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Entracte-"El Tornada" [part 1]

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NICEBET

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Je la surnomme "El tornada".

Ca hypnotise, on crève d’envie de s’en approcher

Un concentré d’énergie qui fait valser toute chose établie

C’est bien elle qui décide ou elle passe

Je me pensais chasseur de félin me voilà chasseur de tornade

Voilà notre histoire.

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Fin Juillet 2017.

 

Je viens d'achever mes 3 mois de ferme à Niranda et me voilà fraichement débarqué à Melbourne, plein de confiance, heureux de vivre. Durant ces 3 mois, j'ai grindé le .com from 100$ to 9500$US. Vive les SNG HT KO 18 Max lolilol. Mon plan est simple, grinder comme un bot pendant un mois en attendant les séries live au Crown. Maintenant que je n'ai plus d'obligation de réveil à 6h du mat', je compte bien adopter un rythme de vie décalé et jouer les majors du soir qui commencent aux alentours de 3h du mat’ ici.

 

Une semaine se passe et j’applique mon plan à la lettre, je vis au Urban Central Accomodation, un backpack plutôt classieux. Je suis le vampire du 4ème étage, seul endroit ou il y’a des bureaux. 

 

Lors d'une nuit froide d’Août, je descends en bas de l'hostel pour fumer ma clope, comme à chaque pause.

En sortant de l'ascenseur, dans le hall, j’aperçois une fille de dos, a croupis, qui lutte pour ferme son gros backpack, entouré de ses son bordel affaires. 

Je continue ma route jusqu'à la porte et sort du bâtiment. Je me cale dos contre le mur et tente de faire le vide. Il doit être 4h du matin et les gros MTT arrivent. Je suis dans mes pensées.

 

Et c'est là qu'elle déboule, une tornade. 

 

Un peu maladroitement, elle passe la porte de l'hôtel, regarde à droite, à gauche puis se dirige vers moi, grand sourire aux lèvres. Elle dépose tout son bordel et me lance :

"Hey mate, how are iou?"

Je snap qu'elle est Française et lui rétorque:

"Fraichement et toi ?"

Elle a un petit rictus quand elle me fixe dans les yeux, je suis déjà sous le charme.  

"Ça va, ça va..." dit-elle en regardant ses pieds

Je comprends ça comme un "ça va pas des masses".

"T'as un avion à prendre ?"

"Oui" assez sèchement.

"Tu pars en Asie ou retour au pays?"

"Euh.. Retour au pays"

Je sens que ce n’est pas forcément une bonne nouvelle de rentrer au pays du fromage qui pue et n'insiste pas plus. 

A peine ai-je le temps d’imaginer un enchainement :

"Ah, je crois que c'est mon Uber".

Avant de s'engouffrer dans son tacos, elle me lâche un

"Enjoy ton trip mec, a plus".

Je réponds "Merci, à dans une autre vie"

 

Je le pense vraiment.

 

Pas eu le time de prendre quoi que ce soit, à vrai dire je n'y ai même pas pensé vu comme tout s’est déroulé rapidement.

Elle part et je regarde la voiture en me disant que c'est bien dommage. Elle était divine.

1M80, des cheveux auburn très longs, un visage fin, une bouche pulpeuse et une paire de fesses... Je n’ai pas besoin d'en voir plus pour savoir que c'est super ferme. Une beauté. Pas la meuf qui sait qu’elle est top bonne et qui en fait des tonnes, non non, une fille à l’allure décontracté, pas de make up, naturellement belle. Tout ce que j’aime.

Petite info nutsé, elle a fait de la danse classique niveau professionnel pendant 10 ans, elle est d'une souplesse renversante.

 

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Un mois et demi plus tard, alors que j'ai broke environ 10k$ en live et que de surcroît ma rigueur online s'est dissipé, il me reste 3K$ Online et je suis un peu au fond du gouffre. Ça fait 4 mois que je n’ai pas touché une femme et à vrai dire, je suis tellement anti-social que je n'y pense pas vraiment. En fait, je crois que j’ai tellement plus confiance en moi que je m’avoue déjà vaincu.

 

 Jon Snow vient de se faire poignarder par ses anciens démons.

 

Ma vie social consiste à raconter mes sessions à un italien qui à jouer en semi pro il y'a quelques années de cela.

Un matin, vers 15h, je suis dans l'ascenseur avec lui et me dirige vers mon petit shop ou je prends mon café de début de journée, je lui raconte quelques mains jouées la veille.

 

Et là, surprise.

 

Lorsque la porte de l'ascenseur s'ouvre, je tourne la tête et je la vois.

 

C’est elle.

 

Dépourvu, je la fixe, elle me fixe et je lâche un 

"Ah, bah t'es revenu ??" totalement désemparée, comme si j’avais vu un fantôme.

