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Niyne

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  1. TPC IX : La compétition par équipe qui vous envoie au FPO Divonne!

    Merci aux équipes de TPC, de PMU, et bravo à toutes les teams en lice . Un challenge stimulant et une jolie victoire à la clé. Rdv au printemps pour la prochaine édition !
  2. TPC IX : La compétition par équipe qui vous envoie au FPO Divonne!

    Pas vu passer non plus le bonus CP . Team Gunther ici Merci
  3. Jte mets sur Roi Valet, Valet Dame

    Texte superbe témoignant d’une analyse introspective fine sans sombrer dans la divulgation. Chapeau l’artiste. Particulièrement interpellée par la fin de ton billet qui fait cruellement écho à mon vécu de cette ville illusoire. Une ambivalence entre l'appréciation d'une bulle qui permet d'échapper au quotidien et le besoin de se rattacher, de revenir à ce qui s'apparente à la réalité du quotidien. A te lire, je pense à Donald Woods Winnicott et son « Jeu et réalité ». Me reviennent les notions de jouer comme activité créative et quête de soi. Un espace transitionnel dans lequel se font les apprentissages de soi, de ses émotions, de ses rapports aux autres, à la vie, à ses désirs. Un espace dans lequel cette quête peut prendre forme, être nourrie et parfois difficilement aboutir ; parce qu’y a-t-il seulement aboutissement ? En fonction des situations, le sens ne peut-il se trouver dans la recherche elle-même ? C'est une base de psychanalyse infantile mais le parallèle me semble intéressant et plutôt à propos. Je te rejoins également sur la notion d’effraction du réel dans une réalité édulcorée, rupture qui vient ébranler ses repères et peut faire ressurgir cette dimension régressive hautement inconsciente qui rassure et réfère à soi, stabilise. Le paradoxe de l’événement angoissant qui réveille la pulsion de vie qui nous anime. Je m’arrête là sinon je suis partie pour 4 heures et j’endors tout le monde avec mon référentiel analytique. Voilà pour mes associations d’idées rapides. En tous les cas l’écriture te sied à merveille.
  4. [Concours BrickFilm] Votez pour Ghosty !

    Diantre, je n'aurais pas mieux dit. J'ajouterai simplement que toi, oui toi, et toi aussi au fond là bas, tututu ne te cache pas, hop hop vote ! Une adresse mail, cent balle et un mars, est-ce tant demander ? Pour que cette franche partie de rigolade gagne ne serait-ce qu'un soupçon de reconnaissance. Et pour un monde en paix (parce qu'une cause humanitaire ça fait toujours bien pour conclure un bref discours). Votez Ghosty ! Thxs
  5. Bonjour à tous, Bonjour Ema. Tout d'abord, je tiens à vous exprimer tous mes encouragements pour cette étude. Vous touchez à un sujet extrêmement intéressant, j'espère qu'il vous sera possible de l'analyser sous un angle original afin d'enfin sortir du schéma "poker/jeux/addiction/enfermement/déviances" et autres représentations sociétales bien ancrées dans les esprits. Le poker, de par son statut spécifique né des remaniements légaux (plus considéré jeux de hasard) a pris une toute autre dimension dans la société actuelle, n'hésitez pas à vous attarder sur son historique afin d'en distinguer les enjeux actuels. Quant à vous jeunes gens, même si je suis la première à militer pour un éclairage analytique différent du poker, merci de rester cordiaux et respectueux dans vos échanges.Je doute que ce soit en rejetant toute personne portant un intérêt - même décalé de celui qui vous anime - au poker que l'on change les mentalités concernant le jeu. Bonne continuation dans votre cursus et dans vos recherches Ema. Cordialement, Niyne
