Ma vie en Oz'
Salut cher lecteur,
Tu t’es peut-être demandé pour quelle raison, bien qu’étant désormais installé en Australie depuis un peu plus de trois mois, je n’avais toujours strictement rien publié ici sur ma palpitante nouvelle vie.
Je déconne, on sait tous très bien que personne ici n’attend désormais plus rien de mon légendaire dilettantisme. Mais à dire vrai, cette question, je me la suis moi-même posée. Comment, pourquoi n’ai-je pas encore trouvé le temps ou la motivation de délivrer un petit point sur ma nouvelle vie aux antipodes ?
On pourrait s’imaginer que je sois trop occupé à découvrir les quatre coins du pays, ce qui me prendrait pas mal de temps, l’Australie étant un put*ain de grand bazar. On pourrait à défaut croire que je me consacre corps et âme à des projets révolutionnaires. De manière plus réaliste (soyons sérieux), il serait facile de penser que je végète dans une espèce de marasme glandeur comme j’ai si bien pu le faire par le passé.
Rien de tout ça en fait. Ma nana a un job, ce qui m’empêche de courir le pays sous peine de castration, j’ai pas mal regrind donc reporté mes projets de domination mondiale à Q3 2015, et je n’ai pas le sentiment de perdre mes journées.

Une des activités de mes premiers jours à Sydney. Je ne perds pas mes journées.
Ce qui me bloque en réalité c’est que tout est différent ici, sans pour autant que ma vie ait réellement changé d’un iota. Certes les gens parlent anglais, sourient, et sont à peu près tous asiatiques. Certes, je vois des gratte-ciel de ma fenêtre. Eh oui, Sydney c’est pas Antibes, le scoop. Mais malgré ça, ma vie est la même. Ma nana fait rigoureusement le même job, quant à moi je ne fais pour l’instant rien de nouveau non plus. Il ne s’est donc pas présenté d’événement ou de situation si extraordinairement surprenants que je me sois senti obligé de venir vous les raconter.
Pourtant j’en aurais des choses à partager sur ma découverte de ce pays (enfin ma découverte de Sydney pour l’instant, n’allons pas trop vite en besogne). C’est d’ailleurs ce qui motive l’écriture de cet article : m’y mettre enfin.
Mais avant ça, comme nous sommes sur un site de poker, et que je me suis remis au poker tranquillement, avec une motivation un peu retrouvée (enfin qui commence déjà à s’étioler sans quoi je ne serais pas en train d’écrire mais en train de jouer), un petit point.
Et puisqu’il n’y a que ça qui vous intéresse, telles les filles pour Dany Brillant, le graph :
J’ai eu la chance de run assez good en début d’année alors que je n’avais pas joué depuis 6 mois. Il faut dire que le décalage horaire joue fortement en ma faveur : à 10h chez moi il est 2h chez vous, la seule chose que vous soyez encore en état de faire à une table de poker c’est souvent de me filer votre fric.
Petite semaine de semitilt en mars après avoir run un rien moins good. Ça m’a remis les pieds sur terre et me voici revenu dans le bon rythme : j’ai confiance en mon jeu tout en trouvant des situations qui méritent réflexion très régulièrement, je suis convaincu que c’est à peu près le meilleur état d’esprit dans lequel on peut se trouver au poker.
Vous avez été plusieurs à pas mal me harceler gentiment « et le .com du coup ???? c dur ou pas ???!! ». J’ai mis longtemps à m’y mettre pour des raisons de transfert de fonds et de dégel de compte. Actuellement j’alterne en gros à 50/50 les tables du .fr et la Zoom 200 où je me monte tranquillou une BR (je reste un nit, ne l’oubliez pas, puis c’est chiant de transférer du fric). Mon sample n’est pas colossal (30kh) mais je run pour l’instant à un confiant 4ptBB/100.
Bref niveau poker tout va bien. Je twitch à l’occasion des reviews de session sur http://www.twitch.tv/artplaie , n’hésitez pas à vous abonner.
Pour autant j’avoue ne pas me voir jouer des années durant : pour la petite histoire je me renseigne un peu pour faire du volontariat dans des assos à but caritatif. La bonne blague c’est que même en cherchant à travailler gratuitement personne ne me répond. Je sais pas si c’est les vacances de Pâques ou quoi, mais j’ai l’impression que le monde de l’entreprise ne veut pas de moi. Prochaine étape je leur propose de l’argent pour m’employer, j’aurai peut-être au moins la chance d’avoir un mail de refus.
Comme je l’ai dit tout est très différent ici. Je ne peux donc pas tout aborder de front, et vais devoir choisir mes sujets.

