Warnerman

Merci @tempo pour ton message, ça fait plaisir de voir qu’on se démène pour écrire un tas d’histoires de poker pendant quatre jours et que la seul chose que tu retiennes à la fin, c’est une photo de Pasqualini.
Figure toi que je ne décide pas de qui s’aligne dans le tournoi et encore moins de qui le gagne.
En l’occurrence, ce joueur est dans le Main et c’est le tenant du titre, donc je le prends en photo. Derrière, il gagne un HR de 90 joueurs. Ca m’en touche une sans faire bouger l’autre. Je prends juste la photo du vainqueur, et je rappelle ses récents résultats en deux lignes, comme je l’aurais fait si Déborah avait remporté le HU, et avec tous les vainqueurs.
Il n’apparaît que deux fois, peut être trois, mais non, aucune HH, aucune pub, aucun « lustrage » de ce monsieur. Je ne vais pas perdre mon temps à ça. Les les bios sur Pasqualini, les diatribes sur les joueurs, les fixettes et les commentaires frustrés je te les laisse volontiers.
En revanche, je te conseille de jeter un coup d’œil au coverage, il y a des histoires sur des dizaines d’autre joueurs, randoms, ou connus. La domination de Faggioli, les folies de Msika, le gang des Biterrois, forrrestgump et surtout Greg Hawes, le retraité anglais qui a poussé son kiffe jusqu’à la victoire. Ce sont eux les héros du coverage et si je mets quelconque lumière, c’est sur eux. Et perso, c’est eux que je retiendrais. Belle journée à toi

Greg Hawes, la palme d'or et le magot Avec de tels écarts en jetons, la victoire ne faisait pas de doute. En tout juste une demi heure, Gregory Hawes boucle le 3-max pour mettre la main sur les 40 briques et la ceinture UDSO.

La dernière ligne droite ne fut qu’une formalité. Intouchable depuis ce bad beat magistral qui lui a permis de prendre le large, Gregory Hawes a continué de profiter du vent pour finir la régate en solitaire.
Avec 160 blindes contre 10 et 20 chez ses deux adversaires, le Britannique s’est contenté de raise quasi toutes les mains, pour déblinder tranquillement les deux joueurs, avant de les achever un à un. Et ce dès le premier essai.
En bataille de blindes, Olivier Murrachioli paie avec  alors que l’Anglais lui demande son tapis de 6BB avec . Un  dès le flop et deux briques plus tard, Olivier Murrachioli se lève en 3e position, avant d’aller chercher son butin. 19 556 €, sa meilleure perf en Live pour récompenser cette belle médaille de bronze.
Place à l’ultime bras de fer ! Un duel indécis entre le chipleader Greg Hawes et ses 20 millions de jetons, contre l’outsider Frédric Steinbach, qui en possède 3. Le suspens durera trois mains.

Après deux coups sans saveur, Greg open sur la grosse blinde de Frédéric, qui paye avec son . Le premier barrel est payé sur le board . Tapis annoncé par Greg sur la turn et c’est payé par Frédéric avec sa top paire. Malheureusement, il est déjà drawing dead contre le  de Hawes.

La 2e place pour Frédéric Steinbach. Une certaine justice pour celui qui s'est pris le bad beat décisif en début de finale, et qui a su résister pour parvenir jusqu'au heads-up final.
Il est tout juste 19h30 et Greg Hawes vient de terrasser le Main Event, pour remporter la plus belle victoire de sa carrière.
Le tableau de ce Main Event UDSO Cannes
1er - Gregory Hawes : 40 825 €
2e - Frédéric Steinbach : 26 500 €
3e - Olivier Murrachioli : 19 556 €
4e - Kamel Chraibi : 14 800 €
5e - Maher Achour : 11 600 €
6e - Bilal Chaouachi : 9 300 €
7e : Yossi Ifergan : 7 600 €
8e : Rémi De Rossi : 6 300 €
« J’avais prévu d’aller aux WSOP. Maintenant, j’ai l’argent pour les buy-in » Habitué aux tournois petits buy-in et au circuit DSO, l’Anglais avait déjà connu une table finale de Main Event Deepstack Open. C’était il y a déjà 7 ans, à Gujan Maestras, où il obtenait alors son record de gains pour 7 200 €. Le Britannique, qui possède une maison dans le Lot, se ballade quand il a le temps sur le circuit français, avec une certaine réussite quand il vient sur la Côte d’Azur. Vainqueur d’un DSO Basic ici même il y a quatre ans, Greg s’adjuge cette fois le tournoi majeur et inscrit son nom aux côté des Alex Réard, Sonny Franco, Jeremy Palvini, Brian Benhamou, Idris Ambraisse… Il devient le troisième Anglais à remporter le Main Event. Son compatriote Andrew Hills était d’ailleurs le seul joueur étranger à s’être imposé sur une édition française du circuit DSO (à La Grande Motte en 2019).

« Je me sens vraiment bien à Cannes. Même sans le soleil, c’est une superbe destination ». Question météo, l’affirmation semble évidente quand on habite à Nottingham mais Greg se plait particulièrement aux tables du Barrière Le Croisette. « Dans ce tournoi, j’ai pu jouer contre des Français bien sur, mais aussi des Maltais, des Tunisiens, des Suédois. J’ai eu de belles discussions à tables, des rencontres curieuses. J’adore venir ici et je reviendrais ».

Dans la langue de Molière ou de Shakespear, Greg Hawes a apprécié discuté avec ses opposants sur cet UDSO, tout en leur prenant leur jetons, comme ici avec Kamel Chraibi.
En parlant de rencontres, l’homme se rappellera longtemps de certains coups qu’il a joué aujourd’hui et notamment de ce full trouvé sur la river, pour doubler sur le chipleader, à l’entame de la table finale, alors que lui même était deuxième en stack.
« Pour être honnête, j’ai été très chanceux. Il y a une ou deux mains clefs où j’ai eu beaucoup de réussite, concède Greg, plutôt du côté modeste de la force. Quand le roi est tombé, j’étais choqué. C’était un 4-outer entre les deux chipleaders. S’il ne vient pas, je suis out du tournoi. C’était un soulagement énorme et un grand bonheur ».