  6. Bonjour, Tout d'abord, bravo pour ce choix de sujet. Le poker jouit d'une image stéréotypée qui mérite qu'on s'y attarde pour faire tomber les amalgames hâtifs. Etant moi-même psychologue, je me posais certaines questions concernant le choix des outils de votre étude : Pourquoi faire le choix d'un questionnaire à choix multiples plutôt que de vous appuyer sur l'analyse qualitative d'entretiens semi-directifs ? Bien que ceci nécessite une charge de travail bien plus grande, je pense qu'il eut été intéressant de permettre aux joueurs d'user de leurs propres mots pour caractériser leur vécu, en plus de laisser la porte ouverte à l'apparition d'éléments nouveaux non questionnés dans votre outil car non répertoriés. Vous parlez de Tilt, mais concrètement qu'entendez-vous par là ? J'ai bien perçu que la définition transparaît au travers de vos questions, néanmoins ça reste relativement stéréotypé : relié à la nervosité, l'impulsivité. Soit, je ne remets pas ça en cause mais notons que le tilt peut prendre bien des formes, certaines étant plus insidieuses que d'autres. La perte de contrôle peut également être synonyme de prostration et de repli sur soi, d'isolement relationnel ponctuel, etc. Comme toujours, c'est du cas par cas. L'interprétation même que se fera tout un chacun de cette notion de tilt n'induit-elle pas un biais potentiel dans l'analyse des résultats ? Sans être tatillonne, des coquilles se sont glissées dans votre outil : "A quel niveau" et pas "A quelle niveau" / "Combien de temps durent vos session / dure votre session". Notons que j'appuie mon analyse sur ma formation clinique d'orientation psychanalytique. Je suis très intéressée par votre travail et prendrai plaisir à en lire l'aboutissement. Néanmoins, n'oublions pas une chose. S'intéresser aux corrélations, s'appuyer sur des analyses statistiques est une chose mais c'est en s'intéressant à l'essence même du comportement vécu comme problématique et du débordement qu'il exprime qu'on pourra le travailler et en remanier quelque chose. N'hésitez pas à ouvrir, à explorer des terrains inexplorés en sortant du cercle empreint de représentations sociales : poker - jeu - addiction - drogues - agressivité...etc. Bien évidemment, je ne vous demande pas de décortiquer votre outil en place publique. Je comprends la complexité de votre démarche et ne peux que vous encourager à explorer cette question. Je trouvais simplement intéressant de pointer des éléments qui me questionnaient, étant joueuse récréative et travaillant sur cette question du Tilt au poker. En tous les cas, je vous souhaite une bonne continuation dans la poursuite de votre recherche .
  7. Hello tous, Je sais que ça fait déjà un certain temps, mais je rappelle ici que la traduction du livre de Jared Tendler est officiellement disponible. Je n'ai pas eu l'opportunité de la feuilleter, mais je pense, au vu du traducteur (Pe4nuts), qu'elle est de qualité. Pour rappel, news disponible ici : http://http://www.clubpoker.net/mental-poker-traduction-francaise-livre-jared-tendler/n-9381 Achat disponible ici : http://www.amazon.fr/gp/product/0983959765/ref=as_li_tf_tl?ie=UTF8&tag=clubpoker-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=0983959765
  8. zippok

    Bonjour Zippok, Il est difficile de répondre à ton post, qui aussi fourni soit-il, nous perd un peu. De ce que j'ai perçu, tu avais des projets qui se sont concrétisés au niveau Poker, pour ensuite s'effondrer. Tu as tout plaqué, changé de lieu de vie, de projets pour finalement te rendre compte que c'était plus difficile que prévu (n'hésite pas à me faire signe si je me trompe). Tu nous donnes beaucoup de détails, peut être même trop, ce qui fait qu'on perd l'essence même de ta demande. Tu parles de faiblesse psychologique, de niveau de jeu, d'image par rapport aux autres joueurs, mais que cherches-tu réellement en ouvrant ce thread, qui plus-est à ton nom ? Ce flou fait qu'il nous est difficile de te répondre, parce qu'on ne sait vers quelle direction aller. As-tu des questions précises ? Peut-être une situation précise à exposer, que tu déroules du début à la fin sans aucune digression ? Tu parles de coaching, mais que souhaiterais-tu travailler, qu'estimes-tu nécessaire de travailler ? Te sens tu en capacité de continuer ? Quels sont tes projets à long terme ? Quel regard portes-tu désormais sur le poker ? Répondre à ces questions, ici ou ailleurs te permettra peut être d'y voir plus clair sur ce que tu recherches actuellement.
