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fpc

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Je les aime

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Ils m'aiment

Ils ne m'aiment pas trop

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    fpc reacted to ArtPlay for a blog entry, Ma vie en Oz'   
    Salut cher lecteur,

    Tu t’es peut-être demandé pour quelle raison, bien qu’étant désormais installé en Australie depuis un peu plus de trois mois, je n’avais toujours strictement rien publié ici sur ma palpitante nouvelle vie.

    Je déconne, on sait tous très bien que personne ici n’attend désormais plus rien de mon légendaire dilettantisme. Mais à dire vrai, cette question, je me la suis moi-même posée. Comment, pourquoi n’ai-je pas encore trouvé le temps ou la motivation de délivrer un petit point sur ma nouvelle vie aux antipodes ?

    On pourrait s’imaginer que je sois trop occupé à découvrir les quatre coins du pays, ce qui me prendrait pas mal de temps, l’Australie étant un put*ain de grand bazar. On pourrait à défaut croire que je me consacre corps et âme à des projets révolutionnaires. De manière plus réaliste (soyons sérieux), il serait facile de penser que je végète dans une espèce de marasme glandeur comme j’ai si bien pu le faire par le passé.

    Rien de tout ça en fait. Ma nana a un job, ce qui m’empêche de courir le pays sous peine de castration, j’ai pas mal regrind donc reporté mes projets de domination mondiale à Q3 2015, et je n’ai pas le sentiment de perdre mes journées.




    Une des activités de mes premiers jours à Sydney. Je ne perds pas mes journées.


    Ce qui me bloque en réalité c’est que tout est différent ici, sans pour autant que ma vie ait réellement changé d’un iota. Certes les gens parlent anglais, sourient, et sont à peu près tous asiatiques. Certes, je vois des gratte-ciel de ma fenêtre. Eh oui, Sydney c’est pas Antibes, le scoop. Mais malgré ça, ma vie est la même. Ma nana fait rigoureusement le même job, quant à moi je ne fais pour l’instant rien de nouveau non plus. Il ne s’est donc pas présenté d’événement ou de situation si extraordinairement surprenants que je me sois senti obligé de venir vous les raconter.

    Pourtant j’en aurais des choses à partager sur ma découverte de ce pays (enfin ma découverte de Sydney pour l’instant, n’allons pas trop vite en besogne). C’est d’ailleurs ce qui motive l’écriture de cet article : m’y mettre enfin.
    Mais avant ça, comme nous sommes sur un site de poker, et que je me suis remis au poker tranquillement, avec une motivation un peu retrouvée (enfin qui commence déjà à s’étioler sans quoi je ne serais pas en train d’écrire mais en train de jouer), un petit point.


    Reprise du poker Et puisqu’il n’y a que ça qui vous intéresse, telles les filles pour Dany Brillant, le graph :



    J’ai eu la chance de run assez good en début d’année alors que je n’avais pas joué depuis 6 mois. Il faut dire que le décalage horaire joue fortement en ma faveur : à 10h chez moi il est 2h chez vous, la seule chose que vous soyez encore en état de faire à une table de poker c’est souvent de me filer votre fric.

    Petite semaine de semitilt en mars après avoir run un rien moins good. Ça m’a remis les pieds sur terre et me voici revenu dans le bon rythme : j’ai confiance en mon jeu tout en trouvant des situations qui méritent réflexion très régulièrement, je suis convaincu que c’est à peu près le meilleur état d’esprit dans lequel on peut se trouver au poker.

    Vous avez été plusieurs à pas mal me harceler gentiment « et le .com du coup ???? c dur ou pas ???!! ». J’ai mis longtemps à m’y mettre pour des raisons de transfert de fonds et de dégel de compte. Actuellement j’alterne en gros à 50/50 les tables du .fr et la Zoom 200 où je me monte tranquillou une BR (je reste un nit, ne l’oubliez pas, puis c’est chiant de transférer du fric). Mon sample n’est pas colossal (30kh) mais je run pour l’instant à un confiant 4ptBB/100.

    Bref niveau poker tout va bien. Je twitch à l’occasion des reviews de session sur http://www.twitch.tv/artplaie , n’hésitez pas à vous abonner.

