-
Content count
20435 -
Joined
-
Last visited
-
Days Won
21
Je les aime
Je ne les aime pas trop
Ils m'aiment
Ils ne m'aiment pas trop
Reputation Activity
-
Byshop reacted to oONemoOo for a blog entry, Jour 5 - Poker tells - Cross town traffic
Hello,
Je viens de voir le blog Winamax avec l’article très bien fait au demeurant d’Aurélie Quélain sur les tells lives. A la fois, bonne coïncidence puisque c’était le thème que j’avais dit que je voulais faire sur ce billet et à la fois mauvaise puisque ça me coupe un peu l’herbe sous le pied.
Tout d’abord, petit disclaimer : je fais ce billet avec humilité pour faire partager ce que je pense avoir appris sur les tells sur mes années de live. No bash please et n’hésitez pas à challenger en commentaire et à partager vos avis / tells qui vous paraissent utiles.
J’ai donc trouvé l’article globalement très juste sur un sujet aussi subjectif, tout du moins très en adéquation avec mes feelings .
Le principe le plus important est que chaque joueur a des comportements très différents et que d’un joueur à l’autre, le même comportement pourra vouloir dire complètement l’opposé. L’observation est donc primordiale pour identifier les comportements / tics / patterns des joueurs et encore plus les changements dans ceux-ci.
Je vais essayer de ne pas faire de la redite et essayer de focaliser sur les tells que j’estime être en complément de l’article et de ceux que j’estime être relativement invariables / très peu dépendants des joueurs.
Tells sur stacks de jetons :
Cela paraît très sommaire et primitif comme catégorisation mais très très souvent justifiée
Si jetons placés pour former la tour la plus haute possible, très souvent un joueur qui veut jouer avec l’égo, le sien obv et celui des adversaires => très souvent joueur à tendance à bluff et/ou à faire des moves
Si jetons ultra bien rangés voire dispositions géométriques, au minimum joueur en ligne et au maximum ultra serrure
Si rangement aléatoire, souvent des joueurs récréatifs et souvent fishs / baleines
Tells sur affichage des cartes :
Bien regarder le regard des joueurs lorsque le croupier découvre les cartes : les grands classiques , clignement des yeux / yeux écarquillés / mouvement du corps imperceptible quand la carte attendue apparaît au flop. Idem quand le joueur fixe amoureusement pendant une plombe la top carte du board.
Quand un joueur regarde à nouveau ses cartes relativement rapidement lorsqu’un board ultra drawy / monocolore apparaît, très souvent signe de faiblesse. Celui qui a un jeu fait et/ou très gros tirage se contiendra très souvent de regarder ses cartes tout de suite.
Tells de mise :
Pre flop : quand un joueur fait une mise anormalement élevée, très souvent AK/JJ+
Post flop : quand un joueur pose ultra délicatement ses jetons , qu’il a un léger temps de suspension au moment de lâcher ses jetons comme s’il avait peur de les casser ou ne voulait pas les lâcher => tout le temps un signe de faiblesse. Ce tell est mon tell le plus EV++ de tous.
Taille des mises : pour la plupart des random récréatifs, le théorème des mises petit avec petit jeu et des mises gros avec gros jeu preflop et flop se vérifie très souvent. Nettement moins vrai sur turn / river où ils perdent très souvent la notion de la taille du pot.
Vitesse de call : quand un joueur call très très rapidement au flop => souvent signe de faiblesse avec float et/ou TPNK ou low paire. Ce sera très rarement une grosse main et/ou un beau tirage, qui aurait pris un temps de réflexion.
Joueurs de PLO : un grand classique des joueurs PLO live sur les tables de Texas (en particulier ceux du CCM J ) est de surjouer les scary boards et les blockers nut flush.
Tells de parole :
Un mec qui change de façon de parler dans le coup, ne parle pas ou parle tranquillement avant de miser et passe à trashtalker après avoir misé , il sera très souvent nutsé.
Tells de posture :
Un mec ultra à l’aise après avoir misé / relancé, soit très éloigné de la table, soit prêt à monter sur la table, sera très souvent nutsé
N’hésitez pas à challenger en commentaires si vous estimez que je dis de la m**de J
Niveau poker, absolument pas eu le temps de jouer en ligne et juste le temps de faire une session cauchemardesque à clichy pour -800 la semaine dernière. Monté rapidement à + 400, ensuite lente agonie pour descendre à -200 au bout de 4h de jeu.
La fatigue en plus de l’accumulation sans fin de mauvais coups et de spots ultra pourris / négatifs finit de me pousser totalement en tilt et je décide de prendre un spot ultra dégueu où je pense pouvoir bluffer un regfish… mais oui biensûr
Je squeeze en late 72 avec ATo sur 4 callers à 16. OR folde et uniquement un caller regfish (stack 600ish, je le couvre largement) en mid. Il va check call mes 2 barrel sur un low board et me claquera KK qui fait flush river quand je touche ma top paire …
Voila pour ce gros pavé! Je pense que le prochain billet, ce sera en direct de Vegas dans 2 semaines où je pars d'abord 1 semaine en célib et ma compagne me rejoint après pour Grand Canyon / Lake Powell / Bryce.
Le son du billet, parce que j'adore sa voix... aussi...
-
Byshop reacted to DIVICO for a blog entry, "TILTING": Le poker's (t)art...c'est quand tu fous le tilt !
L'art du tilt ?
Le tilt reste avant tout une perte de maîtrise, de contrôle. Si ce mot est issu du monde du poker, son mécanisme n'est pas une spécificité, mais le poker est un excellent moyen de prendre conscience de la nécessité de travailler avec ses émotions plutôt que contre elles.
La semaine passée mon billet vous invitais à travers le modèle DISC de Marston à découvrir les quatre grands types de personnalité. Leurs forces, limites, besoins, motivations et peurs sous-jacentes.
Aujourd'hui je vous propose de réfléchir d'une part à la manière d'agir, d'influencer, de profiter de la connaissance des profils de vos adversaires et d'autre part de faire cette analyse sur vous-même.
Je reste convaincu de la valeur éducative du jeu en général et du poker en particulier comme un champ d'expérimentation, un laboratoire de mises en situations desquelles les meilleures décisions doivent être prises dans un contexte où les émotions ne doivent pas être réprimées ni déborder le joueur.
La clef est donc bien d'apprendre à les reconnaître, les accepter et finalement les réguler le mieux possible. C'est cette dernière capacité qui peut faire toute la différence tant pour ne pas tilter soi-même que pour faire tilter un adversaire.
Pour moi la composante psychologique de la pratique du poker (ou le mental ) fait intégralement partie du jeu et le joueur en exposant son jeu accepte également le risque de s'exposer. C'est bien ce qui fait la richesse et la profondeur du jeu live par rapport au jeu sur le net. Je considère donc les astuces, pistes et moyens qui seront développés ci-dessous non pas comme des coups bas déshonorants ou vicieux car ils font eux aussi, partie du développement de la partie de poker.
Voilà qui éclaire l'adage disant du poker qu'il est le sport le plus violent qui se pratique assis !
Une émotion c'est quoi ?
Avant d'aller plus en détail des profils évoqués dans mon billet précédent, il faut un instant réfléchir à ce qu'est une émotion. Pour ce faire, je propose de lire cet article:
http://www.passion-p...logie-cognitive et de faire les liens qui s'imposent avec le poker.
Mais essayer de nommer les émotions, allez je vous aide il y en a 6 !
Vous cernerez que la confusion règne vite entre sentiments, humeurs et tempérament !
Le même article les différencie ainsi, je cite:
" (...) pour différencier l'émotion de l'humeur par la durée et la rapidité des réponses. Selon ces auteurs, l'émotion a une très courte durée d'apparition (quelques secondes) alors que l'humeur dure plus longtemps. Le tempérament renvoie à une prédisposition stable du sujet à émettre un style de réponses."
Un peu d'aide ? Voilà quelques masques japonais qui montrent bien l'universalité des émotions:
et nous avons donc dans le désordre : PEUR, DEGOUT, JOIE, SURPRISE, COLERE, MEPRIS, TRISTESSE...ouais je sais ça fait 7 mais bon...
Les émotions moteurs (ou motrices)
Ce qui est intéressant dans le modèle DISC de Marston c'est qu'il attribue à chacun de ses profils une émotions moteur ou motrice à laquelle est plus particulièrement connecté le profil.
Lorsque le profil se déconnecte de plus en plus de son émotion moteur, le stress apparaît et ses symptômes sont autant d'indicateurs montrant l'intensité de son stress.
Emotion moteur du rouge: La colère
C'est une saine colère qui anime son caractère dominant.
C'est ce qui lui donne la niaque, l'énergie et la force de relever les défis, d'être en compétition.
Lorsque le rouge s'éloigne de son émotion motrice...
les indicateurs de stress sont (en ordre de stress croissant):
Le rouge devient autoritaire puis soumis et résigné puis il subit le dégoût.
Emotion moteur du jaune : La joie
C'est une joie saine qui anime son caractère influant.
C'est ce qui lui donne sont côté enthousiaste, chaleureux et créatif et son envie d'interagir.
Lorsque le jaune s'éloigne de son émotion motrice...
les indicateurs de stress sont (en ordre de stress croissant):
Le jaune devient cynique puis fuyant et peureux puis il subit l'envie et la jalousie.
Emotion moteur du vert : La tristesse
C'est une tristesse saine pour les autres, on pourrait parler de compassion.
C'est ce qui anime son caractère stable et sécurisant.
C'est ce qui lui donne sont côté emphatique, loyal et attentionné et son envie d'être utile et à chercher le consensus.
Lorsque le vert s'éloigne de son émotion motrice...
les indicateurs de stress sont (en ordre de stress croissant):
Le vert devient apparemment soumis (faussement résigné) puis colérique et autoritaire puis il subit la tristesse mais envers lui-même cette fois !
Emotion moteur du bleu : La peur
C'est une peur saine qui explique sons sens du détail et de la minutie, pointilleux, son sens logique et analytique.
C'est ce qui anime son caractère conformiste et conforme
C'est ce qui lui donne son côté expert, de suiveur des règles et de l'ordre.
Lorsque le bleu s'éloigne de son émotion motrice...
les indicateurs de stress sont (en ordre de stress croissant):
Le bleu est dans la fuite puis dans le cynisme et la fausse joie puis il subit un sentiment de perte de contrôle ( la surprise)
To tilt or not to tilt ?
Pour faire tilter l'adversaire, tout l'enjeu sera donc de l'éloigner au maximum de son émotion moteur pour générer le maximum de stress.
Pour ne pas tiller soi-même, tout l'enjeu sera donc de se rapprocher au maximum de son émotion moteur pour réduite le maximum de stress.
Les vecteurs de stress:
Pour faciliter l'intégration des points suivant je vous conseille d'avoir une 2ème fenêtre ouverte sur mon billet précédent pour avoir les profils de couleurs sous les yeux.
