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kopek

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Je ne les aime pas trop


Ils m'aiment

Ils ne m'aiment pas trop

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  1. Merci !
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post 2   
     
    Coucou les coupaings !
    C'est si horrible que ça ? Ici on se met bien. 
    Des nouvelles du front.
     
    Chroniques d'un confinement.
     
    JUSTE UN BIT
     
    Je suis bloqué en montagne dans le chalet de la tante d'un pote. A la base on était partis à sept puis au fil des semaines les lieux se sont vidés par à-coups, peu avant le confinement. Nous sommes aujourd'hui deux rescapés. Le chalet a vu toutes ses réservations AirBnB annulées alors nous sommes restés. J'ai aujourd'hui tout le sous sol aménagé rien que moi, le rez de chaussée abrite les parties communes et l'étage entier est réquisitionné par le poto. On doit avoir 350m² pour deux. 
    J-2 du confinement, je vais faire des stocks de petits haricots mungo trop mimi et de quinoa. Je me fais un plan fitness à base d'abdos au son des oiseaux, de tractions sur le sapin du jardin, de gainage en terrasse plein sud. Je me fais un liste de bouquins à lire longue comme ma bite. Pas con le gars, je sais déjà que le confifi va durer bien plus de deux semaines alors j'en profite pour me reposer, bien manger, m'instruire et mettre à profit cette parenthèse de l'histoire. Un esprit sain dans un corps sain. 
    J-1, mon pote revient avec dans le coffre 700€ de whiskys/vodka/vins en tous genres (no joke) et un stock insensé de m**de à becter en mode célibataire en mal de vivre. Premier clash, je lui dis qu'il part en couiIles, que ces quelques semaines devraient être studieuses, qu'il ne compte pas sur moi pour le suivre dans sa spirale destructrice, que nous devrions en profiter pour renouer avec cette nature que nous avons tellement délaissé, que le soleil est source de vitamine D, et je prends un petit verre de ce whisky japonnais. Et un de ce vin blanc très réputé. On ferme les volets en plein aprèm et on allume la play. 
    Jour 14. Je suis une sombre m**de. J'ai la dégaine d'un vieux pervers, traînant le même peignoir depuis deux semaines avec rien en dessous. Je sors de ma grotte uniquement pour checker si le poto tousse. On pue la chiasse, on se rejoint occasionnellement à l'étage, en zone neutre, pour faire un FIFA, on passe juste un coup d'eau sous les aisselles tous les trois jours histoire de respecter l'adversaire. C'est nauséabond. Vraiment. Difficile de tenir à moins de 5 mètres l'un de l'autre, je peux vous dire que niveau distance de sécurité on est pas mal. Il vient dans ma piaule une minute et ça embaume toute la pièce pendant un bon moment, je déconne pas. Et sûrement pareil pour moi dans la sienne. Je bois comme un trou. Je bouffe comme un tchétchène dans un McDo. Pas touché un bouquin. Le seul poids que je lève, c'est ma teub. Ma routine fitness de quarantaine ? 
     
     
    Faut dire que j'ai un barreau gigantesque environ 16h par jour. Mais...comment tout ça a commencé déjà ?
    Mon esprit brumeux essaie de se remémorer les prémisses de ce tourbillon infernal.
    Retour Jour 3. Les premiers messages de mes exs commencent à pleuvoir comme une nuée de criquets en Centre-Afrique, prêts à anéantir toute la "culture" que j'avais anticipé en faisant ma liste de e-books. "salut héhéhé comment ça va, j'espère que tu tiens le coup". Je l'ai pas senti venir, j'ai répondu, naïf. Je suis pourtant tombé au combat, mes frères. Trois messages plus tard et elles me disent déjà qu'elles sont en manque comme ja-ja. Wait but what ? Ca fait que trois jours bordel vous avez quoi dans la chatte ? Mon esprit ne comprends pas mais il n'en fallait pas plus pour faire dresser le caporal. L'étendard est levé, game over. Je crois que c'est à ce moment que je lâche tout.
    Jour 4, je reçois des nudes par dizaines, je passe bien 8h+/jour à faire du sexchat avec mes exs. C'est bien simple, ma galerie toute entière est remplie de photos de ma bite et de random paires de seins, chattes ruisselante et fessiers rebondis. 
    Moi, jour 4 :
     
    Ambiance : 
     
    Bah voyons. La fille qui sort de 6 mois de silence pour me balancer ça le jour où ses hormones sont en feu d'artifice. 
    Réponse aggro :
     
    (Thin brag hein. Je me suis tellement ridiculisé sur ce forum en avouant que je me chiassais dessus, que je baisais des mouflons, que mes talents de drague étaient le pôle contraire d'un PussyMagnet...que je me laisse le droit de rouler des mécaniques sur le seul attribut qui me fait croire en Dieu. De toute façon on a tous des poutres énormes sur le Internet, non ?)
     
     
    Une autre me tape des monologues pendant littéralement des heures, coincée chez elle devant Koh Lanta avec la chatte plus affamée qu'un survivant : 
     
     
     
    Une autre me demande des news, me dit qu'elle est rentrée voir ses grands parents en Afrique et qu'elle est coincée là bas. Après cinq minutes, elle me balance : 
     
     
    Une autre me dit être en PLS complet, en fight permanent avec ses oestrogènes :
     
     
    Je suis assez impressionné par l'effet que l'enfermement a sur la gent féminine. (Dit-il, philosophe, entouré de sopalins collés et d'une forte odeur de semence). Je n'ai jamais vécu ça de ma vie. Si on se sort vivants de toute cette m**de, j'aimerais être gardien dans une prison féminine. 
     
    Une énième ex prend la douce habitude de m'envoyer des berceuses tous les soirs : 
     
     
    C'est là que ça a dérapé. 
    Les bourses gonflées à l'hélium, avec pour unique codétenu un poto qui pue l'excrément, j'ai l'idée de génie de réinstaller Tinder en mode tchétchène qui n'a pas trouvé le McDo. J'en ai plus rien à foutre, j'attends la fin du monde dans mon garage. J'ai tellement la dalle que ma stratégie est simple : plus rien à perdre, je like que les profils à très fort potentiel de bonnitude, j'upload une photo de moi en mouleburne de plage en mode :
     
     
    Ensuite le plan c'est de go allin sur la prise de numéro dès le troisième message, je vais pas me faire chi** avec les techniques du grand coach tinder Thegreathawkmachin, faut pas déconner. Une fois sur whatsapp, je fais une blaguette digne des plus sombres heures de Jean Roucas puis j'envoie ma bite. Clair, net, précis. Lourdingue level 100. La technique est rodée. Ou si peu. On est pas là pour faire dans la dentelle, je chasse la lapine au bazooka.
    C'est là que ça a dérapé². 
    A mon plus grand étonnement, ça score plus hardcore qu'un Brest-Real Madrid. Les lapines tombent directos dans ma marmite et se mettent elles même à feu vif avec une branchette de thym au cul sans même avoir besoin de gaspiller une seule de mes munitions de RPG. Du jamais vu. 
    Et vous osez critiquer le confinement ? C'est du pain béni. Vous vous plaigniez de ne pas avoir de week-ends assez longs ? En voilà. On peut passer deux mois sans bouger du lit dans le même slibard en éjaculant dans des bouteilles de Yop sans que ce soit suspicieux. Cela fera même de vous un héros. Nous sommes en guerre. Et la seule façon de combattre le méchant est de ne rien faire...à part s'astiquer le poireau en visiochat devant un par-terre de lapines affamées. 2020 et internet, cette époque de génie. Pensez à vos grand-pères qui devaient se cailler le cul dans les tranchées avant de se bouffer une balle plein front. 
    Du coup je me prends au jeu, je fais les 3-8 du sexe virtuel. Je suis dégueulasse. Un pervers fini sans taboo ni limite. Je me dégoûte moi même, ma vie est terminée, mon égo piétiné. Si l'apocalypse n'a pas lieu, j'aurai l'air d'un con. Je suis ce type répugnant qui te sert la main avec des résidus de foutre séché sur les phalanges en te souriant. J'ai des cernes à faire pâlir Philippe Seguin. Je ne dors plus, ou très peu...trois heures par nuit à tout casser, ce sont les nouveaux textos de lapines qui me réveillent. J'ai une barbe Chabalesque. La jungle qui me sert de tignasse abrite treize espèces en voie d'extinction sur la carcasse vide qui me sert de crâne. Ils ont dit de se laver les mains trente fois par jour, pas la bite. Je suis un bon soldat et suis les instructions. Nous sommes en guerre.
    Je tombe sur le profil d'une nana assez mignonne qui pue le sexe à trois kikil. 
    Pour Tuni, les autres, cliquez pas :
     
     
    Même routine, je fais mon bon Mathafackaaa avec toute la finesse que vous me connaissez mais elle me met direct un stop. Elle avait prévu d'aller skier il y a 3 semaines à quelques dizaines d'encablures d'où je suis mais a dû annuler à cause de l'ami Covid. Apparemment elle se connecte très rarement sur Tinder et juste pour discuter...elle n'a donc pas encore changé sa localisation, la bougresse. On tombe très vite d'accord sur le fait que nous respections scrupuleusement les consignes sanitaires et que ce n'était donc pas un problème.
    La puissance du mouleburne façon 60's fait quand même mouche alors elle me dit très rapidement "pourquoi je vois ta bite ? tu veux m'impressionner ?". Le truc cool c'est que ça donne assez vite des interactions surréalistes. 
    Elle m'avoue avoir un faible pour les troncs d'arbres et me demande d'elle même de passer sur whatsapp. Ca sent bon. 
    Premier message en guise de bienvenue ? Vous l'aurez deviné : ma bûche.
    Pourquoi je fais ça ? Aucune idée. 
     
    Bon, j'envoie au repos histoire de voir si ça prend peur ou non. 