  9. Je pense qu'il ne tient qu'à toi de savoir ce qui peut ou ne peut être bon pour toi, en prenant en considération tes propres limites et tes besoins. Le poker reste une activité spécifique à forte valence anxiogène, entre gains/pertes, variance et tilt, sans oublier la dimension de mise en jeu face à un adversaire. Je ne sais pas si c'est au final l'activité la plus adaptée. Après, tu peux y trouver une certaine concentration, une focalisation intellectuelle et psychique te permettant de t'isoler d'éléments externes qui eux seraient anxiogènes. C'est singulier, tout dépend de ta propre situation et du besoin auquel cette activité viendrait à répondre. De mon regard de psychologue clinicienne, je ne peux que rebondir sur le commentaire précédent en te conseillant, si tu le souhaites et que tu t'en sens prêt, d'aller travailler cette problématique dans un cadre spécifique. Les crises d'angoisses peuvent être la manifestation symptomatique de difficultés enracinées au plus profond de soi. Outrepasser ses difficultés nécessite de sortir de la rationalité et du quotidien/concret pour tenter de mettre à jour sa propre construction psychique, face à un praticien formé à t'y accompagner. Il est également important de savoir que le symptôme est ce qui permet de tenir, voie royale qui permet d'exprimer ce que l'on n'arrive à dire, soupape psychique qui permet à notre fonctionnement de perdurer à terme. Trouver un autre moyen, verbaliser cette angoisse et tenter d'en investiguer les causes pourrait te permettre de remanier ton propre fonctionnement pour enfin sortir de la répétition. Déplacer, soit, mais à terme ça ne fait que reporter la problématique sur un nouvel objet, qui lui aussi aura ses failles, te poussant à relancer les recherches sur l'objet parfait, objet (activité) qui n'existe pas. Au final, c'est psychiquement épuisant et ça ne fait que maintenir la répétition. Après, c'est un vrai travail sur soi qui demande d'être prêt à s'investir dans cette démarche et à oser titiller les fantômes du placard du fond du couloir, si j'ose m'exprimer ainsi. Voilà pour le petit conseil de loin, maintenant à toi de voir ce que tu souhaites mettre en oeuvre comme démarches désormais . En tous les cas, je te souhaite de trouver des points d'accroche pour avancer plus sereinement.
  10. Concernant le bouquin de Gordon, je suis partie du même postulat que toi de base, avec comme pensée première "Mais pour qui se prend-il?". Du coup, têtue comme je suis, j'ai décidé de tenter l'expérience pour voir si mes présomptions étaient ou non fondées. Au final, ce livre assez court est plus un "to-do-things" qu'une réelle étude poussée d'une typologie de comportement. C'est en cela qu'il diffère des autres livres présents sur le marché. Après, si l'on cherche quelque chose de réellement approfondi, je ne le conseillerais pas. Ce recueil donne des repères si l'on est perdu au quotidien, que faire et pourquoi, quel mental, avec un style qui peut paraître arrogant (et qui l'est peut être) mais qui s'avère au final très porteur, et pousse à devenir compétiteur. J'avais le bouquin dans feu mon ancien PC, je ne pourrais hélas te donner le sommaire, je peux simplement me baser sur mes souvenirs : 12 chapitres, 40 pages maximum avec à chaque chapitre une thématique. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il avance, mais cette lecture à au moins le mérite de bousculer un peu (comme je le disais dans la présentation). Plus que le fond, c'est le ressenti qui m'est resté. Mais très sincèrement, au vu de tes lectures, je ne pense pas qu'il puisse correspondre à ta recherche. Le bouquin de Gordon serait plus à conseiller à un typologie de personnes appréciant peu la lecture, s'orientant plus vers des ouvrages accessibles en français, et cherchant des repères auxquels se raccrocher plus qu'une réflexion approfondie sur la question. Tout dépend de ce que l'on recherche et des capacités que l'on est prêts à mobiliser pour creuser ces questions. Je n'ai pas encore lu ceux de Carter, je vais y jeter un œil. Je cherche actuellement des références françaises fondées sur des recherches en psychologie clinique, cognitive et/ou organisationnelle, pour justement pouvoir rendre disponible des concepts étudiés majoritairement outre-atlantique. Mais la culture française s'orientant majoritairement autour de la question du jeu pathologique, je pense au final faire, dès que le temps me le permettra, un article qui reprend les concepts développés aux US. Si tu disposes de références françaises, articles ou autres, n'hésite pas à partager. Voilà voilà, pour finir, je repasse en mode animatrice en plaçant le fait qu'il est normal de ne pouvoir citer de liens directs redirigeant vers une communauté "concurrente", c'est le jeu du marché . Après ça ne t'empêche pas de donner le moyen aux membres de trouver l'information partagée, ce que tu as pu faire sans soucis . En tous les cas, j'espère avoir répondu à tes questions, et si besoin n'hésite pas à me solliciter à nouveau .