Pour déconnecter l'adversaire de son émotion moteur il faut:
De manière générale, forcer l'adversaire à être le plus éloigné possible de son profil naturel Pour l'introverti (vert et bleu) en l'obligeant à s'exprimer et s'extérioriser et le privant de possibilité d'introversion
Pour l'extraverti (jaune et rouge) en l'obligeant à se taire, en ne prêtant pas tribune et le privant d'extraversion
Pour le factuel (rouge et bleu) en l'obligeant à être relationnel en le sollicitant sans cesse, en cherchant conversations et contacts et en le privant de se concentrer sur ses faits et tâches
Pour le relationnel (jaune et vert) en l'obligeant à se concentrer sur les faits, les actes et en le privant de la dimension relationnelle [*]Ne pas donner de "support" à ses forces
Pour le rouge: En ne lui permettant pas de rester concentré sur ses objectifs, sur l'action
Pour le jaune: En étant hermétique à son enthousiasme et ses tentatives de contacts
Pour le vert: En ne se confiant pas à lui
Pour le bleu: En contestant sa logique et son analyse
[*]Le pousser dans ses limites
Pour le rouge: En le rendant impatient et agressif
Pour le jaune: En favorisant son côté éparpillé et son manque de suivi
Pour le vert: en le stressant à prendre des décisions, lui imposant le changement et à s'affirmer
Pour le bleu: en relevant son côté prévisible et et peu créatif
[*]Le priver de ses besoins
Pour le rouge: En ne le laissant pas dominer, en relevant ses mauvais résultats et en l'aidant malgré lui
Pour le jaune: En ne le laissant pas influencer la table (par ses gags, son attitude sociable)
Pour le vert: En étant bruyant et stressant et refusant la gestion de conflit
Pour le bleu: En lui disant qu'il ne connaît pas les règles, qu'il est désorganisé et non conforme
[*]Sapper ses motivations
Pour le rouge: En accentuant ses échecs plutôt sues ses bons résultats, en le privant de compétition
Pour le jaune: En le privant de reconnaissance, en le privant de s'exprimer
Pour le vert: En ne relevant pas ses efforts de consensus et d'attention aux autres
Pour le bleu: En ne reconnaissant pas la qualité de ses décisions, en contestant son expertise
[*]Exploiter ses peurs
Pour le rouge: En relevant qu'il n'a pas avancé, qui a échoué
Pour le jaune: En l'isolant et lui faisant ressentir une forme de rejet
Pour le vert: En générant des conflits sur lesquels il n'a pas de prise, en variant et changeant le maximum de choses
Pour le bleu: En critiquant ses décisions, en l'obligeant à prendre des grands risques, en l'obligeant à passer à l'action
En écrivant tout cela j'ai vraiment l'impression de devenir un gros salopard et pire que Machiavel, mais je pense que chaque joueur s'est déjà trouvé confronté à des situations qu'il a lui-même subit ou fait subir.
Instinctivement nous savons reconnaître nos points faibles et forts et ainsi que chez notre adversaire.
Tout l'art est donc de camoufler ses traits naturels et faire un vrai travail d'acteur.
Les limites de tout cela sont donc bel et bien la connaissance de soi et de son adversaire. Une évidence ?
Le paradoxe est qu'avec des amis que vous connaissez depuis longtemps il sera plus difficile de garder une "saine distance" à la table de poker pour exercer les attaques et contre-attaques car cela peut comporter certains risques.
Il s'agira alors d'être très subtil et de rappeler au préalable qu'il n'y a pas d'amitié en jeu à table et quelles que soient les apparences. Je suis sûr que chacun d'entre nous à le souvenir d'une partie d'échec ou l'on sent la pression de laisser gagner ou non l'adversaire qu'est la maman, le compagnon ou l'enfant...
Avec des inconnus la donne est différente, il est plus aisé de sur-jouer et d'exagérer les traits car personnes ne sait vraiment si c'est du lard ou du cochon... Mais par contre être trop actif risque aussi de vous trahir.
Comme d'habitude tout est question d'équilibre et loin du 50/50, je penche plutôt pour le principe de Pareto (voir lien ici: http://fr.wikipedia....ncipe_de_Pareto ) Mais...cela pourra faire l'affaire d'un autre billet !
En espérant avoir contribué à vous donner quelques pistes et nouvelles armes psychologiques pour jouer au poker (seulement hein ! ), je vous remercie de votre lecture attentive et me réjouis de lire vos éventuels commentaires et réactions.
-
Byshop reacted to ArtPlay for a blog entry, No money Zoom Poker, everyone's a bot
No money Zoom Poker, everyone’s a bot
Ces dernières semaines, un scandale de botting s’est fait jour sur PokerStars.com. Non seulement en Pot Limit Omaha, mais également en No Limit Hold’em, les tables de small et middle stakes semblent infestées de bots crushers indestructibles.
Pour de nombreux joueurs c’est sûr, cette histoire est un signe de la fin des temps du poker en ligne. C’est d’ailleurs probablement pour ça qu’on gagne tous beaucoup moins depuis quelques années.
Heureusement rassurez-vous, je suis là pour vous mettre un peu de baume au cœur. On peut toujours gagner au poker en ligne. Et je peux même vous affirmer qu’on peut carrément gagner sur les tables de Zoom poker de PokerStars.com, vous savez, celles qui sont infestées de bots invincibles (qui voient très probablement nos cartes et peuvent pirater le RNG les jours impairs).
Premier Bilan PokerStars.com
Voici mon graphe sur PokerStars.com depuis que j’y ai cash-in :
65k premières mains en Zoom 200, 35k dernières en Zoom 500
En guise de premier bilan sur ces tables par rapport à celles de PS.fr je dirais que la comparaison n’est pas simple à établir. Le ratio fish/reg y est énormément plus faible, mais j’ai l’impression que les regs sont rarement brillants.
Ils ont à mon sens quasiment tous au moins un segment de leur jeu qui va rendre beaucoup de décisions face à eux assez simples. Je ne pourrais pas détailler car ça peut pas mal varier d’un joueur à l’autre, mais c’est assez récurrent. Et de nombreux « regs » ont carrément des leaks énormes et me font me demander pendant 1000 mains s’ils sont qualifiables de « regs » ou non.
Les joueurs récréatifs, en revanche, sont moins nombreux, et souvent moins mauvais que sur PS.fr. Par ailleurs, ils sont plus difficiles à exploiter au mieux étant donné qu’en raison du format Zoom, on ne reste jamais à la même position par rapport à eux et qu’on est très loin d’apercevoir tous les showdowns comme c’est le cas sur nos tables franco-françaises où c’est de toute façon la seule chose qu’on puisse faire pour tromper l’ennui, avec 4 tables de 1/2+ qui tournent en moyenne passé minuit.
Dans l’ensemble je me suis ajusté à la différence de field en jouant globalement plus tight, en particulier au bouton, et en mettant en place une stratégie de limp de ma small blind contre les regs qui défendent suffisamment bien BB vs SB. Le rake y est par ailleurs tellement plus faible qu’on est beaucoup moins pénalisé à jouer de nombreux petits pots.
On ne peut pas, comme sur PS.fr, se permettre de raise n’importe quoi tout le temps sans faire attention parce qu’on sait pertinemment qu’il doit bien y avoir un fish quelque part sur la table qui va call moins bien quoi qu’il arrive. Paradoxalement je crois bien que je me retrouve à bien plus moduler mes ranges d’ouverture en fonction de la composition de la table que ce n’était le cas sur PS.fr, où j’ouvrais en général un peu n’importe quoi comme un robot.
Bref pour l’instant le format me satisfait pleinement. Mon jeu est plutôt bien calé, même si j’ai, ces derniers jours, commis quelques erreurs fâcheuses. Bon, je m’éclate toujours pas à jouer, mais c’est un autre problème qui est pour l’instant bien compensé par le fait de voler tout leur argent aux Russes.
Voir le verre à moitié plein
Voilà, comme lui.
Pour tous ceux d’entre vous qui s’inquièteraient des bots et de la fin du poker en ligne, je n’ai absolument aucun doute qu’on a tous devant nous encore une marge de progression énorme. A titre personnel je n’ai jamais trop cru en la théorie du « ouhlala les games sont plus dures que jamais ça devient trop chaud d’être gagnant, tout ce qui nous reste à faire c’est d’être des rakeback whores ». D’abord parce que j’ai toujours trouvé 100% de mes adversaires nuls, mais c’est mon complexe de supériorité qui parle.
Mais également parce que face à ce genre de problématique, deux types de joueurs émergent. Ceux qui jouent deux fois plus longtemps et deux fois plus mal pour gagner moitié moins, et ceux qui se sortent les doigts du cul pour réfléchir à ce qu’ils font et évoluer dans la bonne direction. Face à cette affaire de bots vous avez un choix. Soit vous estimez que le poker en ligne est mort et enterré et que de plus en plus de botters vont apparaître, et vous décidez d’embrasser une carrière d’équipier au McDo de Franconville. Soit vous réalisez que si des bots russes probablement codés par des Igor & Grichka alcooliques arrivent à gagner au poker alors que vous galérez, c’est probablement que quelque chose vous a échappé. Parce qu’ils ont beau être gagnants, ils ne sont pas géniaux pour n’importe qui doté d’une capacité d’adaptation supérieure à celle d’un poisson rouge.
Si vous parvenez à voir ces nouvelles de cette façon, il devrait vous être facile de considérer la prochaine disparition probable de quelques-uns de ces bots comme une opportunité plutôt que comme une calamité. Mais bougez-vous le cul sous peine de finir comme ce brave kangourou :
Je veux dire mort, pas sur un poteau au bord d'une route.
Cheers !
-
Byshop reacted to FFunker for a blog entry, best gif ever, enfin, un des meilleurs du club poker, c'est déjà pas mal.
Source :
-
Byshop reacted to lsmod for a blog entry, Poker Libre en Ligne (sans rake)
Bonjour,
ce mois-ci pendant que je grind lentement, j'ai souvent pensé à ce projet utopique du "poker en ligne libre". Alors je me suis dit pourquoi pas faire un petit article pour partager mon idée avec vous.
Tous d'abord ça m'étonnerai que je sois le 1er à avoir cette idée mais je pense que c'est quand même intéressant d'en parler.
L'autre jour je regardais Jason Somerville jouer en ligne sur twitch http://www.twitch.tv/jcarverpoker et il disait qu'un rake si élevé en ligne n'avais aucun sens. Son explication: quand on organise un tournois live, il y a beaucoup de frais (croupier, accueille, location de la salle, cartes, tables, etc). Mais en ligne vraiment quel sont les frais réel qui justifie un pourcentage sur chaque main joué ou chaque partie lancée ?
Cela rejoint un peu l'idée de certains développeurs défenseur du logiciel libre qui disent que de payer pour obtenir une copie d'un logiciel n'est pas justifié. Et qu'on devrait trouver d'autre façon de monétiser un logiciel comme en payant pour avoir un support d'aide, une formation, le développement d'une nouvelle fonctionnalité, etc...
Le poker en ligne n'est plus autorisé au Etats Unis sauf dans certains états sous beaucoup de conditions (trop surement) et l'activité s'en trouve bien réduite par rapport à avant que l'état n'y mette son grain de sel (utimate poker au névadas qui ferme ce weekend http://www.pokernews.com/news/2014/11/ultimate-poker-shuts-down-operations-in-nevada-19829.htm). C'est un peu pareil pour le .fr ou le rake est extrêmement élevé, le nombre de joueurs physiquement limité à un pays alors qu'on joue en ligne, ainsi que les variantes limité par la lenteur administrative.
Certains voient un avenir dans l'utilisation des monnaies cryptée comme le bitcoin sur les room car elles permettraient d'échapper à la législation des pays et de revenir au bon vieux temps où le .com était accessible et les états-unis pouvais jouer tranquillement. Car on peux utiliser ces monnaies virtuelles de manière anonymes.
Par curiosité Je me suis renseigné un peu sur les rooms qui utilisent les monnaies cryptées. Mon constat: peu de fréquentation, disparition des rooms du jour au lendemain. https://sealswithclubs.eu/ semble être la seule room qui tiens un peu la route.
Et là voilà que me viens la question: pourquoi y a t'il du rake sur cette room ? La monnaie cryptée n'est pas soumise aux impôts pourtant. Mais quelqu'un y vois sont intérêt d'y jouer le rôle de casino et taxer les joueurs au passage. Je pense que si le poker n'est pas un jeu de hasard où l'on joue contre la maison on devrait pouvoir y jouer sans le casino. Surtout sur internet.
Poker Libre en Ligne:
C'est faisable techniquement ! Et d'après moi celà devrait être via un logiciel libre utilisant un réseau cryptée décentralisé anonymes et les monnaies cryptées. Comme certains logiciels de partage de fichiers tel que RetroShare http://fr.wikipedia.org/wiki/RetroShare
Le principe est tel qu'il n'y à pas de casino ou de room proprement parlé. Chaque utilisateur héberge une partie des tables, des tournois et tous ensemble via internet on créé notre propre room. Une "room" qui n'as pas de frontière ni siège social. De manière totalement cryptée et anonyme notre "room" ne pourrait pas être fermée ou contrôle par une quelconque autorité.
