New-York - épisode 2
Lors du dernier épisode, nous venions de payer le chauffeur de taxi en dollars US, canadiens, interac etc.
Enfin sur Manhattan, et après une belle nuit blanche, cumulée au stress de l'annulation du transport et de tout ce que cela avait engendré, nous ne voulions qu'un endroit ou nous poser.
L'idée était de s'asseoir dans un café, de brancher nos téléphones et d'attendre le début d'après-midi pour rejoindre notre appartement à Brooklyn.
Nous ne savions pas alors que trouver un siège, et plus encore, une prise sur l'île de Manhattan, était moins facile que choper un jackpot sur Betclic.
Nous avons marché, marché, et encore marché, sans résultat. Centre commercial, starbucks, café du coin, rien, nada, nothing.
Sur cette île, il semblerait que les travailleurs et habitants ne se posent jamais. Ils et elles marchent, café à la main, sandwich dans la bouche, travail dans la tête.
Dans toutes les séries, les protagonistes se retrouvent dans un café ou un bar à New-York, attablés avec trois ou quatre ami(e)s. Ils restent parfois là pendant des heures et recommandent même du café ! Les séries, ce n'est pas la réalité, sans blague ?
Finalement, nous avons directement rejoins notre location, à Brooklyn, en métro. Ça, paradoxalement, j'ai aimé. Nous étions enfin parmi les vrais gens, dans leur quotidien, en prenant le métro à New-York bordel !
Notre hôte, une fois à Brooklyn, s'est montré adorable. Père d'une petite famille gagnant sa vie en gérant un petit local d'imprimerie, et de livraison de colis. Le papa a refait tout le haut de leur logement pour le convertir en un grand espace de quatre chambres, et en son centre un espace de vie moderne, et très confortable. Ce qui dénote clairement avec le quartier, je dirais, dans son jus. J'ai adoré cet environnement, très populaire. Nous avons eu le plaisir d'assister aux chants d'une messe gospel en pleine rue, ce qui valait largement tous les buildings s'élançant toujours plus haut dans le ciel de l'île de Manhattan.
Globalement, je n'ai pas vraiment apprécié New-York. Je sais que cette affirmation peut paraître un peu déconnectée. J'ai la chance d'avoir visité New-York, et j'en suis bien conscient. Cependant, je pense que cette ville ne mérite pas une semaine de présence. Elle doit rester une étape d'un road-trip par exemple. Si je dis ça, c'est également parce que je vie à actuellement quelques heures de route de la statue de la liberté. Mais je me mets à la place d'un couple, ou d'une famille prenant des billets en provenance d'Europe. Cela constitue un budget considérable, et je pense qu'il y a des villes bien plus excitantes à visiter, tels que Los angeles, San Francisco, Miami...
Les buildings, ça va un moment
Puis le retour, qui aurait pu être encore plus catastrophique ! Le jour du départ, au matin, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai subitement l'idée de chercher si la compagnie de bus flixbus propose un système de tracking de ses voyages. Et oui, jusqu'à présent, je passais par le système de réservation, et j'avais constaté que notre bus était bien proposé à l'heure indiquée et qu'il était sold-out. Donc, dans ma tête bien innocente, tout allait bien.
Mais sur l'application de tracking, s'affichait un méprisable ; canceled. Sans avoir trouvé cette application, nous aurions attendu, vers 22 heures en plein Manhattan, en extérieur, un bus qui ne serait jamais arrivé.
C'est reparti, aucun bus de disponible pendant trois jours, et cette fois nous sommes seuls. Nous étudions toutes les possibilités, il n'y en a qu'une, prendre l'avion. Pour un vol d'un peu plus d'une heure, qui va nous coûter une fortune. Disons une grosse blinde pour Yoh viral.
Nous avons réussi à obtenir les deux derniers sièges. Enfin de la chance ! Puis, l'avion étant full, nous nous sommes proposés pour laisser nos bagages cabines en soute, ce qui nous a permis de monter parmi les premières dans l'avion. En cette période de bad run, on prend tout, même la plus petite attention.
Tout s'est bien passé, et nous sommes tranquillement rentrés dans notre petit appartement québécois, calme, un café à la main, observant la neige enfin s'abattre sur cette belle province canadienne.
Tout est cher qui finit bien, la prochaine fois, ce sera au soleil !
À bientôt
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