Variance, quand tu nous tiens!
Ces derniers temps, en Août particulièrement, mes sessions ont été catastrophiques, et j'ai vécu un des plus gros bad run* de ma "carrière". A la suite de cette "odieuse conspiration" fomentée par des cartes souvent trop capricieuses, j'ai décidé de faire une pause afin de retravailler mon jeu.
Rien de mieux qu'un break, quand t'es broke*!
La réflexion a été très efficace, et elle fera l'objet d'un prochain article.
Pour l'heure, je voudrais profiter de cette malheureuse expérience (qui arrive tôt ou tard dans la vie d'un joueur) pour aborder un concept que j'ai évoqué lors de mon dernier billet : la variance.
Certains joueurs se plaisent à lui mettre tous les accidents de parcours sur le dos, c'est souvent vrai. Certaines la portent (Google vient de m'informer qu'il s'agissait "aussi" d'une marque de lingerie féminine plus ou moins sexy). D'autres enfin, passent simplement le bac ou leurs partiels à la fin de l'année, et profite de se blog pour "suspendre temporairement" leurs révisions.
Alors, la variance, qu'est ce que c'est?
Et bien, il s'agit rigoureusement de l'espérance des carrés des écarts à l'espérance.
Autant pour moi, j'ai subitement peur de perdre les quelques personnes qui ont la gentillesse de suivre mon blog. Permettez moi d'aborder le problème sous un autre angle.
Alors, la variance (pour les nuls et/ou les gens normaux), qu'est ce que c'est?
Mettons nous en situation!
Vous jouez régulièrement des tournois multi tables. (Si si, ou alors faites semblant, sinon on ne va pas s'en sortir). Remarquez que le cash game (moyenne et haute limite) engendre aussi une grande variance.
Votre tracker ou autre sharkscope vous indique que votre gains moyen, par tournoi, s'élève à 27 euros (là c'est bon, ça vous va!).
Toi qui me lis, en ce moment même derrière ton écran (et je t'en remercie), tu l'as bien compris, tu ne gagneras pas exactement 27 euros à chaque tournoi (je précise que ces tournois rassemblent entre 45 et 10 000 joueurs). Il s'agit là d'une moyenne.
En réalité, parfois, vous chattez un tournoi et vous voilà plus riche de 3 000 euros (Youpi, je vais pouvoir offrir de nouvelles chaussures à ma copine... ou m'acheter une PS3, c'est selon.)
Plus souvent, vous sortez du tournoi (sur un affreux bad beat* bien sûr) et vous perdez votre buy in.
Notez que dans le premier cas, il est d'usage de casser les pieds de tout le monde en narrant à de multiples reprises cet exploit. Vous avez eu des reads incroyables*, vous marchiez sur la table, et malgré le manque de jeu qui vous a été distribué, vous avez su trouver de bonnes situations pour vaincre vos nombreux adversaires...
En revanche, lorsque que le second cas est trop fréquent, vous êtes irritable, votre entourage "change de trottoir" en vous apercevant.
Rassurez vous, il ne s'agit là que de variance!
Un petit exemple de variance dont j'ai été la triste victime.
A très vite, pour de nouvelles aventures
Louiseur
Découvrez d'autres articles de Louiseur sur Poker Spirit, le blog qui a de l'esprit.
Bad run* : Impossibilité d'un joueur, malgré son talent incontesté, de remporter, ne serait ce qu'un pot. Ce qui a en général pour effet de grignoter considérablement sa bankroll (somme que le joueur destine exclusivement au Poker), voire de l'anéantir. Peut durer parfois beaucoup trop longtemps!
Broke* : plus de sous dans les caisses!
Bad beat* : "Fichtre, ma main étais de très loin favorite contre celle de mon vénérable adversaire et cette bougre de rivière, coquine et taquine, vient à l'instant de ruiner mes espoirs de victoire!
Read incroyables* : " je t'ai mis sur AKo"
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