Le logiciel utilisé devrait absolument être libre. Afin qu'on puisse vérifier ce que fait effectivement le logiciel, l'améliorer aux besoins pour rajouter les jeux que le veux et qu'il n'appartienne à personne.
Les monnaies cryptées devraient y être le seul moyens de paiement accepté c'est la seul façon qui permette d'avoir un réseau décentralisé qui évite d'avoir à utiliser une "banque" où un "casino". Nous pourrions ainsi jouer entre joueurs sans que ça cela regarde qui que ce soit. Aussi l'avantage avec les monnaie cryptée est qu'il n'y a pas de frais de ni de long délais de transfert.
Cette solution pose quelques questions de sécurité pour éviter le multi-compte. En effet qui va vérifier que vous n'avez pas plusieurs compte et êtes assis plusieurs fois à la même table ?
Je pense qu'il y a plusieurs solutions: se baser sur un réseau de confiance "d'amis à amis" qui permette d’accéder aux parties de ces "amis" et des "amis des amis". Où alors de généraliser le table de cash game au format type rush, zoom, go fast où on ne choisis pas sa table ni sont sièges.
Je crois qu'une solution utilisant les deux technique est la meilleure, la possibilité de jouer dans un pool où les joueurs ont établis la confiance entre les différents joueurs. Et un fast fold fold poker accessible à tous le monde. Pour les tournois je pense qu'il n'y a pas trop ce problème. Pour les head-up encore moins
De cette manière aucune prise de rake ne sera justifiée ou même acceptable. Les joueurs hébergent eux même les parties, ils régulent eux même le jeu via le réseau de confiance "d'amis à amis" et développent eux même le logiciels à la manière du logiciel libre.
Voilà, c'est techniquement faisable. C'est comme l'internet libre, ça existe mais c'est peu populaire et lent à se développer. En espérant que c'était intéressant à lire pour certaines personne, je retourne grind pour ma gueule. gl & hf
-
Byshop reacted to ArtPlay for a blog entry, Poker, morale et liberté
Poker, morale et liberté
Disclaimer !
Je ne prétends pas que mon ressenti soit universel. Je le communique à titre strictement personnel, mais je vais pas m’emm**der à exprimer à chaque fois « à titre personnel gnagnagna »
Je n’ai jamais réellement adoré jouer au poker. En 2007 ce n’était encore qu’un prétexte pour me saouler la gueule autour d’une table avec quelques amis. Et si depuis 2008 je m’y suis pleinement investi, ça a toujours été avant tout pour une question d’argent. L’étude du jeu me fascine, mais le jeu de la carte en tant que tel m’a toujours blasé : trop de hasard, trop d’injustice, trop de frustrations.
C’est faute d’une orientation de carrière dont la perspective ne me rendît pas totalement dépressif que je me suis tourné vers le poker en quête d’argent facile et d’une grande liberté d’action et d’organisation.
Il semblerait bien que ces objectifs soient atteints sans problème. De janvier à juillet j’ai joué en tout et pour tout 400h, soit environ 2 fois moins qu’un salarié français, avec une flexibilité totale et en gagnant très bien ma vie.
Pourtant aujourd’hui et depuis plus d’un mois j’ai totalement arrêté de jouer. On pourrait s’attendre à ce que ce soit à la suite d’un tilt ou d’un gros bad run. Bien que j’aie vaguement breakeven en juin ce n’est pas le cas. J’ai simplement été frappé par la réalisation que ma soi-disant liberté était en fait illusoire, et que passer mes journées à faire quelque chose qui ne me plait pas n’était pas le moyen le plus épanouissant d’avancer dans ma vie.
Une liberté illusoire
Tout ceci pourrait fort bien ressembler à un caprice d’enfant gâté. Je pense que ce n’est pas le cas, et plus je réfléchis à mes désirs et à ma situation ces années passées, plus je m’en convaincs.
Moi j'voulais des pâtes, ils sont dégueulasses tes haricots
Oui j’ai bénéficié d’une grande liberté. Chaque jour où je souhaitais glander en slip au lieu de grind je pouvais le faire. Je faisais même généralement les deux à la fois. Chaque soir où j’ai voulu sortir m’abrutir d’alcool sans réfléchir à arriver au bureau entier le lendemain j’ai pu le faire. Chaque fois que ma copine a trouvé un job dans un nouvel endroit j’ai pu la pousser à accepter et déménager sans souci.
Si toutefois je me penche en détail sur ce que j’ai pu accomplir grâce à cette liberté le bilan est assez maigre. Je me suis toujours fixé des objectifs en termes de développement personnel (apprentissage de nouvelles choses, investissement, réalisation de projets), et ai toujours été le premier à dire « le poker oui, mais il faut songer à une reconversion ».
A bien y réfléchir pendant ces années je n’ai jamais réussi à profiter de la liberté accordée par le poker pour m’atteler à tout ça. J’ai appris des bribes dans de nombreux domaines sans jamais avoir le courage de creuser en profondeur (je me suis inscrit à de nombreux nombreux MOOC sans jamais aller au bout d’un seul). J’ai lancé un projet de site de coaching vidéo qui m’aura certes beaucoup appris en gestion mais qui restera un échec parce que je n’ai pas su suffisamment m’y investir. J’ai eu des tonnes d’idées d’écriture sans jamais jeter la première ligne d’un roman ou d’un essai.
De manière plus étonnante encore, même lorsque j’étais sous contrat avec PokerStars, je n’ai jamais été réellement proactif pour leur proposer des challenges, promos ou autres qui auraient pu tourner autour de ma personne. Alors que j’aurais eu tout le temps du monde pour en designer, et tout intérêt à le faire.
Mon unique accomplissement au cours de ces années reste finalement l’écriture du Poker Apprivoisé. Paradoxalement je ne l’ai absolument pas rédigé lorsque je jouais au poker, mais à 90% lors mes trajets quotidien de RER durant les trois petits mois de ma vie où j’ai exercé un emploi salarié en 2010.
Pourquoi donc, alors que le poker m’a offert l’argent et la liberté nécessaires à monter et à mener n’importe quel projet à bien n’ai-je jamais réussi à accrocher le train de la motivation ?
Raisons
Mon sentiment est que le poker professionnel n’offre finalement, si on n’y prend pas garde, qu’une illusion de liberté. Il y a encore trois mois je disais à un ami suite à une après-midi de grind difficile « pff, quel jeu de mer*de ». Lorsqu’il me répondit « arrête. » je me surpris à ânonner « impossible, je gagne trop d’argent ».
La vérité est que la pression et l’incertitude fiscale, ainsi la perspective de ne peut-être plus pouvoir gagner sous 2 ou 3 ans, m’ont tout simplement fait abandonner l’idée d'entreprendre d’autres projets que celui de jouer au poker pour gagner le plus d’argent possible, le plus rapidement possible. Ceci alors même que ma situation en l’état ne le nécessite absolument pas, et qu’il est sûrement bien plus judicieux à l’heure actuelle de me concentrer sur mon développement personnel.
On pourrait par ailleurs imaginer que j’organise mon quotidien de sorte de mener le poker et d’autres projets de front. Mais cela m’a également été rendu psychologiquement extrêmement difficile. En effet les jours où je perdais j’étais extrêmement motivé par le poker et par la volonté de redresser la barre. Les jours où je gagnais, généralement des sommes de l’ordre de 1000 à 2000€, il m’était aussi extrêmement difficile de me motiver : essayez de vous bouger le cul à vous lancer dans un cours en ligne ou dans l’écriture d’un début de roman (vraisemblablement voué à l’échec) alors que vous pouvez tranquillement filer à la plage et siroter un mojito en vous reposant sur les lauriers d’une journée productive. Ou jouer à Hearthstone ouais …
De manière générale que je gagne ou que je perde le poker est de toute façon une activité mentalement épuisante et je n’ai que rarement eu la volonté d’engager davantage de travail, même d’une autre nature, à la fin d’une session. Toutes ces raisons m’ont finalement rendu esclave d’un job qui semble pourtant fort ressembler à un des plus beaux du monde
Les meufs menottées à poil se sentent étonnamment esclaves elles aussi
Morale
Eh oui ce billet n’a pas fini d’être long et chiant c'est le quart d'heure introspectif. Dans la même période de temps où j’ai commencé à prendre conscience de mon absence de liberté j’ai également eu une révélation tout à fait troublante pour moi qui me suis toujours considéré comme le pire des misanthropes : j’apprécie les gens et leur compagnie.
Alors rassurez-vous, pas celle de n’importe qui, je continue d’être emm*erdé par un solide 90% de la population. Mais j’ai réalisé que je ne pouvais pas réellement vivre seul, et plus important (et dérangeant pour quelqu’un qui s’est toujours considéré comme un enc*ulé solitaire) je ne peux pas non plus vivre sans une certaine reconnaissance des gens. C’est probablement une des raisons pour lesquelles j’ai démarré ce blog. Enfin, ne nous mentons pas, la raison principale était « je deviens connu et je me fais sponsoriser, » (Antho, tu me dois 1000 balles que tu as sûrement intégralement fumés en beuh).
De manière tout à fait coïncidente, probablement en raison de la récete sortie de Daniel Colman, c’est également le moment qu’ont choisi plusieurs personnes pour me poser ces questions particulièrement chiantes que j’avais étonnamment rarement entendues en tant que poker pro : Ça te gêne pas de prendre l’argent de mecs qui se ruinent au jeu ? Ça te gêne pas d’être une grosse mer*de qui contribue pas à la société ? T’en as pas marre de passer tes journées à te gratter les cou*illes en calbar tout seul devant ton PC comme un geek ?
La dernière n’a rien à voir avec notre problématique mais elle m’a souvent été posée, quoi qu’en des termes moins triviaux. Sur les deux premières je ne m'étais jamais vraiment interrogé parce que, non, ça ne me gênait absolument pas. Mais puisque ces questions intéressent au moins trois personnes distinctes, je vais donner et étayer un peu mon avis.
Pouiller les misérables addicts
En préambule, j'ai souvent lu l'argument suivant : "les fishs veulent se divertir, les pros ont un rôle d'accélérateur de trafic". C'est ça. On est les joyeux-gentils clowns d'une industrie aussi rose que celle de la barbe-à-papa. Cet argument est à mon avis d'une hypocrisie totale, le brandir c'est se voiler la face et ne considérer que les joueurs récréatifs au comportement totalement sain. Ceci étant écarté, passons aux choses sérieuses.
Bien sûr la perspective de contribuer à la ruine de personnes ayant potentiellement un gros problème avec le jeu ne m’a jamais particulièrement enchanté. Pour autant, à part lors des rares occasions où je me suis retrouvé face à mes « victimes » autour d’une table de casino, je n’ai jamais ressenti le moindre malaise non plus.
J’ai essayé de rationaliser le pourquoi de mon désintérêt émotionnel. De manière très claire je pense que c’est parce que je ne m’identifie absolument pas à ces personnes et à leur malheur. Je déteste les jeux d’argent (oui, oui), j’ai un cerveau jusqu’à maintenant très résistant à toutes les addictions, bref sur le plan émotionnel l’addiction au jeu m’est aussi étrangère que pourrait l’être un arc-en-ciel à un aveugle de naissance.
Comme j’ai quand même un cœur (oui, oui) j’ai tenté de réfléchir à la question de l’impact que peut avoir mon activité sur le volume des pertes d’un joueur récréatif. Ma conclusion, simple mais réaliste, a été de me dire « si ce n’est pas moi qui lui prends son fric, ce sera un autre. Autant que ce soit moi ». J’applique très régulièrement et très volontiers ce genre de raisonnement, mais j’admets que d’un point de vue philosophique ce n’est pas très malin. Je me fais régulièrement rattraper par la brigade de la bien-pensance quand j’essaie notamment d’expliquer que le fait que je vote ou non a une utilité strictement nulle.
Pour éviter ce problème je vais ici généraliser l’hypothèse : quel est l’impact de l’activité de tous les regs « éduqués » sur les comportements addictifs ? En d’autres termes si on supprime les joueurs « éduqués » qui tentent de générer un profit en jouant au poker, améliore-t-on le quotidien des addicts ?
