A savoir: à aucun moment elle n'a eu d'expression de peur, de surprise, de terreur ou d'excitation sur son visage. Juste un gros Du début à la fin. Dans mon rêve, un râlement de plaisir se faisait entendre à l'autre bout du parking. Dans la réalité, en moins de dix secondes j'ai eu droit à “hé mais t'es un grand malade toi en fait”. “Et Laurent tu le suis ? Mais c'est quoi ces fous??” et un fou rire à n'en plus finir. Moi qui voulait jouer au chimiste, a étudier la réaction de la cyprine se mélangeant aux flaques d'essence, je n'ai eu qu'une explosion de malaisance. Point de réaction chimique ou hormonale, point de verge turgescente ou de seins giflés par gros voyous, je vous passe les détails, ça a fini par enlever les cagoules et sortir des “mais c’est pour toi que je fais ça...put**n ça me casse les couiIles ces scénarios à la con”... ...Puis un ridicule “bon bah...la prochaine fois.”
  5. Real Post 2

    Oui tu as raison, tu n'as clairement pas l'air d'être un lambda, je m'incline. Mais les personnes que tu critiques sont celles dont vous dépendez, toi et les autres ballas de ton espèce. On prépare vos menus, on enlève vos ordures, on vous relie par téléphone, on conduit vos ambulances, on vous protège pendant votre sommeil. Alors jouez pas aux cons avec nous. Nous inventer des vies sur Le Internet, c'est tout ce qu'on a. Passer sept heures à bichonner un texte pendant que vous êtes en famille ou à un "brunch" entre amis, c'est tout ce qu'on a. Laissez-le nous. A ce propos, vous vous souvenez de l'asiat toute mimi accompagnant le Gremlins au corps de mutant qui m'avait avalé le chibre dans la cage d'escalier de ses parents ? ( https://www.clubpoker.net/forum-poker/topic/222588-real-post-2/?page=254&tab=comments#comment-4420704 ) Je l'ai revu. Pourtant c'était pas gagné mais le destin s'en est mêlé. Trop mimi le destin aussi. Jeudi, ma copine trouve enfin une voiture qui lui convient sur Leboncoin. A ce détail près : il faut aller la chercher à quelques encablures d'ici, dans une autre ville. Etant gentleman, obv que je vais l'accompagner et glisser des "bielles diamètre 13", "courroie" et autres "huile CRGT" dans la discussion avec le proprio histoire de rouler des mécaniques et faire comprendre à la petite que papa contrôle l'affaire. J'ai un jour pour peaufiner mon Actor Studio et potasser le champs lexical du garagiste car en vrai j'y touche que dalle. Autre problème: étant un lambda, je ne suis évidemment pas motorisé ces jours ci. D'habitude je squatte la voiture de mamounette mais elle est partie en vacances avec. Le type vit assez loin de la gare et prendre cinq bus me pète les boulons. J'en parle entre mecs lambda et un bon poto lambda (d'ailleurs c'est Eddy, qui voulait voir mon bon tuyau, héro d'une autre csb dont les plus fidèles d'entre vous se souviennent peut être) me propose son..........scooter. Je précise que là pour le coup on est dans le lambda jusqu'aux oreilles hein, je rappelle que c'est Eddy l'arnaque, Eddy 10 centimes, Eddy 7000 de kroum aux PMU. Il s'agit donc bien évidemment d'un scooter 50 cm3 sans traçabilité possible sur sa provenance, acheté au prix imbattable de trois épluchures de cacahuètes à un dealer roumain. Tout le côté gauche du carénage avant a disparu, le phare arrière ne fonctionne pas et, comme un footballeur unijambiste, la brave machine n'a jamais dépassé la réserve. J'ai une petite centaine de bornes à faire avec cette épave et ma meuf au cul, et, détail important, quand il s'agit de piloter ces engins, ça donne un peu ça : Je déconne pas, du genre à freiner avec les pieds et chaque virage me fait trembler comme un haïtien sous alimenté à l'approche du premier flocon de neige. Bref, je snap call. Merci poto, je vais faire réparer ton phare avant le départ et te le rendre avec le plein. Inconscience level 600. J'attache le casque au menton de ma douce, un dernier bisou et en avant ! Elle a le regard d'un agneau alphabète au portail d'un abattoir. Faut dire qu'on a fière allure sur mon destrier. Exit les heaumes brillants aux dorures racontant l'histoire de nos ancêtres, on se retrouve avec deux casques Lidl déjà percutés de tous les côtés. L'acier Valyrien a lui laissé place à du plastoc et ce sont ses rayures qui témoignent de l'historique de ma monture. Après cinquante mètres, je réalise que les freins sont aussi faiblards qu'un post de Kroustypute mais décide d'épargner l'agneau de cette information secondaire. Je passe sur le trajet qui se fera, étonnement, sans encombre. Plus chanceux qu'un type qui reste sec sous la pluie, on réussit l'exploit de passer entre les nids de poule et les poulets. Comme quoi, la vie sourit toujours aux audaci abrutis. L'auto lui plait, tout semble correct, direction la première ville pour qu'elle puisse faire le virement. En face de la banque se trouve une boulangerie alors, n'ayant pas mangé de la journée (lambda^^), je me jette sur leurs parts de pizza pendant que ma meuf et le proprio sont en train de régler la paperasse. En sortant, je la vois. Oui, c'est bien elle, son grand sourire se tient à une dizaine de mètres. Tous deux surpris, elle me dira qu'elle est ici pour passer un entretien et qu'elle va en profiter pour rester deux jours et faire un peu de tourisme. Peut être que je me fais des films mais j'ai toujours eu l'impression que ces petits sourires flirtaient avec moi subtilement. Côté logistique j'ai vu mieux cependant : ma copine peut nous voir à tout moment par la vitrine de la banque, j'ai un Booster éclaté garé chez le proprio et la mission du jour est de rentrer tout ce beau monde au bercail en un seul morceau. On se confirme qu'on a toujours les même numéros néanmoins, avec le "faudra qu'on aille boire un coup" d'usage, sachant tous deux que cela n'arrivera jamais. De retour à la banque, grâce au théorème de Pythagore mon cerveau vicieux évalue assez vite qu'il est en fait très improbable que ma meuf nous ai vu. Rien à me reprocher mais je vous l'ai dit, il est vicieux. Pour le retour, je pilote évidemment mon sick gros cube et elle rentre sur quatre roues. Elle insiste pour me suivre tout le trajet. - rofl t'es dingue je vais rouler trop lentement, t'inquiète tout va bien se passer, on se retrouve ce soir. C'est là que tout dérape. Première station pour faire le plein, je vois le texto de Xiang : "Coucou, sympa de t'avoir revu, ça faisait un bail ", après quelques échanges rapides aux odeurs d'essence, je décide de faire demi tour et aller tirer boire un coup avec elle. Tu les sens les secousses sous ton fauteuil ? Oui c'est les pas du gros fdp qui arrive. Détail important : au moment où je prends la décision, elle n'est pas encore au courant. Ça prend un peu plus de temps que prévu car elle met une plombe pour répondre entre chaque message. Il se fait tard et après 3/4 d'heure à bouffer du gaz d'échappement, j'ai l'idée de génie de repartir vers la ville et prendre l’hôtel le plus proche, convaincu que j'allais réussir à chopper un oui. Dans tous les cas je ne me voyais pas faire les quatre vingt kilomètres de nuit sur cette épave, donc pour moi aucun doute : je pionce ici. J'envoie un SMS de fdp à ma copine : "T'es rentrée ? Je dois ramener le scoot et je reste avec les gars après". Mon karma est déjà baisé pour des générations de toute façon, on sait tous que je vais mourir en enfer. Bon pour atténuer un peu la haine en direction de mon personnage : elle est plus au moins au courant de tout ce bazar. Elle sait que je ne suis pas fidèle mais ne veut pas / ne connaît pas les détails. -100€ plus tard, arrivé dans la chambre, je souris bêtement allongé sur le lit, me dis que la vie est belle et me fais déjà des pornos dans la tête avec la chinoise pour starlette principale. Sms de confirmation reçu, me revoilà sur ma bécane de cassos direction le centre ville. Un bar, puis deux auront l'honneur de voir ma CB glisser dans leur fente. Les verres s'enchaînent à un rythme délirant et elle a l'air de bien tenir la charge pour une petite nana toute frêle de quarante kilos. Bien envie de faire valdinguer tout ça et envoyer ce poids plume faire des pirouettes en l'air en mode cirque du soleil mais elle ne fait que parler de Gremlins et commence doucement à me les casser. Assez épaté d'ailleurs par la différence entre sa pote et elle, tout les oppose. Ching est très féminine, instruite et a un humour subtil alors que Sonia est un bon gros maçon prêt à en découdre (avec des meules énormes, certes). Truc chiant aussi, elle est on fire. Ça peut avoir du bon, mais je la sens plus en mode pote, voulant juste boire jusqu'à créer une pénurie sur la ville et danser toute la nuit. En plus, un sick concurrent fait aussi son apparition. Il est tapi dans l'ombre, reclu dans un coin du bar sans lumière, attablé avec un pote. Il ne lui adresse ni parole ni regard, il n'a d'yeux que pour ma vendeuse de sushis. Sick yeux d'ailleurs, il a une tête de geek un peu creepy et je sais pas trop ce qu'il branle mais il semble vouloir l’hypnotiser à huit mètres de distance. Il ne cligne jamais des yeux ce bâtard et ça devient un peu flippant. Voyant que ça n'a pas l'air de marcher, il se met a faire des poses de beau gosse discount. Ca fait un bon quart d'heure que je l'ai dans le viseur mais elle juge bon de me signifier "ah, tu as de la concurrence...". Je pouffe et la tire par le bras. Allez, finies les conneries, on va faire un tour dans un autre coin du bar. A l'étage, je découvre une ambiance plus tamisée qui sied davantage mon objectif, à savoir : l'éclater en cinq. Assez de débats sur ta pote, j'ai huit grammes CP, maintenant faut me sucer. On commence à se trémousser sur du random R&B de bas étage genre Poetic Lover. Ce que je glisse à ses oreilles est beaucoup moins romantique cependant : - Tu as déjà baisé dans les toilette d'un bar ? - Non... - C'est un fantasme ? - Ça dépend...oui un peu... - Je vais te démonter. La porte des toilettes est à cinq mètres. Sick dialogue. Je la plaque contre la cloison et fini par l'embrasser. Jamais french kiss une grand mère mais on dirait qu'elle a un dentier, c'est pas possible. Elle a une mâchoire minuscule pourtant mais l'impression d'embrasser des chicots par milliers. C'est bien simple, il y a des chicots de partout, j'ai jamais vu ça. 2 bouts de lèvres pour 1 bout de langue pour 700 chicots, c'est quoi ce ratio ? Elle me voit tiquer, me demande si j'aime, requête ignorée, je l'entraîne un peu plus sous le sigle WC, qui de World Cup n'a que les initiales quand on voit le skill de bouche de la demoiselle. C'est à ce moment précis qu'elle m'apprend qu'elle a un mec. Que c'est vraiment pas bien pour sa pote. Que celle-ci est amoureuse de moi (lol). Que je ne l'ai jamais rappelé en un an. Que je suis un conn**d. Qu'elle sait quel genre de type je suis. Qu'elle ne pensait pas que j'étais intéressé. Tout ça avec mes mains lui malaxant allègrement chaque centimètre de ses fesses de pré-pubère. Je devais avoir la gueule de Gilbert Montagné tombant sur un bout de pâte à modeler. On finit tant bien que mal à l'intérieur (des chiottes). Mon petit doigt m'indique qu'elle est trempée. C'est là qu'elle prend mon visage à deux mains "bon...qu'on soit bien clair, c'est juste parce que je suis curieuse, d'accord ?". Sur le coup, aucune idée de ce dont elle parle mais bon j'ai sept litres de whisky dans le buffet et ma verge gonflée ferait passer mon jean's pour un collant de cycliste alors obv que je réponds "d'accord" avec un sourire niais. Je me doute bien que Sonia lui a parlé de mon canon scié pouvant passer les portiques de sécurité (c'est l'avantage, on a tous des bites énormes sur le internet ). Mais je pensais au moins qu'elle voudrait tirer avec. Elle le sort de l'étui, le semi-branle et le range sans même tester la gâchette. - Faut vraiment qu'on arrête là. - ?????? - Tu m'as dit d'accord ! - ?????? bah oui mais sur quoi ? - Je t'ai dit je peux pas, j'étais juste curieuse. J'essaierai pendant un long moment de mettre le feu aux poudres, pas