    Pour autant j’avoue ne pas me voir jouer des années durant : pour la petite histoire je me renseigne un peu pour faire du volontariat dans des assos à but caritatif. La bonne blague c’est que même en cherchant à travailler gratuitement personne ne me répond. Je sais pas si c’est les vacances de Pâques ou quoi, mais j’ai l’impression que le monde de l’entreprise ne veut pas de moi. Prochaine étape je leur propose de l’argent pour m’employer, j’aurai peut-être au moins la chance d’avoir un mail de refus.


    Découverte de l’Australie Comme je l’ai dit tout est très différent ici. Je ne peux donc pas tout aborder de front, et vais devoir choisir mes sujets.




    Bondi Beach, la plage emblématique de Sydney.



    Stéréotyes Quand je suis allé en Italie pour la première fois de ma vie je m’attendais à voir des bruns propres sur eux qui disent « ma che » assez fort en agitant leurs mains. Une fois que j’y ai effectivement mis les pieds j’ai vu des bruns relativement propres sur eux qui disaient des tas de trucs très forts et agitaient leurs mains.

    En arrivant en Australie je m’attendais à voir des descendants d’Anglais ayant appris le surf. En gros des rouquins cramés au soleil. Quand je suis arrivé, tout ce que j’ai vu, c’est des put**ns de Chinois à perte de vue.
    Je le dis comme je l’ai ressenti, je sais bien que pour être politiquement correct il faut dire « des Asiatiques ». Bon. Je sais jamais dire d’où ils viennent exactement mais pour moi ça restera des Chinois.

    Alors il y a quand même bien quelques rouquins, que tous les Skips de ce monde se rassurent. Mais d’abord ils ne font que rarement du surf : leur carnation fragile supporte mal le soleil brûlant, tout excité de pouvoir filer le cancer à un maximum de monde au travers du trou dans la couche d’ozone. Ils brûlent plus vite qu’Edward Cullen se transformerait en diamant scintillant.

    En bref si vous vous attendez à retrouver en Australie un morphotype moyen proche de celui de la perfide Albion vous vous trompez, en tout cas si vous mettez les pieds à Sydney. On parle souvent, en Europe, de l’Australie en tant que colonie pénitentiaire britannique, mais on n’a en fait aucune idée des flux migratoires constants qui ont fait l’histoire du pays qu’ils soient européens ou depuis 1950, asiatiques.

    Et pour une raison qui m’échappe, tous les asiatiques ont apparemment décidé d’habiter Sydney. Non pas que ça me dérange, la bouffe asiat’ est de bonne qualité un peu partout et très abordable. C’est bien le seul truc abordable à Sydney, d’ailleurs. La bouffe est généralement assez chère. Mais bien sûr ça n’arrive pas à la cheville de l’immoblier. Pour rire, je paye 680$ par semaine de loyer. Et encore mon 3 pièces est une sacrée affaire en ratio taille/distance du centre.







    Autres Je pourrais vous abreuver de tirades quasi-raciste ou anti-roux pendant des pages et des pages. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.
    Au menu des choses que je développerai probablement ultérieurement, dans des billets sûrement plus courts mais plus fréquents :
    L’Australie en fait c’est tout vert, c’est pas vraiment un désert géant
    Pourquoi les français sont souvent des cons
    Pourquoi les administrations françaises sont des parasites dysfonctionnels et incompétents. Avec des vrais morceaux d’URSSAF dedans.
    Mon premier kangourou (enfin plutôt le quatrième, parce que les trois premiers étaient morts écrasés au bord de la route)
    Les Australiens sont plus amicaux que ces cons de français
    Le cricket, sport nul
    Les « Blue Moutains », ni bleues, ni des montagnes, mais sympa quand même
    La bouffe
    … et plein d’autres trucs put*ain.




    J'appelle ça des collines vertes moi ...


    Bref. Si jamais vous ne l’avez pas encore deviné, rien n’a vraiment changé, mais je m’y plais dans ce pays géant plein de petits Chinois.

    Cheers !
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    fpc reacted to olivierp for a blog entry, CR de mon EPT Deauville 2015   
    Tient donc, 1 an et demi que je ne suis pas passé par ici...