Il n’est malheureusement pas possible de répondre de façon totalement tranchée à cette question, mais j’ai malgré tout mon opinion. On pourrait se dire que la disparition des gagnants réguliers diminuerait l’attrait du jeu et que parmi le pool de perdants certains deviendraient gagnants et les autres perdraient moins vite : tout benef pour les perdants. Mais ce serait oublier que l’attractivité du poker n’est pas du tout constituée des regs online, mais bien par premières places des gros tournois et par les joueurs sponsorisés mis en avant par les rooms.
J’aurais donc personnellement tendance à penser que le marché engloutirait toujours des sommes d’argent comparables : oui certains perdants du passé deviendraient gagnants. Oui certains perdraient moins et moins vite. Mais à un jeu si facile où des amateurs complets parviendraient à sortir durablement gagnants on verrait peut-être alors apparaître une nouvelle frange de joueurs, des « super-fishs » qui n’auraient pas forcément été attirés par le poker technico-rébarbatif pratiqué actuellement sur les tables de poker online.
Bref disons qu’à tout le moins la question, même en partant sur une hypothèse générale finalement absurde, n’a rien d’évident. Donc non, que ce soit rationnellement ou émotionnellement, je ne me sens pas mal de prendre l’argent des addicts.
Je manque officiellement d'idées pour aérer mon texte
Inutilité sociale
Cette question-là m’a également fait réfléchir à plus d’un titre.
D’abord parce que c’est une question extrêmement désagréable à poser à quelqu’un et qu’on aimerait bien avoir une réponse cinglante toute prête à donner qui commencerait par « pauvre fils de pute » et qui s’achèverait par « , conn**d ». Mais je ne vis malheureusement pas dans un sketch de Jean-Marie Bigard et je me contente donc généralement de répondre :
« c’est vrai, mais tu sais y’a plein de métiers qui servent à rien socialement voire qui sont néfastes, le mec qui t’appelle pour te vendre des options binaires, le mec qui se pointe chez toi pour te vendre un aspirateur foireux, ton conseiller bancaire … Est-ce que tu demandes à ton conseiller bancaire si ça le fait chi** de faire un job de con inutile quand tu vas le voir et qu’il essaie de te fourguer une assurance vie avec 1.5% de frais de gestion ? Non tu lui fous la paix …. » … je m’égare.
Donc pour répondre à la question : oui je réalise pleinement ma totale inutilité sociale. Mais j’ai un problème avec la façon qu’ont les gens de formuler cette question. Ils semblent bien souvent partir du principe qu’embrasser un job inutile est un comportement d’égoïste. Ils oublient en revanche totalement qu’un certain nombre de métiers sont inutiles, et que par ailleurs et indépendamment de cela, 90% des gens qui exercent un métier utile ne le font de toute façon pas pour leur utilité intrinsèque mais bien pour gagner du fric.
Personne ne va aller casser les couilles à la caissière de Carrefour parce qu’elle ne réalise pas que son boulot est utile socialement. Il l’est, mais elle ne le fait que parce qu’il lui apporte un salaire pas pour remplir un besoin de la société de consommation. Même chose pour un taxi, un éboueur ou un tourneur-fraiseur. Malheureusement il semble que pour beaucoup de gens gagner de l’argent doive nécessairement s’accompagner de culpabilisation et d’une nécessité de faire amende honorable. Lâchez-moi la grappe.
Malgré cette diatribe je ne suis pas entièrement un fils de pute égoïste. Car si cette question de l’utilité sociale me gêne, c’est bien souvent davantage par sa forme généralement culpabilisatrice et moralisatrice que par son fond. Couplée à ma récente réalisation que j’avais besoin pour m’épanouir des gens et de leur reconnaissance, j’ai également pris conscience du fait qu'avoir une utilité sociale me manquait. Je veux pouvoir collaborer à une société, je veux pouvoir faire profiter les gens de mes compétences.
Si la forme de cette question n’était pas culpabilisatrice mais au contraire constructive voire pleine de pitié (n’exagérons rien, OK, mais je ne trouve pas comment le formuler là, de suite, et après 2440 mots j’en ai marre de chercher) elle serait beaucoup plus acceptable. La caissière, le taximan, l’éboueur (!!) qui ne réalisent pas que ce qu’ils font est utile sont à plaindre – au-delà de leurs conditions salariales j’entends. Votre conseiller bancaire qui vous ouvre un compte-titre à la con, le mec qui vous appelle pour essayer de vous escroquer avec des options binaires, le joueur de poker, ça ne sert à rien de les faire culpabiliser et de les critiquer, ils s’en branlent. Ça ne devrait pas vous empêcher d’essayer de leur faire réaliser que peut-être ils peuvent obtenir plus de satisfaction personnelle autre part ou en ajoutant une autre composante à leurs activités quotidiennes. Mais par pitié de façon intelligente et raisonnée.
Pour ma part vous l’aurez compris j’ai résolu de changer un peu d’activité. J’ai plusieurs choses que je souhaite réaliser dans un futur proche, en particulier redonner un peu de coaching et écrire un second bouquin de poker, destiné aux joueurs avancés celui-ci, non plus aux débutants. Cela me permettra de conjuguer à nouveau deux passions, l’enseignement et l’écriture. J’ai par la suite d’autres projets plus ambitieux et hasardeux, hors poker, dont je vous toucherai peut-être un mot dans le futur. Je n’exclus absolument pas de reprendre le grind quand les circonstances seront plus favorables (l’accès au .com et au format Zoom me ferait le plus grand bien)
J’ai terminé d’échafauder des plans pour « l’après-poker » : je m’y mets tout de suite. -
Byshop reacted to ArtPlay for a blog entry, So long PokerStars ! (and thanks for all the f...)
So long PokerStars ! (and thanks for all the f...)
Comme
depuis ce matin je n’arbore plus le Pique Rouge réservé aux membres du Team Pro (et aux Team Online, et aux TV Stars, et aux musiciens suffisamment cools pour aimer les cartes, et aux sportifs qui s’emm**dent) de PokerStars.
L’équipe de fins limiers du ClubPoker que vous êtes en a donc logiquement déduit que je ne faisais peut-être plus partie du Team. Ding ding ding, that’s a bingo !
Mais pourquoi donc ?
Bon là c’est le moment où logiquement on doit dire « oui c’est une décision commune qui intervient d’un commun accord concerté à l’avantage des deux parties communes ». Mais pas vraiment. De fait mon profil ne collait plus réellement à la stratégie marketing de PokerStars, point de vue que je peux tout à fait comprendre du reste.
Cela tient en gros à deux facteurs. Le premier, et à mon avis le plus négligeable c’est que la politique interne de PokerStars n’est pas extrêmement friande que ses joueurs prêtent leur image à d’autres sites. En gros ça les embêtait un peu que je produise du contenu exclusif pour CarryPoker (j’avais déjà dû réclamer un avenant à mon contrat l’an dernier). Une politique qui m’étonne un peu mais qui je crois vient des patrons tout là-bas, au Costa Rica, en Israël, ou à l’Île de Man, personne sait trop de toute façon.
Le second a trait à la stratégie actuelle de PokerStars. Ca ne vous aura pas échappé ils foutent un sacré paquet sur PokerStarsLive. Et c’est un peu là que le bât blesse. Depuis maintenant deux ans je réside à Antibes, à côté de Nice, alors que le studio d’enregistrement se situe à Paris. Autant dire que ma présence lors des diverses émissions était plutôt compromise.
J’aurais en fait pu fournir pas mal de contenu vidéo réalisé à distance mais on ne m’a pas particulièrement pressurisé en ce sens : je suppose que cela tient au fait que le cœur de cible de PokerStarsLive s’intéresse davantage aux MTT qu’aux CG, et davantage aux « grosses » stars qu’à votre discret quoiqu’encombrant serviteur. Et puis PokerStarsLIVE devait bien rester du LIVE .
Tout ceci sans compter que très clairement en termes de visibilité pure je ne fais que très peu de live (et virtuellement aucun gros) et que je ne suis pas du tout une star des réseaux sociaux. La décision n'a pas grand chose de surprenant, je dois d'ailleurs dire en toute honnêteté que mon implication n'était plus totale depuis quelque temps déjà pour diverses raisons (calendrier, vie perso ...)
Et du coup tu le vis comment ?
Ben... en fait pas trop mal. D’abord mon contrat n’était pas extrêmement copieux et n'a représenté qu’à tout casser 20% de mes winnings annuels. Il était par ailleurs assorti d’une obligation de jeu exclusif sur PokerStars.fr. Clause que j’aurais aussi bien pu ne pas respecter mais en l’occurrence j’ai décidé de rester à peu près honorable.
Si je mène bien ma barque et que j’arrive à augmenter mon ev en jouant sur d’autres sites je pense que le préjudice financier a de très bonnes chances d’être inexistant. Je me fais donc assez peu de souci de ce point de vue-là, même si mes 900 premières mains sur Winamax mettent pour l’instant en évidence une constance dans la défaite tout à fait remarquable :
Winamax, des débuts prometteurs
Toutefois – et paradoxalement - je reste un peu embêté par quelque chose. Turlupiné comme on dit. En fait je ne comprends pas très bien la logique économique derrière mon « licenciement ». Sans entrer dans les détails de mon contrat je pense à la louche qu’étant donné le rake que je génère en étant client exclusif PokerStars je dois coûter à la société quelque chose comme 10-15k€ / an. Je suis un ambassadeur généralement courtois, je démarre des tonnes de tables, je joue régulièrement HU contre des regs.
Juste pour prendre l’exemple du jeu heads-up, j’ai depuis janvier 2013 disputé ~40kh HU contre des regs depuis janvier 2013, dépensant du même coup ~10k€ en rake. Ces mêmes regs n’auraient probablement pas joué ces mains-là en mon absence, payant de la même manière 10k€ en moins en rake à PokerStars.fr. Sans compter le boost au démarrage des tables qui bien que faible (car soyons réalistes une table ne démarre de toute manière que si un fish daigne s’asseoir) doit être existant.
Si on ajoute à ça le fait que mon action va sûrement se basculer vers le concurrent direct, je me dis deux choses :
Soit ils font une petite erreur en me virant (quel prétentieux ce Sylvain) Soit j’ai carrément une image et un coût de revient négatif pour la société que je représente et là m**de, ça me fait chi**
Que retires-tu de l’expérience
Version short, c’était cool. Version un peu plus longue quasiment que du positif. Les esprits chagrins pourront dire que ça m’a apporté un contrôle fiscal. C’est vrai mais ça ne suscite aucun regret chez moi. D’abord il ne faut pas être result oriented dans la vie, c’est pas parce que ça m’a un peu baisé en définitive que l’expérience était mauvaise. Ensuite et surtout ce n’est pas la faute de PokerStars mais la totale faute à pas de chance.
Puis ça reste de toute façon une expérience un contrôle fiscal, et je le dis sans humour : je suis sûr qu’à terme les compétences de gestion et de fiscalité que ça m’a fait développer me seront extrêmement utiles.