Le fameux coup, qui restera gravé longtemps dans les mémoires de Greg Hawes.
Retraité depuis peu, Greg met la main sur un joli pactole qui lui permettra de s’offrir d’autres beaux kiffs pokeristiques… Notamment du côté du Nevada. « J’avais déjà prévu de jouer les World Series cette année. Mais maintenant, j’ai l’argent pour les Buy-ins » plaisante l’Anglais. « Plus sérieusement, je vais pouvoir penser au Main Event maintenant. Ca serait mon premier. Mais je vais d’abord digérer cette victoire, penser à tête reposée, mais ce qui est sur, c’est que je serai à Vegas en juin ».
Ca sera avec grand plaisir qu’on retrouvera ce joueur dont la sympathie et l’humilité n’ont d’égal que la cha*** qu’il a trouvé sur ce roi river. Congratulations sir and See you in Vegas !

Haddad emmène les 29 survivants au Day 2 Une dernière heure bien chaude pour boucler ce Day 1A. Les short stacks ont tenté, les stacks ont valsé, les Chipleads se sont échangés et les floors ont donné le coup de sifflet. Au bout des comptes, c’est Mickael Haddad qui termine tout en haut du chipcount, au côté de son compère Thierry Sellam.

Les deux patrons de ce Day 1A côte à côte. Le trublion Mickael Haddad et le vieux briscard Thierry Sellam
Il a fait le yoyo pendant la dernière heure et demi. Descendu à 125 000 après s’être fait attrapé par un full, Mickael Haddad a remonté la pente petit coup par petit coup. Ouvrant un grand nombre de mains, raisant rapidement et en toute détente, il a récupéré ses jetons, jusqu’à ce que Dédé La Saumure le déleste d’un bon tiers de son stack sur le flip  vs . Pas de quoi refroidir Mickael qui est reparti à l’attaque, jusqu’à trouver un set up salvateur sur l’ultime main du Day. Full contre brelan, imparable pour Samy Benjina, dernier éliminé du Day. Haddad exulte, il termine la journée avec 472 000 jetons, dans le costume de chipleader. Chapeau.

Brelan de 3 contre full aux 2 par les 3, sur la dernière main du Day 1, et un pot monstre, ça fait mal.
Juste derrière lui, Mickael retrouve son ami Thierry Sellam. Après avoir marché sur une bonne partie du Day, le Guadeloupéano-Cannois a ralenti la cadence pour se stabiliser au dessus des 400 000 jetons.
Auteur d’une fin de Day supersonique, Mohamed Aouja prend la troisième place provisoire après avoir longtemps souffert durant ce Day 1A. Son petit stack l’a longtemps paralysé, mais c’est surtout cette satané migraine qui lui a causé du souci, au point de demander un Doliprane au quatre coins de la room. Le mal de crâne est passé et Aouja a pu repartir à l’attaque. Les cartes ont suivi et il boucle le Day avec 388 000 jetons, un peu moins de deux averages.
Belle remontada également pour Dominique Terzian. L’expérience et la patience de « Doumé » ont payé sur le dernier niveau où il a trouvé une rencontre favorable face à Saïd Tahar, qui a tout mis avec son face aux deux rois de Terzian. Avec 270 000, il reviendra avec plus de 60 blindes, tout comme Antonin Teisseire et Laurent Gourlier. Son poto Thomas Simsen peut aussi être satisfait, il "bag" un stack solide de 55 blindes pour le Day 2. 

Le beau sourire de Dominique Terzian, peu connu sur le circuit, et qui a insisté pour apparaître sur le coverage afin de rendre fier sa maman

Antonin Teisseire a davantage parlé que joué de mains sur cette fin de Day. Il reviendra tout de même avec un joli stack de 60 blindes pour continuer d'animer la poker room du Casino Barrière

Un bag confortable pour Alan Bono qui tout en discrétion s'est fait une place dans le bon wagon de ce Main Event UDSO
Dans les gros stacks, on retrouvera également le fantasque Raymond Gelebiowski et ses relances imprévisibles et le redoutable Anas Belatik, qui a très bien géré son Day 1 pour revenir samedi avec 334 000 jetons.
Plus bas dans le chipcount, on retrouve le dernier vainqueur de l’USDO San Remo Amri Naïm, auteur d’un superbe fold avec  contre le brelan de Gelebiowski sur l’avant dernière main. Son runner-up Said Tahar sera également là mais les derniers coups de la soirée ont sérieusement entamé son stack. Il reviendra tout de même avec une petite vingtaine de blindes. Ca passe aussi pour Jonathan Maisonneuve, Jean Paul Pasqualini, Alan Benamar, Alexandre Le Vaillant, Alan Bono et Cédric Chevalme.
Voici d’ailleurs le chipcount complet de ce Day 1A. Et oui, pas de Laurent Polito, pas de Palvini, et pas d'Alex Réard. Les deux premiers sont sortis rapidement tandis que le Team Pro a déjà utilisé ses deux bullets. 

Voilà pour cette première journée de coverage. Franchement, ça fait vraiment du bien de retrouver ces sensations. Pour les joueurs, comme pour le staff, l’émotion du retour au Live est palpable, dans l’attitude et dans les discours. Et ce n’est que le début ! Rendez vous demain à partir de 14H sur Clubpoker pour la suite de ce Main Event. Les 180 sièges sont déjà réservés, ça promet un joli casting, de la tension, du sang, des larmes, tout ce qu’on aime. Mais avant de vous quitter, je vais bien sur renouer avec la tradition, en ponctuant ces longues journées de coverage d’une touche musicale.
Et puisque je suis un Parisien découvrant naïvement l’ambiance du Sud, je vous propose une connexion entre deux artistes mythiques des deux contrées. Pas forcément la meilleure du Tonton, mais un son qui donnera envie à tous les participants d’aller chercher non pas un ITM, mais bien une ceinture UDSO et qui rend hommage à un grand Monsieur parti un peu trop tôt.