    Honnêtement j'y ai pensé quelques fois, mais ça a été un peu galère récemment, et j'ai très peu joué au poker entre temps. Je vais essayer de trouver la motivation de faire une petite récap de cette période d'ici pas trop longtemps. Allé, on dit d'ici un mois pour que je me sente obligé de me bouger d'ici là...

    Sinon je m'étais dit que réunir les CR jour pas jour de mon deep run pourrait intéresser un peu de monde, et être un peu plus clair que scroll dans le thread dédié ().

    Pour commencer par la fin quand même. Je suis juste très content du run, j'ai adoré le rail CP / famille / amis (quelle attention whore !), et je suis même pas un peu dégouté d'être sorti tout prêt des gros sous. Ptet que ça viendra, ptet pas je peux pas dire. Et puis je repars quand même avec un peu d'argent (28k €) et une belle place (14ème sur 592).

    Y'a juste la dernière main qui me trotte dans la tête, j'ai demandé quelques avis de joueurs que je considère, au final ça a pas l'air bon, mais pas absolument horrible non plus vu les conditions. Après, je sais au moment où je m'inscrit que c'est une zone de blindes où je ferais des erreurs, donc bon autant l'accepter et essayer de pas les refaire ensuite.

    Et depuis je dors la nuit, je vous raconte pas le bonheur .

    Les Cr en intégralité :
    Fin jour 2 :



    Fin jour 3 :




    Fin jour 4 :




    [*]Fin tout court :





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    fpc reacted to olivierp for a blog entry, Mon poker   
    Bobi mon amour <3...





    Salut Bobi ! Ca va ?


    Y'a pas bien longtemps maintenant, j'ai eu un message de Bobi qui me demandais de participer à un thread qu'il avait initié, soit disant parce que parait-il que j'ai déjà joué pas mal de main à ce jeu de carte qu'est le poker. Le thread en question :

    Je sais pas si vous connaissez Bobi, mais faut le dire tout de suite, c'est 100kg de muscles () et un caractère ultra agressif. Donc bon, ça a beau avoir l'air d'être un message anodin, ce n'en est pas un... Et puis en plus je l'aime bien et j'ai envie de lui faire plaisir

    Par contre je suis un peu emm**dé, malgré ce que j'ai dit au-dessus, je ne vois pas bien quoi ajouter directement à la conversation. Donc j'ai décidé de feinter, de ne parler que de moi. Et vu qu'un blog c'est fait pour ça normalement, ben je vais le poster ici.

    Donc voilà, j'ai pris la décision de parler ma relation ( <3) avec le poker depuis que j'y joue. Ca fait un bout de temps maintenant, et je suis passé par pas mal de phases différentes. Avec du bien et du moins bien. Je vais forcement parler pas mal de ma vie autour et de ce qui a influé sur les décision poker, mais le but du jeu, c'est quand même de parler principalement de mes états psychologiques vis à vis du poker.

    Le poker : un coup de bol et un exutoire





    La galère


    Il y a très longtemps, dans une ancienne vie, j'étais en thèse. Et franchement c'était quand même bien la galère. Pas la thèse hein (quoique...), c'est vraiment un milieu qui me convenait bien et j'avais eu la chance de trouver un laboratoire avec des chercheurs extrêmement compétents et des étudiants avec qui je m'entendais très bien, bref y'avait tout ce qu'il fallait pour me plaire.

    Sauf que... J'avais quelque soucis de santé et j'allais pas super super. Disons que parmi les chose qui m'étaient difficile à faire pendant les quatre ans qu'ont durés cette expérience, y'avait : tenir debout (ça m'est arrivé un certain nombre de fois de m'écrouler dans la rue, comme ça sans raisons...), et arriver à faire une phrase en entier passé midi. J'étais un poil fatigué, tout le temps.

    En plus de ça j'avais un directeur de thèse que je considérais énormément, mais qui avait une petite tendance lunatique... Et manque de bol, il était en phase terminale d'un cancer à ce moment là, ce qui donnait une ambiance de thèse un peu particulière...

    Bon disons que l'un dans l'autre ça allait pas trop, que je passais beaucoup beaucoup de temps chez moi à ne pas faire grand chose, et une grande partie de ce temps sur mon ordinateur.






    Un coup de bol


    Ca a quand même pris un petit moment, mais c'est à ce moment là que j'ai trouvé le poker. Et j'ai vraiment tout de suite accroché. Et en plus de me passionner, j'ai eu la chance de pouvoir monter assez rapidement en 2/4 sans avoir ni un winrate fantastique ni un niveau délirant.

