FRENCHCISCO

J’aime bien ce genre de joueur comme Labryga , il met en difficulté les sharks qui veulent jouer low variance, il est équilibré à sa façon, mais quand il est en value il prend des pots gigantesques que monsieur tout le monde ne verrait même pas en rêve, je dis bravo à lui , ses HH m’ont régalé…

la finale à Paris n'a jamais été en 6max, ca coûte trop cher à organiser...
 
ca a toujours commencé tôt les day de jour non ? une majorité de qualifiés sont habitués aux horaires de bureaux, pour les grinders foufous y a les days turbo du soir/nuit ;o)

Petite croustille:
 
Jean-Luc Labryga ~CL fr vient juste de s’assoir à ma gauche (800k) : 1ere main , il est utg 9 handed,  il limp , bo ivarsson iso , flop K68rbw cbet ivarsson turn 9 snap donklead poignée du fr pour 40% du stack du suedois.
Il tank sa Life et shove.
fr 88 ivarsson A9o.
 
1M pour mon voisin préféré du moment.

Salut à tous
Je suis bien content pour tous ceux qui ont pu s'inscrire et jouer ( et qui pourront d'ici la fin du festival ) mais c'est quand même un peu décevant et frustrant.
J'ai croisé tellement de monde qui n'a pas pu s'inscrire que j'imagine bien 200 personnes frustrées sur ce seul FPS.
Je n'ai pas pu m'inscrire ( complet ) On veut s'inscrire pour un tournoi dans 3 ou 7 jours, c'est niet, 24 heures avant max et quand t'arrives 24 heures avant, c'est complet !!
D'une certaine manière, on peut mettre cela sur le succès du festival.... mais ce ne sera jamais l'avis de tous ceux qui ne joueront pas.
Perso, je m'en remettrai et je "pardonne" (même si il n'y a rien à pardonner car il faut comprendre les contraintes des organisateurs )  mais quid de tous les étrangers qui ont fait le voyage jusqu'à Paris pour rien ?
C'est notre 1er EPT Ever ( à Paris ), un des plus beaux tournois (festival ) de la planète et nous allons créer une image déplorable chez pléthore de joueurs étrangers qui vont défoncer la France une fois rentrer chez eux et ne reviendront sans doute pas; si toutefois on nous donne une seconde chance.
Alors, si on se tourne vers Barcelone et leurs 6000 inscriptions à un même tournoi !!!
Bref, vous m'avez compris.
C'est bien dommage.
 
 

Bordel. Après ma remontada rêvée je retourne KK a 30 places de la bulle. J’envoie mes maigres 12bb face à QQ et on connaît la suite.
Quel jeu a la con je vous jure  
gL aux restants 

Je viens de prendre ma place pour le FPS Cup de demain, pas trop de queue mais par contre déjà près de 300 inscrits. 
Ils conseillent de venir 24h à l'avance pour s'inscrire en général. 
En tout cas c'est un rêve pour moi de jouer à l'EPT même si c'est pas le main event.. Ça fait un petit frisson de voir tout ça après 15 ans de poker

Franchement, ce genre de réflexion, perso, je comprends pas une seconde...
Tu joues pas au rami avec ta grand-mère là, tu affrontes des gars et tu utilises les meilleures stratagèmes pour remporter le coup (le pot, le tournoi...), le slow roll en fait partie, alors faut arrêter !
Du même acabit que les gars qui check les nuts contre un pote...supporte pas !

a priori la banque centrale s'est mis a la compagnie créole

Mon bust de la cup: 
 

Sorti de ma caverne depuis la fermeture de l'acf... 
Je me demandais quelle cercle j'allais choisir pour mon tournoi trimestriel... 
J'ai profité du wpt au palais des congrès pour faire le petit freezout à 150 de cet après-midi (à peine tenu plus de 2h)
5 minutes pour faire la carte, salle spacieuse (excellente idée de faire un tel événement ici), floor et croupiers compétents
Hâte de découvrir le club charron et de participer à des séries chez eux étant donné tous les points positifs que j'ai pu relevé 

Sorti de ma caverne depuis la fermeture de l'acf... 
Je me demandais quelle cercle j'allais choisir pour mon tournoi trimestriel... 
J'ai profité du wpt au palais des congrès pour faire le petit freezout à 150 de cet après-midi (à peine tenu plus de 2h)
5 minutes pour faire la carte, salle spacieuse (excellente idée de faire un tel événement ici), floor et croupiers compétents
Hâte de découvrir le club charron et de participer à des séries chez eux étant donné tous les points positifs que j'ai pu relevé 

Passage hier soir au ccm pour le sat 250e on ship le package Sarter-monster-Main Event.. sa fait plaisir !
Yavais 179j pour 18 packages et700e pr le 19ieme !
 