Il reste 29 joueurs (sur 129 entrées)
Level 14 à venir (2 000/ 4 000 ante 4 000)
Moyenne : 215 200

Bonjour,
s'il y a encore de la dispo je souhaiterais prendre 2 sets ceramique bleu + 1 set highroller correspondant + 2 bouton CCM
 

Le mot de la fin Voilà, c’en est fini de ce Road to PSPC ! Quel finish les amis ! Je ne vous cache pas que j’étais en train de ronger mon frein au moment où je voyais les double-up s’enchaîner, sachant qu’on allait encore finir à des heures déraisonnables, mais le scénario n’en est que plus beau.
Une fois n’est pas coutume, un petit mot pour remercier les gens qui nous ont permis de vivre toutes ces émotions. Je commence toujours par le staff et je dois dire que sur ce festival, la Team Croupier était assez exceptionnelle. Non seulement, Ben Camps et ses équipes ont géré cette semaine d’une main de maître, mais en termes d’ambiance, cette équipe Texapoker est juste formidable.
Au moment où je vous parle, les noctambules de la Team sont en train d’enflammer la salle de spectacle totalement vide et de s’échanger les vannes douteuses, tout en organisant la virée post-festival vers Amsterdam.
En plus d’être un excellent directeur de tournoi, Ben Camps sait comment allier plaisir et professionnalisme pour propager la bonne humeur au sein de ses équipes et dans ses tournois et si vous êtes amateur de hip hop, je ne peux que vous conseiller d’échanger avec ce mélomane fin connaisseur du hip hop East Coast des nineties.
Mention spéciale également à Manu, qui excelle dans l’accueil des joueurs par son élégance et son sens de la formule et à Loïc, qui s’attire les foudres de ses croupiers à cause de son gout pour les pauses mais qui n’en demeure pas moins un floor remarquable et surtout un gars en or. Je n’oublie pas non plus Vassily qui a superbement géré et animé le festival et avec qui j’ai pris un grand plaisir à discuter autour des tables. Impossible de citer tous les croupiers mais à bravo toute cette équipe qui a permis cette organisation de très haut niveau malgré le peu d’heures de sommeil.
Tous ces gens là sont des passionnés du jeu, comme nous, et si on peut kiffer de si beau événements pokeristiques, c’est avant tout grâce à eux.
Un gros big up à ceux avec qui j’ai partagé les tables médias/staff. A Latifa pour sa zénitude à toute épreuve, qui a chapoté ce bel évenement, à ces trublions de Benny et Yu, dont l’humour et la détente ont embelli les petits déjeuners au Pasino (merci pour vos commentaires sur Benjamin Grivaux et vos rétrospectives sur le Black Friday). Merci à Nicolas pour son aide de tout instant, qui m’a fait visiter l’histoire du Pasino, à Hadrien, qui nous a concocté des superbes vidéos, à Manu le photographe, dur à apprivoiser mais au fond une vrai crème et à @mama913 avec qui j’ai partagé cette semaine de coverage, de hand histories, des sorties au centre commercial et de margheritas en appréciant le concert dans la brasserie du Pasino.

Je vais m’arrêter là mais pour finir, je n’oublierai pas de m’éclipser en musique en vous partageant une nouvelle pépite sonore. Puisque nous sommes en fin de festival, je vous proposerai un son plutôt conclusif, qui permet aussi bien de se remémorer avec nostalgie une belle semaine d’aventure que de démarrer un nouveau lundi plein d’inspiration.
 
 

Le Pasino sur son 31 Fin de partie pour ce Day 2 Rallye et à la fin de cette longue bataille, ils sont 31 à encore pouvoir rêver de Platinum Pass. Intraitable, Albano Llani termine encore chipleader de la journée. Plusieurs concurrents sérieux tournent autour des 30BB mais aussi des concurrentes sérieuses puisque deux joueuses figurent dans le Top 5. Le recap' de ce Day 2 !

Albano Llani toujours au top, suivi de près par sa voisine droite, Nathalie Tourdot, toujours aussi flashy et toujours aussi dure à cuire
Si l'adage disant que les chipleaders des premiers jours ne finissent jamais premier, Albano Llani a du souci à se faire. Chipleader du jour 1, il n'a abandonné le maillot jaune que quelques niveaux aujourd'hui avant de le reprendre en début de soirée pour ne plus jamais le lâcher. Son trap avec brelan de 3 face à Bernard de Breyne l'a propulsé dans la stratosphère du tournoi et derrière, Albano Llani gère tranquillement pour être le seul joueur à terminer au delà des 4 millions de jetons. Ca ne fait que 42BB pour revenir me direz vous, c'est dire comment ce Road To PSPC est serré.
Derrière lui, une dizaine de joueurs se tiennent entre 29 et 35 blindes. Dans ce groupe de poursuivant, René Franck poursuit sa solide ascension, Jonathan Talevy est dur à bouger et BenBen run toujours aussi good, trouvant notamment deux as en SB et réussissant à doubler face à Guy Claparede qui lui a tout mis avec . Mais depuis le dernier niveau, deux filles se sont également invitées parmi les stacks privilégiés. Un double up dans le bon timing pour Nathalie Tourdot qui a remporté son flip face à Dylan Baratucci avec  contre . Après son call 3barrels gagnants face à Alexis Anthony, Elise Camacho s'est chargée de prendre les dernières blindes de Nicolas Poulain sur un spot 3 Way où elle tenait  face au  de Nicolas et au  de Poulain.
La vice présidente de l'Association Poker Caen, qui a lâché son boulot il y a six mois pour s'offrir quelques tournois un peu partout sur la planète, se place idéalement à l'approche du dernier Day et elle semble avoir largement le bagage technique pour s'imposer comme une outsider crédible. L'année dernière, elle s'était déjà qualifiée pour Las Vegas sur des classements leaderboards. Pourquoi pas rêver de Barcelone ?

En parlant d'Alexis Anthony, le revoilà aux avant poste, suite à un gros flip face à Tim Le Rouge. La classique  face à . Les dames tiennent et Anthony prend sa revanche après le gros coup perdu contre le Flamand une heure plus tôt.
En bas de classement, deux veux briscards, les deux seuls regs restants dans ce field avec Albano, n'ont pas dit leur dernier mot. Mohamed Touhari a trouvé un double up salvateur avec  vs  pour revenir au dessus des 10BB tandis que Quentin Thavisouk ferme la marche avec 6,5BB pour revenir.