Niveau positif en revanche : Je me suis éclaté deux ans de suite à la Maison du Bluff. Découvrir le milieu de la TV a été totalement bluffant et captivant. Non, non, je mens pas. N’hésitez pas à relire mes précédents billets sur le sujet :
https://www.clubpoker.net/forum-poker/blog/208/entry-8537-maison-du-bluff-petit-bilan/
https://www.clubpoker.net/forum-poker/blog/208/entry-6121-maison-du-bluff-les-coulisses-verdun-sur-la-costa-del-sol/
https://www.clubpoker.net/forum-poker/blog/208/entry-6141-lmdb-episode-2-la-revanche-du-speak/ Cette émission est à mon avis le truc qui dynamise le plus le marché français et j'ai été ravi de pouvoir y participer. De la même manière commenter les FPS avec Alexis Laipsker était également une super expérience, que j'aurais aimé pouvoir renouveler si j'étais resté en région parisienne. De manière générale commenter du poker est quelque chose qui m'a pas mal botté pendant toute cette période. Ca m’a permis de réellement aborder l’activité professionnellementet de développer des qualités de communication et de marketing nécessaires à tout escroc professionnel. Ca m’a un peu facilité la tâche vis-à-vis des gens auxquels je parle de mon activité. Ils peuvent plus facilement identifier « contrat publicitaire » et « joueur sponsorisé » comme un gagne-pain plutôt que « je pique l’argent des addicts ». Et quand ils tombent sur cette vidéo ils découvrent en plus que je sais cuisiner. Davantage de crédibilité dans le monde réel donc, un peu plus également dans la communauté poker. De « ArtPlay le nit » je suis petit à petit devenu « ArtPlay le joueur pro sponsorisé-je-sais-pourquoi-t’es-sponso-t’es-un-chattard ». Néanmoins je regrette que pour toute une frange de la communauté poker la crédibilité ne s’acquiert qu’en outluckant 400+ personnes dans un EPT =). Mais je ne désespère pas j’ai eu deux grosses occasions, ça viendra ! Enfin ça m’a permis de rencontrer pas mal de gens qui se reconnaîtront avec qui je pense rester en contact et que j’aurai toujours plaisir à recroiser. Seul regret vous ne me verrez du coup pas dans la Maison du Bluff IV où je vais rater la bombasse de service . Mais bon je peux quand même vous mettre une photo pour vous faire plaisir, quand bien même vous les avez sûrement déjà absolument toutes looked up.
Gaelle Garcia Diaz présentera LMDB 4
Qu’est-ce que tu vas faire de ta vie maintenant ??
Eh bien je ne compte pas changer grand-chose pour l’heure. J’ai quelques projets moyen-terme hors poker. A très court terme (demain) je déboule sur Wina pour call quelques 4bets et foutre 3-4 suckouts. Oui, vous allez vous aussi pouvoir découvrir que j’ai beaucoup de cul en 4bet pot. Pour le fun mon graph lifetime filtré où j’ai call un 4bet préflop SANS {TT+, AQ+} :
Called 4b, sans TT+,AQ+
Autant dire un petit miracle de chatte puisque j'arrive à être up alors qu'en me contentant de fold toutes ces bouses j'aurais logiquement perdu à 900bb/100.
A court terme (une semaine) je compte publier une mise à jour de mon eBook. Rien de révolutionnaire, trois chapitres en plus et quelques corrections et clarifications. Ceux qui l’auront déjà acheté pourront bien entendu le recevoir gratuitement.
En tout cas je reste dans le poker pour l’instant. Et après … Je verrai bien et ne m’inquiète pas. La vie est faite d’opportunités et je compte bien les saisir.
Sylvain.
-
Byshop reacted to mezmerize for a blog entry, Un an plus tard....
Apres plus d'un an sans écrire un billet, l'envie de poster un billet me revient. Je ne l'ai pas fait avant pour rester discret à un moment ou l'on parlait beaucoup du fisc, mais aussi sans doute par pure fainéantise.
L'année dernière, j'avais décidé de prendre une année sabbatique pour me concentrer uniquement sur le poker (avec un diplôme dans la poche et un peu de sous de cote comme même, on est pas fou!).
La première étape fut le PPT a Cannes ou le résultat a été catastrophique. Plusieurs gros tournois joues dont le ME, la vie qui coute cher la bas....résultat un bon brokage live, il y a rien de mieux pour commencer l'année !
Enfin je dis ca, mais j'ai passe une semaine énorme en colloc sur place, ca m'a permis de mettre quelques tête supplémentaires sur des pseudos et des potos online, et de rencontrer des gens vraiment au top!
Apres Cannes et la décision (que je ne respecterais surement pas) de ne plus jamais jouer de gros tournois live en shot, je suis resté 1 bon mois dans le sud de la France avec 2 grinders. La colloc etait bien sympa, les résultats online étaient corrects, le rythme de vie était vraiment tranquille. On a donc décidé, en tant que bon grinders online, d'aller s'installer à Amsterdam pour quasiment 2 mois.
On a eu quelques (grosses) galères pour trouver un logement, mais on a finalement trouver un appart sympa prêt du centre ville et pas très cher (LOL) pour le quartier. Le rythme de vie à Amsterdam était comme l'ambiance générale de ville: pose. Ca facilite le grind d'avoir un café local à 10m de chez sois, par contre la vie est très chère la bas, et malgré 2 bon mois au poker, en comptant les excès à cote, j'ai pas vraiment réussi à revenir de la bas avec une plus grosse roll, mais l'expérience en valait le coup !
Apres ca, on a décidé d'arrêter la colloc, on ne savait pas trop ou aller et Amsterdam coutait vraiment cher. J'en ai profité pour rejoindre un ami étudiant (un néophyte du poker) qui était en Corse. Je devais rester que deux semaines la bas, mais j'ai tellement aimé retrouver ces sorties entre étudiants, un peu de chaleur et le pastis a 80cts que j'ai prolongé mon séjour.
Par contre, tout ca ne se combine pas bien avec le poker, j'ai clairement fait aucun deep run, aucun cash 'correct' mon pire mois lifetime. Et forcement, c'était une des rares périodes ou je n'étais pas stacker....
Donc au retour de Corse la roll avait prit une très grosse claque, le moral aussi, même si j'ai passe un super mois la bas, le retour était difficile.
J'ai passe les fêtes de fin d'année en famille, et j'ai eu la chatte de faire runner up du classico pendant ses vacances, de quoi ce robusto un peu pour l'année 2013 qui arrivais ! Je ne savais toujours pas ou j'allais aller en Janvier, et sur un coup de tête (même si j'y réfléchissais depuis un petit moment) j'ai décidé de partir en Thailande à Chiang Mai rejoindre 2 grinders sur place pour une durée indéfinie.
Gros changement de décor en arrivant, je pars sous la neige avec le gros blouson, je me retrouve 2j en short T shirt en train de suer comme jamais. Premier soir je suis super bien accueilli, piscine, alcool, tournée des bars et de ce qui s'en suis....je sens que je vais kiffer.....
Résultat du premier mois, 25j de sorties, 5j de grind. La Thaïlande ca coute pas cher, mais uniquement quand tu vie comme un thai !! J'essaye tant bien que mal de me motiver à grinder (et avec deux collocs qui sortent eux aussi tout les soirs ce n’était pas évident....), je découvre ce fameux .com et décide de grind sur FTP. Des étoiles pleins les yeux, des beaux prize pools, des tournois multy entry des grosses sessions tout les soirs, surement trop grosses même......
Je n'arrive pas à perf, il me manque ce brin de réussite sur la fin, je devais surement pas être au top de mon niveau aussi. Bilan, encore une grosse cagoule, j'essaye tant bien que mal de rebuild, ca ne passe pas, j'ai test quelques cercles de jeux 'clandestins' sur Bangkok, les parties étaient vraiment sympa, bien deep et beaucoup de gamble, mais avec un run en carton et une expérience du live pas énorme (surtout CG deep....) le bilan est négatif.
Cerise sur le gâteau lors d'une session dans un cercle, la police débarque et emmène tout le monde au poste (oui le poker est illégal la bas). Apres quelques heures en GAV, et un passage au tribunal dans la même journée, la note s'élève à 20e/personne !! Payé par le cercle évidement, qui rouvrira ses portes des le lendemain en échange d'un bon billet, qu'il est beau ce pays !
La fatigue se fait ressentir....
Je suis finalement reste 4 mois en Thailande, et si je ne m’étais pas broke la bas, j’y serais surement encore !! A mon retour en France, je n’avais aucune motivation pour grind, et j’ai donc logiquement pris un break pendant deux mois. Il y a un mois, âpres avoir rebosser mon jeu et retrouver la motivation pour jouer, je me suis remis à grind sérieusement. Avec une bonne motivation et en reprenant sur les low BI et j’ai réalisé mon meilleur mois de l’année, ce qui m’a motivé a reprendre le poker sérieusement (et a poster ce billet accessoirement), en parallèle des études que je vais reprendre l’année prochaine.
J’espère que le pave n’était pas trop long ! On est de retour aux tables avec les dents longues, good luck everyone !
-
Byshop reacted to olivierp for a blog entry, Mon poker
Bobi mon amour <3...
Salut Bobi ! Ca va ?
Y'a pas bien longtemps maintenant, j'ai eu un message de Bobi qui me demandais de participer à un thread qu'il avait initié, soit disant parce que parait-il que j'ai déjà joué pas mal de main à ce jeu de carte qu'est le poker. Le thread en question :
Je sais pas si vous connaissez Bobi, mais faut le dire tout de suite, c'est 100kg de muscles () et un caractère ultra agressif. Donc bon, ça a beau avoir l'air d'être un message anodin, ce n'en est pas un... Et puis en plus je l'aime bien et j'ai envie de lui faire plaisir
Par contre je suis un peu emm**dé, malgré ce que j'ai dit au-dessus, je ne vois pas bien quoi ajouter directement à la conversation. Donc j'ai décidé de feinter, de ne parler que de moi. Et vu qu'un blog c'est fait pour ça normalement, ben je vais le poster ici.
Donc voilà, j'ai pris la décision de parler ma relation ( <3) avec le poker depuis que j'y joue. Ca fait un bout de temps maintenant, et je suis passé par pas mal de phases différentes. Avec du bien et du moins bien. Je vais forcement parler pas mal de ma vie autour et de ce qui a influé sur les décision poker, mais le but du jeu, c'est quand même de parler principalement de mes états psychologiques vis à vis du poker.
Le poker : un coup de bol et un exutoire
La galère
Il y a très longtemps, dans une ancienne vie, j'étais en thèse. Et franchement c'était quand même bien la galère. Pas la thèse hein (quoique...), c'est vraiment un milieu qui me convenait bien et j'avais eu la chance de trouver un laboratoire avec des chercheurs extrêmement compétents et des étudiants avec qui je m'entendais très bien, bref y'avait tout ce qu'il fallait pour me plaire.
Sauf que... J'avais quelque soucis de santé et j'allais pas super super. Disons que parmi les chose qui m'étaient difficile à faire pendant les quatre ans qu'ont durés cette expérience, y'avait : tenir debout (ça m'est arrivé un certain nombre de fois de m'écrouler dans la rue, comme ça sans raisons...), et arriver à faire une phrase en entier passé midi. J'étais un poil fatigué, tout le temps.
En plus de ça j'avais un directeur de thèse que je considérais énormément, mais qui avait une petite tendance lunatique... Et manque de bol, il était en phase terminale d'un cancer à ce moment là, ce qui donnait une ambiance de thèse un peu particulière...
Bon disons que l'un dans l'autre ça allait pas trop, que je passais beaucoup beaucoup de temps chez moi à ne pas faire grand chose, et une grande partie de ce temps sur mon ordinateur.
Un coup de bol
Ca a quand même pris un petit moment, mais c'est à ce moment là que j'ai trouvé le poker. Et j'ai vraiment tout de suite accroché. Et en plus de me passionner, j'ai eu la chance de pouvoir monter assez rapidement en 2/4 sans avoir ni un winrate fantastique ni un niveau délirant.
Outre le fait d'y trouver une passion (ce qui est toujours sympa), à ce moment là le poker m'a surtout permis de penser à autre chose. Dans la vrai vie j'étais vraiment tout en bas, au fur et à mesure des mois qui passaient je faisais des croix sur les différentes voies qui s'offraient à moi pour mon futur. Parce que bon tenir debout et arriver à articuler des phrases cohérentes toute une journée durant c'est quand même quelque chose qu'il faut en général savoir faire.
Le coup de bol là aussi, c'est que j'étais capable de jouer au poker à des moments où je n'étais pas capable de faire quoi que ce soit d'autre (parler par ex...), et même d'être un peu gagnant sans faire des efforts démesurés. Je jouais sur Doyle's room à l'époque, ceci explique certainement cela ...
Je crois bien qu'à ce moment là, le rôle principal du poker a été de me permettre d'avancer. Je ne suis pas sûr du tout que j'aurais pu finir ma thèse si je n'avais pas réussi à "m'évader" grâce au poker. Ca m'a permis de ne pas trop penser à moi à un moment où ça allait pas trop, et où je ne pouvais pas faire grand chose pour que ça aille mieux.