    Outre le fait d'y trouver une passion (ce qui est toujours sympa), à ce moment là le poker m'a surtout permis de penser à autre chose. Dans la vrai vie j'étais vraiment tout en bas, au fur et à mesure des mois qui passaient je faisais des croix sur les différentes voies qui s'offraient à moi pour mon futur. Parce que bon tenir debout et arriver à articuler des phrases cohérentes toute une journée durant c'est quand même quelque chose qu'il faut en général savoir faire.

    Le coup de bol là aussi, c'est que j'étais capable de jouer au poker à des moments où je n'étais pas capable de faire quoi que ce soit d'autre (parler par ex...), et même d'être un peu gagnant sans faire des efforts démesurés. Je jouais sur Doyle's room à l'époque, ceci explique certainement cela ...

    Je crois bien qu'à ce moment là, le rôle principal du poker a été de me permettre d'avancer. Je ne suis pas sûr du tout que j'aurais pu finir ma thèse si je n'avais pas réussi à "m'évader" grâce au poker. Ca m'a permis de ne pas trop penser à moi à un moment où ça allait pas trop, et où je ne pouvais pas faire grand chose pour que ça aille mieux.

    Bon en tout cas à un moment donné j'ai rendu ma thèse, je l'ai même soutenue. On m'a demandé ce que j'allais faire plus tard... J'avais fait un croix sur toutes les carrières "classiques", je n'étais très clairement pas en état pour les envisager. Et un truc sympa quand même, c'est qu'après avoir fait des croix sur tout, il me restait le poker. Je gagnais déjà un peu de sous, et j'adorais ça, y'a quand même bien pire comme voie de garage...

    Les circonstances auraient été différentes, je suis à peu près sûr que je ne me serais pas lancé dans le poker "à temps plein", pour tout un tas de raison. Mais en tout cas, les choses étaient ce qu'elles étaient, et j'ai encore aujourd'hui l'impression d'avoir eu un bol fou de découvrir le poker à ce moment là. C'est quelque chose que je garde encore en tête aujourd'hui.

    Le poker compétition





    Sky 10/20 is the limit


    Tout juste sorti de ma thèse, j'avais deux objectifs relatif au poker :
    Me servir de mon nouveau rythme de vie de pouvoir regagner en forme
    Progresser au poker

    Pour me mettre dans l'ambiance quand même, je commence par un bad run incroyable (pour moi à l'époque) d'un mois. Un vrai hein, pile ce qu'il faut pour être en confiance...

    Ca se passe assez rapidement mieux quand même, et je regagne en forme petit à petit. Donc bon, le premier objectif se réalise doucement, reste à progresser. Quatre-cinq mois après la fin de thèse, je met enfin l'engrenage en route : je joue énormément en heads up. En plus de ça j'avais trouvé deux américains motivés pour progresser. On enregistres des vidéos de nos matchs, on les commente. Ça et le heads up, c'est le top absolu pour apprendre le poker.

    Je n'avais pas l'ambition de monter toutes les limites en HU, ça se passait bien, mais j'avais comme objectif de retourner au short handed ensuite. C'est ce que j'ai fait. Passé quelques réadaptations, je pouvais monter en 5/10 et me débrouiller très bien sur ces tables.

    Dans le même temps j'essayais d'autres variantes, le HU PLO en particulier où j'ai joué pas mal de mains. En tout cas je prenais énormément de plaisir à apprendre.

    J'essayais de passer en 10/20, je me cassais les dents.

    Je réessayais de passer en 10/20, je me cassais les dents à nouveau.

    ...

    Bref, j''avais du mal à monter plus haut, mais j'avais passé quelques mois "à fond" poker, en progressant et en regardant vers le haut : c'est vraiment une période que j'ai beaucoup apprécié. J'avais vraiment l'impression de faire partie d'une compétition mondiale. Je cherchais à monter les divisions, une à une, et j'y arrivais en partie. C'était vraiment bon.

    Clicking buttons




    Pas très bien dormi cette nuit...