Le front un peu en sueur, le stack un peu amoché, mais ça va pour Mohamed Touhari qui en a vu d'autres et qui n'a toujours pas rendu les armes dans ce Road To PSPC

Quentin Thavisouk est le joueur le moins stacké, mais certainement le plus expérimenté du field. Sa poker face légendaire sera de retour demain pour le Final Day de ce Road To PSPC.
Chipcount : 
Albano Llani : 4 265 000
Nordine Cherief : 3 650 000
Nathalie Tourdot : 3 340 000
Jonathan Tallevy : 3 305 000
Elise Camacho : 3 190 000
Alexis Anthony : 3 050 000
Alain Lefebvre : 3 000 000
Ludovic Druesne : 2 990 000
Benoit Kozubski : 2 910 000
René Franck : 2 990 000
Dylan Baratucci : 1 970 000
Abdel Simoussa : 1 930 000
Jimmy Dehoest : 1 850 000
Karim Inannan 1 795 000
Gauthier Gimaudin : 1 700 000
Guy Radjiaï : 1 650 000
Mohamed Touhari : 1 585 000
Vincent Noé : 1 300 000
Nicolas Gourlier : 1 280 000
Kevin Decarpentry : 1 245 000
Guy Claparede : 1 185 000
Tim Le Rouge : 1 125 000
Nabil Begar : 1 095 000
Nicolas Bardoux : 1 095 000
Daniel Liegiois : 1 050 000
Stéphane Belmouari : 1 020 000
Guillaume Renault : 1 000 000
William Da Silva : 1 000 000
Fabien Fasquel : 935 000
Quentin Thavisouk : 650 000
Voilà pour ce Day 2. Même si ce fut long (douze heures de poker aujourd'hui), même si le casting ne fait pas rêver (trois joueurs un minimum connus sur 31), je trouve ce Road To PSPC prenant. Au delà du Platinum Pass qui fait rêver tout le monde, la trentaine de prétendants nous fournit des profils variés, avec de jeunes loups, de vieux regs, des présidents d'association (BenBen et Elise), le tout dans une ambiance très agréable. Ca c'est grâce aux joueurs sympas qui sont aux tables mais aussi grâce à Ben Camps et son équipe de croupiers, qui malgré la fatigue palpable, propagent une bonne humeur ambiante dans cette salle de spectacle. Et ca fait assez plaisir pour le souligner.
Maintenant, il est l'heure d'aller se prendre une pinte de fin de journée de coverage et d'aller profiter d'une petite nuit de sommeil avant de revenir demain à partir de 13 H pour le dénouement de ce Road To PSPC. Vous connaissez la tradition, un petit son des familles pour la route et puisqu'Albano est toujours chipleader et que j'ai encore des tonnes de pépites albano-kossovares à vous partager, voici 2po2, le maître de la Funk des Balkans, ça vient tout droit de Prishtina, c'est cadeau !

 
Il reste 31 joueurs sur 1184 inscriptions
Level 25 : 40 000 - 80 000 Ante 80 000
Moyenne : 1 900 000
Et comme je suis gentil, voici en prime un petit board, plutôt rare, genre celui qui arrive une fois sur un milliard. Il est signé par l'excellentissime croupier Jonathan et ça aussi, c'est cadeau :

Allez @Warnermanva chercher ce pass qui t'attendais si ce vilain coup n'avais pas eu lieu au Havre !! 

Ça y est, bien rentré à la maison. 
Après avoir échoué sur TOUS les satellites en ligne de ps.fr pour le road to pspc le havre, j'étais commit, obligé d'y aller. 
Il faut dire que les tournois à faible buy-ins avec une structure correcte + field & prizepool intéressant sont rares en Bretagne / Basse-Normandie que je pouvais pas le louper.

Pour avoir un beau vainqueur, il faut un runner-up à la hauteur, et c'était bel et bien le cas. Félicitations à Amine, après cette rencontre 22 vs QQ sur 2XX avec un FD, Il passe énorme, nous laissant tous dans le rétro. Il en a mis partout avec des poubelles (J2o / 106s), enfoiré de galette saucisse ! Rivalité Rennes - Nantes oblige. Congrat's Amine. 
Que dire du champion, Nizar ? On s'est rencontrés autour d'un verre à la fin du day2 (21left). Ça à matché direct  Quel plaisir de se retrouver avec vous en TF. Enorme big up à toi, tu as su profiter de l'aspiration de ton cousin Amine pour hop, en détente le doubler et ship le pique, les 20K, le platinium et t'as plus belle ligne HDM. Maintenant que Monsieur joue les high rollers à 25KUSD, il nous a donc généreusement régalé à coup de laurent perrier pour fêter ça. 
STD à ce niveau de buy-in.  Hâte de vous revoir. 
+1 à@Regatbreizh56 pour le coverage, j'espère à bientôt.... 
+1 aux équipes texa. 
+1 aux équipes du pasino le havre
Maintenant retour au grind & au travail avec la team OWC. Car on a pu constater deux erreurs en TF #teamRO.
Merci pour le rail les bro's. Vous avez appelé les duuble up comme jamais de la bulle passée avec 5BB à la TF, mais le délai de 30 min à tout foutu en l'air, rhaaaa. 
Je suis intimement persuadé que j'ai pas touché un 4 ou un carreau à cause de ce fish de @Le Fils de Pat'il les a pas appelées. Quelle déchatte. 
Petit tips, évitez le green hôtel. Le pire hôtel de ma vie. Ils avaient pas dû faire le ménage depuis disons 15 jours. On a donc skip le petit dej, trop risqué Privilégiez plutôt l'IBIS, tu fais TOP1 / Runner-up ou bubble boy. 
 

GG le coverage @Regatbreizh56

GG le coverage @Regatbreizh56

Nizar Anafal grand vainqueur du Road to PSPC Le Havre !
20 patates et un Platinium Pass pour Nizar Anafal.
L'histoire est folle ! Quelle est la probabilité pour que le vainqueur et le runner-up soient de la même famille ? Et bien c'est ce qu'il s'est passé sur ce Road to PSPC Le Havre 2020, qui a tourné à l'avantage de Nizar Anafal.
Pourtant, au début, c'était totalement l'inverse. Nizar avait trois fois moins de jetons que Amine Loueslati, qui a largement dominé la table finale. Mais le vent a tourné en heads-up, et Nizar s'est retrouvé devant le cousin de sa femme grâce à une meilleure paire. Sans beaucoup de jetons, Amine avait fait tapis une première fois mais le coup s'est terminé par un split, puis sur une dernière tentative avec  payée par As-Dame. Et ce As-Dame sera la main gagnante puisque le board  ne change rien.
Nizar Anafal remporte donc un gain de 20 292 € et surtout le Platinium Pass qui l'amènera jusqu'au PSPC à Barcelone en août prochain.
 