    Réponse :
     
     
    Wait...c'est quoi cet accent ? J'entends ça et bambou devient baobab. Instant. 
    Elle m'explique qu'elle est ukrainienne et qu'elle est arrivée il n'y a pas très longtemps pour le taf. Je sais pas vous mais je suis vraiment pas indifférent à ce que j'entends là... la voix, l'accent d'infiltrée du KGB passionnée par les gros bit...
    Du coup, le vent en poupe, je me lâche et lui balance la maxi version.
    Elle s'énerve, hurle au fake, me dit qu'elle sortait avec un gambien membré comme un éléphanteau mais que je suis très largement au dessus, c'est donc impossible que ça existe. "C'est un montage". En gros perv que je suis, je fais sauter la ceinture de mon peignoir et l'appelle en visio oklm. 
    Elle insta coupe la communication.
    Je reste immobile dans le noir, des gouttes de sueur perlant sur le haut de mon front. Ding-ding, message vocal reçu. Je l'ouvre comme un gambien bambin le jour de noël.
     
     
    A ce moment, je bande comme un taureau et sentant qu'elle ne fait pas de cinéma, je lui dis qu'on devrait sûrement arrêter ce petit jeu ou le confinement va être très très long. 
     
     
    Elle doit aller manger avec sa colloc', alors la discussion s'arrête là. 
     
     
     
    AH NON. 
    Pendant le repas elle m'envoie genre cinq vidéos où je la vois se trémousser sur sa chaise avec sa colloc qui lui parle de Covid en fond sonore  
    Puis entre deux bouchées d'un random plat soviétique elle m'envoie : 
     
     
    Mais c'est quoi ce truc ? C'est une arnaque du gouvernement qui nous teste pour voir si on respecte le confinement, c'est ça ?! Comment je suis censé tenir deux mois comme ça moi ? Je vais baiser mon pote avant Juin, c'est sûr.  
    Bon déjà que je fais une CSB supra digitale là, je vais pas flood les dizaines de vocales qu'elle m'a faites, mais en gros ça continue comme ça un bon moment puis elle me dit qu'elle veut venir me voir. Maintenant. 
    Quoi ?! Mais on doit respecter le mètre de sécurité, t'es à 3h30 de route et je pue la pisse. 
    Elle insiste. 
    ...puis essaie de se convaincre de la médiocrité de son idée : 
     
     
    Pas de bol, je lui dis que je ne suis pas en immeuble, j'ai un chalet balla et les seules à l'entendre vont être les vaches qui entourent la propriété. (Et un pote à 4g CP sous sky sec) Ah non, j'ai oublié de lui dire la parenthèse. 
    De toute façon elle ne répond pas. Elle reste hors ligne de longues heures et je me dis qu'elle est sûrement allée dormir, des rêves de gros bits plein la tête, un peu comme un ingé informatique. Vous la sentez venir la suite surréaliste ? 
    Vers une heure du mat', je check mon téléphone et vois 15 messages, 6 appels en absence. Elle est dans le village que je lui avais dit au tout début de notre conversation. 
    Je ris pas mal et lui dis d'arrêter ses conneries. Elle répond qu'elle veut mon adresse immédiatement car elle a roulé vite pour venir, 3h de route au lieu des 3h30 prévues.
    Je déglutie. Je me dis "et si c'était vrai ?". Malgré le confinement, là je me vois vraiment mal lui dire "dégage connasse, un peu de civisme !". Je me lave plus rapidement que si j'étais entouré par trois gambiens vénér dans la douche d'une prison de Banjul. Fait tomber la barbe à la tondeuse. Un coup de parfum pour couvrir les restes de m**de, une chemise froissée et go ! 
    Je sors, elle est en train de se tordre sur son fauteuil. LOLZ mais c'est quoi ce sketch ? 
    Je la prendrai dans la voiture. Dans les escaliers. Dans ma cave. Jamais vu ça. 
    Retour à l'envoyeur très tôt dans la matinée car elle a une visio conférence pour le taf. La meuf s'est tapé 6h+ de route en une nuit pour sucer un poney. 
    Débriefing deux jours plus tard : 
     
    Ca a aussi parlé d'arme de guerre : 
     
    ...Et de vie en communauté : 
     
     
     
    in before je crève du COVID. 



  2. Mais lol
    kopek a réagi à salette dans Real Post 2   
    Pendant ce temps là à Vera Cruz...

  3. J’aime
    kopek a réagi à Chez Roger dans Real Post 2   
    Venez on s'enc**e
  4. Mais lol
    kopek a réagi à * rebirth * dans Real Post 2   
    Attention quand même je suis qu'à 40 minutes d'autoroute 
  5. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Natanoj Trip   
    toutes mes félicitations natanoj, je viens de finir de lire tous tes articles et quelle aventure !!! Je comprends beaucoup de sentiments que tu y décris ! Bon tout le monde te félicite mais je le dis quand même, ça fait toujours plaisir d'entendre ce genre de choses malgré la redondance. 
     
    Par curiosité, tu utilises quel thème wordpress ? 
    J'ai toujours pensé que ce genre de site même basiques (ie. de type blog, pas comme les sites marchands) était assez chiants à mettre en place pour un noob mais apparemment, avec un hébergement ovh + une création de blog wordpress ça peut être rapide et très simple de gérer toute la partie "technique". De ce que j'ai compris, c'est ton frère qui s'en occupe, mais si tu pouvais m'éclairer un peu...^^
     
    Je vois aussi que t'as délaissé la partie "conseils aux voyageurs" haha c'est sûr que c'est un peu moins sexy que de pondre un article sur la chata mais ça m'a toujours fasciné les gars qui arrivent à tenir des années avec juste un sac à dos. Sachant qu'on se doit de prévoir des vêtements chauds et d'autres plus légers, ça doit être vite volumineux, surtout quand on voit la place que prend un blouson...y'a aussi le laptop/appareil photo...bref évidemment le but du jeu c'est de prendre juste le strict minimum mais si tu pouvais décrire vite fait comment t'as préparé ton sac...parce que j'imagine que c'est pas un sujet à prendre à la légère et qu'il vaut mieux bien y réfléchir avant d'entamer ce genre d'aventure ! 
  6. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Natanoj Trip   
    T'ES LA
  7. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Natanoj Trip   
    ok merci pour tes réponses l'ami !! 
    et gg pour LA NEWZ même si bon ça en est une pour personne ^^
  8. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Natanoj Trip   
    Ca me fait penser à une question que je me pose souvent...tu offres quoi en "échange" à tes hotes ? Je sais que l'idée CS c'est justement le don sans rien attendre en retour et que pas mal ont le droit à leur quiche lorraine ou mieux, une partie de jambe en l'air torride mais je sais pas, ça me fouterais mal à l'aise de squatter quand c'est des périodes un peu plus longues que 2 ou 3 jours puis partir comme un voleur. 
    C'est quoi le genre de "cadeau" que tu fais ? 
  9. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans [ Ask me ] préparation physique   
    Alors, non pas vraiment de migraine. Enfin ça peut m'arriver mais c'est rare, pas plus que les autres j'imagine. Je me fais jamais craquer le cou non. J'essaie de dormir sur le dos ou en chien de fusil. Quand la douleur est présente oui je la ressens à froid pendant quelques jours après l'effort, la douleur est présente mais evidemment s'accentue si je force. 
     
    Dans les exos que j'ai donné, tu saurais me dire si je dois en éviter certains, connaissant mon souci ? Par exemple je sais que j'avais testé les dips, et j'avais l'impression que ça me mettait ce point encore plus vite (quasi impossible de finir une série alors qu'avant j'en bouffait pas mal pendant ma période Lafay)
     
    Encore merci !
  10. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans [ Ask me ] préparation physique   
    Ok merci ! 
     
    Ouais je trouve ça bizarre aussi mais force est de constater que quand je fais pas d'effort, pas de douleur et c'est juste après les exos que je t'ai cité que ça arrive
  11. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    Rencontré une meuf hier. Quoi de fou me direz vous ? La rencontre s'avérera en fait assez surréaliste.
    Déjà, notre héroïne du jour est une Hooters girl. J'aimerais vendre du rêve en feignant l'habitude, mais non, je ne suis pas un multi de Pussy Magnet, désolé les mecs mais ça ne m'arrive pas tous les jours de lever une telle bombasse. Ok, je suis certain qu'on peut trouver quelques épaves dans les rangs des rabatteuses estampillées Hooters, mais ici on a clairement affaire à une carrosserie de compèt'. Déjà les phares, des yeux de biche, littéralement, d'un vert profond, je suis pas vraiment du type timide mais là son regard arrive presque à me mettre mal à l'aise. Ensuite le pare-chocs arrière, bordel, la dernière fois que j'ai eu un cul comme ça dans les mains, il appartenait à une africaine. Tout bonnement impressionnant. Et Dieu sait si j'aime les culs. Bref, je suis aux anges.
    On est en début de soirée, il fait chaud, je lui propose d'aller manger une glace. Sur le chemin, on délire un peu sur ce que l'un peut apprendre à l'autre et je lui demande quelles sont ses compétences. Là elle me dit direct : "Je pense que je suis déjà étrangement très très ouverte avec toi donc si je réponds à cette question, y'aura plus de surprise autant que je me déshabille tout de suite". Ok epic soirée incoming les frères, je sens que je vais voir bouger son cul sous tous les angles. 
    On choppe la glace, continue à errer dans les rues, je tourne la tête vers elle et la vois me regarder en léchant son sorbet comme une actrice porno avec un sourire en coin comme pour me confirmer de quel skill il s'agissait. J'avais compris t'inquiète.
    15min plus tard on est à la terrasse d'un café à deux pas de chez moi (héhé) devant un verre de blanc. A plusieurs reprises, je feins de tourner la tête ou regarder dans une autre direction et à chaque fois que je repose mes yeux sur elle, elle est en train de se mordre les lèvres en regardant les miennes. Elle a le regard d'une grosse qui n'a pas vu un pénis depuis 10 ans après 2 bouteilles de Jack. Sauf que elle, elle est bonne et on est tous les deux complètement sobres. Surréaliste. Des coolstorybro j'en ai pas mal mais j'ai jamais vu une meuf me regarder comme ça, surtout pour un 1er rdv, à jeun, en public, c'est complètement indécent. Elle se tortille carrément sur sa chaise sans quitter ma bouche des yeux, tout en continuant à parler de random sujets !!
    Comprenant très vite qu'il me faudra pas trois verres pour la ramener chez moi, je décide qu'il est temps de mettre les voiles. On marche en direction de mon appart, on parle de nos addictions, elle me demande de deviner, je lui souris et lui dis que j'ai une idée. Là elle me dit cash qu'elle est addict au sexe et que c'est un problème pour elle, qu'elle va carrément à des réunions type alcooliques anonymes mais pour les nymphos. WTF ? Si son langage corporel n'avait pas été si convaincant j'aurais pu croire à une caméra cachée. 
    Mais non, aucune vague à l'horizon et la croisière suit son cours, j'ai jamais rencontré une nana qui embrassait si bien, on sent l'expérience et je suis maintenant convaincu que le skill dont elle se targuait n'était pas usurpé et que mon gland va être le grand vainqueur de la soirée. Tout va bien, à l'issue de 2h de grind non intensif après la première glace, j'ai enfin ses fesses bombées à 3cm de mon visage.
    Là elle me dit que ce serait bien si on buvait quelque chose. Pas de souci j'ai tout ce qu'il faut. Pendant que je prépare les verres, elle fait un tour dans l'appart et me demande ce que je fais, je lui parle des cartes. Et là je la vois littéralement devenir complètement pâle. Son regard de chaudasse devient glacial. Je pose une main sur elle, qu'elle insta repousse. "Bah dis donc t'as pas l'air d'aimer le jeu ! Qu'est ce qu'il se passe ??"
    Là elle me dit que le poker a détruit sa vie, que son père a tout perdu au jeu, maison, travail, du genre totalement addict à contracter des dettes avec des types pas très clairs, du coup divorce de ses parents, tentative de suicide de sa mère et maintenant son père est SDF. Rien que ça. Bref on est bien là, je sens que l'excitation est légèrement retombée. 
    Autant quand je regardais ses yeux en début de soirée j'avais l'impression d'être un moelleux au chocolat seul dans une pièce avec Valérie Damidot, autant là je peux y lire du dégoût et j'ai la vague sensation d'être une grosse m**de bien odorante. Inutile d'argumenter quoi que ce soit, elle hait les mecs comme moi et 2min plus tard, les larmes aux yeux, elle claque ma porte. 
    Ok A+ merci pour le rollercoaster, le brag et l'epic fail. 
     