 

Rofl la finale Sock / Krajinovic d'un M1000. Bon courage pour ceux qui ont payé les billets pour la finale x) 

Day 10 - 25 Octobre 2017
LAS VEGAS
 
I'm gonna keep on the run
I'm gonna have me some fun
If it costs me my very last dime
If I wind up broke up well
I'll always remember that I had a swingin' time
 
La nuit fut courte et difficile. J'ai pu dormir un peu mais d'un sommeil entrecoupé de trop nombreux réveils dus à la chaleur étouffante.

4h30 de route jusqu'à Vegas, il ne faut pas traîner si je veux être dans les temps pour le déjeuner prevu avec @coltrane. Me voilà donc lancé dès 8h à l'assaut du désert, après deux petits arrêts pour un café et pour des petites pilules magiques contre le mal de crâne carabiné qu'a occasionné le manque de sommeil.

Comme la plupart du temps lorsque deux routes s'offrent à moi, je choisis la plus longue et la plus isolée. Elle commence par longer le Joshua Tree National Park, rendu populaire par l'album éponyme de U2. Ce parc a pour particularité d'être peuplé de millier de ces arbres, les Josua Trees, qui ne poussent nulle part ailleurs sur terre.


Puis après une longue section en montée s'ouvre le gigantesque désert de Mojave, l'un des plus arides de la planète. Une sorte de grosse cuvette dont la chaîne de montagnes que l'on aperçoit au loin, semblant si proches  et marquant sa fin sont en réalité à plus de 100km de distance.


Il fait une chaleur à crever, sous un soleil de plomb au zenith d'un ciel sans nuages et sans le moindre souffle de vent. Inutile de dire que tomber en panne ici serait une très mauvaise idée.

Je m'arrete pour un café dans le seul etablissement du chemin, où le gallon d'essence est facturé  $6 et qui fait furieusement penser à celui vu dans "La Colline a des yeux". Le creepy clerk inclus.

Juste avant de remonter pour sortir de ce piège mortel, j'emprunte sur quelques kilomètres un tronçon de la mythique Route 66. Puis la végétation revient petit à petit et je retrouve l'autoroute venant de Los Angeles. 


30 miles avant Vegas je récupère enfin du réseau et peut prevenir Coltrane de mon approche. Je l'ai convié à mon traditionnel lunch d'arrivée à Sin City,  à Pasta Mia sur Flamingo West, juste derrière Palm's Place. Il est à l'heure et je dois avouer que pour la deuxième fois après @Boba Fab je suis déçu tant il ne ressemble en rien à son avatar.

Bon comme il est là et qu'il fait faim je l'invite tout de même à entrer, et il se révélera au final de bonne compagnie. Il repart le lendemain et nous discutons de notre semaine respective, sur la route pour moi et dans les rooms de Vegas pour lui. Et comme l'animal a crush soir après soir les tables de Craps, il insiste pour payer l'addition. Je finirai la journée en lui rendant bien plus, donc good move j'ai envie de dire.


Nous nous séparons en se donnant rendez-vous à 19h pour le daily de l'Aria. Dont je prends d'ailleurs le chemin puisque j'y resterai pour les deux premières nuits.

Le check-in est rapide, on me file une chambre au 11ème étage mais à vrai dire je m'en fous un peu, je ne suis pas là pour la vue.

L'entrée dans la piaule est scenographiée, avec la musique qui se met en marche et les rideaux qui s'ouvrent. Je me dirige vers la fenêtre pour y admirer la vue sur le monorail et l'entrée du parking, et mes yeux sont attirés par un truc pas normal par terre. Au sol sont éparpillées des douzaines et des douzaines de flapping cards, vous savez celle distribuées par les latinos sur le strip vous promettant une fille dans votre chambre en 30 minutes.