 
Nizar, comment tu te sens après cette victoire ?
"C'est fabuleux, extraordinaire, incroyable ! Je n'ai pas vraiment  les mots pour décrire ça. Je ne réalise pas encore qu'après trois jours de bataille, j'y suis arrivé."
C'est d'autant plus beau que tu étais avec un ami à table !
"On a regardé il y avait une chance sur 778 000 pour que ça arrive. Donc c'est encore plus fou. On est venu à trois à il y en a un qui a fait la bulle, l'autre runner-up et moi je gagne. Quand on s'est retrouvé en heads-up, on l'a vraiment joué à fond mais je n'y croyais pas trop parce qu'il avait un très gros stack et que vu la dynamique, il dominait largement. Il a sorti plusieurs joueurs donc moi j'ai décidé d'être patient. J'ai été card dead jusqu'à cinq left. Mais les cartes sont arrivées et quand j'ai doublé pendant le heads-up, j'ai vraiment commencé à y croire et c'est arrivé !"
 

C'est beau d'avoir le runner-up et le troisième dans son rail !
 
Résultat : 883 joueurs, 107 places payées
Vainqueur - Nizar Anafal : 20 292€ + Platinum Pass Barcelone (26 000€)
Second - Amine Loueslati : 13 100€
3e - Arnauld Leonard : 9 100€
4e - Max @iGlouteLeho : 7 100€
5e - Bruno Occhipinti : 5 300€
6e - Philippe Rohaut : 4 200 €
7e - Nicolas @Warnerman Gourlier : 3 450 €
8e - Marc Popelier : 2 750 €

 
21 joueurs au Day 3, le chipleader à 5 millions Dernière ligne droite pour les 21 survivants du Day 2. On ne va pas se mentir, on a entendu des “oufs” de soulagement de la part de certains quand les floors ont annoncé la fin de la journée. Dans les soulagés, on retrouve le Belge Marc Popelier, qui rappelez-vous, était dans les chipleaders du Day 1C. Il a mis 1 250 000 jetons dans son sac, ce qui lui laissera 12,5 blindes à la reprise demain. “Ce n’est pas grave, c’est ma zone de confort”, se rassurait-il.
À une autre table, soulagement aussi pour Fanny Tran. Toujours pas remise de ses As craqués : “J’aurais tellement aimé gagner ce coup ! Heureusement que la journée se termine.” Elle finit la journée avec 2 985 000 jetons. Elle est quasiment au même niveau que Max@iGlouteLeho et ses 2 955 000 pour le Day 3. Autre CPiste, Nicolas@WarnermanGourlier termine lui sa journée sur la deuxième marche du podium avec 4 925 000 jetons, soit un tout petit retard sur le chipleader Abdelhamed Boukhenoufa et ses 5 050 000 jetons.
 

"Est-ce que mes 5 millions vont rentrer dans mon sac ?"
Rendez-vous demain à partir de 13 heures pour l'ultime journée de ce Road to PSPC Le Havre. Les neuf derniers se retrouveront autour de la tablé télévisée pour se disputer le Platinium Pass promis au vainqueur !
Derniers sortants :
22e - David Robillard : 920 €
23e - Sofiane Jardi : 920 €
24e - Gauthier Tourneux : 920 €
25e - Julien Cartigny : 920 €
26e - Tallal Bouzemada : 920 €
27e - David Mokheddes : 920 €
 
 
Seatdraw pour le Day 3
Table 1 :
Siège 1 - Amine Loueslati : 2 380 000
Siège 2 - Arnauld Leonard : 2 180 000
Siège 3 - Abdelhamed Boukhenoufa : 5 050 000
Siège 4 - Nizar Anafal : 2 200 000
Siège 6 - Paul-Alexis Denis : 2 815 000
Siège 7 - Noël Sarrazin : 1 715 000
Siège 8 - Jordan Yvinec : 1 275 000
 
Table 2 :
Siège 1 - Nicolas @Warnerman Gourlier : 4 925 000
Siège 2 - Bruno Occhipinti : 3 000 000
Siège 3 - Kendji Saint Charles : 1 250 000
Siège 5 - Mathieu Maroccini : 990 000
Siège 6 - Marc Popelier : 1 250 000
Siège 7 : Sasha Israel : 995 000
Siège 8 - Max @iGloute Leho : 2 955 000
 
Table 3 :
Siège 1 - Philippe Rohaut : 1 880 000
Siège 2 - Fanny Tran : 2 985 000
Siège 3 - Stéphane Le Monchois : 1 870 000
Siège 4 - Damien Auburtin : 750 000
Siège 5 - Jessica Hervé : 585 000
Siège 7 : Arnaud Gauthier : 1 000 000
Siège 8 - Guy Claparede : 2 075 000

Allez je me lance ! IN !

Allez je me lance ! IN !