    C'ETAIT UNE SOIREE SYMPA.
  12. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    Sur une appli que tu connais bien. Pour la deuxième partie de la question, rien de spécial, je dirais l'alchimie normale entre deux être humains de sexes opposés (ok ou du même sexe pour les gros pd). Je me souviens pas avoir fait quelque chose de fou (lol bg), je lui ai plu c'est tout. A noter qu'au début elle m'a passé son FB très rapidement après quelques messages. Ca sentait déjà la chaudasse. On devait se voir puis c'est tombé à l'eau, la discussion s'est essoufflée et on en est restés là pendant genre 1 mois+. Plus trop de contact, à part des messages de puceau genre salut ça va ok a+. Puis j'ai changé de photo de profil et elle m'a insta-recontacté (lol bg²) et a proposé un verre, j'étais pas dispo et elle m'a relancé 2-3 fois. Donc j'imagine que la nouvelle photo est venue modifier la représentation qu'elle s'était faite de moi. La suite vous la connaissez. 
    D'ailleurs la suite de la suite c'est qu'elle m'a supprimé de FB et qu'elle répond même pas au téléphone. Elle est pas là pour déconner. Si j'étais pas un garçon respectable, je lui aurais bien lancé un "put**n sal*pe c'est pas moi qui ai broke ton père."
    Et là attention, vous allez rien voir, transition de dingue.......
    ...............
    ......
    En ce moment c'est plutôt moi qui suit en train de me broke et le retour de karma va peut être me faire finir moi aussi SDF. Je run comme une chèvre ces derniers mois / je suis nul (barrer la proposition inexacte), assez dur mentalement, j'ai donc décidé de me changer un peu les idées et de perdre quelques heures de ma vie pour écrire. Quand je farfouille dans ma mémoire pour trouver une bonne csb à vous conter, un épisode de ma vie vient assez rapidement se placer dans le top10. Même moi j'en ris. Pourtant c'est pas jojo. 
     

     
    Je peux même dire que c'est franchement limite, mais l'illusion du semi anonymat virtuel me pousse quand même à poser mon pavé. Pas très intelligent vu que quelques personnes d'ici me connaissent IRL, mais pour être honnête, je m'en carre l'oignon.
     
    LE BUFFET CHINOIS
     
    Nous sommes donc il y a quelques années, dans une certaine ville, avec une certaine fille. Ici pas de CSB de lover mais du ton bien graveleux, je ferai donc l'impasse sur la rencontre et mes exploits supermanesques sans intérêt pour me focus uniquement sur le ridicule et l'auto-humiliation, à mon sens bien plus drôles pour faire croquer les bros du zoo. 
    Vous avez une seule chose à savoir avant de lire cette histoire : 
    - Après plusieurs années, il y a prescription. 
    D'avance merci.
     
    Je connais donc cette demoiselle depuis une semaine, on a baisé quelques fois, mais on est clairement encore dans la phase d'observation. Celle où tu tousses quand tu sens que l'étron va toucher le mélange eau/pisse un peu trop violemment pour camoufler la détonation d'Hiroshima. Celle où tu sais qu'une odeur un peu trop suspecte peut clairement amputer tes odds de baise future.
    Bref rien de tout ça, je fais les choses bien ici et ma routine est rodée. C'est pas moi qu'on va surprendre la m**de au cul.
    J'oublie pas de fermer la porte des chiottes, j'augmente le volume de la TV quand je veux poser ma pêche, j'évite de lâcher des grosses caisses de beauf quand elle est à moins de 3 pièces de moi. Autant de petits tricks accumulés au fil des années pour que la version angélique du couple où chacun pense que l'autre ne fait pas caca dure le plus longtemps possible. Avant qu'un drame ne survienne et qu'on comprenne qu'on peut se lâcher puisque de toutes façons l'autre est un gros dégueulasse.
    On est donc dans nos premières dates et tout se passe pour le mieux. La meuf est franchement sexy et j'ai pas envie de foirer, je me sens bien avec elle. Bon ok on en revient toujours au même, elle a un cul de fou et j'ai envie de le garder.
    Je l'emmène manger dans un buffet chinois illimité. Le style de restau pour broke où t'as un peu honte d'aller et où chacun sait que son voisin de tablée est un gros radin. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils sont toujours planqués dans des Algeco recyclés au milieu d'une random zone grise en dehors de la ville, loin des regards, entre Auchan et Marcel Chaudronnerie.
     

     
    Ambiance.  
     
    A noter qu'il y a toujours une pancarte du style "CHANGEMENT DE PROPRIO" sous entendu, "bon ok l'ancien est responsable d'un génocide de 38 millions de personnes mais promis, nous on va pas préparer nos nems avec du sable."
     
    Bref, si j'avais le choix entre me faire surprendre par ma mère en train de rentrer là dedans ou en train de défourailler un trav dans un buisson, honnêtement c'est close.
    Nous voilà donc dans ce gourbi et autant vous dire les bros que j'ai une faim de loup. Je vais leur défoncer leur put**n de buffet à ces niaks. Là le baiseur de malade aux techniques affutées que tu es devrait se dire "lol faut jamais faire de gros repas avant de baiser, t'es con ou quoi ?". T'as pas tort. 
    Toujours est il qu'on dégomme à peu près tout ce qui passe, on reste 2h à s'administrer des plats de seconde zone. Ici, bouffer 4 nems revient à s'injecter directos 2 litres de graisse par intraveineuse, autant le savoir. Mais on est pas là pour jouer au guide Michelin ou faire les princesses, non non, on est ici pour se péter la panse pour 10 balles. Donc la bouffe est loin d'être orgasmique mais au delà de mes prévisions.
    Bon, je suis pas aventurier au point de pousser la porte de leur cuisine, faut pas déconner. D'ailleurs je suis pas très à l'aise avec ces gens, tous la même tête, un mix entre Impossibru et LeVietFou, version sale, arborant toujours ce fameux sourire qui te fait douter s'ils sont juste sympas ou si ils se foutent de ta gueule parce que tu manges leur vomis.
    Tout y passe, nems avec salade semi fraîche, rouleaux d'automne, animal laqué et toutes ces conneries. On rigole bien et on passe tous les deux une bonne soirée au final.
    "Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse"
    - S.Gainsbourg.
     
    En grand prince, je paie l'addition et A+ les broke.
    On finira la soirée après quelques verres dans un bar et une baise médiocre. Enfin...la soirée se termine pour elle devrais-je dire. Pour moi, la nuit ne fait que commencer. 
    On est pleins et un peu bourrés, du coup elle s'endort pour la première fois chez moi. Je suis tout content à l'idée de pouvoir lui casser la teuch au réveil et me rattraper de ma piètre prestation de la veille. 
    Après moins de 10 min à l'horizontale, mon estomac m'envoie une petite salve de détonations comme pour me prévenir "t'as fait le con frero". Là le calvaire peut commencer, j'ai l'impression qu'à chaque seconde, des bulles de graisse explosent en moi. Je reste comme ça, sur le dos mais je sens qu'en bas ça travaille sévère.
    Après facile 2-3h de crampes, de bulles éclatées sans rentrer dans l'argent et d'innombrables aller-retours chiottes/lit, j'arrive toujours pas à trouver le sommeil. Là je commence à visualiser les plats et ces put**ns de niaks souriants et j'en viens de plus en plus à la conclusion que mon canard laqué était très probablement un caniche laqué, que mes nems avaient été confectionnés en 1973, qu'un rat avait craché dans mon rouleau de printemps, que la flotte était en fait de l'eau de pluie et que j'allais bientôt crever. Je me mets donc en position cercueil avec les mains jointes sur ce ventre qui a ingurgité beaucoup trop de contrefaçons chinoises en une soirée et j'attends la mort. 
     
    Au final la mort ne viendra pas. Mais le sommeil oui. Bonne nouvelle me direz vous, voilà c'est la fin de la CSB. Merci. 
     