  11. Comment mieux utiliser votre cerveau au Poker

    Article intéressant et bonne initiative que de partager ce genre de questionnements ! Après à tout un chacun de trouver des stratégies pour maintenir les spécificités de son propre fonctionnement cérébral et psychique. Pour s'attarder davantage au niveau des émotions, j'avais également lu celui-ci : http://www2.cnrs.fr/journal/2719.htm Pour en citer une partie : "Les émotions jouent donc un rôle très important dans les comportements, les influençant à notre insu. Paula Niedenthal, chercheuse au laboratoire de psychologie sociale et cognitive (Lapsco) 7 de Clermont-Ferrand, confirme cette idée. Son quotidien ? Jouer avec les émotions : « Comment influencent-elles la façon dont sont classés nos souvenirs, comment agissent-elles sur notre stratégie de traitement de l'information ?, s'interroge-t-elle. En général, lorsque nous sommes joyeux, nous traitons les informations de façon moins approfondie que lorsque nous sommes tristes. » En fait, lors d'états émotionnels positifs, nous accordons inconsciemment plus d'importance à un indice, qui peut s'avérer exact d'ailleurs, pour juger de la pertinence des propos des autres, par exemple : « C'est un expert qui parle, donc il a raison ». Alors que lorsque nous sommes tristes, nous prenons plus en compte les arguments exposés, sans présumer de leur qualité. Bien sûr, nous sommes conscients de notre état émotionnel, mais pas de la façon dont il influence notre manière de voir, et donc de faire, les choses. Comment explique-t-on cela ? Pour Paula Niedenthal, c'est une histoire de motivation. Quand nous sommes joyeux, cet état nous informe que « tout va bien » et nous avons tendance à ne pas vouloir que cela change. Nous recherchons donc moins des informations susceptibles de changer cet état. À l'inverse, en étant triste, le désir inconscient de changer d'état émotionnel nous pousse à être plus attentif à ce qui pourrait nous y aider. Une autre expérience a été menée par Lionel Naccache sur la perception des émotions de manière inconsciente. Profitant du fait que des patients épileptiques réfractaires aux médicaments devaient subir une implantation d'électrodes dans la région de l'amygdale, il a enregistré la réponse de cette zone du cerveau à certains stimulus. « L'amygdale est connue pour jouer un rôle dans les réactions émotionnelles », précise le neurobiologiste. Utilisant la technique de l'amorçage subliminal (un mot présenté très brièvement entre deux autres, plus longuement affichés), l'équipe de chercheurs a mis en évidence que cette région du cerveau réagissait lorsque le mot « masqué » recelait une valeur effrayante. Alors même que les trois patients testés n'avaient pas conscience de l'avoir lu. « Il paraît difficile d'imaginer qu'on réagit de manière émotionnelle à un mot si aucun traitement sémantique n'a eu lieu », souligne Lionel Naccache. L'expérience prouve donc bien que notre cerveau est capable d'analyser une information émotionnelle après avoir effectué un traitement sémantique inconscient."
  12. Réponse un peu tardive mais lançons nous. Tu sembles avoir bien analysé la situation d'un point de vue temporel, début de session bancale puis reprise en main. Il pourrait être intéressant pour toi de davantage te poser avant chaque session, te prendre 10 minutes pour analyser ton humeur, tes préoccupations (hors ou liées au poker), tes craintes, ton aisance face au jeu et pourquoi, pour finalement tenter de repenser quelque chose de procédural, sortir d'un mode de fonctionnement automatique. C'est finalement un moyen de s'obliger à se mobiliser complètement avant chaque session, se mettre réellement "dans le bain". Il est possible qu'en raison de la répétition de ce mode de fonctionnement, tu démarres également tes sessions avec certaines attentes, certaines appréhensions (plus ou moins perçues consciemment) qui amènent d'elles-mêmes la répétition. Il pourrait être intéressant aussi que tu réfléchisses à pourquoi ce spew de début de session. Quelle "utilité" il pourrait avoir : recherche de réassurance, besoin de montrer à l'autre qu'on est plus "fort" que lui en s'engageant de manière inconsidérée dans des spots, besoin d'entrer dans tous les coups pour lancer la dynamique de la session, etc, etc. C'est un peu caricatural, mais tenter d'investiguer ce qui peut se jouer (ou se rejouer) pour toi au travers de ce comportement peut peut être te permettre d'avancer dans une direction différente. Si l'on considère les choses sur un autre versant, peut être que cette dynamique de début de session te permet de jouer mieux par la suite et t'est peut être actuellement nécessaire. Si tel est le cas, on peut supposer que penser davantage ces choses là pourrait te permettre de déplacer ce que tu mets en jeu dans ce début de session sur une autre activité (analyse de mains, rituels). Ce ne sont que des pistes de réflexions, l'objectif étant si possible d'ouvrir à une réflexion, te permettre de te saisir de ce qui se passe pour toi à ce moment là. A toi de voir ce que tu souhaites en faire