Le flip d'une vie.
  D'aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours été quelqu'un de robuste question santé . Gamin, je n’étais jamais malade, même pas un petit rhume de temps en temps. Et toutes les épidémies les plus communes de la petite enfance, de la varicelle a la peste bubonique, ont bien pris soin de toujours faire un détour lorsque je me présentais sur leur chemin. Et cela a continué de même durant toute ma vie d'ado puis d'adulte. Les jours de boulot manqués pour cause d'ennui de santé ont pu se compter sur les doigts d'une main pendant 20 ans.   Le plus grand danger nous guette toujours a travers ce prisme de l'habitude. Ce trajet de 10 minutes en voiture que l'on fait tous les jours depuis 10 ans, ces gestes tant et tant répétés qu'ils en deviennent assimilés, comme une seconde nature, ces choses pour lesquelles on ne réfléchit même plus tant elles font partie de nous et sont considérées comme acquises et appartenant a notre norme...   Cela démarre il y a 4 ans, un matin d'automne 2015. Une douleur aiguë aux gencives et une sensibilité exacerbée au chaud et au froid. Rien de bien méchant me dit le dentiste, un simple début d’abcès qui va vite finir par se résorber. Par contre durant l'examen une petite chose l'intrigue sur la paroi interne de ma lèvre supérieure.   Fin de l'intro, début du générique... bienvenue dans mon cauchemar !   Cancer. Invisible, indolore, sournoisement tapi sous mes replis labiaux. On parle ici déjà de Stade 2, et pas celui avec Gerard Holtz. Pas encore décidé a partir a l'aventure pour voir un peu du pays, le développement est très lent, mais la situation et les décisions a prendre sont déjà critiques.   La plus grande d'entre elle interviendra quelques mois plus tard lorsque la meilleure option envisageable est celle de l'excision. On parle ici de plan A, et celui ci ne fait déjà pas trop plaisir a entendre. Car cela implique de retirer une grande zone de tissus autour de la tumeur, une sorte de marge de sécurité. Et par conséquent la moitie de ma mâchoire supérieure, tout le cote droit de mon nez, un morceau de mon palais. Avec également a prévoir une perte significative sinon définitive de vision par mon œil gauche. Chances de survie a 10 ans estimées a 70%.   Ce n'est, vous vous en doutez, pas une décision très très facile a prendre. Ni une période très facile a vivre. Je cohabitais déjà depuis longtemps avec un syndrome bipolaire qui me voyait alterner les périodes de dépression plus ou moins lourdes avec celles de manie, moins impressionnantes mais pouvant se révéler tout aussi destructrices. La bonne nouvelle c'est que des lors je n'aurai plus a traiter qu'avec un seul interlocuteur au lieu de deux : la dépression.   Apres quelques semaines interminables, je finis par me résoudre a accepter le sort. Au moins mon costume d'Halloween chaque année fera un carton.   C'est alors qu'une invité surprise entre en scène. Répondant au joli nom d'Adenome Pleomorphe. Une tumeur alors encore toute petite mais qui pourrait changer la donne. Car, non invasive et placée la ou elle est, elle agit comme une sorte de barrière au développement des cellules cancéreuses. Concrètement elle prend la forme d'une petite boule dure a l’intérieur de ma lèvre. La nouvelle option disponible est la suivante : la laisser grossir, car son développement lent est estime tout de même bien plus rapide que le cancer. Avec un suivi régulier, un traitement et une diète adaptée (pas de sucre, beaucoup de protéines et de gras), elle pourrait me permettre de rogner sur cette fameuse marge de sécurité des tissus et au moins m’épargner une défiguration totale. Mais c'est un flip que je joue, si je perds les conséquences pourraient être encore plus graves que ce qu'elles seraient si on intervenait maintenant. Le flip d'une vie en somme. Le flip de ma vie.   Saut dans le temps, un peu plus de 2 ans et demi plus tard. Le traitement est lourd mais on s'accroche. J'ai pris 20 kilos. Et Pleomorphic Adenoma a bien pris ses aises, puisque la petite boule a bien grossi, au point de bien déformer le cote gauche de mon visage. Les gens me regardent bizarrement, je les emm**de. Intérieurement, je sens que quelque chose se passe. J'ai vendu il y a un an et demi ma boite, reviens d'un long trip introspectif a travers la cote ouest américaine, et pris la décision de bouger a Montréal.   Juin 2019. Depuis 9 mois a Montréal. Je suis suivi par le Docteur S., une pointure dans son domaine (tumeurs non invasives a la tete et au cou). Pleomorphic a encore grossi au point de me faire ressembler dorénavant a une version light d'Elephant Man. Mais pas en vain, puisqu'au cours de la dernière année le développement des cellules cancéreuses a presque totalement stoppe. On commence a envisager l’opération.   10 octobre, le tournant. Les dernières biopsies ont révélées que le Cancer a décide de s'en aller voir ailleurs et qu'on assiste a une rémission. Dr S. est très excité même s'il tente de ne pas trop le montrer. Il me dit qu'il y a besoin d'autres biopsies avant qu'il ne puisse vraiment s'exprimer. On procède alors d'une manière différente ; habituellement les biopsies de contrôle se font par curage, avec une grosse aiguille. La, c'est une sorte de carottage a trois endroits différents des tumeurs. Ça fait un mal de chien et je cracherai du sang pendant plusieurs jours.   16 octobre, les résultats sont tombés. Rémission. Totale !   On ne débouche pas le champagne, mais c'est tout comme. On remplit les papiers pour l’opération qui sera programmée 2 semaines plus tard. Entre temps je passerai des examens préparatoires : bilan médical complet, rencontre avec l’anesthésiste, scanner de la tete...   30 octobre, le grand jour. ... mais non. Des complications sur la chirurgie avant la mienne et un personnel en sous-effectif feront que l’opération doit être reportée. Le Dr S. vient me voir en salle de préparation complètement navré, et me promet qu'il me fait passer en priorité 1 des que possible. Mais comme il doit participer a un colloque aux US, ce ne sera pas avant encore 2 semaines. Et sans mentir, ce seront les deux semaines les plus longues de ma vie. Je ne peux plus supporter Adenoma, elle me rend la vie atroce. Imaginez une masse ovoïde dure de 4.7cm de long sur 3.4 cm de large, située a l’intérieur de votre lèvre supérieure. Elle presse sur la narine gauche, vous empêchant de respirer. Exerce une pression constante sur votre mâchoire occasionnant une douleur permanente. Etre obligé de boire avec une paille, de manger en utilisant seulement un coté de votre bouche... Certes on relativise en se disant que cela fait presque 4 ans que l'on attend ce moment et que ce ne sont pas 2 semaines qui vont changer les choses. Mais moralement, cela fout un gros coup.   Enfin, le 13 novembre arrive. Cette fois ci, je suis le premier de la journée a passer sur le billard, a 7h30. Dernier entretien avec un médecin, vérification de la tension, des derniers résultats sanguins, prise du poids (on n'est vraiment plus très loin du quintal). Passage par le vestiaire pour revêtir la tenue officielle, avec son décolleté si sexy dans le dos. Une infirmière m'installe sur un brancard sous une couverture bien chaude et on part pour 5mn de rallye a travers les couloirs et ascenseurs jusqu’à la porte du bloc.    Apres 5mn d'attente, l'equipe arrive : Infirmiere en chef, Anesthesiste et Chirururgien (le Dr S. himself). On m'explique une dernière fois ce qui va se passer et la manière dont ils vont procéder : Anesthesie générale avec intubation par la narine droite afin de laisser la bouche totalement dégagée. Excision de la tumeur par l’intérieur (au niveau de l'espace entre la lèvre et la gencive). reconstruction musculaire, suture, et hop !   Ils vérifient une dernière fois mon identité en comparant les informations sur le dossier avec celles de mon joli bracelet en plastique. Impression d'assister a un protocole de lancer de missiles nucléaires.    Enfin, on rentre au bloc. Il y fait très froid et il y a beaucoup de monde. Puis tout s’enchaîne très vite : on m'installe sur le banc d’opération, l’anesthésiste me donne un petit flacon en me disant de m'envoyer un coup de spray dans la narine droite toutes les 30 secondes, afin de geler les vaisseaux pour éviter un saignement trop important au moment de l'intubation.    Première giclée. Installation du catcher de de l'IV destinée a la sédation.    Deuxième giclée. Tandis qu'une infirmière m'installe un système de massage automatique sur les jambes destine a garder une bonne circulation sanguine, une autre me retire mon oreiller et me demande de basculer la tete en arrière.   Troisième giclée. Plus rien. Le noir complet.   J'ouvre les yeux, sentiment dingue pendant quelques secondes de ne pas savoir qui je suis ni ou est-ce que je me trouve. L’anesthésiste est a mes cotes. Il est 10h10, je suis sorti du bloc il y a un vingtaine de minutes et me trouve en salle de réveil. Tout s'est parfaitement déroulé. Ma gorge gratte et je ne peux pas articuler un mot. C'est normal, c'est a cause de l'intubation, cela va vite passer. On me file des glaçons a sucer et une poche de glace a appliquer sur ma lèvre. Je passe la main dessus et ne sens pas de différence avec avant. C'est normal m’explique l’infirmière, c'est encore bien gonfle a cause de la chirurgie et cela va se résorber petit a petit.    Une petite demi heure plus tard, je suis complètement réveillé. On me retire les aiguilles du bras. Envie de pisser. On me laisse me lever pour aller me soulager. Pas de vertiges, pas de douleurs, pas de fatigue. Au contraire je me sens au top.   Devant le miroir j'observe enfin mon nouveau visage. Et me marre. C'est peut être enflé, mais sans aucune commune mesure avec ce qui m'a accompagné depuis ces dernières années. J'ai repris forme humaine. Fini de faire peur aux enfants. Bien sur, tout ne va pas s’arrêter la, le suivi sera important durant plusieurs années pour s'assurer que tout va bien. Et puis la mâchoire supérieure a tellement morflée qu'une reconstruction complète est nécessaire. Je vais me broke au vu des remboursements ici. Mais je m'en fous de tout ça. Je ne pense qu'a une chose : La pièce est tombée du bon coté    Je vous joins des photos avant / après : la veille de l’opération / 4h après.
Âmes sensibles s'abstenir    
 