    En fait pas tout à fait. Je commence à faire un cauchemar, je suis entouré de chinois dans des chiottes à la turque sans porte et j'ai une chiasse d'enfer. Je passe les détails, je m'embrouille avec deux-trois niaks en leur hurlant "put**n dégage j'ai bouffé ta m**de maintenant j'aimerais la chi** en paix". Tout au bout de la rangée de toilettes, je vois une petite trappe avec un micro chiotte. Je rentre, ferme la trappe et heureux d'être enfin tranquille je laisse dévaler un bon torrent force 8 avec le sourire du devoir accompli. 
    C'est à ce moment que je me réveille en sueur, tout fiévreux, le bide éclaté, autant le dire, je suis vraiment au bout du rouleau et je sens la fin. Mais pas que. En fait il y a une sournoise odeur de m**de dans la chambre. Je me dis que c'est surement les séquelles de mon dernier séjour à la salle de bains. Je me tourne un peu pour regarder l'heure, et là je sens un truc humide dans un endroit où c'est pas censé l'être. Oui on peut le dire les bros, je me suis chié dessus. 
     
    Je reste immobile quelques secondes à me dire "mais put**n mais c'est pas possible, ok ok je suis encore dans le rêve relax y'a rien du tout tkt". Depuis je sais que les rêves peuvent déborder sur l'IRL, dans tous les sens du terme. 
    J'ai rarement autant paniqué de ma vie. Je tourne la tête sur ma gauche, m'attendant à voir la charmante créature me fixer et je suis prêt à affronter la plus grosse honte de ma vie. Mais non, je run good, la bougresse dort comme un moellon. 
    A partir de là, j'établis assez vite une stratégie d'évacuation et j'en viens à la conclusion que dorénavant chacun de mes mouvements devra être furtif et mesuré. Aucun bruit, craquement de parquet ne sera toléré.
    Je me lève, bon déjà le run good continue, le torrent force 8 du rêve a laissé place à une micro coulée, tout au plus quelques gouttes. Mais c'est sans compter la puissance de l'excrément chinois. C'est un peu de l'huile essentielle de chiasse.
     
    "Quelques gouttes suffisent, tch tch" 
    - Lino
     
    Je reste planté là, perplexe, alternant mon regard entre cette beauté nue dans mon lit et mon art, mon oeuvre, le fruit de mes entrailles, j'ai nommé : le petit tas de m**de à côté d'elle.
    J'ai de sérieux doutes quant au fait de pouvoir mener cette mission à son terme sans la réveiller. Je suis clairement en sueur genre je joue ma vie mais OMG si ça passe. ONE TIME papa, tu vas enlever cette m**de et elle en saura rien.
     
    Je fais un circuit cuisine/salle de bain pour rassembler à peu près tous les produits ménagers / parfum / brosses / sopalin / éponges présents dans l'appart' et je débarque avec tout le matos à 3 cm d'elle tout en m'assurant que la cible continue de ronfler.  
     

     
    Tel un technicien de surface Ninja, la bite à l'air à 4h du mat, dans une odeur pestilentielle, à côté d'une semi-inconnue, je me mets au travail, et commence à frotter ce qui reste du caniche laqué. Tout ça avec des aller-retours visuels incessants meuf/chiasse pour contrôler que tout va bien. 
    Autant vous le dire tout de suite, rangez moi vos dvd de James Bond ou Mission Impossible, ici on a affaire à du bien plus lourd. Bon ok Smith et Wesson ont laissé place à Mr Propre et Carolin.
    Assez rapidement je me rends compte que la mission dissimulait en fait des missions cachées puisque la "tâche" s'agrandit au fur et à mesure que je frotte. En 3 minutes, on est passés d'une petite flaque de 4 cm à une auréole géante de 40 cm de diamètre easy. En mode cercle vicieux, plus je frotte plus la tâche augmente et plus je dois continuer à diluer. C'est vraiment infernal. A ce moment, j'avoue que l'envie de laisser la meuf là avec ma coulée et ne plus jamais remettre les pieds dans cette ville me traverse l'esprit mais sachant que je suis chez moi c'est chiant en fait. 
    Me voilà donc avec une batterie de produits arborant des têtes de morts barrées et une bouteille d'eau pour essayer de dissoudre au plus vite le bordel.  J'arrive à enlever la m**de mais là encore, l'auréole humide apparaît marron sur mon drap blanc. J'essaie de taffer le truc pendant 45 bonnes minutes mais rien n'y fait et je m'aperçois qu'en fait la chiasse a commencé à attaquer le matelas. On est bien. 
    L'odeur est épouvantable et je sais pas comment elle peut continuer à dormir à côté d'une telle porcherie. J'ai vraiment l'impression d'être un gros dégueulasse. Le truc très pratique avec elle c'est qu'elle ne ronfle pas mais respire assez profondément pour que ça puisse m'alerter si jamais elle se réveille, du coup je rythme mes mouvements sur sa respiration et reste focus, on lâche rien. 
     
    J'enlève le drap de mon coté pour pouvoir frotter le matelas et c'est vraiment un enfer je suis quasi convaincu que je vais devoir jeter le lit. Avec en bonus une double humiliation quand Gérard va me refouler à la déchetterie en voyant ma belle tâche de chocolat. 
     
    Je peux pas vraiment frotter comme un dingue, je dois contrôler ma fougue pour pas faire bouger le lit, pas faire de bruit, c'est vraiment un travail minutieux donc tout est très lent, et après franchement 2 bonnes heures de grind, on arrive à un truc un poil décent niveau visuel, mais reste l'odeur. Sick timing, l'obscurité s'éclaircit peu à peu et j'entends les premiers klaxons retentir. J'ai un peu l'impression d'être dans Fort Boyard avec une nuée de livertards qui hurlent "TIME TIME TIME". Le caca à la place des serpents. 
    C'est à ce moment que pour la première fois, la meuf se retourne et donc me fait maintenant face. Mon coeur se soulève, j'ai tellement pas envie de me faire prendre en flag par une bombasse en train de jouer avec ma propre m**de.  
    Tout va bien, elle continue de dormir. Sick run. 
     
    Réalisant que j'avais plus le temps de jouer au con et que c'était qu'une histoire de minutes avant le réveil fatal, je décide de juste vider 30% de ma bouteille de parfum BOSS à l'endroit où j'étais censé dormir, planquer tout le matos et réfléchir à une version édulcorée de ma "nuit".  
     
    Au final elle se réveillera 2h plus tard, tant mieux, j'étais pas pressé, si elle pouvait s'étouffer avec sa langue dans son sommeil je prenais aussi. 
    Quand elle ouvre les yeux je suis en train de matter la TV, normal, allongé entre elle et la tâche. Autant dire vraiment collé à elle, je fais style lover "j'avais envie de te serrer près de moi". Poker face, comme si rien ne s'était passé. 
    Elle est encore dans le coma et me demande pourquoi j'ai fait un courant d'air en ouvrant toutes les fenêtres. Je réponds rien. 
    Elle reprend ses esprits, hume un peu l'air puis me fixe avec exactement cette tête : 
     

     
    Je me démonte pas, j'enchaîne :
     "ouais t'inquiète on a eu un léger souci cette nuit"  
    "comment ça ?"
    "je suis gêné c'est la honte"
    "bah dis !"
    "ok j'étais bourré et j'ai commencé à être malade dans la nuit, tu sais le chinois, l'alcool, du coup j'ai pas eu le temps d'arriver aux chiottes, j'ai vomis un peu dans le lit, mais pas tout, juste un peu" 
    "mais put**n c'est dégueulasse" (héhé si tu savais)
    "non t'inquiète ça peut arriver j'ai tout nettoyé c'est bon, je voulais pas te réveiller y'a pas de problème, c'est rien du tout, j'ai réglé ça en 2min y'avait pas grand chose" (je rappelle que j'ai passé ma nuit à jouer au Ninja pour brosser la tâche)
    Puis elle se met à inspecter le truc
    "ouais j'ai mis pas mal de parfum aussi c'est normal c'est mouillé" POKER FACE.  
     
     Au final je passerai quand même une bonne partie de la journée suivante à continuer de frotter ce put**n de matelas imbibé de chiasse asiatique. 
    Avec le recul je ris parce que ça sentait vraiment la M*RDE, c'était pas close. Mais bon Mr HUGO BOSS a fait son taff dans le camouflage et je suis 99% sûr qu'elle a cru au vomi. Ce qui me paraît être le moins ridicule. A choisir je préfère qu'elle me prenne pour une fiotte un peu dégueulasse qui tient pas l'alcool, qu'un gros dégueulasse sobre qui se chie dessus alors qu'elle dort juste à coté, même en lui expliquant que j'y suis pour rien et que c'est le cauchemar qui a relâché mon sphincter.
     
    Je l'ai revu et on en a plus jamais parlé. Pas l'impression qu'il y ai eu quelconque impact sur notre relation. 
    L'appart a empesté ce mix parfum/diarrhée/détergent pendant genre 2 semaines. J'ai gardé le lit. 
     
    Voilà, Li, si tu me lis (lol) je t'enc**e.
     

  13. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    Je crois que l'auto-humiliation que je me suis infligé l'autre jour ici même a officiellement lancé ma période "sale porc". Je m'en vais donc finir de peaufiner la réputation de gros dégueulasse associée à mon pseudonyme, qui, entre nous, devrait suffire à lui même pour anéantir toute trace de raffinement potentiel dont mon personnage pourrait jouir. Promis, la prochaine fois j'essaierai de revenir vers vous avec une CSB un peu plus balla parce que là ça devient franchement crados. 