Je me retourne et constate que le lit est défait,  et que la poubelle déborde.  Ni une ni deux je prends quelques cartes avec moi et retourne au check-in. On m'oriente vers une manager qui présente ses excuses et m'offre $75 de food credit supplémentaire  (j'en avais déjà $100) et une autre chambre au 54eme et dernier étage. Si celle-ci est exactement la même que la première, elle a le mérite d'être impeccablement propre, avec des meilleures finitions pour ce qui concerne les matériaux,  et possède une vue qui n'a rien à voir.


Un peu fatigué par le manque de sommeil la nuit précédente et par la route matinale, je me retiens de filer m'asseoir en cash game et choisis l'option plus sage de la sieste. Et deux grosses heures plus tard me voilà en pleine forme pour descendre en découdre. 
Je retrouve Coltrane et nous nous entendons sur un petit swap à 10%. Il n'y a pas énormément de joueurs, 54 entrées en tout pour un tournoi qui tournait les précédentes fois où je l'ai fait à 80 minimum. Une tendance que je constaterai egalement à l'Orleans. Par contre la structure pour ce prix reste parfaite, avec 10.000 jetons et des rounds de 30 minutes.
Coltrane et moi menons tranquillement notre barque et nous retrouvons tous les deux côté à côté en table finale, accompagnés par deux autres français et un belge francophone ressemblant à Jet Li. Truc marrant, l'un des français sera changé de table à fin d'equilibrage pas moins de 6 fois durant le tournoi. Un running gag qui deviendra hilarant à partir de la quatrième fois, avec une mention spéciale lorsqu'il s'installera pour devoir repartir à peine deux mains plus tard à la table qu'il venait de quitter.
Il y a 7 places payées, et cette buse de @coltranereussira à faire la bulle, en se mangeant une horreur 99 <Q4 qui hit turn.
Je ne serai pas en reste en perdant un 70/30 contre un francais pour sortir 6ème pour $386, soit un profit faramineux de $221 une fois retranchés le buy-in et la commission du swap.
Il est déjà 1h30 passée et @coltranea son avion dans quelques heures. Je suis pour ma part pris d'un gros coup de barre et suis bien content de loger sur place...

DAY 8 - 23 Octobre 2017
Côté Océan

Maybe I will find today,
Maybe I will lose tomorrow...
Gonna rock on to the Oceanside

Réveil à 9h, il est temps de quitter le Airbnb. On est lundi et mes hôtes sont déjà partis bosser.  Je ne les aurai au final presque pas vus. En tout cas la piaule et l'emplacement sont tops (Redondo Beach) et le tarif raisonnable lorsqu'on voit les prix des hôtels le weekend à LA.

Je sors et là... wtf ????!!!! put**n qu'il fait chaud ! Je jette un oeil sur mon téléphone et constate qu'il fait 37°C. À 9h il faisait 22, on a donc pris la bagatelle de 15° en moins de deux heures !

Je m'arrête pour déjeuner dans un petit coffee-shop au coin de la rue puis prend la direction du Commerce Casino. La nuit c'est 20mn de trajet, là il faut compter le double.

Je fais ma carte, mets mon nom en cash game et fais le tour du propriétaire. Dans l'esprit c'est assez proche du Bicycle : encore plus de tables sur 3 niveaux de demi-mezzanines et un choix quasi infini de jeux/enchères.


Je passe devant un coin ou un tournoi est en train de se jouer. Il y a deux tables pas pleines. Je jette un oeil à l'écran et vois qu'il s'agit d'un turbo-chatte à $75, mais un truc attire mon attention : il y a $2500 garantis. On joue la fin du 3ème niveau et le compteur affiche 14 entrants. Bon j'evite ce genre de tournoi mais là l'Overlay est assez enorme. Je m'installe donc, déjà plus que 30 blindes et ça double a chaque niveau.

On joue encore 10 minutes à 15 avant que ne débarquent soudainement une trentaine de joueurs en moins d'un niveau. Apparemment c'est standard ici , et je suis le seul surpris. 60 entrirs au final. Bon ben crapshot + plus d'overlay, on va prendre l'option agressive et bust sur un tirage raté.

Truc marrant : je me connecte au wifi de la room, mais l'accès au CP m'est refusé pour cause de "gambling site". Lol on est dans un casino les mecs !