Bon en tout cas à un moment donné j'ai rendu ma thèse, je l'ai même soutenue. On m'a demandé ce que j'allais faire plus tard... J'avais fait un croix sur toutes les carrières "classiques", je n'étais très clairement pas en état pour les envisager. Et un truc sympa quand même, c'est qu'après avoir fait des croix sur tout, il me restait le poker. Je gagnais déjà un peu de sous, et j'adorais ça, y'a quand même bien pire comme voie de garage...
Les circonstances auraient été différentes, je suis à peu près sûr que je ne me serais pas lancé dans le poker "à temps plein", pour tout un tas de raison. Mais en tout cas, les choses étaient ce qu'elles étaient, et j'ai encore aujourd'hui l'impression d'avoir eu un bol fou de découvrir le poker à ce moment là. C'est quelque chose que je garde encore en tête aujourd'hui.
Le poker compétition
Sky 10/20 is the limit
Tout juste sorti de ma thèse, j'avais deux objectifs relatif au poker :
Me servir de mon nouveau rythme de vie de pouvoir regagner en forme
Progresser au poker
Pour me mettre dans l'ambiance quand même, je commence par un bad run incroyable (pour moi à l'époque) d'un mois. Un vrai hein, pile ce qu'il faut pour être en confiance...
Ca se passe assez rapidement mieux quand même, et je regagne en forme petit à petit. Donc bon, le premier objectif se réalise doucement, reste à progresser. Quatre-cinq mois après la fin de thèse, je met enfin l'engrenage en route : je joue énormément en heads up. En plus de ça j'avais trouvé deux américains motivés pour progresser. On enregistres des vidéos de nos matchs, on les commente. Ça et le heads up, c'est le top absolu pour apprendre le poker.
Je n'avais pas l'ambition de monter toutes les limites en HU, ça se passait bien, mais j'avais comme objectif de retourner au short handed ensuite. C'est ce que j'ai fait. Passé quelques réadaptations, je pouvais monter en 5/10 et me débrouiller très bien sur ces tables.
Dans le même temps j'essayais d'autres variantes, le HU PLO en particulier où j'ai joué pas mal de mains. En tout cas je prenais énormément de plaisir à apprendre.
J'essayais de passer en 10/20, je me cassais les dents.
Je réessayais de passer en 10/20, je me cassais les dents à nouveau.
...
Bref, j''avais du mal à monter plus haut, mais j'avais passé quelques mois "à fond" poker, en progressant et en regardant vers le haut : c'est vraiment une période que j'ai beaucoup apprécié. J'avais vraiment l'impression de faire partie d'une compétition mondiale. Je cherchais à monter les divisions, une à une, et j'y arrivais en partie. C'était vraiment bon.
Clicking buttons
Pas très bien dormi cette nuit...
Et puis je suis retourné sous cortisone. C'est incroyable comme ça rend nerveux ces conneries... Au bout d'un mois à quatre heures de sommeil par nuit, je commençais à me sentir super limite en 5/10, trop fatigué. Et pour en rajouter une couche, je ressentais le besoin de canaliser la nervosité du moment.
C'est là que j'ai commencé à vraiment mass multitabler, je me suis dit que c'est ce qui correspondait le plus à mon humeur / niveau effectif du moment. Je suis descendu en 2/4, je jouais 16 tables (limite de FT à l'époque). Si je me sentais encore plus limite, je descendais encore d'un cran, en 1/2, pour me sentir à l'aise.
Ça dure un bon moment comme ça. Et puis le .fr est arrivé.
Y'a un truc horrible avec le multitabling, c'est que c'est terriblement difficile de revenir en arrière quand on y a gouté...
Donc je continue.
Début août, ma femme se retrouve alité pour au moins deux mois. Donc bon, la vie sociale à ce moment là est plutôt en stand by. Alors je décide de me fixer un objectif : faire sne en quelques mois. Je joue une tonne en nombre d'heures et de tables, et trois mois après c'est plié : j'ai fait mon million de mains.
Ça peut paraitre très bourrin, mais au final j'en ai un bon souvenir. J'étais motivé par un objectif, j'ai passé beaucoup de temps en couple, on attendait un petit. Un petit coup de mou quand même au milieu où j'ai eu mon pire bad run en terme de set up / flips. Si je me souviens bien, au bout de 100k mains début octobre, quand je prenais mon tracker, la première main avec laquelle j'étais gagnant c'était AQo... La bonne nouvelle quand même, c'est qu'à ce rythme, 100k mains ça dure dix jours...
Papa
Mon ptit
Et puis je suis devenu papa. Au niveau poker, ça a marqué la fin d'une période où je jouait énormément de mains en prenant du plaisir.
J'ai aussi déménagé en même temps, emménagé dans un appart en travaux, et fait une partie de ceux-ci... Quand est venu la fin du congé maternité de ma femme, je me suis occupé de mon petit, en attendant la crèche qu'on ne devait avoir qu'à la rentrée. Et puis avec les histoires d'adaptations, de travaux dans la crèche voisine... La rentrée en fait c'est fin octobre. Et fin octobre c'est le début des épidémies, et le p'tit avait pas encore fait ses défenses immunitaires... Donc bon, malade tout le temps, je continuais à le garder très souvent, fatigué par ses non nuits en plus...
Au milieu de ça j'essayais de jouer au poker... Je l'ai vraiment très mal vécu. J'essayais de jouer dès que j'avais un moment de libre, donc forcément fatigué, nerveux, pas dans de bonnes conditions. Mes sessions duraient souvent moins d'une demi-heure, et pour arriver à faire des mains, je me retrouvais souvent sur trente tables....
C'était complètement con, je n'arrivais simplement pas à accepter que je ne pouvais pas avoir le même rythme de jeu dans ces conditions. Et j'empirais la situation en voulant le forcer à tout pris.
J'arrive quand même à faire un bilan en fin d'année (après avoir fini SNE avec une gastro à Noël chez mes beaux parents...) : je fais de la m**de. Et pire que ça, je le vis terriblement mal. Je décide de prendre du recul avec les résultats, et surtout de ne plus me donner d'objectifs poker. Je joue quand je me sens de jouer et j'essaie au maximum de ne rien forcer.
Un aparté quand même, autant j'ai très mal vécu ma gestion du poker, autant j'ai eu la chance de participer à CPR à ce moment là, et j'y ai pris énormément de plaisir. Je crois que ça a énormément compensé le coup de mou lié au jeu en lui même.
On arrive à l'an dernier, et j'ai déjà pas mal parlé de ces périodes dans mon blog.
Quelque chose dont je suis assez content, c'est que j'ai plutôt bien vécu ma pire année poker. J'ai fait (beaucoup) moins de volume, et je pense avoir relativement bien joué pendant une grosse première moitié d'année. J'ai delete mes databases pour éviter de trop les regarder, mais de mémoire, j'étais 5bb/100 en dessous en ev au bout de six mois et 350k mains. Tout en étant gagnant.
J'ai voulu faire une revanche contre ohsosick, j'aurais certainement du éviter... Je perds vraiment énorme et je crois que c'est la première fois depuis que je joue au poker que j'ai été incapable de reprendre la souris pendant deux ou trois semaines après m'être fait démonter... Ça je ne l'ai pas bien vécu.
Et puis de septembre à décembre, j'étais vraiment très bas physiquement. Incapable de remonter la pente. J'ai très peu joué, et quand j'ai joué, j'ai très mal joué...
Mais encore une fois, je crois que la seule chose que j'ai mal vécu niveau poker c'est le HU contre ohsosick. Je me suis pas mal détaché du reste, et c'est quand même beaucoup plus facile à vivre comme ça. Je vis quand même les hauts et bas liés au poker, je ne pense pas qu'on puisse totalement les éviter, mais au moins ça ne me mine pas plus que ça.
Je pense que c'est un peu mon état d'esprit actuel, je suis explosé à peu près tout le temps, et si y'a un truc qui m'affecte, c'est bien ça. J'essaie de gérer ma forme, ma famille, mes amis, et je galère pas mal là dessus. Le poker vient après, et il a son importance.
Deux choses pour finir :
Quelque chose qui me surprend au fur et à mesure du temps qui passe : je prends toujours du plaisir à jouer. Alors bien sûr, les raisons de ce plaisir ont évoluées au fur et à mesure du temps, mais je pense que ce n'est pas le cas de tout le monde et que ça change absolument toute la relation que l'on peut avoir avec ce jeu.
Ma relation au futur à complètement changé avec le poker. Avant, j'avais l'habitude d'essayer de me projeter à 5/10 ans pour savoir où je voulais être. Je ne le fais plus, je ne vois pas bien comment le faire en jouant au poker. J'ai d'ailleurs l'impression de m'y habituer plutôt pas mal. Depuis que je joue j'ai l'impression que ça peut s'arrêter du jour au lendemain. Un jour ça s'arrêtera...
-
Byshop reacted to olivierp for a blog entry, High stakes poker
High stakes poker à la française
Vous avez déjà dû le remarquer, je parle assez peu des sessions online dans ce blog, la raison principale est que je prend beaucoup plus de plaisir à écrire (et à lire quand j'en ai l'occasion) un CR sur du jeu live que sur du online. C'est en grande partie dû à l'ambiance autour de l'événement je pense.
Aujourd'hui je ne dérogerais pas vraiment à cette règle, je viens vous voir pour faire un compte rendu d'une session live exceptionnelle.
En effet, j'ai récemment eu la chance d'être invité à une partie privée live, avec pour les coup des enjeux financiers importants. Forcement le gratin du poker français était présent, seuls manquaient Timus prétextant une maladie quelconque au dernier moment et Horn3t bredouillant quelques mots incompréhensibles au téléphone.
La partie se déroula finalement à sept joueurs : Skip, Tof, Uto, Popi, Moi, Zozo, et Sylvain.
Le gratin du poker français
Je passe l'oubli des bières à la maison et l'apéro précédant la partie. A 22h tapantes, tout le monde est installé et prêt à en découdre. Les Paulsons (pharaoh svp) sont sortis, sept piles de mille jeton, la cave est à 10 € : ça joue high stakes !!!
On tire les places avant de s'installer. le but du jeu : ne pas être à la droite de Skip. En plus il a l'air chaud ce soir. Je chatte mon tirage avec Uto et Zozo à ma gauche :
Le tirage
On s'installe, je propose de jouer en "win the button", tout le monde est d'accord, sauf Uto qui râle, qu'est-ce que ça va être quand on va arriver aux variantes... Pour en rajouter encore un peu, le perdant distribue la main suivante et chaque personne qui recave doit prendre un shot de jus de pomme.
On tire le bouton, Skip gagne, ça va être un peu le thème de la soirée... Je commence à distribuer les cartes et là Tof se réveille "put**n, je vais être de blindes toute la soirée..." . C'est un malin ce Tof ! Il a tout de suite compris ce qui allait se passer.
Je suis UTG (ma position favorite ce soir là, la seule pour ainsi dire...), j'ouvre , c'est pas trop mal, je minraise pour avoir de l'action. Payé par Uto, Zozo et Popi, Skip 3-bet cher. Tof et Sylvain qui sont des gens raisonnables foldent, moi aussi, tout comme Uto et Zozo. Popi paye.
Flop : , là je suis dégouté, j'avais top paire... Ca m'apprendra à fold.
Je ne sais pas bien comment, mais ça part à tapis, les cartes : Skip : , Popi . Skip remporte brillamment la première cave de sa soirée, Popi prend une double recave et un shot simple et la partie est lancé.
Des problèmes de mémoire monsieur ?
Bon un petit aparté quand même avant de continuer : je ne suis pas bien sûr que cette main ai eu lieu à ce moment dans la partie, ni qu'elle ai eu lieu exactement de la façon dont je la raconte... D'habitude quand je joue en live j'ai une très bonne mémoire des événements, mais allez savoir pourquoi, c'est un peu plus flou dans ce cas. Donc je brode, j'inverse etc... Ce qui est sûr c'est que c'est toujours Skip qui 3-bet et Popi qui call, et aussi que Skip à doublé en premier...