moyen. Bref une fille bien sous tout rapport, elle veut pas jouer à ce jeu là. Enfin...elle avait quand même le joystick en main trois minutes avant. Mais ok, Game Over, tout le monde descend. A la sortie du bar l'ambiance est franchement retombée, et, lors de cette si douce nuit de Juin, un froid glacial se fait ressentir sur nos deux visages crispés. Nous décidons donc de nous séparer. Enfin pour être précis, elle décide. Armé d'une fin de gaule, je la vois trottiner maladroitement au loin...contemple ses talons hauts et sa démarche imbibée s'enfuir dans ces rues inconnues, tout comme mes espoirs de Porn catégorie Asian Teen. Quand à moi, je suis au bout de ma vie. Cela faisait quelques mois que j'étais resté sobre et un random sourire du soleil levant avait suffit à me faire replonger. Après tant d'abstinence, je vous laisse imaginer les dégâts infligés à mon système par ce flux d'alcools de quatre marques différentes. Comme une fissure dans un barrage, ça vous embarque tout, rate, poumons, vésicule biliaire...mon corps n'est plus qu'un ramassi d'organes disposés aléatoirement par la tornade Chang. Problème : sur le coup j'ai l'illusion que tout va parfaitement bien. Si bien que je suis décidé à rentrer chez moi sans même passer par la case hôtel. Je veux quitter cette ville au plus vite et suis excédé par ma propre filsdeputerie. Je m'en veux d'être aussi con. Hé les hormones, quand est ce que tout ça va se calmer ? Parce que claquer 100€ d’hôtel, autant en alcool et en points de vie pour finir par poser des gonades glacées sur la selle de cette carcasse signée MBK, ça me fout en tilt infini. Blue balls comme ils disent. J'ai donc l'idée de génie de tourner la clef de l'arme ambulante d'Eddie et rentrer me coucher auprès de ma princesse bafouée. Me sentant immortel grâce aux super pouvoirs de mon casque intégral Lidl, comme dans les films, je tourne plusieurs fois la poignée, fais crier les 1,5 chevaux rutilants de mon bolide et m'en vais briser la nuit à la pointe mon phare jaune sur un périple de quatre vingt kilomètres de zig-zag. Zig-Zag qui m'auront encore permis d'esquiver les embûches et gyrophares du parcours. Sick chatte que je ne mérite même pas. Bon, jusqu'à mi-chemin je suis en mode super héro, le menton haut, me prends pour un Hells Angels et savoure cette froide brise venant me fouetter le torse. Au quarantième kilomètre elle me les brise clairement et je prends conscience de mon absurdité. Je commence à regretter l'hôtel, ma vision se fait de plus en plus approximative et la fatigue vient s'ajouter aux spiritueux. Failli m'envoler vers le Spirituel une ou deux fois dans un virage de campagne un peu trop serré mais apparemment même lui ne voulait pas de moi. Quatre vingt kilomètres à 40 km/h et 8g CP, c'est long...alors vous avez le temps de réfléchir à toutes sortes de choses que vous n'aviez jamais remarqué auparavant. Par exemple, à chaque fois que j'ai peur, comme quand le faisceau lumineux de mes phares croise une rambarde ou un arbre d'un peu trop près, mon cul se contracte très fortement. Idem dans les virages, j'ai des petits spasmes d'anus, il sautille sur lui même. J'ai un bordel sans nom dans les boyaux alors pendant les dix kilomètres suivants, je suis en lutte constante pour retenir un jus de whisky potentiel lors des décontractions. Les premiers panneaux familiers m'indiquent que je tiens le bon bout mais c'est au kilomètre 73 que le liquide acide bien connu des pochtrons vient titiller mes amygdales. Je suis maintenant en pleine ville, quelques grandes lignes droites et je peux presque déjà voir mon lit. Allez un petit effort bordel, t'as fait tout ce chemin, tu vas quand même pas poser une kefta sur ton paillasson. Deuxième salve, ça se précise, au cas où il y avait un doute : c'est bien de la gerbe. Kilomètre 78 sera marqué d'une petite coulée dans le casque du bon Eddie. L'odeur du combo whisky/pizza semi-digéré a imbibé la mousse pour deux générations. Après un arrêt express au stand salle de bains, je viens m'allonger, honteux, à côté de ma douce. Elle se tourne, me glisse un "t'étais où ?", ouvre ses grands yeux devant mon silence, me fait la moue et caresse ma barbe à grumeaux. Un peu comme quand on retrouve son clébard après une fugue. Le poil dégueulasse de la tête aux coussinets, sentant le purin à trois kilomètres, on se doute bien qu'il a passé deux jours d'escapade de folie avec les bros du voisinage à s’enivrer de flaques de pisse, écarteler des crapauds et défriser de la Golden Retriever. Mais on a aucune preuve. Alors on l’accueille avec notre amour le plus sincère et accepte même qu'il nous étale un peu de résidus de batracien sur la joue en guise de bonjour. tl;dr pour les fdp : j'ai les couiIles bleues et sens mauvais.
  6. Real Post 2

    KroustyFISH il s'en tamponne le coquillage. T'as l'air bien branché produits de la mer dis donc. A moins que tu sois une femme et que tu voulais dire que tu t'en bats la moule. Sinon c'est coquillard gros. A part ça c'est ici le ToPiK 2 La CaSTaGNe ? Parce que bon rofl hein, à tous les fifous : checkez bien votre rétro pour vérifier que c'est un petit à lunette derrière quand même, ce serait con de tomber sur un vrai nerveux qui vous pose une barre de fer sur la tempe. Perso rien à branler que tu sortes de la danse avec ton collant en mode FuLL TesTo, c'était plutôt à lui de t'ouvrir le cul si tu laisses pas passer les gars qui ont le feu vert. C'est pas leur problème, c'est à toi d'anticiper. Rien de plus tiltant que ceux qui s'engagent et bloquent un carrefour complet sous prétexte qu'ils avaient le feu vert il y a douze minutes. Le pire étant la petite sous race de fouines sans couille qui font semblant de ne pas te voir sur le côté, toi et la file de trente mectons enragés dont ils ont accouché, et font genre ils regardent DROIT DEVANT sans cligner un oeil. C'est quand même dingue à quel point la route est un catalyseur à embrouilles alors qu'à pieds on se ferait des bisous. Moi le premier, dans ma jeunesse j'étais complètement con une fois assis au volant de ces engins. Le nombre d'accidents et de contraventions m'ayant calmé, je suis aujourd'hui un fier repenti. C'est même un miracle que personne ne m'ait fracassé le crâne. Parce que quand je dis con, c'était con de chez con hein, du genre à accélérer pieds au plancher si j'avais le malheur de voir dans mon viseur un piéton traverser la route un peu trop lentement à mon goût à 200 mètres de moi. Je lui fonçais littéralement dessus et prenais un malin plaisir à le raser à 90 au lieu de 50 en hurlant "dégage fils de p*te" pour bien lui faire comprendre qu'il est sur la route des grands garçons ici, pas le temps de jouer au con à marcher à deux à l'heure. J'étais rarement en tort à proprement parlé, j'étais le..... JUSTICIER. A 19 ans, permis à six points à l'encre encore fraîche en poche, je m'en allais débarrasser le pays de la vermine qui sévit. Vous auriez été plus chanceux de griller un stop devant un car de CRS que devant moi. Si quelqu'un était assez con pour me faire un refus de priorité, j'étais prêt à abandonner famille, copine et ma jeune vie pour crever la bouche ouverte sur le pavé, le bide écartelé après un combat à l'épée. C'était vous ou moi. Je jouais ma vie à chaque instant. De nos jours je suis maître zen 99% du temps mais je me surprends quand même à avoir des vieux excès de chaleur assez effrayants qui remontent de temps en temps. Pas plus tard que ce matin, j'ai du mal à m'engager sur une route car un fourgon est garé comme une p*te en double file et un peu comme dans une chatte thaï, il faut y aller mollo pour ne pas se râper les côtés. Le col de l'utérus dépassé, vient ensuite une grande ligne droite limitée à 50km/h avec de potentiels radars mobiles. Je suis exactement à 52km/h quand je vois le fourgon me foncer dessus à toute blinde et me coller le cul à moins d'un mètre. Il a trouvé le trick qui me fait monter dans les tours. Je lui fais subtilement comprendre de calmer ses ardeurs en mettant deux petits coups de frein. Malheureusement sans effet alors je lui fais ma spéciale : je plante un full stop. C'est là qu'il commence à s'agiter et sautiller sur son siège avec de grands gestes, puis me double sur ligne blanche et prend le rond point suivant à contre sens. Quelques minutes plus tard je le retrouve en double file, me gare en travers en mode Starsky et Hutch devant son Jumper (d'ailleurs c'était pas toi fdp ? parce que le gars avait deux oreilles), sors et le vois vite fermer ses portes de l'intérieur. Sick caïd. Il avait laissé dix centimètres de vitre ouverte alors je lui dis "bah alors t'es pressé bonhomme ?". Vu qu'il était livreur j'avais bon espoir de tomber sur un ancien de La Poste et que ça finisse sur le parvis de sa maison mère mais la raclure me répondra "nan azy c bon tsé koi, je travaille" - Ahhhhhhhhhhh ok ça va alors mais attends j'ai une question quand même... - ouais ?? - Si je t'envoie deux semaines à l'hôpital ça te fera gagner du temps ou pas ? Son unique réponse sera de baisser les yeux et de faire semblant de lire des random documents posés sur le siège passager. JUSTICE IS BACK MOTHERf*ckAAS. Je vais m'acheter une cape et un moule burnes vert fluo jusqu'à ce qu'un type se décide à me dérouiller. Sinon toutes ces histoires de transpirations d'égos qui s'entremêlent dans des joutes sans queue ni tête entre conducteurs excédés ou punk à chiens en mal de sensations fortes me rappellent une csb avec mon oncle pour "héro". Il y a quelques années, en plein mois d'Août, un oncle décède et je dois rejoindre la famille pour l'enterrement à Brest. Mes parents sont déjà sur place alors je suis à deux doigts d'acheter mes vols quand ma mère m'appelle "annule tout, tu y vas avec ton oncle Charlie". Ceci est un faux nom. Pour vous résumer le personnage : Charlie est un oncle que j'ai toujours aimé, complètement décalé de la vie à laquelle je suis habitué, il vit en Corse dans un petit village, chasse, a des poules et toutes les caractéristiques typiques du Corse à l'ancienne. Très bourru, têtu, souvent franchement limite sur l'idée qu'il se fait des gens des villes, des homosexuels et j'en passe, vous voyez le genre. Mais il me fait rire, a un franc parlé à vous faire tomber des montagnes et un humour affûté. Sa vie se résume à ses trois cents potes, souvent chasseurs alcoolisés, sa petite famille, ses chiens et son potager. Je ne pourrai clairement pas passer un an avec lui mais je n'ai que de bon souvenirs de vacances passées chez lui étant enfant et c'est mon oncle alors j'apprends à l'accepter. Quand il vient nous voir il nous ramène un peu d'exotisme et ses mauvais côtés sont drôles si pris à dose homéopathique et avec philosophie. Charlie a peur de l'avion alors il exige de se taper tout le trajet Corse-Brest-Brest-Corse dans sa voiture pourrie plus rouillée qu'un chalutier de l'ex URSS. Le tout en moins d'une semaine. Pour qu'il ne soit pas seul, ma mère lui a dit de me prendre au passage et ça fera l'occasion de passer un peu de temps avec mon oncle. Merci maman. Me voilà donc parti dans un périple que je n'oublierai jamais...teinté de fou rires, de peur et de honte extrême. Il débarque avec trois heures de retard, me dit qu'il s'est planté de route car il a fait un détour mutanesque. Du genre il est passé par Lyon pour aller à Marseille. Il peste pendant les trente premières minutes sur son satané frère "qu'est ce qu'il est allé foutre à Brest ??? Non mais franchement. C'est de la m**de put**n". Première nationale limitée à 90, il roule à 50 max et crée un bouchon gigantesque. Il dit qu'il a chaud, qu'il est tétanisé par toutes ces voitures grouillant de partout (sachant qu'on est en pleine forêt sur une route sans croisement hein). Lui il a l'habitude de voir un tracteur tous les trois kilomètres et il connait chaque conducteur de l'île de beauté par son prénom alors je me dis que le voyage va être très très long. Peu de temps après, une voiture le colle un peu