Encore sous l'adrénaline du tournoi, et n'arrivant pas à dormir, je viens de lire tout le coverage à 2h du mat' 😂
Un grand bravo à @cosmictripqui, en plus d'être très sympa en direct, et "bienveillant" dans son coverage (pour reprendre le compliment de l'ami olstar) , a véritablement une bonne plume. Il s'inscrit dans la grande lignée des couvreurs du CP.
J'ai vraiment kiffé ce tournoi,  pas seulement pour le résultat final. Mais aussi, pour : la structure, les conditions de jeu, les rencontres (quel plaisir d'être à table avec Omar, Gilles Huet ou mon pote Cedro). Curieusement, j'ai deeprun, en touchant très peu de gros jeu. J'ai monté un stack au day1 quasiment seulement en catchant les bluffers compulsifs. Au day2, quelques gros fold et quelques bons calls m'ont permis d'aborder la bulle avec un gros stack, et vu qu'elle a duré très longtemps, j'en ai bien profité. Au day3, complètement carddead jusqu'à 5 left, j'ai fait le dos rond, puis j'ai fini par atteindre le podium.
Un gros GG à mes 2 adversaires Alan et Simon, très sympas et méritants.
Quant aux commentaires et questions sur l'impossibilité de deal en France, la seule chose véritablement négative a sauté aux yeux de tout le monde : le payout! Comment est-il possible que les prix des 2eme et 3eme réunis n'atteignent pas le 1er prix et que le 9ème gagne moins de 10% du prix du vainqueur, sur un field de 750 joueurs?!? 
Un grand merci pour vos encouragements, les copains. On remet ça mercredi pour L'Unibet Open, en espérant que le goodrun de 2019 continue!

Prend le pas pour toi bro.
J'ai lu au kilomètre les threads sur les cercles et certaines questions ou affirmations m'ont semblé folles, du coup j'ai tapé ma crise comme un débile mais je viens de manger  du jambon sec et une glace et ça va beaucoup mieux.

Bonjour je souhaite m'inscrire au day 1A que dois je faire ? 

J'ai vraiment rien de rien contre Shishi et Comanche, je suis persuadé que ce sont de chics types.
Par contre, ils ne préparent pas les émissions, c'est vraiment dommage parce qu'ils prennent les sujets sur le feu à chaque fois et les questions sont malheureusement rarement pertinentes et font perde énormément d’intérêt au truc. Comment tu peux animer une émission et la rendre intéressante et audible sans un minimum de préparation.
La question de la patronne qui demande "êtes-vous déjà venus" est assez évocatrice. Ça coute quoi de passer un soir pour boire un verre, s'imprégner du lieu et éventuellement échanger avec les intervenants pour construire une émission pertinente?
J'écoute jamais à cause de ça, la dernière était la spéciale Vegas et j'avais déjà trouvé le contenu cata. Cela semble assez dingo quand on tourne dans ce milieu de ne pas savoir ce qu'est un MCD et tomber des nus sur la quasi totalité des sujets.
 
Je sais que je vais pas me faire des copains en le disant mais je trouve que ça transpire trop pour pas être dit. Il y a aussi la possibilité que tout soit parfait et qu'il n'y ai que moi que ça choque, dans ce cas là je m'excuse. Mais je me demande si l'émission est conçue comme un private joke entre quelques potes "anciens du CP" ou pour le CP tout entier.