On instaure un side bet avec : si quelqu'un gagne un pot avec , c'est tournée générale de jus de pomme (sauf pour le vainqueur). J'ai bien proposé que ce soit le gagnant de la main qui décide qui buvait pour donner une dynamique plus personnelle à tout ça, mais Sip à refusé net après avoir regardé son stack de jetons : beaucoup trop dangereux comme règle quand on est chipleader. En plus d'être grand, il est finaud !
Pour ce qui est des mains que je joue pendant la partie NLHE :
J'ouvre 95 % des UTG (c'est ma position favorite), parfois je call les 3-bet, parfois je fold, parfois je reshove mes 100-200 bb dans 10bb... Ca me permet de prendre un tapis avec > , de split contre skip avec = (chattard !) et de perdre une cave avec quelque chose comme < < (j'avais ).
Popi (UTG) open shove pendant qu'on distribue les cartes, Skip instacall. Petite pause, on attend nous de pouvoir voir nos cartes. Tof tank en nous disant qu'il a avant de call, Sylvain fold et j'ouvre . Je tank 5 bonnes minutes avant de call en disant que de toute façon je dois avoir les cotes. Board : .
Tof et Popi font la gueule, je suis bien là !!! Reste seulement Skip qui n'a pas encore regardé ses cartes. Il nous annonce qu'on va les regarder ensemble. Il retourne sa première carte : , je rage muck, il vient de me casser mon effet le monsieur !La main que j'ai le plus mal joué, et je m'en veut encore :
Je suis au bouton (oui oui, c'est quand même arrivé de temps en temps...), tout le monde fold jusqu'à Sylvain (non, ça c'est arrivé qu'une seule fois...), il ouvre. Je regarde mes cartes, j'ai , je suis beau ! Je call. Inutile de préciser qu'Uto et Zozo foldent...
Flop : (j'ai nut air, je me sens confiant, jamais je fold any street).
Sylvain mise, je call.
Turn : 5d
Sylvain check, je me sens toujours vraiment bien, mais faut quand même avouer que ça va être compliqué de se faire payer par moins bien.... Je check
River : , pas dégueu...
Sylvain fait mine de réfléchir à miser, je lui dit que s'il mise je fais tapis... Et il fait tapis après m'avoir demandé confirmation.
Et là, je fais l'énorme erreur de la soirée : j'instacall pour lui claquer les nuts au milieu de la table... Quelle erreur !!! C'est le genre de spot de slowroll qui ne se présente qu'une fois l'an et je n'ai pas eu la présence d'esprit de le saisir : quand je lui dit que je le paye s'il mise, il sait que c'est vrai. Donc quand il mise il se sent monstrueux, il se sent beau, il plane au dessus de nous tous.
Bon j'ai call, il a montré tout fier pour la suite, et on a quand même tous bien rigolé parce qu'on avait tous suivi l'action et qu'il a voulu faire le malin à la turn... Un shot pour Sylvain un !
On a bien sûr joué d'autres mains en NLHE, en tout cas je crois... pas tout à fait sûr. En tout cas c'est l'heure de passer aux variantes. La règle est simple, c'est du vrai dealer choice : le gagnant prend le bouton et décide de la variante que l'on joue qu'elle existe ou non. Pour donner une idée on a joué entre autre à : Omaha
Omaha 5
Omaha high low
Omaha 5 high low
Hold'em à 1 carte (c'est nul)
Hold'em à 3 cartes (en en jettant une au flop, ou pas)
Poker fermé, comme papyé, en single draw NL
Cartes sur la tête
Kalachnikov
Omaha 4 à 2 boards
Courchevel
Hold'em à 3 cartes où on s'échange une carte au hasard à la river
Surement autre chose...
Je ne détaillerais que deux mains, parce que c'était quand même bien le bordel à ce moment là dans ma tête. Et qu'en plus vu qu'il faut expliquer la variante avant à chaque fois avant la main, ça devient bien long à écrire.
[*]Omaha 4 à deux boards, je suis au bouton (oui c'était mon idée...), et je call un raise avec , toute la famille est au flop.
Flop :
Uto check, Zozo pot, Popi repot, Tof Skip et Sylvain foldent, je repot, Zozo repot (!!!!), Popi fold, je call parce que faut pas déconner quand même, j'ai full, mais je me sens pas super bien...
Zozo : . Je suis effectivement pas beau du tout mais on split quand même....
[*]Cartes sur la tête. La règle est simple, c'est du hold'em classique sauf qu'on a nos cartes sur le front et que tout le monde peut les voir... Sauf nous. Au niveau de ce qui va se passer à table, on sait déjà que Skip va faire tapis et Popi va le payer, qu'Uto va fold 100 % du temps, et que tous les autres, moi y compris, on va fold une grande partie du temps.
Bon, on distribue les cartes, et là !!! Popi retourne , va falloir y aller alors...
Je ne sais plus bien comment on se retrouve au flop sans que ça parte pré-flop, mais je suis avec Skip et Popi dans le coup sur un board : .
Popi à nut low, je me sens pas trop mal contre lui... Skip lui a . Je tente un check raise sur les deux larrons en espérant le faire folder.
Il tank, tank, tank, tank, tank tellement que je me dis qu'il va peut-être jeter sa main... Et puis non, il call, grrrrr....
Je retourne , Yes ! tout pour papa !!! Ah, en fait non, on split avec Skip les jetons de Popi.
Pas bien longtemps après, je laisse les jeunes continuer à jouer, ils ont pas de gosses qui se réveille à 7h du matin eux... Et puis il est déjà 2h.
En tout cas, j'ai pu repartir la tête haute, fier de moi d'avoir ch***er juste ce qu'il faut pour me payer les sushis de la soirée !
-
Byshop reacted to ArtPlay for a blog entry, Maison du Bluff : petit bilan
A la base je voulais que mon nouveau billet parle de http://www.carrypoker.com, mon nouveau site de coaching. Mais ça fait déjà trois mois que je le repousse, alors autant rester dans l’actu et parler de la Maison du Bluff ! (mais allez quand même sur mon site, mes cours y sont ‘achement mieux que ceux que je donne dans la maison ).
Si jamais vous vous posez des questions sur l'émission ou sur mon ressenti, lâchez-vous en commentaires, je serai ravi de vous répondre.
Ah ils sont beaux ... !
De retour depuis une semaine du sud du Portugal, où j’ai eu pour la deuxième année consécutive l’opportunité de coacher les candidats de la Maison du Bluff. Je me dis qu’un petit post pour résumer ma semaine et mon ressenti sur l’édition de cette année ne serait pas de trop.
Pour ceux que ça intéresseraient et qui seraient passé à côté, j’avais un peu parlé des coulisses de l’émission de l’an dernier ici :
et là :
. Cette année je ne prévois rien de si rigolol en guise de bilan (oooooh L), je voudrais juste essayer de répondre à quelques questions que vous pourriez vous poser et vous faire partager mon ressenti sur cette émission.
Saison 2, Saison 3, le jeu des différences
Ya pô à dire c’est pas un jeu facile …
Ces deux éditions de LMDB, si elles peuvent sembler très similaires, ont en fait quand on s’y penche un sacré paquet de différences. Tout d’abord la #2 s’est déroulée dans le sud de l’Espagne pays méditerranéen en crise, tandis que la #3 a pris place dans le sud du Portugal, pays méditerranéen en crise. Mauvais exemple. Et ceux qui y voient un opportunisme financier de la part de PokerStars.fr ont … probablement raison .
Non mauvais esprit mis à part, la première différence est que cette année l’aventure ne durera que 5 semaines, contre une dizaine l’an dernier. La cause principale de cette diminution, la lassitude du staff. Plus personne n’en pouvait l’an dernier après 2 mois et demi de tournage parfois dans la boue, et même si m’a-t-on dit quelques membres du staff était en pleurs au moment de se séparer (bien légitime après 10 semaines de cohabitation extrêmement proche), cela avait été dans l’ensemble beaucoup trop long pour la plupart. Si en tout cas il y avait une raison économique précise (rentabilité qui aurait semblé nettement diminuer après les 5 premières semaines ou que sais-je), je n’ai pas été mis dans le secret d’Alexis des Dieux.
La deuxième différence fondamentale et majeure s’est vue du côté de l’organisation. Et tout m’a semblé bien mieux géré cette année, de mon point de vue en tout cas. Plusieurs éléments peuvent l’expliquer :
Une aventure plus courte Un climat plus favorable : au bout de trois semaines de tournage l’an dernier le Gange avait des airs de source vichyssoise par rapport aux abords de la maison. La faute à des pluies diluviennes qui ont manqué le rendez-vous de cette année Une équipe plus expérimentée, en particulier par rapport au webcast. Ce fameux webcast qui avait plus ou moins été si je me souviens bien un petit caprice d’Alexandre Balkany l’an dernier est ce qui a finalement fait le succès de la précédente édition, et le côté unique et novateur de cette émission. Cette année tout était rôdé, Balkany n’a guère eu l’occasion de venir houspiller en direct les équipes techniques, et tout s’est finalement pas trop mal déroulé.
En clair, tout partait pour moi sous les meilleurs auspices. La dernière différence c’est que l’an dernier je suis parti un mois et qu’aucun programme de cours n’avait été réalisé (forcément, pour une première du webcast tout était un peu flottant). Cette année tout était carré, le programme et les horaires (pour les cours du moins) ont toujours été respectés à la lettre et de ce point de vue-là c’était de nouveau nettement mieux pour moi, d’autant que je ne suis venu que pour une semaine. En bref au contraire d'un certain Y. Aubé l'an dernier, tous mes espoirs de me taper une candidate dans le jacuzzi ont été réduits à néant.
Le meilleur des mondes ?
A me lire, et à vous rappeler que je disais déjà l’an dernier que je m’étais bien amusé, vous devez vous dire que tout a été parfait. Pourtant non, là où le bât a blessé c’est peut-être au niveau le plus délicat pour un coach, puisque c’est au niveau des candidats. En aucun cas je ne les ai trouvés désagréables, ou méchants, mais je ne saurais pas dire pourquoi je n’ai pas vraiment accroché. L’an dernier ils avaient tous leur personnalité, et tous étaient quelque part attachants.
Oui les candidats avaient plus de charisme l'an dernier.
Certains avaient un peu le melon et surestimaient leur niveau, mais tous avaient une présence et un quelque chose de particulier. Qu’il s’agisse de Cathy avec ses looks improbables et ses stratégies dignes de Cruella Denfer, Caro avec ses boobs ou Greg & Rudy avec leur connerie pleine de bonne humeur permanente, on s’y attachait. Surtout aux boobs, ok.
Et même les moins attachants restaient souvent passionnés de poker, en somme une audience pour laquelle il était facile de se prendre d’affection. Cette année ils sont gentils, mais la plupart sont effacés, et surtout beaucoup semblent ne pas vraiment s’intéresser au jeu ni désirer aller chercher le contrat. Ils semblent faire de la figuration et attendre que ça se passe et c’est difficile de s’intéresser aux candidats dans ces conditions-là.
Du point de vue du contenu des cours c’était également plus difficile cette année. A nouveau pour plein de raisons :
C’est tout d’abord délicat de reprendre le work in progress d’un autre (en l’occurrence PonceP - hint, hint, lui aussi coach sur CarryPoker !) Ensuite on s’était dit que ce serait la semaine cash game quand je serais là. Sur le coup j’ai trouvé que c’était une très bonne idée et on a décidé d’axer les cours là-dessus. Seulement rétrospectivement beaucoup de candidats partaient en fait de beaucoup trop loin pour ça, et j’aurais dû rester bien plus basique. Délicat toutefois de leur parler de concepts mathématiques basiques tout en restant télégénique. J'ai déjà du mal de base affirmeront les esprits chagrins. Comme je l’ai dit, trop de candidats étaient trop faibles. L’an dernier seule Caro ne savait vraiment pas jouer au poker en rentrant dans la maison, et elle n’apprenait pas si lentement. Cette année ils étaient au moins 4 à n’avoir strictement aucune idée de quoi faire à chaque main, et c’est un fardeau beaucoup plus lourd quand il faut faire un cours collectif. Je pense donc que mes cours ont peut-être été moins bons cette année. Enfin j’en ai fait un que j’ai trouvé particulièrement sympa mais qui n’a pas l’air d’être dispo en VOD sur PSLive, pas de bol
En revanche, et vous vous en foutez sûrement, mais j’étais venu au Portugal sans ma nana cette année, et il s’avère que j’ai du coup beaucoup, beaucoup plus fait la fête lors de cette édition, et ai sûrement fait la connaissance en une semaine de plus de monde du staff que l’an dernier en un mois. A cet égard là ça a été pour moi un réel plaisir.