    Et puis je suis retourné sous cortisone. C'est incroyable comme ça rend nerveux ces conneries... Au bout d'un mois à quatre heures de sommeil par nuit, je commençais à me sentir super limite en 5/10, trop fatigué. Et pour en rajouter une couche, je ressentais le besoin de canaliser la nervosité du moment.

    C'est là que j'ai commencé à vraiment mass multitabler, je me suis dit que c'est ce qui correspondait le plus à mon humeur / niveau effectif du moment. Je suis descendu en 2/4, je jouais 16 tables (limite de FT à l'époque). Si je me sentais encore plus limite, je descendais encore d'un cran, en 1/2, pour me sentir à l'aise.

    Ça dure un bon moment comme ça. Et puis le .fr est arrivé.

    Y'a un truc horrible avec le multitabling, c'est que c'est terriblement difficile de revenir en arrière quand on y a gouté...

    Donc je continue.

    Début août, ma femme se retrouve alité pour au moins deux mois. Donc bon, la vie sociale à ce moment là est plutôt en stand by. Alors je décide de me fixer un objectif : faire sne en quelques mois. Je joue une tonne en nombre d'heures et de tables, et trois mois après c'est plié : j'ai fait mon million de mains.

    Ça peut paraitre très bourrin, mais au final j'en ai un bon souvenir. J'étais motivé par un objectif, j'ai passé beaucoup de temps en couple, on attendait un petit. Un petit coup de mou quand même au milieu où j'ai eu mon pire bad run en terme de set up / flips. Si je me souviens bien, au bout de 100k mains début octobre, quand je prenais mon tracker, la première main avec laquelle j'étais gagnant c'était AQo... La bonne nouvelle quand même, c'est qu'à ce rythme, 100k mains ça dure dix jours...

    Papa





    Mon ptit


    Et puis je suis devenu papa. Au niveau poker, ça a marqué la fin d'une période où je jouait énormément de mains en prenant du plaisir.

    J'ai aussi déménagé en même temps, emménagé dans un appart en travaux, et fait une partie de ceux-ci... Quand est venu la fin du congé maternité de ma femme, je me suis occupé de mon petit, en attendant la crèche qu'on ne devait avoir qu'à la rentrée. Et puis avec les histoires d'adaptations, de travaux dans la crèche voisine... La rentrée en fait c'est fin octobre. Et fin octobre c'est le début des épidémies, et le p'tit avait pas encore fait ses défenses immunitaires... Donc bon, malade tout le temps, je continuais à le garder très souvent, fatigué par ses non nuits en plus...

    Au milieu de ça j'essayais de jouer au poker... Je l'ai vraiment très mal vécu. J'essayais de jouer dès que j'avais un moment de libre, donc forcément fatigué, nerveux, pas dans de bonnes conditions. Mes sessions duraient souvent moins d'une demi-heure, et pour arriver à faire des mains, je me retrouvais souvent sur trente tables....

    C'était complètement con, je n'arrivais simplement pas à accepter que je ne pouvais pas avoir le même rythme de jeu dans ces conditions. Et j'empirais la situation en voulant le forcer à tout pris.

    J'arrive quand même à faire un bilan en fin d'année (après avoir fini SNE avec une gastro à Noël chez mes beaux parents...) : je fais de la m**de. Et pire que ça, je le vis terriblement mal. Je décide de prendre du recul avec les résultats, et surtout de ne plus me donner d'objectifs poker. Je joue quand je me sens de jouer et j'essaie au maximum de ne rien forcer.

    Un aparté quand même, autant j'ai très mal vécu ma gestion du poker, autant j'ai eu la chance de participer à CPR à ce moment là, et j'y ai pris énormément de plaisir. Je crois que ça a énormément compensé le coup de mou lié au jeu en lui même.

    On arrive à l'an dernier, et j'ai déjà pas mal parlé de ces périodes dans mon blog.

    Quelque chose dont je suis assez content, c'est que j'ai plutôt bien vécu ma pire année poker. J'ai fait (beaucoup) moins de volume, et je pense avoir relativement bien joué pendant une grosse première moitié d'année. J'ai delete mes databases pour éviter de trop les regarder, mais de mémoire, j'étais 5bb/100 en dessous en ev au bout de six mois et 350k mains. Tout en étant gagnant.