Je me pose en cash game 2/3 et nouveau gros lol : le buy-in minimum est de $100 et le max...  $100 ! Ça joue short stacks, quand un mec a 300 devant lui il se casse, et dans 90% des coups ca part tapis au flop ou au turn. Bref je ne reste pas longtemps danc ce trou, cet endroit est waaaaay overrated par rapport à sa réputation. Je laisse $33 de plus dans l'histoire.


En sortant dehors nouveau choc thermique bien violent : 18° dans le casino, 40 sur le parking. Je me fais un thé avec la bouteille d'eau restée sur le siège passager (no joke).

Direction le sud, Oceanside, à 2h de route en passant par la côte. Je check les motels en ligne et trouve une grosse promo sur le Ramada, qui le met  $10 moins cher que le motel 6 sur lequel j'avais jeté mon dévolu. Pour un standing tout de même un poil supérieur.


Check-in express, et je m'accorde une petite sieste d'une heure sous la fraîcheur de la clim.

En me reveillant je regarde sur mon tel où est le casino et constate qu'il se trouve... à moins de 300 mètres.  Je sors sur la terrasse et effectivement il se dresse juste de l'autre côté de la rue. Je n'ai pas prévu de jouer tout de suite mais vais y faire un tour. L'accès se fait par une ruelle au milieu de laquelle se trouve un liquor store. Pas sûr d'avoir envie de faire ce court chemin de nuit avec des billets dans les poches.


Le casino est très sympa, la salle principale compte une trentaine de tables et est dédiée au cash-game. Une autre salle de 20 tables est séparée et accueille les tournois. Un festival WPT Circuit bat son plein et un satellite pour le Main Event a attiré beaucoup de monde. Au fond de la salle principale, une grande fresque du Rat Pack fait écho au nom du lieu.


Je vais faire un tour en ville, me pose dans une petite pizzeria puis vais manger une glace sur la plage. Il fait toujours aussi chaud mais l'ocean apporte un peu d'air bienvenu. Des barbecues publics sint mis à disposition le long de la promenade, et les locaux ne se font pas prier pour les utiliser. L'ambiance est décontractée et partout ça sent le bon vivre.

Retour au Casino où je me pose pour une petite session en 2/2 pour un résultat de +$277 en 2h30.


Je retourne a l'hôtel me coucher, demain c'est direction Palm Springs, dernière étape avant Vegas !
 

Y'a surtout des enfants qui le lisent... put**n c'est chaud, le mec arrive à écrire plus salement qu'il ne chante.

8h du mat et toujours pas fini... Joke ?!? 

La route côtière de l'Oregon est sans conteste l'une des plus spectaculaires qui m'ait été donné d'emprunter. Elle serpente le long du Pacifique, à flanc de montagne et sous une forêt de conifères dont on ne peut deviner la fin. A chaque virage ou presque s'offre une vue de carte postale sur la cote escarpée. Et comme le temps est capable de passer en seulement quelques kilomètres de la pluie diluvienne au grand soleil qui tâche en passant par un brouillard à couper au couteau, on ne s'ennuie jamais et on ne  cesse de s'émerveiller. 

 
J'avais prévu de conduire jusqu'à Eureka,  mais il faut se rendre à l'évidence : je n'y serai au plus tôt, sans m'arrêter, que passé 22:00. Et autant j'adore conduire, autant je perds tout plaisir lorsqu'il s'agit de le faire de nuit. D'autant que le soir ce genre de route n'est pratiquement fréquentée que par des locaux en gros pick-up roulant plein phares à tombeaux ouverts. 
Je décide donc de jouer la sécurité et de m'arrêter avant. 2 casinos sont au niveau de la frontière californienne.  Le premier, le Lucky 7, a bien une poker room,  mais elle ne tourne que les Weekends. 

Je pousse donc encore un peu jusqu'à Crescent City, petite ville sans charme et sans âme, en décidant d'y passer la nuit quoi qu'il arrive. Je jette mon dévolu sur un Motel 6, qui pour une cinquantaine de dollars offre ce que l'on est en droit d'attendre avec cette chaîne : aucune surprise,  une grande chambre, un grand lit et une douche, le tout dans un bâtiment  typique des motels américains. 