     
    Ce soir, mon programme a autant de relief que l'encéphalogramme d'un Chti à Mykonos. Devant l'absence flagrante d'activité excitante que me procure ma chienne de vie, je me résigne à me coucher plus tôt que ma voisine de 83 ans quand mon téléphone se met à sonner. Je ne connais pas cette voix. Après quelques secondes de blanc, je me souviens enfin de lui, plusieurs mois se sont écoulés après notre dernière rencontre, c'est pour ainsi dire loin d'être un ami proche mais il me propose de me joindre à sa bande pour taper le carton. Comme une grosse chauve à moustache mouillerait à l'idée de sucer Sim, la morosité de ma routine quotidienne abaisse mes standards et me pousse à accepter d'aller jouer en NL5 avec des apprentis livetards qui vont, j'en suis sûr, se sentir obligés de me décrire le Best Of des 300 plus beaux limps de leur carrière, vu que l'hôte ne va probablement pas manquer de me présenter comme le "pro de la soirée". 
    Après un rapide passage à l'épicerie, pour ne pas changer je suis un peu en retard et en effet tout y est, chips, 8.6 et cartes cornées. Je sais déjà que je vais regretter d'avoir craqué, comme lors de mes 923 dernières home games.
    Bon déjà nice read, au bout d'un délai interminable de 28 secondes, j'ai droit à mon premier "alors c'est toi le pro ?". Ce à quoi je répondrai par les actes en me faisant décaver à ma PREMIERE main contre ce que je pense être une fille, qui plus est laide de son état, et qui avait habilement flairé le coup en limp/callant les As UTG. Bah voyons. Pour la petite histoire j'ai AQ sur AQ7Qx. Run better sale pute. Je lance un "bien joué t'es là" même si j'ai bien envie de crier au scandale et appeler le floor pour dénoncer ce scam évident. Je me ravise en réalisant que Junkyboy ne joue probablement pas de parties à 5 euros. 
    Je fais un tour de table oculaire et sens les regards sincèrement gênés et compatissant de mes nouveaux amis qui semblent se dire "put**n mais en fait il est trop nul lol easy money ptdr". Ou alors pensent-ils que perdre cette somme va me mettre dans le rouge pour la fin du mois. Tout va bien les mecs, je vais même me recaver, je suis un déglingo. 
    Je paierai mon sarcasme insolent en perdant lamentablement les 2 caves suivantes en moins d'une heure et en subissant par un hochement de tête les leçons que mon coach de voisin assis à ma droite concède à me dispenser gratuitement, sûrement par pitié. Merci pour le précieux conseil bro, je vais essayer de me souvenir qu'il faut "jamais relancer AK, c'est une main bancale". Au moins j'aurais pas perdu ma soirée. 
    Le cerveau gonflé de nouvelles connaissances et les poches amaigries de quelques écus, je décide de me lever pour ne pas mettre en danger ma santé financière. J'ai besoin de me laver du dégoût d'avoir replongé, je me sens un peu comme Jean-Louis qui rechute en allant se salir le chibre avec un tapin quadragénaire dans un J5 sur le bord de la nationale 13. Je suis donc bien décidé à aller noyer mon chagrin dans l'alcool. 
    Ca tombe bien, une petite grosse et un type à la bouille sympa squattent la TV dans la pièce d'à côté et, souffrant d'une allergie aux straight-flushs, ont apparemment décidé de faire leur contre soirée en allant boire quelques coups, à défaut d'en jouer. Je suis IN !!!
    On se mettra assez minables et cette deuxième partie de soirée est en fait bien plus drôle, malgré que les perspectives de troncher cette fille ne m'enchantent guère. Guerre. Ou épidémie. En tout cas un truc qui lui ferait perdre 30 bons kgs, voilà ce qui me faudrait pour accepter de partager avec elle salive et sécrétions. D'ici là, je préfère attendre patiemment qu'elle tombe sur un livre de la méthode Dukan et je décide de fold sagement toute tentative de séduction, même si je sens que, contrairement à son estomac, ses yeux pleins de tendresse crient famine. 
    Malgré l'absence flagrante de passion commune, le type est franchement sympa et nous propose même de finir la soirée chez lui. L'ambiance est bon enfant et je snap pour un 3some platonique avec ces joyeux lurons.
    Mon estomac étant vide depuis deux jours grâce à une hygiène de vie qui ferait pâlir un toxico dans une crack house de Baltimore, quelques décilitres suffisent à m'amocher gravement. Mais je constate que mon nouveau bro se croit dans Mortal Kombat et a la ferme intention de me porter le coup final puisqu'un "FINISH HIM !!!" résonne en moi lorsque je le vois débarquer tout sourire, une bouteille d'eau de vie et un pochon à la main. A ce moment là, un sentiment étrange s'empare de ma carcasse. D'un côté je suis pas mécontent de goûter aux spécialités locales, d'un autre elles me foutent déjà la gerbe. Je me souviens alors que mon estomac est aussi plein que la boîte crânienne des Roubaisiens sur île grecque sus-cités et réalise que dans le pire des cas, je vais juste gerber de l'air. Mes épaules se haussent donc machinalement en guise d’acquiescement et ce salaud commence à faire tourner un gros deux feuilles puis à monologuer sur la puissance de cette fiole concoctée par son poivrot de géniteur. 
    La première bouffée sera accueillie par mon larynx comme Brigitte Bardot à l'amicale des chasseurs de Bourg-le-Comte. Faut dire que la dernière fois que mes lèvres ont flirté avec une feuille à rouler, Brig' Brig' était encore une sacrée bombasse. Après avoir toussoté pendant 5 min comme une pucelle, je fais enfin la paix avec le calumet, les verres de gnôle m'ayant anesthésié des amygdales au sacrum pour les dix prochaines années. 
    Je dois avouer que le garçon sait accueillir. Je suis foutrement bien et sens mon esprit complètement divaguer. Je suis incapable de rentrer chez moi. Je plane, le doux mélange explosif entamé en début de soirée me fait nager en plein trip. Assis dans la pelouse, je me la joue Roméo, mes bronches salies par la fumée s'emplissent de l'air frais nocturne, je savoure la sensation exquise des brins d'herbe caressant mes jambes nues (oui je suis en short, tu bandes hein coquin) et la tête en arrière, je fixe l'immensité de ce ciel estival piqueté de paillettes lumineuses sans l'ombre d'un nuage à l'horizon. Mais je ne pourrai expliquer ce processus chimique aussi étrange qu'implacable : comme il y a dix ans, après avoir inhalé quelques taffes, un surplus salivaire se fait ressentir dans toute ma zone buccale. En mode Rom', je décide donc d'évacuer ça en crachant dans le pré. 
    Je me fais sortir de mon étourdissement intellectuel par un fou rire féminin. Je reprends mes esprits, la fille au joli visage obèse est en larme. Je regarde l'hôte, il a pas l'air content. En fait, nous sommes tous les trois actuellement sur son matelas en train de regarder un film. WTF ???!!
    Le moment d'absence n'a peut être duré que quelques secondes (...minutes..??!), mais le résultat est là : j'ai bel et bien impunément mollardé dans son lit, pépère.
    Le fait que nous sommes 2vs1 à pleurer de rire et aussi que je sois manifestement une loque humaine à cette heure avancée suffit à détendre l'atmosphère assez vite. J'insta nettoie la couverture en titubant et m'excuse mille fois d'avoir salement souillé sa niche en lui promettant de me faire pardonner et payer le pressing, non sans me rappeler l'épisode malheureux de la chiasse asiatique, que je me garderai bien de leur divulguer.
    La fille ne s'arrête plus de rire à tel point que sa respiration se fait aussi rare qu'un peigne chez Jaybee, ce qui a pour effet de généraliser sa bonne humeur et le type se met à glousser nerveusement puis à lâcher à son tour un fou rire sincère. On est pas passés loin du drame. 
    Une fois les esprits retrouvés, choqué par ce que je venais de réaliser, j'explique mon problème d'excès de salive, on en plaisante et le gars propose d'aller cette fois vraiment dans le jardin, histoire de continuer la dégustation et accessoirement éloigner au plus vite le gros porc de son intérieur coquet, "là bas tu pourras cracher autant que tu veux", pas rancunier pour un sous. Bon, pour être tout à fait objectif, le fait qu'il ai 5 ans, 15 cm et 25 kgs de moins lui réduit aussi peut être un peu ses options. Même si le concours de gabarits joue en ma faveur, dans tous les cas, il est plutôt du style très gentil, limite victime et pour être honnête j'ai du mal à l'imaginer énervé. Quoi qu'il en soit, je n'ai absolument aucune mauvaise intention envers lui. Je suis ici en paix.
    On est donc tous les trois assis côte à côte dans le jardin, le vrai cette fois. L'hôte prépare ses mixtures, équipé de grosses pantoufles genre charentaises, ah t'es là mon conno. On continue de boire et jouer les BHL à 4gr par bras, puis arrive mon tour et même schéma, je ressens l'inévitable besoin d'évacuer environ douze litres de liquide superflu. C'est quoi ce truc sérieux, ça arrive qu'à moi ? Je préviens mes acolytes que je suis en train de saliver comme un pitbull devant un mollet de cycliste, la meuf explose de rire, lui ris jaune. Absolument obligé de me défaire de toute cette flotte, je prépare mon lancé avec cette fois l'aval du propriétaire des lieux, bien décidé à envoyer ça le plus loin possible et plus focus que Dervaux mono-tablant une nl100. Je m'attends à éjecter ça proprement à une bonne dizaine de mètres au bas mot. C'est là que retentit un magnifique "SCHPLOCK" dans la nuit noire. Pas besoin de vérifier, on s'insta regarde avec mon voisin, sachant déjà tous les deux où mon jet a atterrit pour faire ce bruit : un bon mollard sur la charentaise papa !!! Lancé moisi qui n'a pas dépassé les 30 centimètres. J'ai jamais été bon au javelot. 
    Là le gars, dans un état lamentable, commence vraiment à s'énerver, je ne peux m'empêcher de rire et je dois probablement à cette heure précise être le conn**d le plus tiltant au monde. Il veut en venir aux mains, a le visage écarlate de rage, il est convaincu que je me fous de lui et que tout est volontaire depuis le début mais le pauvre tient à peine debout et rondelette vient interposer ses formes airbagisantes entre ses deux ersatz de boxeurs plus imbibés qu'un molotov à Falloujah.
    On est vraiment pas beaux à voir et on a plus l'air de deux clodos qui s'embrouillent sous la pluie pour un fond de bouteille de Villageoise à 1,50€ que Tyson et Holyfield sous les projos du MGM Grand. 
    Après n'avoir rien fait d'autre que renverser le reste de la gnôle paternelle et deux chaises de jardin, notre héros rentre chercher du sopalin pour libérer son soulier de mon ADN tétrahydrocannabi-gnôlisé. Encore une fois, rondelette, cette antiterroriste sociale, avec ses joues roses et son ton jovial démontre ses talents dans le désamorçage de bombes in extremis. On conclut qu'on ne va pas se battre mais l'alcool nous pousse quand même à nous chamailler en imitant une baston comme deux adolescents pré-pubères un peu relous. Après tout, si ça peut le soulager...
    Assez vite je vois que mon adversaire a quand même l’œil du tigre et qu'il aimerait bien m'en coller une, même s'il compte maquiller mes coquards sous le ton de la rigolade, l'enc**é appuie un peu trop ses coups pour que l'absence de haine soit crédible. Je me dis que je l'ai bien cherché, continue à rire et me défends seulement en me protégeant avec mes avant-bras, convaincu d'avoir de toutes façons amplement mérité une belle branlée. Le gars se chauffe tout seul, me pousse, je perds l'équilibre sans trop comprendre en mettant mes coudes en avant et BIM coup de coude dans son nez. J'ai l'impression que cette soirée est un canular géant, le gars commence à pisser le sang. Rondelette arrive avec une boule d'environ 40 feuilles de sopalin, qui s'imbibent totalement de cette teinte rougeâtre en 10 secondes chrono. put**n le type fait pas semblant, on dirait que j'ai égorgé une truie, sans déconner ! 
    Il est livide et je me dis qu'il va vraiment finir par me claquer entre les doigts ce con. Rocky continue de se vider par le nez, j'ai l'impression qu'il perd littéralement 8L à la minute et lui dis qu'on doit appeler les secours de toute urgence, commençant franchement à flipper. Vu le déroulement de la soirée, je serais pas étonné que ça finisse en homicide involontaire ces conneries, avec mon code génétique imprimé un peu partout dans la maisonnette, de la pantoufle au couvre lit. 
    D'un coup, son taux d'alcoolémie a l'air de chuter de 60% quand cette force de la nature me répond, sûre d'elle : "non c'est normal, j'ai l'habitude, dès que je reste au soleil ou qu'on me touche le nez, je saigne, ça m'arrive souvent". put**n mon con, un peu que tu saignes, ça arrête pas de couler pendant un bon quart d'heure. Ils ressortent de la salle de bain, boulotte équipée de son sourire légendaire et lui de tubes de coton enfoncés dans chaque narine, aussi loin que Ian Scott entrerait dans Nikita Belluci. Il a le visage dépité. J'ai une peine sincère pour lui et je pense que ça se voit, je lui promets de me racheter et clôture cet enfer par un "c'était pas ta soirée hein" accompagné d'une tape amicale sur l'omoplate, prenant soin de ne pas lui déboîter le bras. 
    Bref, je vais enfin pouvoir concurrencer mémé en me couchant avant elle parce que je sens que cette petite bande ne va pas me ré-inviter de si tôt.
     