trop alors il s'arrête carrément. Plein milieu d'une nationale, oklm, ligne blanche, une file de vingt cinq caisses à l'arrêt total derrière, il descend de sa carriole, en sueur, chemise ouverte, gros bide poilu pointant le bout de son nombril fièrement. Il travaille à la mairie mais a un charisme de mafieux napolitain des grandes heures. L'accent très prononcé et la nonchalance corse s'ajoutent à sa carrure de charpentier un peu gras et vous avez là un mec bien flippant. Je me retourne pour analyser la situation et vois deux racailles survets casquettes dans une énorme BMW noire en mode "pti dégradé chef stp". Pensant qu'il allait se faire allumer je sors pour calmer la situation et là surprise, Charlie que nous appellerons désormais Tonio est déjà en train de cracher copieusement sa verve à deux centimètres de la fenêtre conducteur. - Qu'est ce qu'il y a les baltringues ? Quand je roule à 50 c'est qu'on roule à 50. Ok baltringue ? - C'est limité à 90 !!! - Le panneau je l'enc**e, c'est 50 maintenant. OK baltringue ? - Mais monsieur... - OK baltringue ? - ..... - Et toi l'autre fiotte avec la casquette crocodile, c'est même tarif pour toi, pas la peine de t'aplatir dans ton fauteuil, je t'ai vu. - mais bleuh bleuh blujdaahdhjklad - Bon maintenant on va repartir et si vous me collez encore c'est un pruneau chacun ok les deux fiottes ? - Connaissant l'énergumène j'aurai même pas été étonné qu'il traverse le pays avec ses fusils de chasse dans le coffre. L'actor studio était au point et il m'a même foutu le doute le con. La honte a laissé place au fou rire quand tout le reste de la route, il continuait à 50 et les deux ex gros durs se tenaient à un bon 30-40 mètres derrière sans broncher. Arrivé à la première grande ville, ma proposition de conduire sera refoulée par un direct "eh gamin, personne touche à mon volant". Première grande avenue à quatre voies, le type est en PLS complet, on est file de gauche et devons nous rendre voie de droite. Etant passager, j'ai le sentiment de tout vivre au ralenti. Un peu l'impression d'être Néo à la fin de Matrix mais sans le pouvoir d'éviter les balles. Tout le monde nous fonce dessus, la paume incrustée dans leur klaxon, c'est infernal. Par contre lui il vit tout ça full speed et devient taré avec des auréoles à faire pâlir un chrétien. Du coup rebelote, il stoppe net plein milieu voie de gauche et me sort ce truc surréaliste : "descend on va boire un coup". En guise d'intro dans le bar avec une grosse voix : "put**n tous des pédés dans votre ville, ils veulent pas me laisser passer, deux cafés siouplé". Tout le monde explose de rire et le gérant se lance dans un mode d'emploi pour traverser ces quatre voies de l'enfer en mode stratège New-Yorkais. Bref le reste du voyage se fera sans trop d'encombres, si on met de côté le fait qu'il insulte absolument tout ce qu'il croise. Ca va toujours trop vite pour lui. Ah oui aussi explosé de rire quand il a fait signe à des flics de ralentir. Au fil des kilomètres le mecton prendra peu à peu la confiance et on a même dû atteindre les 70 à un moment donné. Inutile de dire que l'autoroute c'était no way, je pense sincèrement que son record all time c'était 70. Foutez le sur circuit et il poussera peut être péniblement les 75km/h au treizième tour. L'enterrement est des plus triste et tout le monde repart dans sa ville, disséminé dans toute la France, et au delà. Moi, je reste avec mes cousines pour les aider avec l'"après" décès. Principalement le déménagement de l'appart de leur père. Un des moments les plus malaisants de ma vie ? Quelques jours après avoir enterré mon oncle, je débarrassais les meubles de sa chambre. Dans une armoire, planquée derrière des piles de pulls que je mettais en cartons, une collection de VHS Dorcel et d'autres un peu plus artisANALES avec des étiquettes fait maison "Club Blabla 1993", "Pipe Sandrine", "Noel 99" Heureusement que je ne suis pas tombé que sur "Noel 99". J'aurais pu décider de mettre ça dans le salon pour remémorer les bons souvenirs aux cousines. Estimant qu'elles ne m'en voudraient pas si je leur évitais la malaisance, je décidais de mettre tout ça dans un gros sac poubelle et le descendre fissa en mode furtif. T'inquiète tonton, je te couvre. Quand je remonte, une des filles est en train de ranger le reste de l'armoire Je lance un "T'es sûre que je dois faire la chambre ? Il vaudrait mieux que je finisse une autre pièce, c'est moins intime" - Non non t'inquiète il n'y a rien à cacher Bon... J'attaque donc le lit, les draps, avec la tristesse que ça implique de devoir ôter les draps d'un défunt, puis m'atèle à la lampe de chevet... Quand j'ouvre la table de nuit, je tombe nez à nez avec énorme gode violet et un double gode. A ce moment précis je suis une nouvelle fois seul dans la pièce et je bloque pendant de longs instants. Mais qu'est ce que c'est que ce truc bordel ?? Après quelques considérations géométriques grâce à mes restes de cours de math, tout s'éclaire, mais oui, un double gode, de ceux qui te permettent de te pousser le fion quand tu pénètres ta copine. Un peu de ce style mais je ne suis pas expert. Mis tout le bordel dans un autre sac poubelle avec la rapidité d'Usain Gode et insta quitté la pièce avec qu'elle ne re-revienne. Je me suis lavé les mains sept fois. Personne ne m'a grillé. Je te couvre tonton. Longuement hésité à poster ce truc mais bon, c'est vieux maintenant il y a prescription et c'est pas comme si c'était un membre connu du CP. Et puis quand je pense à mon oncle corse, je pense forcément au double gode. A jamais. Bref, GARDEZ BIEN VOS CULS FERMÉS ET REGARDEZ DROIT DEVANT.
  7. Real Post 2

    Tiens par contre je peux vous raconter ma nuit. Hier soir je regarde la rediff de PSG vs Montpellier pour m'endormir. Pour ceux qui ne le savent pas, même si le onze de départ était joli, Paris a aligné son équipe F en remplaçants. Rêvé que j'étais sur le terrain. C'était un bordel sans nom, on jouait au Parc des Princes mais beaucoup de joueurs étaient absents, dont leur gardien de but. Du coup ils avaient mis une cage très longue, genre quinze mètres, mais sur trente centimètres de haut. Au début du match, on est huit contre trois. Le stade est plein par contre, ambiance de mutanos. Je suis titularisé en charnière centrale et mon collègue DC arrive lui aussi en retard au cours du match. Il se gare directement sur la ligne de touche. Son truc à lui, c'est son Scenic. Tout le match, ce fdp m'explique comment il baisse les sièges pour en faire un camping-car les week end, la qualité anti lumière de ses rideaux, etc, si bien qu'à un moment je prends la rage et pars solo avec le ballon dans un slalom maradonien après avoir passé en revue les cinq plombiers montpelliérains puis finis par marquer dans la mini cage en talonnade. Tuchel jaillit, me choppe par le col du maillot et me hurle : PAS. DE. GESTES. I. NU. TILES. Puis l'enc**é me sort du terrain instant. Du coup je me réveille vénér camembert avec un mal de bide terrible, vais poser un étron phénoménal puis retourne me pieuter. Il m'en faudra peu pour relancer un second rêve. Cette fois, foot toujours, je suis en Grèce pour un voyage de classe, époque collège. On doit se rendre dans un square d'une random ville ensoleillée pour regarder la finale de la Coupe du Monde jouée par la France. On se déplace tous direction le tramway et mon camarade de classe n'est autre que...Lacrim. Autant vous dire que petit son pseudo c'était sûrement Lapine parce que c'était plus gayzou que criminel. Toutes les deux minutes, ce con me masse l'épaule et je suis en tilt infini. (J'explique ça par le fait que plus tôt dans la journée, j'avais eu un rendez-vous avec une kiné au massage fabuleux. Par contre j'ai pas écouté une seule seconde de Lacrim ces derniers mois donc mystère de ce côté là.) Je hurle LECHE MOI LA PINE. Et voilà, depuis mon réveil, je sais que je suis homo. Non je déconne, je hurle LACHE MOI LACRIM en boucle mais le type est une sangsue. Du coup petit détour pour essayer de le semer et je loupe le tram à quelques secondes près. Perdu dans une ville que je ne connais pas, je passerai le reste du rêve à faire des tours de tram en prenant en photos toutes les bonnasses que je croiserai. Je me réveille en sueur de dingo lorsqu'une d'elles tapote mon épaule et me dit "mais tu fais quoi là ?". Bref enfermez Lacrim.
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    Merci pour les messages de soutien, j’étais bel et bien pris en otage et ai enfin pu m'échapper des griffes de mon geôlier. J'ai dû marcher sept semaines dans des mètres de neige, buter un grizzli à mains nues et lui mettre une antenne wifi artisanale dans le cul pour pouvoir enfin me reconnecter. Non je déconne, j'ai repris du poil de la bête, il y a pas un cas où Bûcheron pose une main sur moi. C’est juste qu'il se passait pas grand chose les copains. On est en fait partis assez vite après mon escapade dans Boucle d'Or. Mais pour des raisons d'embrouille familiale. Au final cette histoire n'aura pas fait grand bruit (lol t’as saisi la référence au pet ptdr?). Revu Boucle quelques semaines plus tard. Apparemment c'est elle qui insistait en backstage pour organiser le dîner tout en sachant que je serai présent. Du coup des milliers de scénarios ont traversé mon esprit avec anticipation et je peux vous dire que quand elle a ouvert la porte, mon cœur battait plus vite que Lars Ulrich lors d'un final de Metallica. Elle était belle, la chevelure blonde fambloyante typique d'une femme enceinte. L'histoire ne dira pas si ses joues rosées ont aussi une explication hormonale ou si elle était juste troublée de revoir son baiseur de mamans. Vêtue d'un chemisier à paillettes dorées, tout laissait présager qu'elle comptait encore être la reine de la soirée. A part sa vulve, rien n'avait l'air d'avoir fuité cependant, elle savait que le secret est notre intérêt commun. Par contre ça ne l'a pas empêché de continuer son petit jeu de commentaires bien sentis au nez et à la barbe de toute la famille. Truc hilarant d'ailleurs, bûcheron a aujourd'hui une barbe. Oui oui. Donc comme je disais, son torrent d’allusions a continué de se déverser sur les convives, si bien que pour moi le repas étais loin d'être un long fleuve tranquille. Plus une piscine à remous sans bouée, bringuebalé entre sourire complice et gêne dupzzienne. Dès les premières minutes, l'enfant au visage étrange rebloque sur moi comme la première fois. Ma copine lui dit “Bouh qui est ce vilain garçon, tu le reconnais ?”, Boucle l'insta coupe “il est pas si vilain, moi je le trouve beau” comme pour signaler qu'elle était toujours dans la course. Ou bien qu'il ne fallait pas mal parler de son chibre péteur. Dommage, à quelques liens familiaux près, j'aurais pu être son cousin péteur. Lors du repas, ma meuf tente un bash en disant à sa mère “tu ne trouves pas que Mathafackaaa est plus gros que la dernière fois ? hihihi”, et boucle de répondre machinalement, les yeux perdus dans le vide, masturbant son verre à pied de bas en haut, “oui il est gros...très gros…” (thick brag). J'insta check Bûcheron, ça va on est bon, il est hypnotisé par une random m**de à la télé. Nous l'appellerons désormais l'Omniscient. Au moment de me lever, je fais grincer ma chaise sur le sol et entends la voix de Boucle me lancer de l'autre côté de la table “ha, you just came ?”. Fille de p*te va, j'ai explosé de rire. Obv pas d'incident diplomatique, seules quelques personnes étaient en mesure de comprendre la blague : elle, moi, le bébé, et les huit cents lecteurs réguliers du zoo. A part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent, je vais pas vous mentir, je n'ai pas eu l'occasion de défriser Boucle une seconde fois, et c'est sûrement mieux comme ça. Moi si vous me payez je veux bien aller faire le pitre partout sur la terre et dans à peu près n'importe qui, leur claquer un sticker CP sur le cul et vous sortir deux csb par semaine. Oui je suis broke à ce point les frères.