 
Le casino n'est qu'à 2 miles, il est tout petit et fréquenté presque exclusivement par des Native. Il y a bien une poker room, une table tourne mais c'est la fin du tournoi quotidien et il n'y a pas de cash game les 3 premiers jours de la semaine. Je vais quand même comme à chaque fois me faire ma carte du casino et ai le droit à  $5 de free play ainsi que le droit de tourner une roue qui m'en offre 5 de plus. Je ne peux pas les cashout et suis oblige de les jouer a hauteur du double. Pas de problème, ils font des petits et je me fais de quoi payer le dîner. 


 
Celui ci se fera dans un petit resto/brewery bien sympa juste à côté de l'hôtel. Pizza sticks et bacon mac & cheese au gruyère local, arrosé d'un sparkling apple juice concocté par l'établissement. 

 
Retour à l'hôtel pour rédiger la fin du compte rendu de portland et m'accorder une bonne nuit de sommeil. Demain encore une grosse journée sur la route jusqu'à San Francisco...
 

Day 1 - 16 octobre 2017
Troisième partie : Portland Meadows

Après une bonne sieste réparatrice et une douche sans eau chaude me voila reparti, direction cette fois Portland Meadows.

Avant de récupérer la voiture je vais tout de même me dégourdir les pattes quelques minutes, autour de Providence Park, l'antre des Portland Timbers (MLS) qui dans quelques jours y défieront mes Whitecaps de Vancouver lors de la dernière journée de saison régulière. Avec comme enjeu rien de moins que le titre de Champion à l'Ouest. Les Whitecaps mènent la danse et n'ont besoin que d'un point pour être sacrés tandis que Portland a absolument besoin d'une victoire.
Le stade est magnifique, à l'anglaise, totalement intégré dans l'environnement urbain


Retour à la Corolla et direction l'hippodrome au nord de la ville. Car oui, Portland Meadows c'est son nom, et la poker room se trouve à l'interieur du batiment principal. Il fait nuit et on ne se rend pas trop compte, mais de la PR on a une vue directe sur la piste, ça doit être tres sympa les jours de reunion.


La salle est immense. 22 tables en tout, dont une aménagée pour une diffusion en streaming, sans doute en vue de leur série de tournois à venir. Comme pour The Game, une cotisation est demandée  ($15).

Une seule table de 1/2 tourne et il y a 5 personnes en liste d'attente. Comme un petit tournoi quotidien à  $45 démarre juste, je décide de buy-in. La structure pour ce prix se révèle très bonne, 15.000 chips, rounds de 20mn et augmentation des blindes correcte. La moyenne durant le tournoi sera toujours supérieure à 40BB jusqu'à la table finale ou elle sera d'une trentaine.

Aucun coup particulier à raconter, je pointe à 55k au premier break, perd un flip à 70BB à 12 left et arrive en TF short (15BB). 4 places payées (34 entries), je saute 7ème,  pourtamt content de pouvoir push mes 9 blindes apres un open et un shove. Mais le relanceur initial avait evidemment AA...

Je passe alors en Cash, une deuxième table s'est ouverte et j'y retrouve le bon joueur du matin ainsi que la jeune asiat.
Le format est particulier puisque tu as la possibilité de decaver toutes les 57 minutes.
La table est fatiguée et chiante à jouer, 2 joueurs s'en vont et le mec propose alors de passer en dealer's choice. C'est snap par tout le monde, et en premier lieu par Papa.

On s'éclatera bien pendant 2h, se faisant decouvrir les uns les autres tout un tas de variantes dont j'ai déjà oublié le nom. J'apporterai ma pierre en les introduisant à l'Irish, au Crazy Ocean Pineapple ou encore au 3-2-1 Omaha.

Bilan : +$14 et beaucoup de kiff. Il est 2h et le club ferme, il est temps de retourner dormir car demain une longue étape m'attend, qui me mènera jusqu'en Californie.
 
Jetonnerie du jour :

 
Classement des Rooms :
1-The Game (Portland) / 2-The Meadows (Portland)
 
Portefeuille (jour/trip) : +$962 / +$962
Odometre : 442km
 
 

Day 1 - 16 octobre 2017
Deuxième partie : The Game

Il est donc temps de passer aux choses sérieuses, même si c'est pour une très courte session. Mes recherches m'ont orientées sur deux clubs qui se démarquent des autres, suivant des avis unanimes : The Meadows et The Game. Je telephone au premier pour savoir ce qui tourne, et le mec me dit qu'actuellement c'est le tournoi de l'apres-midi et que le Cash Game devrait démarrer vers 16h.