  14. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    Merci pour les messages sympas, je pense pas toujours à mater les commentaires derrière. 
     
    Au risque de faire pd ça me touche venant d'un type qui a ta plume ! Ca risque de me donner des ailes...
     
    D'ailleurs je passe rarement ici donc j'ai surement raté un truc, mais qu'est ce qu'il se passe..ton site est down ? T'as arrêté de post ? Je retrouve même plus le topic sur le CP. Si je me trompe, refais tourner le lien !
     
    Non ! 
    En fait Anton, j'étais pas certain que quelqu'un allait noter cette référence, donc bien joué quand même !!
    Ok mais pas avant la semaine prochaine 
  15. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    [x] Done.
    "Un vendredi soir, quelque part dans les années 2000, 
    Voilà deux bonnes semaines que mes amis m'ont laissé sur la touche et que je n'ai pas fait une sortie.
    De souvenir, j'étais dans une période un peu soft (nldr: pas d'amis pas de meuf, quelle m**de put**n), ou rien ne me faisait plus envie que de rester à la maison niquer ma main du moment, bien au chaud sous cette couette d'ados sentant le lapin, dû à la macération d'un stock important de papier absorbant usagé et tâches de foutre séché datant de ma première giclée, il y a 23 ans. Inutile de préciser que les seuls trous qu'elle a vu défiler sont le mien et ceux de mes boulettes récalcitrantes s'évadant de mes feuilles slim trop chargées.  
    On parle bien de cette époque bénie où je suis encore chez papa-maman, la période qui a suivi ma sortie prématurée du collège (en 6ème) et où je suis resté 17 ans à finir tous les Tomb Raider et ai réussi l'exploit d'être sacré six années consécutives Pougneur d'Or lors des Awards de la vénérable institution Pornhub.
    Rassurez vous, il y a bien une CSB du TONNERRE qui arrive. Pour ceux qui ont déjà lâché, allez vous faire enc**er. 
    Donc, nous sommes ce fameux mardi soir (m**de, j'ai dit vendredi soir?), ma "main" semi-officielle n'est pas la du week, disparue. C'était peut être ça qu'appelait ce bon vieux Adam Smith quand il parlait de main invisible. 
    Un très bon pote arrive à la zonmai, pack de despé à la main et le boxer aussi rempli que celui de Mathafackaaa. Mais cette fois, exit les kilos de bite, on parle ici de sachets en tout genre. Contraires au code pénal de notre beau pays, nous en tairons donc les substances. 
    Je comprends rien, le gars me dit qu'il a des embrouilles avec des mecs chauds à propos de champignons, apparemment des hommes de main d'un certain Mr. Bonduelle, en guerre de gang pour une histoire de ter-ter avec la famille Cassegrain. Donc déjà pour commencer, je lui dis gentiment de bien fermer sa gueule et me laisser émerger tranquille, sachant qu'il vient de me réveiller à 18h. 
    Je descends demander à maman de me faire un chocolat chaud et en profite pour piquer dans la veste de papa deux clopes que je vais m'empresser d’éventrer. Vas-y je t'écoute gros. 
    Il me raconte donc ses trucs de biz avec la mafia du champi de Paris, on commence à taper de tout, girolles, bolets, trompettes chanterelles, cèpes, tout y passe put**n on est bien. Et puis vient ce moment où on entend des cris, ça vient de sous ma fenêtre, on regarde et là deux BOMBASSES sont en train de se faire agresser par une trentaine de gars bien plus âgés que nous. Des cris, des gestes menaçants, des armes tranchantes, il ne nous en faudra pas plus pour descendre en trombe. Par réflexe. Et puis aussi hier j'avais vu sur Pornhub que ça marchait bien de sauver les mannequins en détresse. 
    On descend donc et nous voilà arrivés au niveau du groupe de mecs (ils sont 18/20, oui une petite dizaine est partie en courant quand ils nous ont vu débarquer), moi et mon pote plus motivés que jamais pour en découdre si besoin, la baston ça nous connaît. Je m'interpose direct entre les demoiselles et le gang et par des mots simples et concis je hurle "HE HO CA VA HEIN" en déchirant mon T-Shirt. Le plus balaise s'approche de moi avec une batte à piques et me dis que ces "PUTES" veulent pas les suivre en tournante. Les nanas se seraient mises à crier au scandale pour rien finalement (des nanas quoi LOL). Ce fût réglé assez rapidement. Une fois avoir mis Hulk au tapis avec un coup de pied rotatif dans sa FACE, mon pote et moi nous occupons des 17 autres voyous tels des karatékas, des vrais de Chine et tout. Bon je vais pas vous le cacher, ce fut une boucherie. J'ai pendant un moment pensé que les deux nanas allaient être écœurées devant tant de sang, mais non, elles décident de nous suivre, esquivant perchées sur leur talons hauts les flaques d'hémoglobine. Elles montent chez moi. Enfin chez mes parents. 
    L'une d'elles s'appelle D. (Brune magnifique, 95D naturel, le cul de Nicki Minaj, naturel lui aussi), l'autre J. (Blonde il me semble de mémoire, d'une banalité qui n'a d'égal qu'un CR de Piercy sous Tranxene, mais baisable sans souci. Le sosie de Caroline Receveur, bref pas top), toutes les deux étudiantes et plus vieilles que nous de 5 ans environ. Moins de 13 minutes de banalités plus tard, ça dérape d'un coup d'un seul quand la fameuse J. nous annonce de but en blanc que son truc à elle c'est le broutage de gazon et que depuis 2 ans elle n'a pas effleuré un membre turgescent. Moment de panique puisque évidemment mon pote pensait la niquer, moi même étant déjà en train de me faire sucer par D. 
    Mon ami tente quand même subtilement avec un "mais ça te manque pas une bonne tige dans la bouche ?" (je rappelle que tout ça se passe après la poêlée champêtre, ça a son importance dans de telles circonstances)
    La nenette ne bronche pas et annonce la couleur : elle voit une teub, elle gerbe. Et il est hors de question pour elle de prendre un anti-vomitif. 
    Bref, elle a bien plombé l'ambiance cette pétasse et je commence sérieusement à douter sur le coup de gourdin que je voulais mettre à sa copine. 
    Mon pote lui, déçu, se met quelques verres et autres joyeusetés dans le cornet puis annonce vouloir partir se coucher (une migraine, je l'ai su plus tard).
    Me voilà donc seul avec une nana en train de me sucer et sa copine lesbienne frigide à l'autre bout de la chambre, ça s'annonce compliqué, surtout que j'entends papa ronfler de l'autre côté de la cloison en placo. L’excitation est pas à son apogée. 
    Mais finalement un élément déclencheur pointera le bout de son zguègue. D. dit à sa copine, la bouche pleine, qu'à l'occasion un jour elle testerait sûrement les femmes. Et là tout est allé très vite, J. dit qu'elle a chaud, elle se met en soutif. Elle change alors totalement de rythme et devient très entremetteuse et tactile avec celle qui est train de me faire une branlette espagnole entre ses deux tétines laiteuses. En une seconde, tout a basculé en faveur du 3some, la gouine me dis qu'elle est ok mais uniquement si je rentre que le gland et ne tente rien avec le reste du piquet. I CALL....
    Une nuit inoubliable, 23h de grind sexuel sans débander sur ce qui s'est finalement avéré être deux grosses chiennasses. "
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    oh bordel. 
     