"Euuuh, bah ouais !" dit-elle tout aussi étonnée.

Je souris, plisse les lèvres et continue mon chemin sans ajouter un mot. 

Un peu surpris de cette rencontre, je raconte toute l'histoire à mon pote Italien qui me dit un truc du style « brow it’s destiny ». C’est bien un put**n d’rital ce bon Angelo.

On marche jusqu’au shop en discutant de cette curieuse aventure, je prends mon café et la journée se passe sans que je la revoie.

Le lendemain, je me lève vers 13h et pars comme d'habitude chercher mon café. Je remonte dans ma chambre pour le boire et quand je pousse ma porte, qui est-ce que je vois ?

 

La divine est dans ma chambre et déballe ses affaires.

 

"Oh put**n c'est toi" Qu'elle me dit.

"LOL, oui c'est moi, tu m'as reconnu donc ?"

"Oui, mais pas tout de suite. J'étais genre méga surprise que tu m'es reconnu alors qu'on s'est vu 2 minutes, mais après ta tête m'est revenu".

Premier tell, elle se souvient de moi.

 

Au bordel, la vie m'envoie un signe. Dès l'instant que je la vois dans ma chambre, j'ai l'impression qu'on va vivre un truc, ça ne peut pas en être autrement. Il y'a 80 chambres dans ce put**n d'hostel, c'est juste incroyable qu'elle soit là. 

 

On discute et directement le courant passe très bien. De mon côté je panique quand même un peu, en réalité je suis pris de court, je ne sais pas quoi faire, quoi dire.

Je ne ressens rien la plupart du temps mais lorsqu'une fille me tape dans l'œil, je suis insta amoureux et je sais plus où j’habite. 

Quand je lui parle, j'essaye d'occuper mes bras. J'ouvre mon placard, fait mine de bidouiller un truc, le referme puis le re-ouvre, tout en tentant de tenir un fil de conversation intéressant. J'arrive à donner le change mais je pense qu'elle grille que je ne sais pas vraiment quoi faire et que je suis totalement désemparé.

Au bout d’une bonne vingtaine de minutes, je lui prétexte que j’ai un truc à faire et m’avance vers la sortie. Avant de partir je lui propose de fumer un joint ce soir, ce qu’elle accepte.

 

Avant de sortir, j’en profite pour prendre une info sur mon opponent :

« Au fait, comment tu t’appel ? »

« Inès » me dit-elle avec un sourire jusqu’aux joues.

« Enchanté Inès »

Je te fais l’amour quand tu veux Inès, et je t’enfante si tu le souhaite.

Durant la journée, je n’attends qu’une chose, la revoir. Elle m’obsède. Elle déborde d’une énergie qui me fait cruellement défaut, quelque chose de réellement envoutant.

Elle rentre vers minuit, je commençais à perdre espoir. J’ai déjà fumé quelques joints et je suis bien défoncé. J’ai pas trop envie de faire le mec needy donc je ne projette bizarrement pas de lui dire « hey tu viens on va fumer un joint ». Je me contente de lever les yeux de mon sng pour lui faire un sourire

Elle me voit prostré dans mon lit, me lâche un « Hey, ça va ? J’ai gratté un bédo à ma pote, ça te dit ? »

Je snap !

« Oui, carrément ! »

 

En vrai, ça m’arrange pas tout de suite car j’ai deux tables SNG Hyper Turbo qui tournent, mais je m’en balec. Je ne veux pas louper le coche. Je vous le dis tout net, ce soir-là ce joint m’a couté 2x25$ #balla

 

On prend les escaliers car il faut bien qu’elle dépense cet excès de speed en elle. Durant les 3 étages, elle court, comme une enfant ! Je trouve ça mignon. Elle est d’une énergie débordante, c’est vraiment dingue. Ce qui est rigolo, c’est que quand je suis seul, je cours aussi en général. Comme un enfant.

On arrive dehors, elle roule un beau bédo, assez rare pour une femme, et on le fume en discutant de tout et de rien. Je lui pose des questions pour la faire parler et j’en apprends un peu plus sur elle. J’apprends qu’elle est de Dijon mais qu’elle a passé une bonne partie de son enfance… à Sète, à 15km de Montpellier. Sa grand-mère y vit. Elle adore ces deux villes. D’ailleurs elle projette de s’installer dans ma belle ville natale quand elle rentrera de son voyage « pour se poser ».

 

put**n. Que quelqu’un me fasse les math d’un truc pareil.

 

En plus d’être un 9/10, on match sur une tonne de trucs. Ce qui est drôle, c’est que malgré ces similitudes, c’est une tornade et moi une mer tranquille. Tout nous oppose et pourtant on est pareil. J’agis souvent comme une espèce de catalyseur sur les gens mais sur elle, ça se ressent à peine tant elle en met partout.

