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Le Run Rose [PART 2]

NICEBET

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Mes chers lecteurs,

 Voici le day 2 de mon Run Rose. RR pour les adeptes des vieilles cartes Francaises mais pas des vieilles chattes. Je vous ai quitté relativement shortstack après m’être value cut avec Alice. La variance est une sal*pe qui a probablement un piment tatoué sur la fesse gauche mais il faut savoir faire avec « that’s life ». Me revoilà en selle et l’action commence tout de suite. Impossible de me souvenir de son prénom, je l’appellerai donc « Q ». Tout simplement parce que je n’ai pas trouvé de prénom de fille qui commence par Q.

Swag on ‘em

 

Q : *22 ans, étudiante en droit. Rencontré sur Adopte un mec.

Je la charme sur adopte et elle m’envoie un message avant même que je puisse le faire. En général c’est plutôt les meufs qui ne me plaisent pas qui m’envoi le premier message mais en l’occurrence il se trouve qu’elle a l’air vraiment jolie sur les photos. Petit détail qui a son importance, elle n’a pas sur-rempli son profil. Je tiens à le préciser car vraiment les connasses qui remplissent tout ça me débecte d’entrée. En général je prends ça comme un tell de "warning girl". Bref. On parle, c’est fluide, je lui propose donc de boire un café le lendemain en fin d’après-midi car « je suis dispo » #Busy. Je la rejoint aux jardins du Peyrou. Arrivé sur place, je crois la voir de loin (je suis très physionomiste) mais pour le coup je ne suis pas sûr que c’est elle. Je l’appel et je vois que mon doute sort son téléphone. Bon. Elle est vraiment très mince, voir maigre. Même si j’aime bien les demoiselles fines, là, c’est un peu trop. J’ai déjà envie de fold mais je suis une grosse CS donc je call pour voir ses papiers.

On s’assoit en terrasse et on commence à parler. Et puis, très rapidement je tilt quand elle me dit que c’est sa première année de droit.

« Tu as redoublé ? »

« Ah….Euh non non pas du tout, mais j’ai un truc à te dire la dessus… En fait, j’ai 18 Ans. Ce n’est pas cool d’avoir menti je sais » tout en me faisant des yeux de biches.

Dans ma tête je me dis que d’habitude je ne joue pas ces limites-là -même jamais en fait. (j’ai 26 ans au moment de l’action) Mais bon, je suis un Homme faible, esclave- prisonnier de sa condition et de son style large aggressif, . Et puis je dois reprendre du poil du bet après Alice. Je ferme donc les yeux en tentant d’oublier le fait que j’avais déjà une vie sexuelle quand elle avait 8 ans. Après tout elle est jolie et elle à un truc qui m’excite. Le regard d’une jeune coquine.

Elle me raconte sa vie en me disant qu’elle a abusé avec la drogue et que depuis elle ne reprend pas de poids. Que sa relation avec son père est coupée et qu’elle a du mal avec les gens de son Age. C’est vrai qu’elle fait plus mais je suis quand même surpris du terme « abuser avec la drogue ». A 18 ans, ça me parait dingue. Apparemment elle a commencé à 14 ans avec la MD. Je suis sidéré. J’ai découvert les drogues « dures » à 22 ans. put**n de précoce la petite.

Malgré tout, elle a un franc parlé qui me plait bien et un engouement juvénile délicieux. Elle a du caractère et semble savoir ce qu’elle veut malgré ses 18 printemps. On passe une grosse heure ensemble avant que je m’éclipse en prétextant un « rendez-vous ». Mon bluff passe easy et on se sépare. #Malin

En rentrant chez moi, je reste mitigé et je me dis que je réévaluerai à la turn. Je suis prêt à give up sur une autre mauvaise carte.

Je crois que deux trois jours se passent avant qu’elle ne m’envoie un message pour me demander ce que je fais le soir. Par hasard pour elle, c’est mon soir de cuisine. En gros, une fois par semaine je me cuisine un bon repas. Je lui propose donc de venir. Elle snap call et me demande ce qu’elle doit ramener. Je lui réponds « tes petites fesses et un truc à boire ».

Elle arrive à l’heure et mieux apprêté que la première fois. Mon read est sans appel- sa range est light, on va 3 bet tout ça bien salement. On prend le temps de manger et de tomber une bouteille de vin, encore une fois la discussion est fluide et on rigole bien. Elle me fait rire la minette et je commence à l’imaginer en levrette. Après m’avoir complimenté sur mon repas (entrée/plat) elle me demande droit dans les yeux -sourire en coin- si il y’a un dessert. De là, c’est une pancarte clignotante qui me signale « 3BET 3BET 3BET ». Je l’embrasse en pensant qu’un doigt direct serait passé. Je la touche à peine qu’elle en peut plus mais me dit qu’elle est un peu réticente à l’idée de le faire dès le premier soir. Ah la jeunesse. Je lui réponds que je ne suis pas pressé et que si elle veut attendre y’a pas de soucis mais qu’il faut arrêter d’être aussi chaude parce que sinon « je te baise ». Elle rigole, ne s’arrête pas, le 3 bet passe, barrel de forain.