Le mot de la fin Mes plus grands fans le savent, et je sais que vous êtes nombreux, mais j'ai pris l'habitude de finir chaque coverage par un petit message de remerciements. Et ce n'est clairement pas après ce magnifique WPO que je vais déroger à la règle.
On commence évidemment par un grand merci à Winamax. En plus de nous faire kiffer sur la room au logo rouge, cette maison organise de vrais beaux évènements de poker. Ca fait bizarre de se dire qu'il faut traverser la manche ou les Pyrénées pour que les joueurs français puissent profiter d'un festival comme celui-ci, mais si les joueurs sont au rendez vous, et même, s'ils pètent chaque année les records d'affluence, c'est parce qu'ils aiment ce qu'il se passe ici.
Le poker tout d'abord, avec des tas de beaux tournois, des High Roller champagne, des Main à 1 300 joueurs et toute une floppée de turbo, KOs et autre déglingos qui font vibrer les amateurs, fishs et top regs que nous sommes, à tout niveau de Buy-in. Mais aussi pour tout ce qu'il y a à côté. Le foot golf, le Beer Pong, les retrouvailles devant l'entrée où les joueurs se croisent pour parler bad beat, fumer une clope, trinquer une bière, et se connaître les uns les autres, tous simplement. Ca peut paraître un peu beauf parfois, toutes ces rassemblements d'ivrognes aux déguisements chelous mais il suffisait de passer ne serait-ce que cinq minutes dans la Leisure Room pour comprendre la folie, l'atmosphère festive et bienveillante qui règne dans ces festivals.

Merci à tous les joueurs que j'ai pu rencontrer durant ce coverage. Comme toujours, ceux qui m'ont raconté leurs coups, une anecdote de tournoi, ou qui ont juste échangé un sourire au moment où je passais prendre des photos. A chaque évènement, on recroiser des têtes sympas qu'on connaît déjà, et on en découvre de nouvelles qu'on se ferait un plaisir de recroiser. Notre famille de passionné est grande, belle et il y règne une ambiance détendue, colorée, qui donne envie de la retrouver et de l'agrandir un peu plus à chaque nouvel évènement.
Qu'on soit amateur du dimanche, reg affuté, pro ou même runner-up de Main event, on s'assoit tous à la même table, on parle, on joue, on rigole et peu importe le niveau de skilz, on aime tous le même jeu. J'aimais beaucoup la citation de Thomas Simsen qui disait "on se fout des grosses bastos, on se prend des millions d'euros, et à la fin on va diner ensemble". C'est un peu ça l'idée du poker je pense et c'est très vrai sur les WPOs. En parlant du runner-up WSOP, un énorme big up à Tony Miles qui nous a fait l'honneur de venir jouer avec nous, et qui, en plus d'être un bon joueur de poker, est surtout un bon gars. Son accessibilité et son humilité m'ont littéralement bluffé. Et je connais peu de gars qui sont les derniers à partir de la soirée alors qui ne boivent pas une goutte de bières. Chapeau Master Miles. Vous êtes un grand champion, un vrai.
Voilà un peu pour ce WPO. Je n'oublie pas bien évidemment de remercier les croupiers, les floors, les serveuses, le personnel de Citywest... Impeccables, comme toujours, et c'est grâce à vous que des milliers de joueurs peuvent kiffer leur jeu préféré. Merci aux confrères couvreurs, au staff Winamax, aux cuisiners du brunch, au chauffeur de bus... A tous ceux qui ont ajouté leur pierre à l'édifice : Mercé.
Evidemment, je vous quitte avec un petit son des familles. Souvent, j'essaie d'en trouver un qui a un rapport avec le coverage ou avec l'ambiance du moment... Mais là, j'ai clairement la flemme et j'ai très envie d'aller me prendre une pinte. Alors je vais vous laisser avec un classique, qui fonctionne toujours pour relancer l'ambiance à 2h22 après une nuit de poker où il n'y a plus grand monde dans le casino.
 
Peace.

Hier soir : vers minuit, une quarantaine de personnes en liste. Vers 3h encore une petite vingtaine... en 2/4, beaucoup moins en 5/5.

Salut les Cpistes.
Merci a ceux qui ont suivit le stream. 
Jai vecu un moment unique comme vous imaginez ^^
 
Pour revenir sur le a8s jai miss read son stack, je compte 75M environ, soit 20/25 blinds max; quand je perd le coup et que le croupier mannonce 103M je suis defait.
Missread du stack, enorme erreur de ma part, je pense que sans ca je prend le bracelet 90% du temps.
Bref , la fatigue , 5 jours intense, les spots, le stress, lenjeu, jimagine que g le.droit de me pardonné ca, meme si ca laisse evidement un gout (tres) amer ...
 
Anyway je dois jamais finir top2 de ce tournoi, le chipleader qui spew tt son stack sur la tte premiere main du 6max, le setup fou du winner versus top set de celui qui etait destiné a win et qui finit 3eme, sans oublié le good run sur 5 jours.consecutifs...
 
Je ne peux quetre content du resultat
Merci encore pour le suivi , reste encore qqs beau tournois sur ce wsop, laventure ne fait que commencée
(.pardon pour les fautes, je sors du resto g 4g )
❤❤❤❤
 

Bonjour, 
Je ne sais pas si ça a déjà été demandé. Ce serait bien qu'on puisse avoir la possibilité de re-entry si on bust sur la dernière main qui a débutée pendant la période des re-entrys... (voir faire une mini pause pour attendre que toute les mains en cours soient terminées comme pour les rebuys).
Merci
 

Bonjour, 
Je ne sais pas si ça a déjà été demandé. Ce serait bien qu'on puisse avoir la possibilité de re-entry si on bust sur la dernière main qui a débutée pendant la période des re-entrys... (voir faire une mini pause pour attendre que toute les mains en cours soient terminées comme pour les rebuys).
Merci
 

Bonjour, 
Je ne sais pas si ça a déjà été demandé. Ce serait bien qu'on puisse avoir la possibilité de re-entry si on bust sur la dernière main qui a débutée pendant la période des re-entrys... (voir faire une mini pause pour attendre que toute les mains en cours soient terminées comme pour les rebuys).
Merci