 

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J’apprends aussi qu’elle a fait l’aller-retour pour aller à l’enterrement de son oncle. J’avais bien senti ça aussi, c’était un retour forcé.

Bref, on est complice de mutant, comme si tout ce qu’elle pensait été déjà passé par chez moi, c’est juste hallucinant. Ca crève les yeux qu’on ne va pas en rester là. On parle avec fluidité même si j’essaye de faire attention à ce que je dis pour faire bonne impression. Après coup, je crois que c’était une erreur. Il faut être comme on est mais l’effet du bédo m’a souvent poussé à jouer un rôle.

 

On finit le pet et on remonte dans la chambre. Je l’a hug et on va dans nos lits respectifs.

 

Les jours passent et on se voit dès qu’elle ne bosse pas. On passe notre temps ensemble.

Dans l’hotel, je me sociabilise avec du monde et les mecs viennent me voir pour me demander si c’est ma meuf.

« Pas encore »

Je gagne 1000 points de « respect de bg » chez la gente masculine de l’établissement et j’ai désormais droit chaque matin « alors, tu l’a pécho ? Franchement, qu’est-ce que t’attends ? »

Mon pote rital en fait des caisses. Même si j’en étais quasi-sur, il se passe un truc avec cette meuf. Elle ne se comporte pas pareil avec moi qu’avec les autres.

 

Un soir, alors qu’on revient de fumer un beignet, elle me dit qu’elle n’est pas fatiguée.

« On matte un film dans le salon si tu veux »

« Huum, ouais, carrément ! »

Je choisis un random dvd et on s’assoit dans le canapé.

Au bout de 15 minutes, elle me dit assez sèchement.

« Bon, je vais me coucher »

Je capte pas et suis forcément assez déçu. Je trouvais que c’était un superbe spot pour faire « amoline ».

Pour ne pas perdre la face, je lui réponds

« Ok, je suis toujours pas fatigué, je reste là ! »

« oki, bonne nuit »

Elle s’engouffre dans la chambre.

En vrai je suis crevé et sacrément fonssdé. Je rêve de mon pieu ou d’elle dans mon pieu mais en aucun cas j’ai envie de me taper tout le film.

Je reste 30 minutes histoire qu’elle s’endorme puis rejoins ma couchette.

 

Un jour, on fait une mission « vol à l’étalage » dans un méga centre commercial du centre ville. Faut savoir qu’en Australie, c’est vraiment easy de voler. Zero contrôle de ce que t’embarque en cabine, pas de vigile. J’ai jamais voler en France et je le fait à l’étranger, pas plus fier que ça mais bon balec, c’est avec elle. Sur la session je vole un pull BALMAIN à 680$ (wtf), un jean levis à 230$ et deux T-shirt Ralph Lauren. Elle, elle est pire que moi, elle vole un milliard de truc. Ca passe crème. On se marre bien quand on sort de là, on décide d’aller boire une bière.

Et là, première fumée noire. Alors qu’on pillave tranquille de la binouse, elle me raconte un peu son Australie. Jusqu’à il y’a quelques semaines, elle était avec un Australien et ça c’est mal passé. Je n’ai vraiment pas demandé à en savoir plus, en mode « je m’en braaaaanle de ton conn**d d’ex qui t’as fait souffrir » mais appartement elle était encore impacté par cette rupture. « Trop passionnel » qu’elle me dit. Je n’ai aucune compassion pour le coup, je lui dis un truc du genre « ouais, ça arrive. L’amour, ça se construit. La passion, ça dure jamais vraiment » Ce qui en soi, n’est pas totalement faux d’ailleurs. Le fait est qu’elle qualifie cette relation de destructrice et qu’elle a morflé.

Les jours passent et j’ai vraiment l’impression qu’il faut que je tente quelque chose rapidement.

Pour la première fois depuis longtemps, je ressens quelque chose de fort. J’ai envie de faire du chemin avec elle. J’ai envie de voyager aux quatre coins de l’Asie…

En réalité, je m’emballe une tonne.

Tout le monde sait bien qu’il ne faut jamais s’emballer. Pas maintenant en tout cas. Mais quand elle me regarde je vrille complétement, je suis totalement paumé.

Arrive sa soirée de post départ. Dans 5 jours elle part en NZ et prévoit donc une épic night avec des potes de son resto et moi.

Dans la journée elle m’envoie un message :

« Bon, je te veux en forme ce soir !! Fume pas de bédos, on y est jusqu’au bout de la night »

Je trépigne. Je sens que c’est le bon spot. Elle a prévu de la D, elle va être bouillante, c’est maintenant.