Je tente donc The Game, et la tenancière m'annonce que deux tables de 1/2 sont ouvertes. Je parcours donc rapidement les 5 miles pour me retrouver devant le club.


D'exterieur ça ne paye pas trop de mine, mais une fois passée la porte d'entrée le lieu se révèle cosy et chaleureux. Ce n'est pas très grand il y a juste cinq tables, un bar et un billard, et comme annoncé au téléphone deux tables de 1/2 tournent.





Comme je l'ai annoncé précédemment, il n'y a pas de Casinos à Portland mais des "Poker Social Clubs" à but non lucratifs. Il n'y a pas de rake, juste une cotisation journalière à payer à l'entrée. Ici elle est de $12, en échange de quoi on vous passe un joli bracelet fluo au poignet.

Les dealers sont des joueurs ayant payé leur cotisation et se portant volontaires. Ils ne jouent pas lorsqu'ils dealent mais recoivent les  pourboires des joueurs. Les tables sont grandes et de bonne qualité, et c'est du 9-handed.

Les jeux dispos sont donc :
- 1/2 (buy-in de $50 à  $400)
- 2/5 à partir de 19h ($200-$1000)
- et une fois par semaine du Big O 5/5 ($500-1500)


Une place est libre et je m'installe donc sans tarder cavé à 300.

Première main je suis UTG et décide de leur montrer direct c'est qui le patron.  Je relance à 10 avec et suis call 4 fois.

Flop standard danc cette situation :


Je balance instantanément 30, et mon voisin de droite après quelques instants de reflexion fait 70. Je shove, il call, ça tient et je double d'entrée. Mon tracker me révèle alors que je tourne à $9000/h.

Une orbite plus tard j'ouvre utg+1. Je relance à 15,  payé 3 fois.

 :3d

Je cbet 40 et suis payé par le bouton et UTG



Utg check, je fais 125. Bouton fold et utg call.



Utg fait tapis pour ses 100ish restants, je call et il show

Up to 950

Je vais ensuite splitter un pot avec QQ vs AK contre une asiat qui doit à peine avoir l'âge légal pour avoir le droit de jouer. Il y a dans les 500 au milieu et elle me regarde avec des yeux de chien battu en demandant si je suis ok pour faire 2 boards. Sure, why not !
Obv le premier apportera deux rois et elle tire un peu la gueule après le split.

Quelque minutes plus tard, il y a une option à 4, UTG+2 (le meilleur joueur de la table) relance a 25 et c'est payé deux fois. Je suis au bouton avec  et je paye parce que après tout, pourquoi pas.


OR fait 40, les autres foldent, je paye

ne change rien, il second barrel à 115 et comme imo c'est toujours du WAWB je paye



Il check, et comme je l'ai à plusieurs reprises vu toujours bien value ses gros jeux, je suis a peu près certain d'avoir la meilleur main. Je thin à 175 et il tank call muck.

Une heure de jeu exactement, et je pointe aux alentours de $1300.

Je jouerai encore une orbite avant me lever comme un voleur avec $1320. Il est temps de retourner à l'Auberge et de me reposer un peu.

Personne dans la chambre, jusqu'ici tout va bien...

Day 1 - 16 octobre 2017
Première partie : Road Trippin'
 
Fully loaded I've got snacks and supplies,
It's time to leave this town it's time to steal away,
Let's go get lost anywhere in the U.S.A.
 

Après un dantesque concert d'Arcade Fire la veille, il est temps de prendre la route pour un trip de (au moins) 3 semaines et 6000 kilomètres, de Vancouver à Vegas en longeant la côte ouest des Etats-Unis.

Il est à peine 5h du mat lorsque je démarre ma vieille Corolla 2000 (prends ça @dominique75 et tes maquettes majorettes!) sous une pluie battante typique de la region / de l'époque. Heureusement ça ne durera que quelques dizaines de minutes, le reste du trajet se fera accompagné d'un grand soleil.