    Je viens d'aller faire les courses. 
    Je suis en train d'envoyer un texto au rayon fruits et légumes, mon détecteur à missile me fait lever les yeux une micro seconde et là je vois un cul de génie passer à 40 cm de moi. Du type bien moulé dans un mini-short jaune flashy qui laisse dépasser le bas des fesses !! WTF autant mettre un gyrophare en hurlant "VIOLEZ MOI SVP", ça ira plus vite. Bordel, avec plus de feceps comme ça il y aurait moins de guerres, c'est pas close. 
    C'est trop pour un seul homme, je reste bloqué sur l'obus, médusé par la beauté de la nature, mon téléphone délaissé dans une main, en plein milieu du rayon en mode RIEN A BRANLER OUAIS JE MATTE KESKYA ?!??!
    J'ai pas calculé la tête mais à vue de nez c'est du postérieur de 25 ans grand max, c'est pas flasque comme le fion de ta mère, ça rebondit légèrement quand elle marche putin c'est magnifique. Un cul comme ça en plein air c'est pas autorisé par la convention de Genève, j'ai bien envie de le fouetter avec mon concombre pour le punir d'être sorti en public.  
    Elle fait 10 mètres et là y'a une putin de grosse à poussette qui me gène la vue, avec son mari poilu des épaules et son chiard de consanguins. Dégage la moche bordel !!!!! Vite, je déconne pas !!!
    Du coup je me fous en mode stalker, planqué derrière les salades histoire d'avoir un meilleur angle sur les deux pamplemousses de Dieu.
     

    Et là je me retourne et vois une femme de 45 ans qui arrive d'un autre rayon par derrière, d'un pas décidé en me regardant environ comme ça : 
     

     
    Oula qu'est ce qui t'arrive maman, c'est bon il fait beau et je matte un fessier, la vie est belle. 
     
    Elle arrive à mon niveau sans me lâcher des yeux avec un regard mi-méprisant/mi-dégoûté. Je reste sur mes gardes, sentant que je peux me prendre un mollard dans le nez à tout moment.
    Mais étant aujourd'hui d'humeur taquine, je décide de prendre l'option gros-enkulé-aggro-bien-lourd et je la 3bet shove 400bb en lui lâchant un "c'est bon putin t'as eu ton heure de gloire, sois pas dég' si maintenant c'est fripé". 
     
    Elle me regarde avec une haine profonde et m'honore d'un bref et concis "pov' con" présidentiel puis trace son chemin. Bof, ça va je méritais pire.  
     
    Bon je vais pas faire tous les rayons la queue à la main en mode Michel Fourniret non plus, du coup je continue de faire mes courses en délaissant le boulard d'Aphrodite, les yeux dans les étoiles, ou plutôt dans mes rêves de bons culs à fesser. 
    15 min plus tard, toute ma liste étant enfin rayée, j'arrive à la caisse. Je pose mes conneries sur le tapis qui roule et je check mon environnement. C'est là que je vois, à un client d'intervalle, la vioque haineuse un mètre devant moi qui est en train de tchatcher mon péché mignon. Wait...what ?? Vu la nature de la conversation je réalise très vite qu'il s'agissait là de la mère et de la fille. 
     
    Bref si vous avez une enfant, sérieux dites lui que le poom-poom short c'est no way si le cul dépasse. 
     

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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans J'ai rencontré une star   
    Failli baiser Dorothée ici. Lors d'un de ses concerts, j'étais au premier rang et j'ai bien senti qu'il se passait quelque chose, elle m'a fixé plusieurs fois. A la fin du concert la gourmande remet ça et me regarde droit dans les yeux puis m'envoie une espèce de bâtonnet fluorescent de m**de made in China à 5 balles. On était qu'une cinquantaine de gosses à en recevoir un. Mais la pute s'en est allée, surement vers une tournante avec les Musclés. Salaud de Framboisier, toute ma vie putin.
     
    Je dormais avec mon bâtonnet planqué sous l'oreiller, je le quittais plus. Quand il s'est éteint 10 jours plus tard, j'en ai chialé toutes les larmes de mon corps. 
     
    /enfant pédé 
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans [Vald] Il a pas dit bonjour !   
    Moi j'avais bien aimé cette comptine : 
     
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    C'est moi ou il a pas dit bonjour ?
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans [Vald] Il a pas dit bonjour !   
    D'ailleurs je sais pas si vous avez vu le clip "selfie" mais allez jeter un oeil, c'est sur pornhub c'est vraiment sympa. 
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Nouvelle video sexy avec ma mannequin   
    .
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    En ce temps pas très jovial, un peu de détente. 
    Quatre heures du matin, je rentre d'une soirée chez des potes habitant une petite ville de campagne. Et quand je dis petite ville, je veux dire que je connais environ 30% de ses habitants. Je traîne donc ma carlingue sur ces routes au bitume approximatif, à la recherche de biches ou autres chats errants à fouetter de la pointe de mon pare-chocs. C'est là que je passe devant la maison de l'oncle d'un des amis présents à la soirée. Toutes les fenêtres sont allumées et sa cour ressemble au parking d'une salle des fêtes de village en milieu de nuit : 7 ou 8 voitures garées à la zeub, dont une à cheval sur une bute de terre, bref ça m'a l'air d'être un joyeux bordel.
     
    Pour info, je connais toute la famille de mon pote: parents, cousines, filleuls, oncles et même les grands parents de tout ce beau monde. Des liens indestructibles sur quatre générations.
    Je décide de m'arrêter pour rigoler cinq minutes et me faire payer un digestif vu qu'ils n'ont pas l'air décidés à dormir. Je commence à me garer, mon poste est allumé mais j'entends pourtant des basses lourdes venant de l'extérieur. Je souris...connaissant l'équipe, ça s'annonce épique !
    En effet, il traîne toujours avec les même amis, un groupe bien fourni de grands ados pas très loin de la retraite qui ont réalisé que leur belles années étaient derrière et qu'ils devaient se bouger le fion s'il voulaient une fin à la Jimi Hendrix. Qu'on se le dise, malgré leur âge, ces gens sont plus fous que le plus fou de tes copains. Et les ayant vu en action, je ne serais même pas serein de débarquer avec une petite nana mignonne quand je vois avec quelle facilité un des gars du clan, 45 bougies, pas aidé par la nature, a réussit à serrer des bombes de moins de trente ans. Dont une serveuse colombienne totalement indécente. Je me rappelle avoir passé une soirée entière dans un random pub à tirer cette tronche :
     

     
    Du grand art, à faire passer Mystery pour un puceau dyslexique.
    Une bande de chauds lapins fraîchement divorcés, armés de Cialis en cas de coup mou, prêts à renouer avec leurs lifestyle de rockstars. Si j'ai pas fait les 400 coups avec eux, j'en ai peut être fait 20. En tout cas assez pour écrire un recueil de csb en trois tomes. Allant des histoires de coquards aux serrages offerts sur un plateau ; dont cette fois mythique où ce génie m'appelle à 11h45 pour me dire « Je suis au restaurant Y, viens tout de suite, je t'attends à midi, j'ai un cadeau pour toi ». Quand je déboule, je le vois à table avec deux beautés de 19 et 23 ans, deux nouvelles secrétaires d'un de ses clients. J'ignore encore ce qu'il leur a dit à mon sujet pour préparer mon arrivée, à chaque fois que je lui pose la question, il éclate de rire, tout fier. Toujours est-il que ce jour là, avant même d'avoir ouvert la bouche j'avais l'impression d'être Justin Bieber en séance de dédicace à Roubaix.
    Un peu survolté mais un bon gars, wingman de folie, serrant en plus la paluche de la moitié des proprios des bars et clubs de l'agglomération.
    Bref de l'alcool, des bastons, des filles...mais jamais rien de trop gore, connaissant toutes leurs familles respectives, j'imagine que les limites s'imposent d'elles même. Si « limite » appartient à leur lexique.
     
    Je descends donc de la voiture et entends l'écho de ce qui semble être un concert à Bercy. Ses murs ont l'habitude d'en sentir raisonner...le mecton s'est fait installer des spots, boule à facettes et une sono à faire bander un ingé son. Un peu comme un moustique devant une 400Watts, mes pas me guident machinalement de l'obscurité vers la lumière. Oui le double sens est poétique mais vous verrez qu'illumination est un mot faible.
    Rapide tableau de la terrasse : une dizaine d'assiettes vides, seules vestiges de la présence d'aliments non liquides à cette soirée, le triple de bouteilles vides, dont certaines dormant déjà à même le sol sur un matelas de verres brisés aux côtés d'un cendrier renversé, avec pour berceuse des rires incessants et cette musique trop forte.
     
    La porte est entre-ouverte, je la pousse légèrement et là : vision mutanesque.
    Si le tableau précédant pouvait encore sembler bucalcoolique, là on passe clairement dans l'apocalyptique.
    L'oncle en question est sur le canapé avec la main dans une dame. Une sorte de vieux dégueulasse a quant à lui sa bouche collée au téton tombant de la même gourmande qui manifestement est en train de prendre un pied d'enfer puisqu'elle gémit yeux fermés et lèvres pincées. Enfin celles du bas sont grandes ouvertes.
    Une quadra inconnue au bataillon est en train de discuter avec...la serveuse de l'unique bar dans un rayon de 5km. WTF put**n ?? Les énormes queutards qui arrivent à rameuter toute la ville dans des plans impossibles en claquant des doigts quand moi je galère à chopper un numéro pour un café entre bons chrétiens. Enfin quand je dis discuter...elles sont toutes les deux avachies sur deux chaises se faisant face et essaient de communiquer en beuglant malgré leurs 10 grammes d'alcool et l'ampli crachant plus de décibels que Charles De Gaulle. L'aéroport, pas le Général.
    Juste devant le threesome, une meuf avec une tête de serpillière est en train de tirer sur son mégot en dansant seule devant la TV avec la dégaine d'un figurant de The Walking Dead.
     