Bondi Beach, la plage emblématique de Sydney.
Quand je suis allé en Italie pour la première fois de ma vie je m’attendais à voir des bruns propres sur eux qui disent « ma che » assez fort en agitant leurs mains. Une fois que j’y ai effectivement mis les pieds j’ai vu des bruns relativement propres sur eux qui disaient des tas de trucs très forts et agitaient leurs mains.
En arrivant en Australie je m’attendais à voir des descendants d’Anglais ayant appris le surf. En gros des rouquins cramés au soleil. Quand je suis arrivé, tout ce que j’ai vu, c’est des put**ns de Chinois à perte de vue.
Je le dis comme je l’ai ressenti, je sais bien que pour être politiquement correct il faut dire « des Asiatiques ». Bon. Je sais jamais dire d’où ils viennent exactement mais pour moi ça restera des Chinois.
Alors il y a quand même bien quelques rouquins, que tous les Skips de ce monde se rassurent. Mais d’abord ils ne font que rarement du surf : leur carnation fragile supporte mal le soleil brûlant, tout excité de pouvoir filer le cancer à un maximum de monde au travers du trou dans la couche d’ozone. Ils brûlent plus vite qu’Edward Cullen se transformerait en diamant scintillant.
En bref si vous vous attendez à retrouver en Australie un morphotype moyen proche de celui de la perfide Albion vous vous trompez, en tout cas si vous mettez les pieds à Sydney. On parle souvent, en Europe, de l’Australie en tant que colonie pénitentiaire britannique, mais on n’a en fait aucune idée des flux migratoires constants qui ont fait l’histoire du pays qu’ils soient européens ou depuis 1950, asiatiques.
Et pour une raison qui m’échappe, tous les asiatiques ont apparemment décidé d’habiter Sydney. Non pas que ça me dérange, la bouffe asiat’ est de bonne qualité un peu partout et très abordable. C’est bien le seul truc abordable à Sydney, d’ailleurs. La bouffe est généralement assez chère. Mais bien sûr ça n’arrive pas à la cheville de l’immoblier. Pour rire, je paye 680$ par semaine de loyer. Et encore mon 3 pièces est une sacrée affaire en ratio taille/distance du centre.

Je pourrais vous abreuver de tirades quasi-raciste ou anti-roux pendant des pages et des pages. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.
Au menu des choses que je développerai probablement ultérieurement, dans des billets sûrement plus courts mais plus fréquents :
- L’Australie en fait c’est tout vert, c’est pas vraiment un désert géant
- Pourquoi les français sont souvent des cons
- Pourquoi les administrations françaises sont des parasites dysfonctionnels et incompétents. Avec des vrais morceaux d’URSSAF dedans.
- Mon premier kangourou (enfin plutôt le quatrième, parce que les trois premiers étaient morts écrasés au bord de la route)
- Les Australiens sont plus amicaux que ces cons de français
- Le cricket, sport nul
- Les « Blue Moutains », ni bleues, ni des montagnes, mais sympa quand même
- La bouffe
- … et plein d’autres trucs put*ain.

J'appelle ça des collines vertes moi ...
Bref. Si jamais vous ne l’avez pas encore deviné, rien n’a vraiment changé, mais je m’y plais dans ce pays géant plein de petits Chinois.
Cheers !
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