  13. Et si on parlait musique?

    Pour les sessions de travail, en fond sonore, Explosions in the Sky. Pas de paroles, une continuité dans les morceaux. Plus spécifiquement la BO de Friday Night Lights : http://www.youtube.com/watch?v=YI1Tv5mty6U / http://www.youtube.com/watch?v=KY8BCgX0dwg Pour la détente et/ou pour commencer la journée du bon pied, une(ou deux) énorme(s) tasse(s) de café, un levé de soleil, et ce morceau dans les oreilles : http://www.youtube.com/watch?v=pw1ahI_o388. Cliché, maybe, mais affreusement efficace. Ndla : Quoi, moi non plus je ne sais pas insérer les vidéos ? Oh wait !
  14. Au vu des différentes questions qui ont pu m'être posées par mail, je trouvais intéressant d'ouvrir un thread permettant de se repérer un peu dans les différentes possibilités de soutien qui s'offrent à tout un chacun qui serait amené à rencontrer une problématique personnelle ou professionnelle, en lien ou non avec le jeu. Ainsi, si certaines personnes estiment avoir besoin d'un suivi ou d'un accompagnement, il est possible de faire appel à différents types de professionnels. Tout ceci restant flou dans les représentations sociales, spécifier un peu tout ça peut avoir son intérêt. Si je vous demandais à froid comme ça qu'est-ce qu'un psychiatre, qu'est-ce qu'un psychologue, qu'est-ce qu'un psychothérapeute et en quoi leurs approches diffèrent ? C'est nuageux tout ça, et c'est bien dommage, parce que c'est en adaptant au mieux la prise en charge et en évitant les détours malheureux que l'avancée pourra se faire. Pour info Un psychiatre est un médecin, lui seul à la légitimité de prescrire des médications ayant effet sur le fonctionnement psychique. Les généralistes peuvent également prescrire des anxiolitiques, soit des calmants (et ont fâcheusement tendance à en donner comme on donne des bonbons aux enfants à Halloween), mais ne sont pas formés à percevoir ce qui se joue au niveau psychique de manière poussée. Le psychiatre prescrit et réajuste le traitement en fonction des différents entretiens, mais ne va pas vous proposer de suivi analytique (soit travailler les causes de votre mal-être) à moins d'être également psychanalyste. On reste sur du médical et du fonctionnel, auquel va en général s'adjoindre un autre type de suivi plus analytique avec un psychologue. Un psychologue est un praticien diplômé (Bac+5), formé à percevoir ce qui se joue au niveau psychique pour la personne afin d'accompagner celle-ci dans le travail des différentes problématiques qui se jouent pour elle. Le titre est protégé depuis 1985. Un psychothérapeute doit avoir validé une formation universitaire de 5 ans minimum ainsi que 5 mois de stage professionnel dans un établissement public ou privé. Attention, ce n'est le cas que depuis 2010, toute personne ayant pris titre de psychothérapeute au préalable peut exercer sans être inquiétée actuellement, et sans forcément en connaître grand chose de la psyché. Attention donc aux professionnels se présentant comme uniquement « psychothérapeutes ». Le psychologue est le seul professionnel réellement formé à la psychothérapie dans un cadre universitaire réglementé et reconnu. Les coachs, mentaux, de vie, de mieux-être … ne disposent d'aucun diplôme reconnu. Certains se targuent d'avoir été formés pendant quelques semaines ou quelques mois. Certes, c'est une chose, mais c'est de mon point de vue très largement insuffisant pour travailler la psyché. Attention aux apprentis sorciers dont les maladresses peuvent avoir des répercussions importantes. On est ici plus dans la démarche de fournir un schéma préconstruit auquel il faudrait adhérer plutôt que dans une prise en compte de la personne dans sa subjectivité. Bon à savoir Les « psychologues » que l'on voit dans les émissions télé telles que « Tellement vrai » et « Confession intime » et qui montrent une image bancale de la profession sont en réalité des psychothérapeutes sans formation ou des coachs qui n'ont pas plus de connaissances de la psyché humaine que le boulanger de votre quartier et qui n'hésitent pas à faire fi du secret professionnel et du cadre thérapeutique sans aucune éthique. Attention aux