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    Sapin, mon beau sapin 2018...L'année où la France est devenue championne du monde de baballe pour la seconde fois. L'année où le gilet de travailleur des BTP à 2€ fût sacré treillis quand José, boucher de 43 ans, se sentant enfin vivant, l'enfile et rejoint ses "frères de combat", les centaines de milliers de Che Guevara à la mode poussin. Et bien sûr, on finit comme toutes les années sur la naissance du petit Jésus. Alors en ce temps de liesse populaire, de symphonie des coeurs, de partage, de don de soi, j'ai décidé de dépoussiérer cette vieille plume à la vague odeur de caca, sperme et cyprine séchés, relique d'un passé d'un conteur de CSB qui a quelque peu délaissé, il est vrai, le fofo ces derniers temps. A croire que les événements nous ramènent toujours vers nos premiers amours... 2018...Cette année, je passe les fêtes chez la belle famille. Pour ceux qui ont suivi les dernières aventures, oui je suis bel et bien toujours en couple, les pantoufles bien en place. Pour longtemps ? J'en doute de plus en plus. La vie de couple ne me fait pas frémir le gardon pour être honnête. C'est dingue bordel de m**de, cette propension qu'ont les femmes à prendre du volume une fois le prince charmant sécurisé. Si bien que moins d'un an après la première "date" avec cette beauté taille modèle au sex appeal redoutable, je me retrouve à dormir chaque soir à côté d'un petit tonneau. Exit l'abonnement à la Gym, les armes de séduction massive auxquelles j'ai droit ? Robe de chambre, chaussette de ski, culotte en coton. Une pipe par mois si je suis chanceux. Plus redoutable que les fioles irakiennes que secouait Powell pour anéantir toute forme de vie. Cette année donc, cela se passe loin, très loin. Des mois pour obtenir les visas pour tout le monde, bienvenu dans l'enfer de la bureaucratie. Tout le monde est de la partie, belle maman, le beau frère, sa meuf, leur bébé. Plusieurs nationalités sont à l'oeuvre. Un peu plus froid qu'une auberge espagnole cependant, car je m'attends pas à taper plus de deux ou trois missionnaires des familles pendant toutes les vacances. On attaque par une escale chez un autre frère. Petit musée en guise d'apéritif suicidaire. Quatre heures dans ce gourbis au bois rance. Entre vieux sabres, bouts de chasubles déchirées et vases éclatés, c'est là qu'au détour d'une allée poussiéreuse, le CP me fait le premier appel du pied... Vin dieu de m**de mes aïeux ! Troublant. S'ensuit un long périple. Plusieurs moyens de transport accouchent de quatre dernières heures de voiture paumés au milieu de nulle part. Le beauf habite dans une petite ville entourée de centaines de kilomètres de forêt. On arrive, le type est un gros gaillard d'un mètre quatre vingt dix en train de couper du bois à la hache. Loulz. Chemise à carreaux, un petit bonjour de trois seconde avant de retourner sans un mot se frotter la bûche. Bonne ambiance. Il faut dire que personne ne parle anglais excepté moi, la future mère de mes enfants, ma meuf et la femme du beau frère. Enfin...il comprends totalement mais ses cours de langue datant de plusieurs décennies, il n'ose pas le parler. Personne ne vient nous ouvrir la porte. Ambiance toujours au top. On entre. Une petite fille au visage étrange vient nous courir dans les bras trébucher sur ses propres pieds. Je n'arrive pas à décider si elle est mignonne ou éclatée. J'entends sa mère arriver avec le doux son d'un langage d'une autre planète. Vu la fille, je m'attends à Quasimodo version femme. Et là surprise, la meuf est une beauté d'exactement mon âge. Blonde, des yeux bleus aussi profonds qu'une deepthroat, un style vestimentaire d'ex femme active New Yorkaise devenue femme au foyer vegan à la campagne. Vu le trou perdu, j'ai l'impression d'avoir trouvé une perle dans un océan. Les ours à la place des moules, un peu la version angélique de Boucle d'Or en somme. Quelques bûcherons à éclater mais à part ça, le premier concurrent est à six heures de caisse. Tout de suite, la petite fille dégoûtante n'a d'yeux que pour moi. C'est bien simple, elle ne me lâche jamais du regard. Jamais. Même quand elle mange, elle ne check même pas la cuillère. Bon obv elle en fout partout mais c'est ça l'amour, le vrai. Elle me donne tous ces jouets, toutes ses friandises. Douze seconde après être entrés, Boucle d'Or lui dit tout de suite "eh ben toi tu es déjà amoureuse de ce grand garçon ténébreux avec sa jolie barbe hein!" puis se tourne vers ma meuf "je supplie toutes les semaines ton frère pour qu'il ai une barbe comme ça". Mes premiers reads sont exacts, il s'agit là d'une famille de bobo, anciens citadins, ils ont tout plaqué pour venir élever leur famille au milieu des pins. Ils font du compost et mangent du tofu. Ce que j'ignorais par contre, c'est qu'ils étaient catholique à ce point. Premier dîner introduit par une prière, je n'ai plus de doute : je hais ma vie. Pendant le repas, je tenterai une petite vanne pour dire que l'on va encore prendre seize kilos par jour vu le festin et que j'en ai d'ailleurs pris sept ces deux derniers mois, je vais donc attaquer 2019 en me nourrissant exclusivement de terre et d'asperges. La réponse de Boucle sous le regard de son mari ? "Non honnêtement la première pensée que j'ai eu quand je t'ai vu : oula quel beau mâle donc non t'as aucun kilo à perdre". Puis petit regard de sal*pe en rut à ma copine. On est pas si mal en fait là papa. Au moment de préparer les lits, elle demande à belle maman si je dois dormir avec ma meuf ou si c'est chambre à part. Puis si elle approuve cette relation vu qu'on n'est pas mariés. Bon ok Boucle t'es déjà en train de me casser les burnons là. Ok pour les Ave Maria ou les Ave Pedro mais viens pas me sucrer mes trois missio'. Tout le monde étant éclaté, on va tous se pieuter comme des bons chrétiens après le repas. Lit commun obv. Le lendemain, je me lève en mode Tanguy en fin de matinée. C'est le branle bas de combat en cuisine et je suis embauché pour couper du chou pendant que les femmes préparent une sorte de cassoulet local. Je sens le regard insistant de Boucle pendant de longue minutes puis elle décide d'attaquer : "Non franchement plus je te regarde, plus je suis convaincue, il n'y a rien à changer, en plus ton ventre est vraiment plat je sais pas où tu mets tes kilos ;)". Bien tenté de lui dire "dans ma bite" à ce moment. Tout ça à deux centimètres de son mari et de ma meuf. Surtout que Bûcheron a un vieux bide en mode 1664. Aucun respect la Boucle. Elles discutent ensuite de son job pendant que je pousse mon gros gros couteau dans la fente du chou. Elle insta stop et dis à ma copine : "grrrr ces biceps oulala". C'est tellement abusé que je ne suis même pas sûr de bien comprendre et ma meuf n'a pas l'air de tiquer donc je commence à me dire que c'est sûrement culturel, peut être qu'ici femme honnête ne veut pas forcément dire chatte trempée. Elle part ensuite à la douche et je fais de même dans une deuxième salle de bain. Quand j'ouvre la porte du salon, tout le monde est assis à discuter d'affaires familiales en m'attendant. Boucle d'Or est en train de jouer avec sa fille. Scène plutôt banale. Seul détail quelque peu déroutant : c'est en fait le cul de Boucle d'Or qui fait face à la porte. Littéralement. Je vois tout. Elle a une mini jupe avec des bas laissant entrevoir un string de l'enfer. Depuis ce jour, j'ai beau retourner la situation dans tous les sens mes cousins, j'ai fait un boucan d'enfer en sortant de la salle de bain donc aucun doute là dessus : elle m'a entendu arriver et a décidé de se baisser pour ramasser un random canard pile à ce moment. Ses bas sont complètement sickos. Noirs jusqu'à mi cuisse et ensuite transparents jusqu'à la salle de jeu. Pas exactement la panoplie de la parfaite soeur du couvent si vous voulez mon avis de mécréant. Ma belle mère et ma meuf ne les lâchent d'ailleurs pas des yeux. C'est obscène à ce point. A ce moment je suis convaincu qu'elle a fait ça pour moi. Et Dieu sait que je ne vais pas m'en plaindre. Elle a des jambes fines, doit taper pas loin des 1m80, bref un beau modèle, musclée juste ce qu'il faut. Elle n'attendra pas longtemps pour me glisser qu'elle est ballerine pro depuis 20 ans. La discussion dévie sur le sport et je plaisante avec belle maman sur le fait que je me fais vieux et la défie de toucher ses propres orteils. Boucle nous met tous à l'amende en posant un grand écart au milieu de la cuisine. Elle me fixe en remontant "Je suis très très souple....mais bon il faut dire que je fais de la danse depuis que j'ai 9 ans". Oui oui je sais tu m'as déjà dit. Puis ils se tirent à la messe du village avec la moche mioche et son mari avant le déjeuner. Quand ils reviennent je ne peux me retenir de pouffer dans ma bebar, j'avais pas fait attention mais elle est vraiment partie à l'église avec ses bas de danseuse du Rhino. Elle fait sauter le manteau avec l'aplomb d'un modèle Victoria's secret et joue l'effarouchée "bouh il fait froid, je suis GELEE". Le beau frère répondra en mode passif agressif "en même temps pas étonnant quand on défile avec cette panoplie". Oulah bien sentie frérot cette réplique. Moi depuis la minute 1, je l'aurais renvoyé case départ pour couvrir son cul avant qu'elle aie trop de choses à confesser. Au moment de passer à table, je fais un bisou sur l'épaule de ma meuf en mode canard. Boucle d'Or est de dos en train de tripatouiller la tambouille mais elle sort "j'ai vu hein". Ma dulcinée commence à se justifier a base de "c'était juste un petit smack, rien de mal blabla". Boucle l'insta coupe "ha non non, c'est juste que je suis jalouse". Ce petit jeu auquel elle s'adonne depuis deux jours commence à me foutre une bonne vieille gaule de gaulois. Je n'avais même pas vu mais elle m'a préparé une quiche lorraine, clin d'oeil à ma patrie. Autant le dire de suite, j'ai envie de lui mettre la saucisse entre les haricots avant même le cassoulet. Un instant d'émotion marquera cependant le repas. Avant le dessert Boucle d'Or annonce à la famille qu'elle est enceinte du deuxième. Quand je l'interroge sur le nombre qu'ils souhaitent atteindre, elle répond sans aucune hésitation : "le maximum, il est l'homme de ma vie, nous sommes mariés par l'église, c'est notre mission." Bûcheron charge le feu comme un bûcheron et il doit faire environ soixante degré celsius dans la baraque. Il parle pas beaucoup mais il envoie du pâté : alcool local sur alcool local, tout y passe et le digestif se transforme en annihilitif. Le chou et le cassoulet sont déjà digérés depuis deux heures avec la concoction que je leur ai infligé. La belle mère et le bébé font une sieste et je me sens partir. Le type rit et encaisse comme un roumain. Il a l'air de tourner au jus de pomme alors que je suis au bout de ma vie. Je me lève péniblement pour me rafraîchir à la salle de bain, me prends les pieds dans un chargeur. Mon visage est rouge genre j'ai cramé au napalm. Je suis en sueur. Et quand je dis sueur c'est pas une petite buée matinale, non non, j'ai l'impression d'avoir tapé trois Iron Man en sens inverse avec une chaise roulante. J'ai des gouttes d'alcool pur qui dégoulinent le long de mes tempes, je sens tout l'avant de mon crâne qui semble vouloir se faire la malle, les cheveux trempés, des auréoles d'enc**é de trente centimètres de diamètre sous chaque bras et il n'est même pas 16h. Bientôt l'heure du goûter. L'esprit embrumé, je fais le move que je pensais être le plus EV+ à ce moment, je décide de sortir dans la neige en T-Shirt. Je passe donc de +60 degrés à -100 en moins de temps qu'il faut pour ouvrir une porte. Un delta de 160 degré dans les dents, je peux vous dire que ça picote. Mais j'en ai rien à branler, il fait beaucoup trop chaud à l'intérieur et je répète à haute voix "ahhhhh enfin... ça ravigote". Je tremble comme une feuille et je me souviens me prendre des fous rires tout seul sur une cuillère de dinette en plastoc laissée sur le sol de la terrasse. Ah oui et détail important, après le 13ème cul sec d'eau de vie, j'ai commencé à me dire que Boucle était la plus belle femme du monde et que je voulais faire ma vie avec elle. Chaque verre la rapprochait de la perfection et j'étais véritablement aimanté par elle. A bas les religions et les familles, nous étions plus que deux sur terre. Plusieurs fois je me surprends à être bloqué sur elle, du genre une minute ou deux minutes pleines, rivé sur ces mouvements de lèvres divins lorsqu'elle parle. Et croyez moi, elle parle. Elle fait tout pour être le centre de l'attention non stop. Heureusement ma copine est presque aussi ivre que moi et bûcheron n'a l'air de comprendre que deux mots : digeo et sapin, donc on est tranquilles de ce côté là. Aucune idée combien de temps j'ai passé seul dans la neige mais Boucle d'Or vient prendre de mes nouvelles avec ma veste et un bonnet. La femme de ma vie bordel. Elle me dit que les deux autres sont ivres morts et s'embrouillent à propos de leur père. Je ne m'en mêle pas et la suis pour réveiller le bébé. Etrange sentiment à ce moment : elle semble croire que tout va bien de mon côté alors qu'elle n'a pas bu une goutte. Pourtant pour n'importe quel Sherlock à la con, ça ne ferait aucun doute que le type est une loque humaine. Bref, j'essaie de me tenir droit et de jouer la carte du barbu mystérieux mais je ne suis moi même pas convaincu. Envie que d'une chose, lui montrer mon étouffe-chrétien. C'est ce que je fais d'ailleurs. Et elle ne dit pas non. Au moment d'écrire ces lignes, je me sens comme la plus grosse chiasse du monde, mais autant vous le dire, sur le moment dans ma tête je suis superman et on va partir élever le bébé dans une autre forêt. Après trois coups de burin elle me stoppe pour fermer la porte avec cale en bois (loulz). Vieille bâtisse en rénovation donc pas encore de clé. Tous les ingrédients font que j'ai envie de lui ******************* et ****************** et lui ************************** la ******. Mais je me retiens, c'est en fait très lent mais extrêmement intense. Je la renverse sur un matelas très épais rempli de coussins. Je fais quasi aucun mouvement mais sa vulve me contracte comme un étau par à-coups. Elle est tellement étroite bordel. Bûcheron doit plus faire dans la brindille que dans le tronçon de 40 j'ai l'impression. J'ai la main sur sa bouche et étrangement, c'est dans les moments où je ne bouge pas d'un millimètre que sa respiration/gémissements s'emballent le plus. On ne doit pas faire de bruit car le bébé dort à une demi cloison de là. Même chambre mais séparé par un mur à mi hauteur. put**n c'est tellement sale, j'ai honte. J'apprécie le moment hein mais je suis toujours en vrac. Au moment de venir, je me redresse et pouffe car je vois la trace de ma silhouette sur son T-shirt. En mode scène de crime, la sueur à la place de la craie. Puis j'ai un moment de vide, quatre, cinq secondes, je ne contrôle plus rien, je sens la sève me monter au tronc, donc éclair de génie, je me retire, lui arrose le T-Shirt en mode rien à foutre. C'est à ce moment précis que j'envoie un pet abyssal. Au moment exact de l'orgasme. Première fois de ma vie que ça m'arrive. Moment de flottement, on se regarde, elle a l'air sous le choc. J'essaie de jauger la réaction et tente le tout pour le tout, all-in sur 2 outers : "Did you hear the door ?". Omg si ça passe. Elle n'a pas le temps de répondre car sa fille est en train de hurler, en pleurs, debout dans son lit. L'histoire ne dira pas si c'est le monstro pet ou la faim qu'il l'a réveillé. J'ai clairement l'impression d'être la plus grosse catin de l'humanité. Hésité à posté dans le thread des fils de putes d'ailleurs. Pas reparlé de ça avec elle et j'ai aucune idée de comment cela va se finir car c'est tout chaud (sans mauvais jeu de mot). Je sais pas trop comment je vais me faire déboîter quand bûcheron va apprendre que j'ai pété sur son nourrisson tout en tapant dans le front du prochain. Ou quel outil va utiliser ma future ex copine pour me couper les noyaux. On pourrait croire que je prends ça sous l'angle de la rigolade ou du brag mais je suis vraiment mal là. Bref, je suis officiellement une grosse m**de, mais une grosse m**de avec un coeur alors je vous souhaite quand même un joyeux Noël à tous mes cons. Prenez soin de familles.