Et si c’était à refaire ? Aurais-je encore envie, après deux éditions de LMDB, d’en enquiller une troisième alors que j’ai de mon propre aveu été moins bon lors de la deuxième ?
Put**n oui. J’ai pris un pied monumental et je fourmille d’idées pour rendre les cours plus productifs. J’aurais tendance à penser qu’il faut dès le début faire deux groupes de niveau, et que les plus faibles aient un prof attitré tout au long de l’aventure (cette année, c’aurait pu être Yu et/ou Marion), tandis que les plus forts bénéficient de « séminaires » d’intervenants extérieurs. C’est forcément très difficile et contre-productif pour quelqu’un qui débute au poker d’avoir plusieurs profs qui vont formuler les choses différemment et FORCEMENT (même si on essaie d’être sérieux il faut être réaliste … ) ne pas avoir vu 100% des cours dispensés au préalable.
Toutefois je trouve que la formule trouvée cette année, Marion en fil rouge, un intervenant « spécialiste » par semaine, est vraiment excellente tant d’un point de vue TV que d’un point de vue pédagogique et pourra donner de bien meilleurs résultats encore l’an prochain.
En bref ... J’espère de tout cœur que l’émission se refera. Bien sûr ce n’est pas un programme culturel, bien sûr on n’y voit pas de beau poker et je vais même vous dire, bien sûr les candidats sont nuls et Alexis L. tyrannique. Mais à l’heure où le poker français en chie avec des scandales à répétition et le fisc qui nous tape sur la tête avec le marteau de la pouffe de Nicky Larson, j’ai l’impression que c’est un des projets qui génère le plus de sang neuf dans une économie en berne.
Et puis je veux y retourner, put**n.
-
Byshop reacted to anuscopie for a blog entry, GROS PEDE VA
salut les gros ped!
5 petits mois pour trouver la motivation de pondre une nouvelle m**de infamme, au moment où j'écris ces quelques mots d'introduction je ne sais même pas encore de quoi je vais parler. Non parce comme dirait thierry "utopike" lacloture on s'en branle un peu des histoires de poker et de bad beat.
t'as bien raison thierry, j'ai moi aussi bien compris que ce que recherchait les minables de ce forum c'est des histoires de roller qui se termine en deboitage d'épaules (mange put**n de trizz ), de pipes avec appareils dentaires et d'achat de baguettes de pains à la boulangerie du tier-quar. Oui parce que c'est passionnant tout ça, fin bien plus que ce jeux de con.
J'adore les anecdotes de vie. Je pourrais vous en donner quelques une arrivées récemment. Vous parlez de la cullotte degueulasse de nelly, vous dire 2/3 mots de alex, tout juste 19 ans qui se pics avec un portable d'avant guerre ou pourquoi pas vous faire un chti feedback de ma soirée sushis, j'adore les sushis moi. Vous saviez que les sushis c'etait plus calorique le bigmac ?
Que nenni les grosses tantes! Rien à branler de vos envies perverses, on va parler tapis vert ici.
En tout cas thierry, si jamais tu fais du vélo sans casque, n'hésite surtout pas à nous tenir au jus, je suis ton 1er fan. J'ai même voté pour toi aux award du meilleur blog. keep goin'
Et oui les awards! Comment ne pas en parler vu que bibi à obv ship l'award de la plus
Ce fu un match de titan, un somptueux duel au sommet mais on a finalement réussis à terrasser sur le fil cette vermine d'olivierpd. Sans rancune mec, j'adore ce que tu fais, par contre t'as une voix bien tiltante, c'est pas du niveau de la gab nassif mais faut faire quelque chose tbh.
Donc quoi de neuf depuis le temps me diriez-vous ?
Ptit retour en 2012 : j'ai vraiment vécus une année mutanesque que ça soit niveau pokpok ou niveau personnel. On s'est pas mal goinffré aux tables et IRL ( Lux).
On n'a pas reussis à s'installer en 200 mais bon, j'ai la vague sensation que mon hourly restera quasi identique en 16 tablant la 100 plutot qu'en 9 tablant la 200+. Puis allez, la petite différence de thunes se recupère en variance limitée et en confort de jeu. et ça le confort, c'est bien. Fin tu peux certainement pas comprendre, vu que tu vies dans un chiotte parisien.
2013 : bah on continue son petit bonhomme de chemin en NL100 et on tente un peu la luck en 200/400. On empile les plaquouzes en se branlant la queue.
Flemme de brag, segue toi
petit coucou à certains fdp de la 100 qui se la joue thug nigga parce qu'ils open 21 % des mains. mangez mon chibre de noir
PROPBET DE MUTANT
Pour se motiver à jouer à ce jeu de conn**d alliénant, nous avons décidé d'organiser un chti propbet en mars avec quelques fdp notoire.
les règles étant simple :
1bi = 1 point
1khands = 1 point
--> on fait le total fin mars et le gagnant empoche le magot. LE BULLDO
on ne présente plus le doc, jeune biarro vendeur de capote en pharmarcie. à réussi l'exploit de mouv down avec l'arrivé du .fr
top reg en NLHE, il fait parti des rares mutants à avoir réussis la transition en plo avec succès
Bien décidé à demarrer l'année 2013 sur les chapeaux de roues, il claque un énorme mois de janvier. Forcément party trouve ça louche et décide de recupérer 23 plaques parce que bon quand le doc gagne, c'est qu'il y a un problème.
Une bête blessée, donc un concurrent capable du meilleur comme du pire.
Yonaldinho
Que dire, c'est un mutant. Le mec est pire que moi : br à 6 chiffres / reg de 50, on n'est pas à l'abris d'un downswing après tout.
Un des mecs les plus reguliers que je connaisse mais qui BE depuis un petit moment, le bet est un moyen de reveiller la bête qui sommeille en lui. Non parce que l'animal a souvent la "flemme".
Le gris
On l'aime, c'est notre gris. Il en faut toujours un, c'est comme ça, sinon tu t'exposes à la LICRA.
reg de mtt, motivé à redistribuer en cash-game et finir le bet en negatif en jouant same time de la 100 et de la 1K. Mais bon il va prendre 20 plaques en mtt, pas de problèmes pour le gris.
TALLINEAU
TALLINEAU, LUI IL PARLE COMME CA, ET PUIS C'EST TOUT. un chti bonhomme plein de vie
reg de winamax, vomit BI sur BI. risque certainement de se broke avant la fin.
Bien décidé à torcher ces ordures, on décide d'imposer d'entrée un rythme d'enfer. C'est la baston.
Yonald s'accroche, le gris se broke, charles a joué 15 mains et tallineau fait le mort. RAS, le plan se passe sans accro.
10j de bet et ça semble plié, le favori est en tête (moi si t'avais pas suivi gros trisomique) sauf que le gros yonald est bien décidé à ne plus BE depuis 200khands, nice timing ma foi.
la 2eme semaine de course est marquée par la visite inopinée de la biche un jeudi, TILT.
stuck in da bed jusqu'au dimanche. Ce fumier de donald en profite et place une attaque digne de Pantani dans le col du tourmalet.
Le salo à fait le boulot, on reviens aux affaires avec un retard de 30 points.
3eme semaine, on décide de se mettre en chasse patate et on grind hardcore pour refaire son retard, fin de semaine nous somme aux coudes à coudes mais on a plus rien dans les jambes, tel un richard "coeur de lyon" virenque on réussis à bluff pour deal le bet. Les organismes sont touchés, besoin de prendre 3 jours off afin de ne pas burn out. Le plan etant de prendre 100bi, on est légèrement dans les temps mais besoin d'envoyer un sacré rythme la dernière semaine.
La raclure en profite une nouvelle fois et me met une veritable giffle de 40 points. On est cloué sur notre selle, impuissant.
On n'aura pas le second souffle pour repartir, up 7 plaques, une tonne de soirées de prévues c'est finalement une assez bonne opération et on laisse la win à ce champion. Respect.
[*]RESULTATS
LE BULLDO, fidèle à lui même. Efficace.
Le gris, avait une volontée de fer.... qu'il a perdu après 3j de bet en voyant à qui il avait à faire. Bon il prend encore 20k en mtt ce mois, pas de problème pour le gris, pas de problème.
TALLINEAU, je crois bien qu'il a explosé en vol. pas de graf, disparu de skype. ça avait pas l'air d'aller fort sur la fin. RIP fredo Morceaux choisis :
j'adore ça
Yonaldinho, qu'est ce que tu veux que jte dise gros enc**é. T'es un monstre, vgg champion. Le pire c'est qu'il aurait largement pu faire mieux, sick mutant.
et pour finir le mien, manque de volume évident. Les tables ont étaient globalement bonnes pendant les séries sur ps, sinon c'etait pas la joie. Forcément, un peu déçu.
[*]NEWS DIVERS
- en avril, on a décidé de remettre ça!! cette fois-ci c'est un propbet par équipe, pour que ça soit plus fun. Le principe reste le même.
pour suivre cette m**de, http://minu.me/8nr0, le tableau sera mis à jour quotidiennement.
- yaragui, le top reg de la 25, superstar sur ptr a quand même réussi la performance de faire le back to back sur le Sunday Heads-up fin pas comme si on l'avait mikogo en late game
pour finir par se broke comme une énorme m**de
- Melimelotte se porte toujours aussi bien
- salas est à nouveau papa, une petite léa. Il est donc de retour aux tables pour payer la liste de cadeau. Le gris en mécène.
- et pendant ce temps là, la copine de karadonk attend depuis bientôt 1an 2ans le fameux mois à 10k qu'il lui promet tant. ça arrive, ça arrive
[*]100% TECHNIQUE
Pas de raisons qu'il n'y ai pas de 100% technique sur la crème des blogs. Puis je rappel que j'ai torché le fion à olivierp, donc je lui pique aussi ses fabuleux débat de mains. Dispo pour la bagarre.
Voici donc une main jouée par charles64, thought ?
---
Dernière petite paranthèse, j'ai reçus énormément de demande de coaching suite à mon commentaire sur Donc pour limiter les demandes plus ou moins farfelues, oui je peux être emmené à coach des joueurs qui galèrent en micro (principalement en NL30+).
J'avais comme plan de proposer une offre de coaching structurée et adaptée aux microstakes. Fort de mon expérience sur divers bestiaux, je me suis rapidement rendu compte que les leaks sont grosso modo les mêmes.
Je pense pouvoir proposer une offre spécifique qui puisse permettre de crush rapidement (grosso modo 10h max) jusqu'en 100 sans trop de souci une fois qu'on a acquis quelques automatismes.
Sauf que le bet d'avril change un peu la donne. Puis il fait beau, les sal*pes sont de sorties, donc manque de tiiiiime.
En tout cas, pour les motivés, sachez que :
1. ce n'est pas gratuit. pas de coaching pour 3e de l'heure ici bande de pd.
2. c'est limité. je fais pas de la masse. même si faire des sessions avec 2 elèves sont plutot instructives (car tu es confronté au même leaks d'un autre et peux permettre de reduire le cout).
donc contactez-moi et on discute, mais je cherche essentiellement des gens impliqués et motivés mais surtout FUUUUUUUUUUUNNNNNNN. C'est un jeu bordel.
ps : m'en voulez pas pour le titre, j'avais absolument aucune idée. puis j'aime po les pedes, donc c'est ok.
'stay tuned tas de cons