    J'ai voulu faire une revanche contre ohsosick, j'aurais certainement du éviter... Je perds vraiment énorme et je crois que c'est la première fois depuis que je joue au poker que j'ai été incapable de reprendre la souris pendant deux ou trois semaines après m'être fait démonter... Ça je ne l'ai pas bien vécu.

    Et puis de septembre à décembre, j'étais vraiment très bas physiquement. Incapable de remonter la pente. J'ai très peu joué, et quand j'ai joué, j'ai très mal joué...

    Mais encore une fois, je crois que la seule chose que j'ai mal vécu niveau poker c'est le HU contre ohsosick. Je me suis pas mal détaché du reste, et c'est quand même beaucoup plus facile à vivre comme ça. Je vis quand même les hauts et bas liés au poker, je ne pense pas qu'on puisse totalement les éviter, mais au moins ça ne me mine pas plus que ça.

    Je pense que c'est un peu mon état d'esprit actuel, je suis explosé à peu près tout le temps, et si y'a un truc qui m'affecte, c'est bien ça. J'essaie de gérer ma forme, ma famille, mes amis, et je galère pas mal là dessus. Le poker vient après, et il a son importance.

    Deux choses pour finir :

    Quelque chose qui me surprend au fur et à mesure du temps qui passe : je prends toujours du plaisir à jouer. Alors bien sûr, les raisons de ce plaisir ont évoluées au fur et à mesure du temps, mais je pense que ce n'est pas le cas de tout le monde et que ça change absolument toute la relation que l'on peut avoir avec ce jeu.
    Ma relation au futur à complètement changé avec le poker. Avant, j'avais l'habitude d'essayer de me projeter à 5/10 ans pour savoir où je voulais être. Je ne le fais plus, je ne vois pas bien comment le faire en jouant au poker. J'ai d'ailleurs l'impression de m'y habituer plutôt pas mal. Depuis que je joue j'ai l'impression que ça peut s'arrêter du jour au lendemain. Un jour ça s'arrêtera...
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    fpc reacted to Introl for a blog entry, Vegas, Episode VI : En mode Super-Balla ou Super-Rom ?   
    Let's play a game...

    Pour mon sixième séjour à Las Vegas depuis mon arrivée à Vancouver il y a 4 ans, les dates sont déjà posées : ce sera du 10 au 18 novembre 2013.

    Et j'ai décidé de me lancer un petit défi, afin de savoir quelle forme il prendra, en établissant 4 différents scénarios (Super-Balla, Balla, Standard, Rom), que je vais m'empresser de vous détailler :


    Scenario 1 (le god mode) : Super Balla

    Rien n'est trop beau ni trop cher. Il faut dire qu'avec plus de $20.000 pour 8 jours, il y a de quoi se faire plaisir !

    Tout commencera donc par un vol direct Vancouver-Las Vegas en Business avec Air Canada pour la modique somme de $1867. Une fois arrive a McCarran, il sera temps de prendre le shuttle pour se rendre au Car Rental Hub, et y prendre possession pour les 8 prochains jours d'une Ford Mustang cabriolet (ou equivalent) contre une somme relativement modique, tout compte fait, de $550.



    On sort du hub en mode keke, les cheveux au vent, on tourne deux fois a droite et nous voila sur Las Vegas Boulevard, plus connu sous le nom de Strip. On passe devant le panneau sud "Welcome to Fabulous Vegas", sous lequel les roms touristes font la queue pour se prendre en photo. Puis on arrive au Mandalay Bay qui marque le debut du Strip. On le remonte vers le nord en passant successivement devant la pyramide du Luxor, le chateau medieval de l'Excalibur, la facade blanche immaculee du Tropicana, La tete de lion geante du MGM Grand, Les gratte-ciels et le Rollercoaster du New York New York, le Monte Carlo, avant d'enfin arriver a destination : Le City Center Complex et le Vdara

    Check-in rapide, et pas besoin de tenter le $20 trick des roms puisqu'on a reserve une Panoramic Suite, rien que ca. Et ouais mon gars ! Une vue a 270 degres sur le Strip et le desert, 80 metres carres de luxe avec cuisine amenagee, King Bed, Living room avec canape convertible (on sait jamais, si un Rom du CP a besoin d'etre heberge), des ecrans LCD 2000 pouces 3d dolby EX qui dechire sa mere, buanderie lave/seche linge, frigo americain, etc... Y'a pas a dire, pour $3512 les 8 nuits, on est bien, la !