  10. Real Post 2

    Mon voisin est un membre très connu du CP Samedi, 3h du matin, une main sur le cul bombé d'une déesse assoupie, je me fais chi** et décide donc de remettre un coup de tartine sur mon forum préféré. Pourtant Dieu sait si j'aimerais plutôt tartiner ledit cul dans un ébat torride façon paume de gitan sur joue de serveur de mojitos. Mais déesse est dans sa mauvaise période du mois et sort d'une journée de onze heures, alors vous comprendrez qu'elle s'est endormie comme un clodo, des tampons jusqu'à la gorge. Et moi, dans le noir, à me la jouer Victor Hugo de la CSB avec une demi gaule, j'ai fière allure mes cons. Cela faisait des années que je n'avais pas été pris dans les mailles du tant redouté filet "vie de couple". J'avais pour habitude de voguer librement de rocher en rocher, me nourrissant de moules plus au moins fraîches au gré des courants et des matches Tinder. Mais m'y voilà. "Enfin", comme dirait maman. Le chalutier de la routine m'a remonté à la surface. Bon, on regarde pas encore le Juste Prix ou The Voice, ça va, ça reste Rock'n'Roll mais on commence à foutre les chaussons toujours au même endroit après un mois de vie commune, et ça, c'est flippant. Fini Flipper le dauphin qui passait les pubis en back flip. Ca fait un paquet de flip mais je flippe beaucoup les bros. J'en suis même à me palucher sur des posts d'unknown avec des concombres sous leurs avatars au lieu de browser la catégorie teen&uro pendant les ronflements de bobonne. Pourtant la situation est cocasse, une fois n'est pas coutume. Je vis actuellement dans l'appartement d'une nana qui ferait baisser les yeux aux Postiers les plus braves de l'Internet, le menton haut, la démarche assurée, fille d'un businessman important, dans le quartier le plus bourgeois d'une top capitale mondiale. Sans rien demander, je conduis même une des berlines allemandes de beau papa. Moyenne d'âge du tiékar ? 68 ans. Ma distraction actuelle ? Enfiler sweat à capuche et casquette et me balader dans mon bolide. J'aime ces lèvres botoxées, pincées comme une chatte thaï, ces regards aigris. Vis ma vie de Bakary dans un random quartier de Côte d'Armor. Tous me dévisagent. Tous me prennent pour un dealer de gros calibre. Mais je suis blanc comme neige mamie, aucune autre poudreuse dans mon coffre. Shurik'n a laissé place à radio classique et je me fais péter les oreilles aux symphonies de Bach dans mon vaisseau insonorisé. Je navigue au ralenti entre ces portails entourés de caméras et d'alarmes dernier cri avec la satisfaction malsaine d'un petit fils à pap. Oui je suis un rebellou, une petite vie bien sale de parasite. Mais je bosse et paie même le plein alors bon, ferme la. T'as déjà fait le plein sur un 3.0L de 300ch toi ? L'impression d'être ce destin hors norme, le slutdog millionnaire, le Mbappe de Tinder, à un match de récurer les chiottes. Depuis tout petit, la cuillère en argent je l'ai dans le cul, alors foutre des pénos dans une fille de "la haute" et la faire hurler, c'est un peu ma revanche, ridicule il est vrai. Pour vous donner une idée : ce matin, même sans ma panoplie de Tony Montana, alors que je pianotais mon GPS et envoyais quelques textos, une quinquagénaire cameltosée revenue de son footing matinal est restée littéralement cinq minutes à me fixer sans bouger. Je la soupçonne même de m'avoir pris en photo avec la plaque de beau papounet. Elle a attendu de n'être plus qu'une silhouette dans mon rétro-viseur pour passer son portique. Bonne ambiance. Toujours est il qu'il est maintenant 3h30 dans ma prison dorée. Les chaussons toujours bien en place. L'esprit divaguant entre plusieurs CSB potentielles, je suis pris d'un flash. Mais oui, OUI, enfin, c'est lui ! Cela fait un mois que je croise mon nouveau voisin. Un put**n de mois que chaque jour je me dis "mais je connais cet homme, c'est pas possible" sans arriver à mettre un nom sur son sosie. Après mon défunt DeNiro et Orange Twin Strangers, en faisant le lien avec le Club Poker, ça y est, j'ai enfin trouvé le visage qui m'a hanté depuis bien trop longtemps : Cet homme a une bonne trentaine, pue la pisse et vit chez sa mère. Premier contact avec l'animal : j'ouvre la lourde porte en bois du hall d'entrée, il me fait face, me fixe trois secondes les yeux écarquillés et court se réfugier derrière les poubelles (no joke). Ok bonjour monsieur. Asile ou immeuble ? La frontière est fine. Deuxième jour : Je sors et tombe nez à nez avec sa mère qui est déjà en train de me fixer. Rarement eu un trac aussi gigantesque : Et dites moi pas que Khabib défoncerait un truc comme ça. Sans tarder je m'en vais à la pêche aux infos sur cette tendre famille. Apparemment ils font partie des murs, veuve d'un ancien sénateur ou autre random du gouvernement de l'avant guerre, elle vit prostrée avec son fils. Les autres voisins m'en parlent en baissant les yeux. La pression papa !!! En tout cas son beau poupon est bourré de TOC, il passe et repasse en piétinant, ferme/ouvre quatre fois la grille de leur porte d'entrée, tourne sur lui même dans l'ascenseur. Toujours le même jean's marron-jaune, nécrosé jusqu'au fion. Parfois je l'entends hurler sur sa mère avec une voix d'ogre à vous faire trembler un régiment. Quand il me croise avec ma douce, il lui dit bonjour avec une voix de puceau et m'ignore. Quand il ne rase pas les murs, il bloque dès qu'il me voit et fait demi tour en courant vers son appartement. Chaque fois, et je dis bien CHAQUE fois que je rentre, que ce soit 13h ou 2h du matin, j'ai la tête d'Ilares qui me regarde, caché derrière son rideau. Tous les logements sont derrière de grandes portes mais ce sont les seuls à exposer leur vie entière sur la cour intérieure via d'immenses fenêtres. D'ailleurs, un matin je rentre après avoir festoyé et les vois à 4h dans leur cuisine. Le fiston en slibard kangourou des années 60 en train de cuisiner et sa maternelle satanique à quatre pattes en robe de chambre en train de récurer le sol. Normal. Bordel mais c'est quoi ces mutants, ça dort pas à 20h comme toutes les grand-mères du monde ? Un jour, je reviens avec des sacs pleins de courses dans chaque main. Il est dix mètres devant moi dans la rue, se retourne, me voit, me bafouille "bbjbjoinbonjour", tape le digicode en le cachant, court et me ferme la porte au nez. Avant il était calme la nuit mais depuis peu il tape des crises de mutanos toutes les trois heures. On entends des coups contre les meubles, des bris de verre, des cris en mode arrachement d'organe. A l'heure où j'écris ces lignes, il fait déjà des OUHOUhouHoUUUUUU depuis vingt minutes. Il ne se lasse pas. Jamais. J'ai même essayé de l'enregistrer sur mon téléphone pour le poster mais sans succès. Je suis aussi sûr que ce fils de p*te se tape des guinz incroyables, l'oreille collée au mur, le prépuce plein de plaques d'urine séchée, quand je m'affaire à dévergonder l'aristocratie. Il me craint comme la peste et on pourrait croire que je me fous de lui mais j'ai peur. Ils me traumatisent. Beau papa m'a aussi appris qu'ils se sont calmés. Ils sont devenus "cool" selon lui. Il y a quelques années, ils le suivaient dès qu'il allait à la boîte aux lettres, volaient du courrier, badigeonnaient ses berlines de matière fécale humaine et canine. On peut croire que j'en rajoute mais tout ce que je dis est vrai. Comme moi, il est horrifié, n'a jamais bougé une oreille. La police avait été impliquée à une époque mais aucune preuve. Et intervenir pour quoi ? Tapage nocturne ? Les autres voisins sont trop loin pour être inquiétés directement. Hier soir rêvé que je leur ouvrais la porte et les faisais entrer car ils voulaient du sel. Après vingt minutes sans pouvoir les faire sortir je me rendais compte qu'il manquait le fils. Ce manche à couiIIes s'était enfermé dans la salle de bain et faisait couler tous les robinets en riant. Bref, Ilares encuIai
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    Bons petits débats dis donc ici mes connos. J'ai bien aimé le concours de plume pour savoir qui a la plus grosse. D'un point de vue purement littéraire, @Bolivio pourrait jouer au golf sans les mains. Heureusement pour nous autres 25cm et moins, la technique n'est pas l'unique prérequis pour avoir le droit d'apporter un peu de value à cette communauté. Rouquin, les deux blagues que tu cites ne sont pas le problème, c'est plus lié au fait de savoir se tenir en société et à la notion d'empathie. Faire l'hélicoptère avec sa plume pourrait être drôle dans une soirée privée de posteurs de CSB après douze bouteilles de vodka, mais passerait moyennement dans un meeting EN MARCHE retransmis sur TF1. Mais oui, le politiquement correct a fait des dégâts ces dernières décennies. Perso, j'ai déjà eu une date houleuse quand j'ai qualifié nos parents, de 60 ans+, de vieux. Il y avait aussi cette fille en soirée qui a passé dix minutes à m'expliquer que son gagne pain consistait à "mettre en place", "organiser", "nettoyer" l'espace de vie d'une grande société avant les heures de bureau. Elle s'est transformée en furie quand, à la fin du monologue, je lui ai dit "ouais t'es femme de ménage quoi." En ce qui concerne le lien entre Mélanoninitasse XZ25 2.3 LL 209 et femme fontaine, histoire d'amener un peu d'EAU au MOULE 1 (mdr niveau blague de beauf j'ai bon là?) : Tout ce que je peux dire c'est que ma plus grande gicleuse était aussi blanche que les fesses d'un supernova elite. Donc du haut de mon échantillon très conséquent pour un joueur de carte, je peux affirmer sans sourciller devant l'assemblée scientifique Club Poker que le lien est invalidé. Ceci étant dit, j'ai vraiment du mal à voir où se trouve la déception quand une fille ne te gicle pas quelques décilitres pleine face. C'est tellement plus propre put**n, j'aime mon confort. Quelques heures de plaisir pèsent elles tellement face aux 20 minutes de récurage nécessaires une fois que le souillon est parti ? Cette fille là était la plus chienne