J'ai trouvé des amis.
Bonjour et joyeux noël!
Je fait partie de ces gens qui ont écouté Tryo quand, à l'adolescence, nous nous sentions rebelles en fumant des joints.
Alors que j'entame ce billet, je suis pris d'une crainte. Je n'ai rien à dire. Rien d’intéressant Encore moins que la dernière fois. Aussi, je conseille fortement au lecteur qui a considéré mon dernier billet comme un "torche-cul" de passer gentiment son chemin. Aux amateurs courageux qui iront jusqu'au bout de ce petit chose un peu quelconque, je vous invite à rester courtois si des fois vous n'aimiez pas.
Cette année, j'ai fait des cadeaux. Un vendredi agréable, ou je commence par gagner une poignée de buy in de ma limite habituelle. J'ai ensuite appris que je n'allais pas mourir prochainement d'un méchant virus contagieux. Aussi, je me suis dirigé vers la FNOC en chantant (pas de pubs). La-bas, un vendeur homo-sexuel m'a fait du rentre-dedans, cela m'a mis un peu mal à l'aise, mais j'ai su lui faire comprendre que je n'étais pas intéressé tout en gardant le sourire, ce jour-la devait être parfait. J'ai dépensé tout l'argent gagné le matin. Il est parfois difficile de garder la notion de l'argent quand on jongle avec les caves au poker. Pas de craquage néanmoins, j'ai acheté ce que j'avais prévu, CD's, DVD's, BD's, et pour la femme de ma vie, une paire d'enceintes de qualité très convenable.
Comme beaucoup, j'ai passé noël en famille. Mais nous, c'est pas pareil, nous sommes au moins cinquante à chaque fois, 57 cette année.
Après 3 jours de repas agréables ou nous avons bien bu ("désolé pour hier soir"...), après de longues discussions ennuyeuses, après des heures passées dans les transports, c'est avec soulagement que j'ai retrouvé un Paris bien calme, hier soir. Pas même le courage de chausser mes patins à roulette pour transpirer un peu d'alcool.
Les choses se sont bien goupillées. J'ai retrouvé mes amis. Les vrais, ceux qu'on connait depuis quinze ou vingt ans, qu'on connait par coeur, mais dont on ne se lasse pas. J'attrape le plus ancien d'entre eux 1 heure avant son départ en avion. Sa vie n'a pas l'air reposante, quelle idée d'avoir pondu un oeuf en Argentine à 24 ans. En partant de chez lui, je passe devant l’appartement d'un second. J'appelle au cas ou, merci France Télécom. Il vient de défaire ses valise, et se rend chez un troisième larron pour des histoires de boulot. Ce dernier par pour Moscou le lendemain (aujourd'hui). Nous nous y rendons ensemble, nous retrouvons, buvons un peu. C'est sympa, mais nous sommes fatigués par les fêtes.
Aujourd'hui, je n'ai pas joué depuis six jours, moins on en fait, moins on en fait.
C'est donc avec envie que j'ouvre les tables de poker. Mais avec dégoût que je les retrouve. Les tables sont belles, les gens jouent mal. Mais je perd, m'énerve un peu, et ne joue pas bien. Trop passif, comme anesthésié par la douceur de Diana Krall qui raisonne dans les nouvelles enceintes de ma petite maman.
C'est le poker.
Bonnes fêtes à tous.
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