    Ambiance surprenante. Tout le monde est en train de faire sa vie pépouz de son côté alors qu'à quelques mètres une vieille est en train de jouir grâce à quatre mains et une paire de bouches.
    J'insta tourne la tête et vois un des bouts-en-train de la bande, petit reg dégarni, sur le bar de la cuisine américaine en train de faire l'hélicoptère avec sa trompe. Un cylindre franchement gigantesque mais sa carrure de Hobbit rend l'engin encore plus impressionnant. Devant lui, assises sur les tabourets, deux groupies mortes de rire regardent l'hélice tourner, un peu comme un médaillon d'hypnotiseur. L'une, jamais vue, et l'autre est celle que je pensais être sa «meuf un peu timide ». Nice read.
     
    Trois hommes, six femmes, put**n ils sont en place les cons. Je les soupçonnais fortement de s'adonner à des activités originales en communauté mais là je reste sur le cul, on est quand même assez loin du Monopoly. Enfin c'est peut être un add-on, ici tous les joueurs sont dans le même hôtel, rue de la passe.
     
    Tout ça dure genre quatre secondes, je reste figé, ne sachant pas si je dois exploser de rire ou partir en courant (en riant). Personne n'a l'air de m'avoir remarqué donc je fais un pas furtif en arrière comme un agent d'entretien qui serait tombé sur une partouze au G8. La porte s'ouvre alors en grand devant moi et la serpillière vient me cracher sa fumée de cancéreux au visage en me prenant dans les bras pour me faire la bise. WTF cousine ? Je te connais pas ! Trop tard, j'entends Frodon d'Eurocopter hurler mon prénom : « allezzzz ouaissssss viens allezzz fait pas ton coincé !!!! » Il est complètement cuit. Je suis même pas sûr que le lendemain il puisse se souvenir de mon arrivée fracassante dans leur soirée débauche.
     
    Coup d’œil au propriétaire des lieux, le tonton est plus rouge que son vin. Je déglutie avec une petite toux suivie de ce sourire typique d'un gars qui a un Rowenta dans le cul et lance à tout le monde « non...hmm ça va merci bon bahh je repasserai... bonne soirée !», puis trace sans me retourner.
     
    Moyenne d'âge de la troupe : 55 balais.
     
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    Ce matin visite d'apparts. Arrivé au pied de l'immeuble je me rends compte que ça va être une visite groupée. 
    On débarque donc à une bonne dizaine avec le proprio, un petit couple tout mignon nous ouvre la porte, dans la range des 18-22 ans, la nana super sympa, toute frêle, 1m60 à tout casser. 
    Le studio est très petit, le lit est obv dans la pièce principale...tout le troupeau essaie de poser les yeux un peu partout, un peu gêné de débarquer comme ça dans leur intimité. 
    Et là quelque chose attrape mon attention. 
    Sur la table de nuit, 3 ou 4 bouteilles de lubrifiants et autre "massage sucré".
    Sur l'étagère juste en dessous un bon gros gode nervuré de 25cm.
    Standard.  
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    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Real Post   
    Premier soir à l'Est. 
    Je suis arrivé le matin, investit ma chambre d'hôtel, fait un rapide tour du quartier, bouffé un random kebab et rentré dormir tout l'après midi, exténué par le voyage. 
    Je me réveille à 18h avec un relent d'oignon turc putréfié en guise d'haleine. Premier réflexe : découvrir les spécialités locales. Je réinstalle donc Tinder. Après des mois de sevrage, autant vous dire que je lance l'agence matrimoniale 2.0 avec autant d'excitation qu'un bambin la veille de Noël. 
    Je dois dire que ça match à tout va et on est assez loin de notre morose rendement bien de chez nous. 
    L'une semble plus ouverte que ses concurrentes. Oh je mentirais si je disais que c'était la plus belle mais comme Rocky, il faut savoir parfois taper dans la viande pour s'entraîner. Elle répond du tac-o-tac et tandis que je me la joue gentleman en la questionnant pour la connaître, elle me pousse dans les cordes et réplique un "bon on s'en fout, tu veux venir ou pas ?". Euh what ?! Bienvenus chez les communistes, je sens que je vais m'y plaire. 
    Pour être honnête, c'est pas pour la jouer hard to get mais je suis vraiment pas motivé malgré les perspectives claires de défouraillage en langue étrangère. Déjà sa tête ne m'emballe pas, ensuite parce que je suis encore crevé, pas douché et que je connais pas la ville. La situation me paraît aussi beaucoup trop facile, je suis donc sur mes gardes. Je tiens pas à me faire dépecer dans une ruelle à 2000 km de chez moi moins de douze heures après mon arrivée. 
    Le 3ème "I want you" aura raison de moi. Je suis sur un petit nuage, epic trip incoming me dis-je. La fille me veut bel et bien chez elle dans deux heures, et pas pour jouer au Scrabble. 
    "C'est facile à trouver" qu'elle m'a dit, mais je sais toujours pas si elle parlait de son cul ou de son immeuble. Après deux métros et un bus, je galère toujours à tomber sur le parc dans lequel on a rendez-vous. Je n'ai absolument aucune idée d'où je suis sur la carte, j'ai juste suivi les lignes de transport qu'elle m'a donné et me retrouve au milieu de nulle part. Personne ne parle anglais, le gens me regardent comme un extraterrestre. Je suis pas à l'aise, pas mal de groupes de jeunes ci et là ont l'air déjà bien bourrés et je m'attends à tout moment à me faire racketter les quelques pièces et les cinq capotes qui remplissent mes poches. 
    Je n'ai jamais vu un décor aussi morne. Les façades sont grises et piquetées d'impacts de balles par centaines. Eh oui mes connos, elle m'a fait venir au beau milieu d'un ghetto du bloc soviétique tel que je me l'imaginais dans mes plus sombres cauchemars. La vue est apocalyptique à 360°. Des pans entiers d'immeubles s'écroulent littéralement, les toitures offrent des trous béants à la pluie et au courant d'air. Je ne sais pas comment font les gens pour vivre ici sans se suicider. Je voulais voyager ? La voilà la véritable face du pays, loin des beaux quartiers et des concessions BMW. La pauvreté, la vraie. Brutale. Plus glauque encore que les bidonvilles asiatiques et africains qui jouissent au moins d'une chaleur culturelle et météorologique. 
    Ici TOUT est froid, impersonnel. J'ai beau chercher une pointe de couleur, un sourire, je ne trouve même pas un brin d'herbe ou une fleur, comme si la vie avait déserté à jamais. Même les quelques arbres avachis sur les trottoirs ont l'air malades. 
    Je vois au loin ce qui peut ressembler à un parc, du moins un square de terre battue entouré de bitume morcelé. Elle est là. Première impression : elle est intelligente. Elle a en effet habilement choisit ses photos et oublié de préciser qu'elle avait pris quinze kilos depuis. Je n'ai absolument aucune attirance pour ce monstre. Bon pour être fairplay, elle a un visage marrant et n'est pas complètement obèse, juste enrobée, mais on est assez loin des photos et y'a clairement tromperie sur la marchandise. 
    On roucoule dix minutes dans ce havre de verdure et voyant que je suis frigorifié, la coquine me propose de monter chez elle. Vu que j'ai mis une heure pour venir, j'accepte, plus par politesse que réelle envie d'ailleurs. 
    Etrangement, son intérieur est l'exact opposé de son quartier. Peut être qu'ici les gens se sont résignés à ce paysage d'après guerre et attendent d'être chez eux pour être chaleureux. On se sent bien, c'est coloré, il fait chaud et la bougresse emploie une stratégie solide à base de la sacro sainte vodka et autres culs secs de digestifs locaux dont je serais incapable de prononcer le nom, du type tord boyau artisanal concocté par son grand père dans des fioles si sales qu'on en voit pas le contenu. Là on est pas dans du rosé de guignol à 11°, non non ici c'est minimum du 40° pour réchauffer les coeurs. 
    Avec ce genre de breuvages, le chauffage étouffant et la fatigue, je me retrouve sans pantalon avant même d'avoir compris comment. Comme bien souvent avec ce genre de filles atteignant péniblement les 5/10, elle est probablement un meilleur coup que beaucoup de bombes jouant les princesses. Surtout que là, face à un européen servit sur un plateau dans son trou perdu, j'imagine que ça doit être feu d'artifice dans sa chatte. 
    Ma théorie se confirme, elle donne tout sur les préliminaires, alors par courtoisie je commence à m'insérer avec autant de fierté qu'un chasseur qui tire une bête blessée. 
    C'est là que tout dérape. Au premier centimètre, elle m'insta plante ses griffes profondemment dans le dos. Eh put**n ça fait mal ! Quelques vas-et-viens sur mes gardes mais elle me laboure littéralement. Ok ok tu vas arrêter ça tout de suite ou je t'en mets une. Bon je le dis avec plus de finesse, vu que je suis un romantique. Mais je réalise qu'elle serait pas contre se prendre une bonne calotte de maçon dans la gueule. Elle le dit cash, son truc à elle c'est le sexe violent. Je sais pas trop comment m'y prendre, j'ai jamais fait ça moi m**de ! 
    Je lui mets 2-3 giflettes de puceau pour lui colorer les joues et continue mon affaire. Elle en redemande, m'ordonne de l'insulter. J'y vais gaiement, en français dans le texte, puis j'ai plus trop d'idées alors je lui sors des "bitch", "slut" en boucle, c'est ridicule. En tout cas elle, elle gueule comme un mouton à l'Aïd. Ca a l'air de faire son petit effet, du coup elle prend la confiance et me mord les bras, puis les joues, les lèvres, c'est en train de me faire chi**. Et quand je dis mord, c'est pas mordille en mode trognon, non là j'ai l'impression de violer un rottweiler.
    Elle m'achèvera en me pinçant les deux tétons à pleines mains. Pas de pot copine, je déteste ça, c'en est trop, j'insta débande, remballe le matos et lui dit qu'elle et moi ça va pas être possible. Oh really ?
    Je vous épargne mon retour lamentable où je me suis obv planté de ligne de métro et ai mis plus d'1h30 à retrouver mon hôtel, le téton douloureux et la dignité d'un paillasson. 
    Bref, j'ai score pour mon premier soir.  
  25. J’aime
    kopek a réagi à Mathafackaaa dans Challenge 2017 : le poker de temps en temps   
    Salut Artplay, tu peux expliquer ce flat avec AK pf ? 
     
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