que j'ai rencontré, si vous me permettez l'expression. Des orgasmes en veux tu en voilà, littéralement des dizaines par soirée, des cris gutturaux, des griffures de mur...J'ai rendu l'appartement avec encore ses traces de vernis rouge sur le plâtre blanc derrière le lit en mode "Omar m'a baisé". Très bon pour faire comprendre aux suivantes qu'on est pas là pour déconner. Ou booster une jalousie en berne. Elle n'avait pas le visage le plus avenant, oui, c'est vrai, mais chaque trace sur le mur me rapprochait de la postérité. Chaque coup de rein était mon coup de pinceau sur cette grande fresque de l'amour. Quand les Robots de la galaxie 5 étudieront notre civilisation déchue en mode grotte de Lascaux, ils verront bien que Mathafackaaa pétait des culs. Ici pas de petits dessins de chevaux ou de flèches dans des biches à la con. J'avais déjà eu quelques giclées avant cette fille mais sa première salve remettait les pendules à l'heure : j'avais enfin affaire à une vraie femme fontaine comme dans les contes pour enfants. Au début c'est un peu comme trouver la licorne, le yéti ou autre bordel à trois têtes. Ceci n'était plus une légende. La clé ouvrant la trappe secrète n'était qu'en fait trois doigts. Trois doigts habilement positionnés avaient suffit à activer un jet à faire pâlir les arroseuses automatiques du Stade de France. Les archéologues les plus optimistes se targueront d'avoir trouvé la dernière goutte à plusieurs mètres du plumard. Une salve si puissante que mes derniers coups d'éponges viendront s'écraser sur les étagères à deux pas de là. Autant vous dire que les semaines suivantes je n'ai plus jamais remis trois doigts. Mais même à deux, je sentais parfois qu'elle était sur le point de refoutre un coup d'arrosage sur mon parquet Louis XV. Après quelques mois à jouer au chat et à la souris comme manioc et nuage africain en temps de sécheresse, ç'en était trop, la bougresse aborde le sujet avec la subtilité qui la caractérise : "Pourquoi tu me fais plus éjac ? J'aime en foutre partout, t'aimes pas toi ? T'as peur pour ton lit ?" Non, j'ai pas peur pour mon lit. Connasse, j'ai peur pour mon lit, mon écran plasma, mon clavier à leds rouges trop stylé que tu vas faire exploser avec ton jus non identifié et j'ai une caution de 1000 balles qui va sauter si mon parquet devient trop flottant. Certains diront que c'est de la pisse, d'autres que ce n'est que le résidu d'un lubrifiant crée par l'hormone Z335. Moi dans le doute, je m'abstiens. Chaque fois suivante, j'entendrai d'un ton de plus en plus insistant la douce mélodie de "Make me squirt", l'arrosoir étant de marque anglaise. Non je veux pas te faire squirt put**n !! Adieu le pinceau, chaque coup de rein était maintenant une lutte constante contre la fontaine, toujours sur la retenue. Bien sûr, j'avais tout le temps droit à quelques petites giclées par ci par là, imbibant "juste" mon matelas en mode random femme fontaine mais plus jamais la sortie de mutanos pression 80 bars qui pourrait vous éteindre un feu de forêt. Quand une position avait l'air d'ouvrir un peu trop les vannes, elle se retrouvait bannie de mon MathaSutra. Je ne prenais plus autant de plaisir. Alors un jour, entre facétie et quête de jouissance enfin libérée, je décidai d'équiper mon appartement et inviter mon bébé Kärcher à se noyer tous les deux dans ses mètres cubes d'orgasmes. C'est là que j'ai probablement fait le truc le plus romantique de ma vie : Foutu des grands sacs poubelles noirs sur le matelas, étagères, sol, et en avant Guingamp, fais toi plaisir chérie, arrose moi tout ça. Pas du tout glauque. Inutile de décrire sa réaction quand elle est rentrée dans la pièce. Je ne l'ai plus jamais revu. Bref si un jour l'un de vous passe par là, sachez que vous n'êtes pas seuls.
  12. Real Post 2

    La vie est une roue... elle tourne, tourne vite... Quand j'étais encore un animal nocturne, entre claquements de cartes virtuelles et sons de verres qui s'entrechoquent dans les mains de deux zombies que nous étions, marchant à pas constants vers la mort tout en souhaitant "santé" à nos amis éphémères, comme pour se mentir sur la vie que nous menions, comme pour mettre un bandeau sur notre perte, j'avais pour habitude de finir ma nuit sur une ballade dans ces rues froides d'une grande ville qui se réveille, d'une sous classe de clubbers qui titubent pour rejoindre leurs lits, de valeureux travailleurs qui font tourner cette machine, hypnotisés par la bande son des premiers coups de balais caressant les trottoirs encore givrés de la nuit, des premiers roulis de poubelles qui s'envoleront vers de plus gros containers...entre ceux qui vont gagner leur pain et ceux qui ont passé leur soirée à le brûler. C'était mon moment préféré de ma nuit ou dois-je dire de ma journée, je ne sais plus. Sortir au bar n'était qu'une excuse pour toucher ce précieux moment du doigt. Certains méditent ou se foutent des trucs dans le cul, je marchais. Mon circuit était précis, toujours les même rues, toujours la même cadence, toujours les même camions poubelle, précis. La ville était à moi, et à ces monstres dégoûtants. Mes pas s'arrêtaient toujours une fois le fleuve atteint, sur la berge. L'eau calme, plate comme un miroir. Reflétant le pont d'acier, vestige d'une ancienne gloire de la ville, rappel ultime que la vie n'est qu'une roue. Reflétant le soleil qui se lève et se lèvera quoi qu'il arrive car cette roue suit un mouvement infini. Ce matin, il était là. Un gros tas posé sur les pavés de la berge. En trois mois, c'était la première fois que je le voyais. Il venait gâcher mon tableau. Qui est il ? Je ne fixe plus mon eau, je fixe cette tâche étrangère. Me dis qu'il est peut être un corps inerte. Me questionne. Et d'un coup le tas bouge. Un homme étend très lentement chacun de ses membres, se lève. D'une lenteur extrême mais pas péniblement, il n'y a pas une once de souffrance dans ces mouvements, il a juste l'air de prendre son temps. C'est tout. Quand le temps est de l'argent, cet homme est peut être alors riche. Il me tourne le dos mais je vois une chevelure blanche. Maintenant mon coeur sombre dans d'autres pensées plus terre à terre, ce vieillard doit se peler les pruneaux, c'était peut être de la souffrance tout compte fait. Je tourne un instant mon regard vers les phares des premières fourmis qui se déplacent quand les signaux passent au vert. Je tourne mon regard car j'ai l'impression de m'immiscer dans son intimité, mes yeux sont gênés. Et quand ils redeviennent curieux et tournent vers la berge, il est là. Sans avoir fait un bruit, à trois mètres de moi, le menton posé sur une barre froide d'acier que les bodybuilders utilisent en sortie de bureau pour gonfler leurs pectoraux. Le menton posé comme un chiot qui nous observe sur le rebord du canapé, intrigué, joueur. Je sursaute. Pas un mot, on s'observe. Comme aborigène et colon. Entre incompréhension, peur et fascination. Puis il me parle dans une langue que je ne connais pas. Son visage s'illumine. Il a l'oeil intelligent, malicieux et il n'est pas si vieux, la cinquantaine surement. Après mon "Do you speak english?" d'usage, il emmènera à mes oreilles un anglais quasi parfait. Manque de vocabulaire mais son accent est incroyable. Il connaît peu de mots mais les connaît bien. Comment un vieillard clochardant sur les bords d'un fleuve peut prononcer un anglais aussi irréprochable ? J'approche, on s'apprivoise. Il est grand et mince, porte un long manteau en fausse fourrure et un foulard de poète en soie noue son cou. Quel style. Il porte tout cela avec une désinvolture et un aplomb sans pareille. Ce gars là n'est pas juste votre random clodo qui se noie à la Kro sur le parking de Tatti. Un oeil attentif voit cela en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Un sac l'habillerait, il a la classe et c'est un charisme impressionnant qu'il revêt. Quelques pas plus tard me déclenchent un choc. C'est le sosie parfait de Robert De Niro. Du regard jusqu'au détail du grain de beauté sur la joue. Tellement troublant que pendant cinq secondes je me demande si je ne rêve pas ou si une caméra cachée est une possibilité. Il me dira qu'il ne connaît pas cet homme, il ne regarde pas la télé. Mais il a fait du théâtre. Il connaît ses auteurs russes, français, italiens des plus belles époques. Mais il aime ce nom. De Niro. Ca le fait rire. Nous échangerons quelque introduction avant que je décide de me tourner vers mon sommeil et prenne le chemin du retour. A deux cent mètres je l'entends hurler, je me retourne. Il me fait des grands signes. "I AM ROBERT !!!!!!!!!" et n'en peut plus de rire. Je lui rends son au revoir et tourne après le bosquet, pensant ne plus jamais recroiser sa trajectoire. Fascinant. Je n'ai de cesse de penser à ces deux hommes. Comme si ils étaient deux copiés/collés absolument identiques, l'un en haut de l'affiche mangeant caviar et fins mets, l'autre dormant avec son grand manteau comme unique couverture contre verres brisés et brises funestes. Comme un destin manqué. Je suis très vite fasciné par cet homme, je veux connaître son histoire. Lors de mes ballades suivantes il sera toujours là. Nous échangerons philosophie, littérature, art, dans des mots simples. Jamais d'odeur d'alcool mais un parfum de liberté de plus en plus fort teinteront nos rencontres. A mon "pourquoi ?" il répondra "et toi, pourquoi ?". Et à mon invitation à venir prendre une douche et dormir dans un lit confortable, il réfutera "J'aime ce fleuve, la rosée est magnifique, je suis libre". Pendant les semaines suivantes, je ne sortais plus au bar. Je cuisinais. Remplissais des boîtes en plastic des meilleurs plats que je puisse faire. Modestes mais goûtus. Des trucs qui tiennent au ventre, du riz avec de la viande, du pain maison... Ses larmes furent son merci. Ce matin, cela fait un mois jour pour jour que je ne l'ai plus vu. Je ne connais même pas son prénom. Je l'appelais Robert et ça lui plaisait.