    Au niveau des frais annexes, un budget bouffe de $1200, histoire de s'offrir deux bons restos par jour, $1500 pour les loisirs (ballades en helico, spectacles, spa...) et $1500 de shopping aux Outlets.

    Et enfin, car on y va aussi pour ca quand meme, un budget poker de $10.000, une dizaine de caves de 5/10, qui devraient etre bien suffisantes.

    Pour ce scenario 1, on arrive donc a un total bien mega-balla de $20.129 !


    Scenario 2 : BALLA

    Bon, on oublie la business, de toutes facons pour 2h30 de vol on ne va pas se plaindre. Mais on garde un vol direct quand meme, histoire de pas paumer 2h a Seattle, Salt Lake ou Los Angeles.

    Niveau caisse, on va se contenter d'une premium car a $360 les 8 jours. De toutes facons il fait tellement chaud dans le desert, meme en novembre, qu'on est bien mieux avec un toit sur la tete et la clim sur le poitrail.


    On remonte cette fois tout le Strip, jusqu'au Encore, ou pour $2400 on s'installe dans une Resort Suite au dela du 40eme etage, avec vue sur le Strip.


    Cote extras, $600 pour s'offrir un vrai bon resto par jour, $1000 pour les loisirs et autant pour le shopping.

    Et enfin pour le poker on se contentera de $5000, pour jouer a la 2/5 ainsi que quelques tournois.

    Total de ce scenario tout de meme bien kiffant : $10.895



    Scenario 3 : Le sejour standard

    Avec ce troisieme scenario, le plus probable, aucune surprise, qu'elle soit bonne ou mauvaise. On est dans l'average partout : Un vol sur Westjet avec une escale ($385), une chambre standard en centre Strip (Bally ou Flamingo - $530), une voiture full size chez Fox ($322), $40 par jour pour bouffer, deux spectacles pour se detendre ($300), $500 de shopping, et $2000 pour le poker.



    Total : $4337



    Scenario 4 : Le Rom

    La, un seul objectif : tenir 8 jours, en s'arrangeant pour ne pas se broke au risque de ne plus rien avoir a faire de ses journees restantes. On prend donc un package sur Expedia pour un vol avec 2 escales ainsi que 8 nuits dans le Courtyard du Palace Station ($402), pas de loisirs ni de shopping, le but etant avec nos $1000 de budget poker de jouer la super serrure pour tenir le plus longtemps possible et bouffer grace a ses comps. Avec quand meme un petit budget McDo pour changer un peu de temps en temps ($80).



    Total pour ce vis ma vie de pauvre a Vegas : $1582



    Alors, me direz-vous, quel est donc ce challenge ? Et bien je vais grinder les 26 prochaines semaines, a raison de 2 jours par semaine, les casinos de Vancouver. Au programme, du cash game 1/2 et 2/5, un tournoi a $60 et une fois par mois celui a $200.

    Je me donne 3 caves du scenario 4 au total, soit $4.500, soit a peu pres le budget pour le scenario 3, le sejour "Standard". Je vais en jouer les deux tiers, donc ma BR sera de $3.000. Si je go broke, et bien j'investirai mes $1500 restant dans le scenario 4 en novembre prochain.

    Par contre si je reussis, comme je l'espere, a gratter un peu, et bien je vais pouvoir au fur et a mesure me rajouter un peu de confort, avec bien evidemment les paliers des scenarios 1, 2 et 3, mais bien sur des concessions et ajustements si je finis par me retrouver entre deux paliers. Par exemple si je finis a $7000, et bien ce sera un mix des scenarios 2 et 3...

    Ah et tiens, puisque je ne risque pas grand chose, je m'engage sur l'honneur, si j'arrivais a faire peter les $20.000, a faire quelques efforts (oublier la business et rogner un peu sur le shopping) pour inviter a mes frais un membre du CP a partager le sejour avec moi (avion + hotel). C'est beau de rever hein ?


    Allez, je commence demain par un petit tournoi daily a $60 suivi d'une session de CG 1/2 au Edgewater Casino. Je ne vous garantis pas un update tres regulier, mais tenterai quand meme de faire des efforts !
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