30 minutes et 45 kilomètres après le départ, il est déjà temps de passer la frontière US. Et que soit béni le passeport canadien, puisque ça ne prendra que 5 secondes chrono. Le douanier ne m'a même pas demandé où j'allais,  pour combien de temps, ou combien de chinois se cachaient dans le coffre.

La traversée de Seattle se fait comme d'habitude dans les bouchons, il me faudra 90mn pour faire 20 miles. Et quand on dit traversée c'est au sens premier, puisque l'autoroute I5 passe littéralement en plein centre ville.

Arrêt petit dej à Olympia, la capitale de l'état de Washington, petite ville tranquille et sympathique peuplée de fonctionnaires.

Puis encore 2 petites heures pour arriver à.... Vancouver ! Non je n'ai pas fait demi tour, il y a simplement une autre ville nommée Vancouver, juste avant Portland, qui marque la frontière entre l'état Washington et celui de l'Oregon.

Le pont qui relie Vancouver à Portland

Pour cette première étape, et comme je suis encore frais, j'ai réservé un lit en auberge de jeunesse dans mon quartier préféré de Portland : le Pearl District. Un mélange de petites rues résidentielles arborrées, de petits commerces et restaurants, dans une ambiance hipsto-baba à la cool.

J'ai ressorti une vieille ruse de renard datant de ma jeunesse, lorsque je frequentais en solo ce type d'établissement : réserver le dortoir à plus petite capacité (ici 4) réservé aux hommes, lorsque l'option "mixte" est également présente. Car en général un mec va avoir tendance à réserver un mixte en espérant avoir une chance de sympathiser avec une demoiselle. Et par conséquent, pour peu de tomber en période calme (un lundi par exemple) il y a peu de chance de se retrouver avec beaucoup de monde dans la chambre. On verra le resultat ce soir, si ça se trouve je vais me retrouver avec 3 allemands qui rentreront déchirés à 4h du mat en chantant des chansons paillardes...

Bref, il est midi et demi, et les chambres ne sont pas dispo avant 15h, je décide donc d'aller manger un bout. Et qui (me) dit Portland (me) dit MOD Pizza, une petite chaîne locale au concept simple mais imparable : des pizzas au feu de bois à prix unique, quel que soit le nombre d'ingrédients ou leur quantité. Et pour un prix lolesque : $10 pour une pizza + une boisson. Et il va sans dire que la qualité est au rendez-vous.




Une fois bien rassasié, je décide  de me faire une session express de 2h puis de rentrer check-in et faire une petite sieste avant de retourner au turbin. Bien m'en a pris...

Des tips pour choper sa banquière trop sexy qui doit avoir 6-7 ans de plus que moi et qui semble out of my league? Je suis tombé amoureux cash mais j'ai pas vraiment le compte à Mayweather et malheureusement notre plus gros point commun c'est qu'on le sait tout les deux  
 
e/ top page lel

100 sur le a, 180 sur le b et 200 sur le c... De rien 
25.000 pour la win + la jag à 45.000

Vous êtes-vous déjà senti coupable de regarder des gens de votre âge et de penser : « Je ne peux pas paraitre aussi vieux ! »
J’étais assise dans la salle d’attente pour mon premier rendez-vous avec un nouveau dentiste quand j’ai remarqué que son diplôme était accroché sur le mur.
Il y était inscrit son nom et je me suis soudain remémoré un grand brun portant ce nom.
Il était dans ma classe de lycée quelques 40 ans auparavant et je me demandais si cela pouvait être le même garçon pour qui j’avais craqué à l’époque ??
Quand je suis entrée dans la salle de soins, j’ai immédiatement écarté cette pensée de mon esprit.
Cet homme grisonnant, dégarni et le visage marqué de profondes rides était bien trop vieux pour avoir été mon amour secret …
Quoique…
Après qu’il eut examiné ma dent, je lui ai demandé s’il était allé au lycée Henry IV.
– Oui, m’a-t-il répondu.
– Quand avez-vous eu votre bac ?, ai-je demandé .
– 1972. Pourquoi cette question ?
– Eh bien, vous étiez dans ma classe, me suis-je exclamé.
Et c’est là que cet affreux vieux con m’a demandé :
– Vous étiez prof de quoi ?

100 sur le a, 180 sur le b et 200 sur le c... De rien 
25.000 pour la win + la jag à 45.000