  13. Real Post 2

    Bon, comme si une CSB en appelait une autre... l'exact lendemain de mon post précédent, je reçois un SMS d'un numéro inconnu au bataillon. "Salut, ca va?" euh oui qui es tu pour commencer ? Bon je vais pas jouer le blasé, c'est certainement la première et la dernière fois que ça m'arrive : "Oui je t'ai vu marcher avec Liza l'autre jour, j'étais dans le tram et je te trouve vraiment mignon, elle m'a donné ton numéro". Je demande confirmation à la fille en question et plus de précision quant au physique de la flirteuse masquée. Elle me répond "lol joue le jeu, tu verras bien!". Elle a raison, je ne demande même pas de photo, me disant que si c'était un gros caca ma pote n'aurait pas agit comme ça. Le torse bombé, je me pointe au rendez-vous, histoire de mettre un visage sur ce gros brag. Mademoiselle X, malgré ses méthodes quelque peu cavalières, n'a pas l'air aussi téméraire dans le monde réel puisqu'elle s'est armée d'une copine. Je vois donc deux filles m'attendre au loin et plisse les yeux pour essayer de dresser un bilan rapide. m**de, elles m'ont vu. J'approche, l'une est franchement moyenne, visage peut être 5/10 avec des traits assez grossiers. Au bout de quelques échanges je me rends compte que la personnalité a l'air de coller au physique, elle semble pas très subtile, peu féminine, tendance garçon manqué, spécialité charpente-maçonnerie. Elle a le regard fuyant, en lutte constante contre sa timidité. Ses vêtements sont vraiment trop amples pour laisser deviner sa silhouette. Elle a l'air d'avoir deux bosses poumonières décentes et je vois bien qu'elle n'est pas obèse, mais impossible de déterminer si elle est maigre ou grasse du bide. Je suis de toute façon vraiment pas intéressé. Sa copine est une asiatique avec un joli visage, mais comme bien souvent, un peu trop plate pour moi malgré un cul correct pour cette région du globe. Ses talons lui donnent un galbe alléchant et, contrairement à son acolyte, elle est pourvue d'une joie de vivre communicative. J'ai clairement envie de parler qu'avec elle. Je lance enfin un "Bon du coup qui est cette mystérieuse Sonia ?". Question rhétorique vu que je me doute que l'une des deux s'appelle Xiang. La Sonia en question me dévisage en gloussant comme une gamine, je sais pas trop ce qu'elle branle mais ça me met mal à l'aise. Je décide d'écourter la rencontre en même pas vingt minutes vu qu'apparemment Jet Li n'était venue que pour accompagner l'handicapée. Sur le chemin du retour j'envoie un "Merci hein" à Liza. Plus de nouvelles de personne pendant une bonne semaine puis petit texto de mon admiratrice secrète : "on va à la plage avec ma copine de l'autre jour, tu veux venir ?" Allez ok pourquoi pas. Mais si je fais ça, c'est uniquement pour bichonner les relations de l'alliance franco-chinoise. Tel un Chirac en moulebite de plage à la place du costard, je me sacrifie pour la République. Ce combo deux nanas qui se connaissent + un mec peut être assez tricky à gérer. Mis à part les fantasmes de threesomes que je vais laisser à d'autres posteurs, dans la vraie vie ça débouche souvent sur deux situations opposées : 1) On marche avec l'aplomb de Floyd Mayweather, une meuf à chaque bras en mode pimp. Dans ce scénario normalement elles éclatent de rire dès qu'on ouvre la bouche et se livrent une guerre tacite pour attirer notre attention. Tout le monde nous regarde du genre "Omg mais qui est ce boss ?!? J'ai bien envie de le sucer tout de suite". 2) Plus commun, on se laisse dépasser par les événements, les deux filles sont dans leur délire et, comme Ben Arfa en équipe de France, on sent bien qu'on sera jamais titulaire. Dans ce scénario aussi tout le monde nous regarde. Ils se disent qu'on est probablement le pote gay, le faire-valoir un peu lamentable qu'on laisse sur le banc de touche. J'arrive donc à cette deuxième date de groupe et m'aperçois que Sonia a fait un bel effort sur le maquillage. Ses traits paraissent plus fins et elle est presque pas moche. Je prie pour que sa peinture soit waterproof. Problème, elle a toujours le même style dégueulasse avec ses vêtements trop amples. Bon, pour être honnête, c'est pas vilain, c'est un genre de gros sarouel à la con, mais bon m**de c'est l'été, ma testostérone veut voir un bout de vulve ou un nichon qui dépasse. RAS sur l'asiat', toujours pareil, bon feeling et beaucoup de sourires, elle est vraiment mignonne mais je sens bien que Timide a déjà mis son VETO, profitant du fait que sa copine vient probablement d'un pays qui n'a pas de siège à l'ONU. Arrivés à la "plage", un gros complexe en bord de mer avec plusieurs piscines, je lead tout ce beau monde en mode mâle mal dominant dans un coin tranquille. Serviettes et sarouels s'envolent pour laisser place à une fracture de l'oeil. Premier constat : Sonia doit passer ses journées à se faire dorer la pilule au soleil. Elle est Tunisienne mais sa peau est tellement hâlée qu'elle se rapproche davantage d'une Malienne. Deuxième constat : son corps est étonnant comme un bouddhiste dans une armurerie. Son cul aussi est plus proche de Bamako que de Tunis. Après moins de deux secondes après avoir ôté son sarouel, un rictus vient se coller à mon visage lorsque je l'entends dire à sa copine plus plate que Jane Birkin après masectomie : "Tu trouves pas que j'ai grossis ? Je suis moche là". Rofl. Oui tu es moche, mais viens pas te foutre de notre gueule s'il te plait, si on coupe ta tête comme une gambas, des centaines de K€ sont dépensés chaque année dans les cliniques de chirurgie esthétique pour essayer de vaguement imiter ta poitrine de l'enfer. Et tu le sais. Donc ferme la. Chinoise dévoile péniblement ses boobs de nourrisson et je pars en heads-up avec Malienne pour chercher des glaces. J'ai de suite envie de la voir lécher toutes sortes de trucs, c'est indécent. Sur le chemin, les regards de toutes les hyènes affamées se mêlent aux yeux jaloux de leurs copines devant les deux airbags rebondissant au rythme des pas de cette femme-crevette. Ils sont gros, se tiennent bien et sont parfaitement bronzés. Je parle évidemment pas des Allemands. Assez dingue que l'Humanité bave autant devant deux vulgaires bonbonnes de lait à l'heure où on envoie des trucs sur la lune et solve la GTO. Sommes nous simplement des animaux ? Et ben oui, on est des put**ns de chiens galeux mes cons. En dix minutes à trottiner entre les serviettes, j'entendrai deux commentaires de cet effet : "omg regarde celle la, qu'est ce qu'elle est bonne put**n de m**de mais c'est quoi ce truc??". Son avantage c'est que les yeux n'ont rarement le temps ou l'envie de monter plus haut que le cou. De retour vers l'Asie, nous nous posons mais peu de temps après débarque un groupe de footballeurs de plage au corps plus parfait les uns que les autres qui se mettent à enchaîner jongles, dribbles à la Neymar et têtes Umtitiennes. Sonia n'a pas encore mis un pied dans l'eau mais a l'air déjà de patauger dans un océan de jus de chatte. En moins de cinq minutes à fixer le groupe d'apollons, elle ne cessera de répéter "Regarde il est trop beau hannn olala". Euh put**n copine qu'est ce que tu fais, c'est moi que tu trouvais mignon, pas vrai, hein ? Au bout d'un moment, je décide qu'il est l'heure de faire un tour. Ces cons sont trop beaux, ils jouent trop bien à la baballe, sont trop musclés, font trop baver mes filles. Nous louons alors une sorte de pédalo. Je me mets à l'arrière et leur dis de pédaler. L'impression d'être Napoléon dans son carrosse et de mener mes chevaux à la baguette. Après un moment, je suis lassé d'être sur le toit du monde, alors je les stoppe et dis qu'il est temps de nager. Xiang dit que l'eau est trop froide, lol put**n de niak. Je plonge donc pour tâter Sonia sous le pédalo. J'ai vraiment du mal à l'embrasser, un peu comme si on te disais de rouler une pelle à un caniche avant de pouvoir toucher le corps de Candice Swanepoel. Si c'est le prix à payer, je suis prêt à passer au péage. Mes amis, j'ai eu toutes sortes de seins dans ma vie, des petits, des gros, des immenses, des moyens, mais ceux là...ceux là...la texture de ses abricots est parfaite. Je veux toucher ce galbe jour et nuit. Fast forward sur un après-midi sans péripétie particulière. Nous sommes maintenant de retour dans ma voiture et comme par enchantement, je dois déposer l'asiatique avant Sonia. Cette dernière vit encore chez ses parents, étant de loin ma cadette, et j'hésite tout le trajet...vais-je la revoir, ou vais-je me laisser embarquer par ma raison et enfin cesser d'abaisser mes standards pour un bout de chair voluptueux au visage abrupt ? Je prends la deuxième solution, me rappelant que je venais juste de poster une CSB de moi en train de tâter du quintal. Au moment de l'adieu qu'elle pense être un simple au revoir dans la montée d'escalier de ses parents, elle me tire par le bras assez violemment (je rappelle qu'elle a une formation charpente-maçonnerie) et me supplie presque de rester. Elle pose ses lèvres gercées sur les miennes, que je m'empresse de fermer aussi vite qu'une moule devant un chibre black poisson prédateur. Non mais sans déconner, comment on peut avoir des lèvres gercées en plein été ?! Je ferme aussi les yeux, pour ne pas regarder ma déroute en face, elle me complimente d'un "tu embrasses trop bien". LOULZ. Puis avec toute la volonté de fer que vous me connaissez, je me retrouve en moins de dix minutes avec mon gourdin dans sa bouche, à deux mètres de la cage d'ascenseur, un étage sous ses parents. Les lèvres sèches accrochent un peu. Non je déconne ça va devenir dégueulasse. Tout ce que je peux dire c'est qu'elle m'engloutit littéralement, j'ai l'impression d'être une chipolata dans la gorge d'un enfant somalien. Ouais bon en fait c'est quand même dégueulasse, c'est plus fort que moi. Je pense que sur les centaines de pipes qui m'ont été offertes, celle-ci est dans le top 5 sans hésiter. Rarement eu envie d'éclater aussi vite. Je n'attends pas ce moment, la relève, caresse une dernière fois sa poitrine qui avait d'elle même explosé hors de son soutif , pose un bisou sur son front et m'en vais. Je traînerai quand même une trique incroyable jusqu'à deux cent mètres du point de débauche. Bref, force et détermination mes frères.