Je passe une journée à la playa avec mon pote italien, on dégomme de la canette et toute l’après-midi tourne autour de la soirée. « This is it Yougo ».

On arrive au soir.

Je vais manger en ville et revient à l’hotel vers 18h. Elle est sensé finir à 19h30 mais alors que je marche, j’entends sa voix derrière moi « Hugoooo ». Son boss l’a laissé partir plus tôt.

 

Du coup, on va se poser dans le bar de l’hotel avec deux trois personnes qui nous suivront ce soir. Elle se met face à moi et on commence à bien picoler. La discussion est banale vu qu’il y’a du monde, bien loin de nos discussions intimes. Mais c’est cool.

Vers 22h, tout le monde commence à être bien chaud et on part rejoindre ses collègues filles dans un bar. En fait, c’est un bar/ boite plutôt cool dans le CBD. La musique est cool, ses copines connaissent la barmaid du coup c’est verre moitié prix. Elle me prend à part et me demande si je veux taper maintenant, je dis banco.

On part dans les chiottes tous les deux et je prépare les para.

Je sais pas ce que je glande mais je l’embrasse pas. Genre c’est un spot idéal, mais non, je flippe qu’elle me mette un refoule et de devoir passé le reste de la soirée en mode ankward as f*ck. En réalité, je crois que mon troisième œil à déjà détécter une perturbation dans la force.

On gobe tout ça et on retourne avec les gens.

Ça commence à monter gentiment et je décide d’aller fumer une clope dehors, mon verre à la main. Inès et deux potes me suive.

On fume la clope et au moment de rentrer le videur me stop et me dit « pas toi ». LOL.

Pardon ?

En fait, interdiction de sortir avec un verre dehors sous peine de bannissement. Je m’énerve un peu (toujours une bonne idée de se vener versus un videur) en lui disant que ça serait cool de prévenir, j’ai pas la science infuse. Je tente de négocier mais le gars me dit « One more step I kick you ».

Bon OK on va pas test goldorak dans son armure de cuir. Je rebrousse chemin. Fort de mon exclusion, les autres finissent par descendre et on se casse pour aller dans un autre club.

Je ne me souviens plus du nom mais c’est super lourd. Bête de son, pas trop de monde et surtout la drogue monte. On arrive dedans et on va direct poncer le dancefloor, je danse avec Inès en pleine montée, mais encore une fois, je ne tente rien. Je ressens vraiment comme un put**n de blocage, c’est usper bizarre.

On monte à la terasse pour fumer et elle s’assoie sur moi. Lol.

On discute, je passe mes bras autour de sa taille mais toujours rien. A vrai dire je suis plus en train de gérer l’afflux sanguin dans mon gourdin. Je n’ai vraiment pas envie d’avoir un braquemart à calmer un émeutier maintenant. De mémoire je pense à ma mère qui fait des crèpes. Laul.

Bref, la soirée file à une vitesse on fait des aller-retour dancefloor/ terasse et à chaque fois, elle s’assoie sur moi.

A 5h du mat, je suis toujours aussi entreprenant qu’un fonctionnaire de police sans son chef.

On part en after dans un appart.

Sur la route elle prend cette photo :

 

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Seul témoignage de son passage dans ma vie.

 

On arrive dans l’appart et sur les 5 présent, 2 dorment dans le lit, 2 gouines se pécho dans la chambre d’à côté, ne reste qu’un des mecs de l’hotel totalement déchiré, qui fixe le mur en écoutant de la transe. Vla l’ambiance.

On réanime le truc mais ça sent quand même la fin de soirée. Avec Inès, on peint sur le frigo de la proprio à avec de l’acrylique, c’est assez drôle.

Soudain, elle me dit qu’elle ne va pas bien. Elle sort, pose un énorme pâté. KO.

On se semi endort sur le lit on le coupe dormait déjà, autant vous dire que j’ai genre un espace plus petit que ma teub en guise de dodo. Mais je m’endors en enlaçant la belle.

Je ne dors pas vraiment d’ailleurs, forcément, je suis à fond de balle.

1h après, j’en ai plein le cul et je fais péter le Uber à 80$ car put**n on est à l’autre bout de la ville et les prix sont majorée. Dimanche matin oblige.

On arrive à l’hotel est Inès est pâle as f*ck. Elle va direct dodo. put**n Hugo.

Je me dis que j’aurais un autre spot mais à ce moment là, je sais que le spot est passé.

 

Fin de la part 1.

C'est déjà un beau pavé mais j'ai l'impression d'avoir rien dit tellement qu'il y'avait de choses indescriptibles. Ça fait des semaines que j'essaye de pondre ce truc sans en être satisfait. Bref.

 

Stay tuned

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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