images véhiculées par les médias, ça ne reflète en rien la réalité d'un suivi. Voilà pour ce qui est de l'éclaircissement concernant l'offre des professionnels à titre individuel. Si vous avez la moindre question , n'hésitez pas à me faire signe. J'ai grandement simplifié la présentation des différents professionnels afin d'axer sur les éléments les plus simples et les plus importants à comprendre pour toute personne souhaitant s'orienter vers une typologie de suivi. Sur un autre versant, je souhaitais également exposer ici différents liens concernant plus spécifiquement les problématiques liées au jeu incontrôlé. Ces liens contiennent à la fois des informations, mais également des numéros verts à joindre pour questionner ou pour être accompagné, soi-même ou ses proches. Rappelons-le, la visée est ici informative et n'a pas pour but d’étiqueter tout le monde de joueur compulsif, n'allons pas chercher du jeu dit « pathologique » là où il n'y en a pas. Mais au besoin : ​ http://www.joueurs-info-service.fr/ Ligne de l'Institut National de Prévention de la Santé (INPES) De 8h à 2h (appel non surtaxé) : 09 74 75 13 13 http://infos-jeux-argent.com/?q=node/7 (Informations, écoute et lieux de consultation) SOS Joueurs : Numéro Vert 0 810 600 115 Misez sur Vous : Institut du Jeu Excessif : 0 800 00 65 18 http://www.crje.fr/reseau_national_prevention_soin_jeu_pathologique.html et http://www.crje.fr/ou_s_adresser.htm : Site du Centre de Référence sur le Jeu Excessif, vous trouverez ici des éclaircissement concernant les possibilités d’accompagnement.​ Est adjoint au second lien un annuaire des Centres de Soins accessibles au niveau régional (Métropole et Dom-Tom). http://www.aide-info-jeu.fr/ http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/annuaire_DGOS_CRJE-2.pdf Annuaire des différentes structures proposant la rencontre avec des professionnels sur toute la France. Je doute qu'il soit à jour, mais c'est une bonne base. La visée de ce thread est informative, si vous disposez d'adresses différentes et que vous souhaitez m'en faire part, je vous propose de me les transmettre par mail personnel et je me chargerai de les adjoindre à ce post afin de maintenir l'anonymat. Tout ceci restera sous couvert du respect du secret professionnel.
  15. Ravie que mon commentaire ait pu t'aider à avancer un peu sur la question. Concernant l'histoire des couleurs, des études ont certainement été faites en psychologie sociale ou neurospychologie pour rendre compte de l'effet de celles-ci sur la cognition. Je n'ai pas trouvé pour l'instant de matériel suffisamment fondé pour te répondre quelque chose de spécifique dans l'immédiat, mais j'ai trouvé deux trois articles qui pourraient peut-être accompagner ton expérimentation : - http://www.jobalternative.net/psychologie-des-couleurs-creez-un-cadre-favorable-a-la-formation/ - http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COMMU_086_0195&DocId=23419&Index=/cairn2Idx/cairn&TypeID=226&BAL=angBFHeFO.KBM&HitCount=9&hits=10f3+10f2+10f1+1099+1098+1097+107e+107d+107c+0&fileext=html#hit1 - http://www.maxisciences.com/bleu/du-bleu-pour-la-creativite-du-rouge-pour-la-concentration_art847.html Ces articles peuvent être intéressant pour étudier un peu l'évolution de la symbolique et des associations de représentations aux couleurs qui sont véhiculées par les différentes cultures. Ce sont des reconstructions, c'est donc à réfléchir et à nuancer grandement, mais ça peut être à questionner. Je pense qu'outre les stimulations cognitives, le tout est également de réfléchir à ton propre affect par rapport aux couleurs, et de définir ce que tu cherches à susciter par le choix d'une ou l'autre couleur. Qu'est-ce que pour toi la "concentration", est-ce chercher la stimulation, ou au contraire l'accalmie pour se focaliser sur un objet ? Qu'est-ce que la "réussite", multitabler longtemps en SH, en HU, ne pas tilter, gagner plus ..etc ? Réfléchir ce que l'on cherche à faire et ce que l'on fait suscite d'emblée davantage d'implication dans la démarche, partant de là il est possible de travailler pas mal de choses.
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