  14. Real Post 2

    Après quelques semaines mes potes et moi avons nos habitudes chez un petit vendeur de street food au coin de la rue. La serveuse, d'une vingtaine d'années, est la seule à parler anglais dans un périmètre de trois kilomètres. Des liens platoniques se tissent au fil de nos visites. Quelques jours avant mon retour en Europe, je lui annonce mon départ. C'est là que, sentant probablement pousser le poids du regret, elle me convie à une petite soirée avec quelques uns de ses amis pour "fêter ça". "20h chez moi, mardi, mon seul jour de repos". Très bien j'y serai, toujours partant pour rencontrer du monde, surtout que mes trois acolytes sont déjà rentrés et j'ai deux jours à griller seul dans cette mégalopole sur-polluée. Avec un peu de chances ses copines seront un peu plus gâtées par Dame Nature parce que je ne sais pas si notre hôte passe ses journées à finir les assiettes des clients mais sa balance doit sûrement afficher deux fois mon poids. Et c'est pas un problème de piles. Avec mes soixante dix kilos je fais figure de poids mouche et elle boxe chez les super lourds, catégorie poids moches. Nous voilà mardi. Je lui explique que mon avion décolle tôt le lendemain donc je suis toujours partant pour des adieux mais je vais probablement pas rentrer tard. J'arrive pour une fois en avance, elle me fait monter et je m'aperçois qu'elle est en fait seule devant la TV, dans une sorte de survêtement pourri. Ca sent pas la fête. Le salon est assez glauque, mobilier spartiate, sol un peu crade. "Et tes amis ?" "Ils vont bientôt arriver..." Je m'assois donc sur son canapé parsemé de tâches de foutre friture en attendant la grosse marrade. Une bonne demi heure s'écoule et je suis autant à l'aise qu'un clandé dans un comico. La discussion tourne en rond, je comprends rien à son show TV et je m'aperçois que son anglais n'est pas aussi fluide qu'au resto. Elle a l'air timide et même si elle est capable de dire "no spicy, no spicy" et échanger trois banalités, c'est pas avec elle que je vais parler des conflits en Orient. Je prends l'option "lâche", je feins une faim soudaine qui me permettra de m'éclipser et gagner du temps. Avec un peu de chance, quand je reviendrai une bombasse bilingue sera là pour me sauver de cette triste soirée et je pourrai finir mon voyage en beauté. Alors bien sûr, vu que je ne la reverrai jamais, une alternative tentante était l'option "chien de la casse" qui consiste à ne jamais revenir, mais j'ai un peu plus de respect que ça pour les gens qui m'ouvrent leurs portes. Je remonte donc armé de mon take away mais c'est toujours mon sumotori qui m'ouvre. Elle est seule. Ca fait plus d'une heure maintenant faut pas me prendre pour un jambon. "Yes they come. A friend no come. Cancel. But two other will go. But you eat here, no problem, no problem." Cette fois ça s'arrange, j'ai le droit à MTV, ce qui a le mérite de mettre un peu de gaieté, à défaut de musique de qualité. J'entame alors mon casse-croûte et sens la bougresse se faufiler derrière moi. Elle essaie sûrement de le faire en mode furtif tel un félin tout mignon mais vu la carrure du chaton le canapé s'enfonce de quarante centimètres instantanément. Puis elle commence à me masser les épaules avec ses gros doigts joufflus pleins de résidus de graisse de porc. J'avoue ne pas l'avoir senti venir celle là. Je lui lance sèchement un maladroit "Oh je mange là !!!" avec un regard de pitbull à qui on a touché la gamelle, mais lis dans le sien beaucoup de peine. Je m'en vais donc lui expliquer que c'est no way, que j'étais pas là pour ça et prends l'argument lamentable du "vaut mieux rester amis vu que je pars demain". Evidemment que si t'avais le corps d'Irina Shayk je t'aurais insta sauté. Mais là tout de suite je préfère encore rester sur mon riz au poulet que de faire disparaître mon sexe dans les couches adipeuses de la Laurence Boccolini locale. Sa bouche dit "OK I understand no problem, no problem" quand ses yeux crient "Amour propre : touché, coulé." Elle disparaît dans la salle de bain. Je l'imagine pleurer, je ne sais pas quoi faire et reste à côté de cette télévision crachant de la soupe pop pour essayer de trouver les mots justes, la tristesse de son regard m'ayant coupé la faim. J'entends des talons approcher et prie pour voir sa pote arriver. La porte de la salle de bain s'ouvre. Laurence se tient devant moi, le regard hésitant. Talons hauts de p*te bon marché, nuisette transparente jaune fluo, porte jarretelles. La totale. Apparemment elle n'avait pas dis son dernier mot et j'étais loin de me douter que chez elle, ravaler sa fierté n'était que prémisse pour recracher les dernières bastos dans la bataille de mon coeur. Après le massage raté, elle tente une dernière attaque en mode Berserk pour essayer de titiller ma testostérone. Mais la pauvre ignore que sa vision de la féminité n'a aucun effet sur moi. En fait, mes hormones sont en chute libre devant tout l'attirail monté sur ce petit cochon. Le seul anneau que je vais lui passer sera gastrique. Elle approche en titubant maladroitement sur ces perches, trahissant un manque d'habitude flagrant, se tourne et me montre son fion qui pourrait servir d'abris anti atomique pour une famille de huit personnes. Difficile de mâcher mon poulet avec une telle bouche bée. Alors dans un élan de méchanceté et de désarroi, je ne cherche plus les mots justes. J'explose. Balance la cuillère sur la table. Hurle "I don't want, I DON'T WANT. DO YOU UNDERSTAND ??! WTF ?!" "chut chut please, my flatmate here, chut" Quoi ? Et là elle m'explique que sa coloc est dans la pièce d'à côté. Nous mais c'est une blague ? Je précise que toutes ces actions depuis le début ont eu lieu dans le salon hein, c'est la seule pièce que je connais. Une fine porte en carton a isolé pendant tout ce temps une mystérieuse coloc "très timide" selon ses dires. Nice strip tease avec ta nuisette de sex shop jaune fluo bro. Fallait des kouye j'avoue pour poser ça là dans la pièce commune. Bref la cocotte minute redescend un peu et je finis mon repas en feignant de regarder la TV. La serveuse toujours dans sa panoplie assise à côté de moi, muette, sa main étrangement proche de mon entre jambes. Cinq longues minutes dans ce silence de mort seront délivrées par un contact des plus loufoques. On y est, sa main me tâte le paquet. Elle a les joues écarlates. Bon allez ouais ok salut, je me dirige vers la porte d'entrée mais elle continue à me coller comme un vieux reste de mayo. Mon sexe est en train de grandir dangereusement. Il faut que je sorte à tout prix de cette pièce, un peu comme quand le sablier approche de sa fin dans fort Boyard. C'est à ce moment précis que je m'enfuis la plaque contre la table, lui soulève sa nuisette et tâte allègrement ses kilos de cellulites véritable comme un amoureux transi. En guise de dédouanement je dirai simplement que son visage est franchement attrayant, peut être 7/10, le haut du corps est loin d'être obèse, c'est en bas que ça part en couille. Un peu comme une bouteille de Perrier en somme. Une bouteille de Perrier pilée et explosée, avec une tonne de vieux mégots et de vieux jus macéré dans le fond. Elle me traînera, non sans mal, dans la chambre au fond du couloir et aura même l'audace de m'offrir une paire de seins frais quasi parfaite en me demandant si ils sont trop petits à base de "I want fake boobs when I have money". Le mangeur de riz moyen ayant dans le slip guère plus que la taille d'un bébé batracien, vous imaginerez facilement les râles de plaisir émanant de sa cavité buccale quand mon gland de dragon est venu frapper à la porte de sa cavité vaginale. Double effet kiss cool : c'est la première fois que je baise une vendeuse street food pouilleuse du tiers monde sans capote. Ah la connasse. Bon, baiser est un bien grand mot, j'ai mes standards, comme vous pouvez le voir dans cette CSB, donc je n'ai rentré que cinq centimètres, un aller retour, et ai enfin trouver le gramme d'amour propre qui me restait pour m'éclipser. Cette fois pour de bon. Bref j'ai clos mon voyage de façon stupide et ai gagné un dépistage gratuit en échange. Négatif donc la vie reste belle. Prenez soin de vos cinq centimètres.
  15. Real Post 2

    MagicEdika qui pose sa photo au calme et qui unlock derrière une flopée de messages populaires T'es beau put**n. Loin de moi l'idée de vouloir rivaliser avec cette oeuvre d'art à la barbichette parfaitement taillée, mais j'ai quand même une petite histoire pour le lecteur courageux qui s'ennuie ce lendemain de cuite. Je dis courageux car un disclaimer est nécessaire : c'est sans aucun doute ma CSB la plus chiante. Il ne se passe absolument rien. Mais fidèle à ma réputation, il y a évidemment du CACA. Il y a une dizaine de jours, je me réveille à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi dans la maison d'un ami. Il a posé quelques congés pour me faire visiter le coin mais malheureusement aujourd'hui, jour de mon départ, ayant des rdv importants, il ne peut se soustraire à ses obligations. Sa copine, elle, est déjà partie travailler au moment où je me lève. J'ai la maison pour moi toute la journée. Mes uniques interactions sociales seront avec Oggy, leur nouveau chien. Bobonne m'a tout expliqué la veille, du régime alimentaire aux heures de chiasses canines. La durée interminable du coaching indique clairement qu'elle me prend pour un débile. Et accessoirement qu'elle oublie que j'ai eu des chiens pendant des années. Ma mission du jour est simple : nourrir la bête, checker assez souvent le niveau d'eau dans sa gamelle, aller le faire crotter dans un champs et si possible le faire courir un peu. T'inquiète bro, maintenant que mémère est partie avec moi tu vas voir c'est freestyle. J'ouvre la chambre pour sortir et il est déjà là à m'attendre, allongé contre ma porte, c'est beau put**n². Quand il me voit, il me fait une fête de dingue, à sauter tel un cabri, à chercher mes caresses et un peu d'amour. Des moments qui vous mettent de bonne humeur dès le matin. Oggy est particulièrement sexy, promenez vous avec ce wingdog de folie et vous allez vous faire aborder par une femme tous les 200m (grand mères et tromblons compris). Mais ce qui le différencie c'est surtout qu'il a une faculté à apprendre assez incroyable, il suffit de lui montrer un truc deux ou trois fois pour qu'il l'intègre. Quand je vois le real le monde, il est clairement plus malin que certains humains. Je ne sais pas s'il a vu le clip, mais il me dit bonjour pendant bien cinq minutes. J'avance et là qu'est ce que je vois sur la table de la cuisine ? Une liste récapitulative de mes tâches de la journée. WTF connasse ?! Je vais pas l'empailler ton clébard. Entre elle et moi, même si elle est prise, le courant n'est jamais vraiment passé. Je la trouve chiante à mourir. Elle a aussi une tendance à surprotéger ses animaux, ce qui m'exaspère au plus haut point. Le genre de nana qui va appeler son chien "mon bébé" et prendre cette voix mielleuse insupportable pour balancer des "ouhh il est trognon" à tout va. Rien que d'écrire ça, mes poils s'hérissent. On sort donc avec wingdog, je le fais vider sa fiole et courir après des bâtons comme un dératé. Si bien qu'il a dû prendre trois kilos de muscles en trente minutes quand moi j'ai perdu trois litres de flotte. Je le sens exténué, on rentre et il est temps de casser la croûte. Si ça vous intéresse pour moi ce sera poulet. Non mais c'est important en fait. Une fois fini, je pose mon assiette sur le plan de travail quand j'entends mon téléphone sonner dans la chambre. Je reviens dix minutes plus tard et là, stupeur, l'assiette est toujours là mais plus d'os. Je regarde Oggy qui est déjà en train de me fixer. Il a pas l'air de comprendre non plus. Bon, obv le Cluedo est rigged, je sais déjà que c'est lui mais m**de, l'assiette est à un mètre trente du sol, il aurait même pas renversé la fourchette qui était en travers ? C'est un chien ninja ou quoi ? Aucune trace de bave, rien. Il est bon bordel. Il a pas l'air de mâcher ou se sentir coupable, put**n sick poker face, je suis à deux doigts de me faire bluff par un chien. Du coup ce con me fait douter, je me dis que je l'ai sûrement déjà jeté machinalement, je check la poubelle : nada. Ah oui parce que, petit flashback qui a son importance pour comprendre l'histoire : la veille nous avons eu tous les trois la discussion sur les os. Sans être partisan de nourrir le clebs uniquement de cartilage, je disais que ça serait peut être pas mal s'il savait au moins à quoi ça ressemblait et que c'est con pour un chien de mourir vierge du rongeage, ça fait fiotte. Sans surprise elle me répondait qu'il était hors de question que mamour croque un jour dans un os. Mon pote étant de mon côté, il finira par lui en poser un devant la gueule. Et là, mal à l'aise thread, le pauvre n'a absolument aucune idée de comment s'y prendre. Son instinct carnassier sent que l'odeur a l'air attrayante mais il a jamais vu une croquette aussi longue et aussi blanche. Son monde s'écroule. Il tente de léchouiller le bordel mais, première fois que je vois ça, il finit par tourner les talons. Enfin, les coussinets. C'est pour ça que je suis très sceptique, je commence à me dire que ce con l'a peut être avalé tout rond, du coup espérant qu'il aie juste joué avec, je cherche sous les lits, les meubles, de partout. Aucune trace. Il a franchement pas l'air mal dans sa peau, tout est normal, à part la disparition mystérieuse de ce put**n d'os à un mètre trente du sol. C'est quand même pas un kangourou m**de. Allez hop petit tour dehors. Le mecton n'a pas envie, rien ne sort. m**de, la matière fait cale, me dis-je. Plus tard, dans l'après midi, on y retourne. Cette fois c'est bon et oui, je me confesse, j'ai check la m**de du chien. Pas de trace d'os mais je vois quand même que ce con est en train de chiasser du sang. Gros moment de panique, j'appelle mes potes : répondeur. Du coup je prends le chemin du vétérinaire le plus proche, a.k.a Google en 4G. Plusieurs forums conseillent de leur faire avaler des poireaux pour que les fibres entourent l'os et l'entraînent vers la trappe magique (ouais on s'instruit dans mes CSB). Bingo, il y en a au frigo, je lui cuisine ça sans attendre. A part la couleur de son excrément, le poto n'a pas l'air de souffrir. J'ai pas de voiture pour l'emmener et c'est le week-end de Pâques dans quelques heures. Mon collègue ne devrait pas tarder de toute façon. Je redoute le moment où je vais devoir expliquer à sa copine qu'après seulement une journée avec moi, son bébé a le boule en sang. Mon pote arrive pour m'emmener à l'aéroport, je lui explique et il me dit que ça devrait aller, ils verront avec le véto plus tard dans la soirée. De retour chez moi, je m'empresse de prendre des nouvelles. Apparemment le chien va bien mais continue ses étrons colorés. Sa mégère par contre est dans le stress le plus total et après deux jours ils décident d'aller voir un véto de garde. La conversation suivante se présentera comme ceci : "Allo, alors vous êtes sortis de chez le véto ? Ca donne quoi ? " "On y est encore. Oggy est mort." Et il me raccroche au nez. Voilà, je ne pouvais décemment pas passer à côté d'une CSB mêlant à ce point rebondissements, tragédie des émotions humaines et mattage de petit cul velu.
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