Au matin, j’ai une double barre : dans mon zlip et au front. Je me souviens d’être un peu deg qu’elle soit encore là. Elle ouvre les yeux, me grimpe dessus, je lui mets un second barrel immédiatement. Je la laisse giser sur mon pieu et je vais chercher des pains au chocolat. Déjà parce que j’aime manger des viennoiseries le matin mais surtout parce que je sens que si je ne trouve pas une solution rapide, elle va squatter encore un moment chez moi. Ça ne me dis rien, j’ai envie d’être tranquille.

J’appelle donc un bon pote en lui disant de m’appeler dans 20 minute et de hurler au téléphone « put**n t’es ou je suis à tel endroit, je t’attends. On avait dit 11 heures pour être à 12h à l’annif/ barbeuc de Yoyo ». J’ai des bons potes et il accepte de jouer la comédie. Pourquoi je ne lui ai tout simplement pas dit que je devais bouger ? Je ne sais pas. J’ai voulu être tricky et faire comme dans les films.

Il m’appel et encore une fois, le bluff passe crème.

De nouveau seul, je reste encore une fois très mitigé. La turn n’est pas si horrible mais le sexe n’était pas dingue même si je sens un bon potentiel en elle. La différence d’âge me dérange et je n’ai pas envie d’entreprendre une session de coaching. Au moment de l’action, je n’ai qu’elle sous la dent donc je me dis que je ne devrais pas trop faire la fine bouche. Je passe en mode passif sur les messages, en ne faisant que répondre.

Finalement, je me dis qu’il faudrait mieux que je m’éloigne.

C’était sans compter le fait que je fais pas mal de soirée à cette époque et qu’évidemment, je bois.

Un soir, alors que j’avais pris mes distances et que je pataugé dans une flaque de rhum, elle m’envoie un message « J’ai envie de toi, viens me baiser ». Texto. Mon égo est flatté et je quitte mes potes pour aller la voir. Faible et alcoolisé que je suis. J’arrive chez elle ou elle m’attend en petite tenue, on va à l’abattage, mais encore une fois son manque d’expérience à la table se fait sentir. Je dors chez elle et pars au petit matin.

Le lendemain, je me dis que ce n’est pas bien de se servir d’elle et je décide de ne plus call.

Mais elle est à fond. Elle veut encore voir mes cartes.

Je ne réponds quasiment plus mais elle continue. Elle me renvoi des messages du style « Bon, quand est-ce que tu viens me baiser ? J’entends mes voisins, je suis toute mouillé ». Que des trucs du genre.

Mais la magie n’opère plus.

Au bout d’un moment ça devient trop, et je décide d’aller chez elle pour lui parler.

Je lui explique que je ne veux pas continuer, elle tente de me corrompre, se touche quand je lui parle mais il n’en est rien. J’ai anticipé ses potentiels move et me suis branlé avant de venir-je suis donc insensible à ses perversions- fino que je suis.

Elle me dit que c’est dommage, qu’elle trouvera quelqu’un d’autre, que de toute façon elle ne voyait pas que moi. A ce moment-là je suis déjà en train de me demander ce que je vais manger ce soir et je comprends que j’ai pris la bonne décision.

La morale de cette histoire, c’est qu’il faut savoir écouter son instinct et ne pas perdre de temps à jouer des limites trop basses. Jouer une partie sans EV, c’est pas terrible. Savoir contrôler ses émotions mais surtout savoir prendre du recul et bien évaluer notre range perçu, c’est mieux. Ce n’est pas parce qu’on est un peu card dead qu’il faut prendre tous les spots. Parfois il est plus sage d’attendre. Je tiens à préciser que je m’en suis un peu voulu de lui faire perdre son temps. Je sais ce que c’est que de désirer quelqu’un sans que cela soit réciproque et c’est particulièrement désagréable. Désolé Q…

 

J. 20 ans, étudiante en commerce. J. est une très très jolie fille, bien qu’un peu jeune. Rencontré sur Tinder on discute longtemps avant de se rencontrer. Finalement, après avoir longuement patienté, on finit par se voir, enfin !! J constitue mon plus long deeprun cette année, nous nous sommes vu pendant presque 3 mois.

 

Aaaah J ! Quelle beauté cette petite !

Je la rejoins place saint Anne à Montpellier et l’emmène dans un bar à vin qu’on m’a conseillé. Au vue de l’avion que c’est, je veux fournir mon A game absolu. Ce qui en fait n’est pas une stratégie optimale- mieux vaut être soit même et ne pas en faire des tonnes mais c’est un sujet que je ne traiterai pas maintenant. Je l’aperçois dans sa petite robe bleue, elle est « gorgeous ». 1,70M (j’aime les grandes étant moi-même grand), de magnifiques et longs cheveux couleurs ébène, des yeux noirs, un grand sourire et un visage harmonieux. Le type méditerranéen que j’affectionne particulièrement.

On s’assoit dans le bar et je commande une bouteille de vin blanc. On discute, c’est très fluide, j’étale un peu ma science et je sens bien qu’elle n’y est pas insensible. Elle me dit que je ressemble à Jon Snow (j’ai les cheveux mi long à cette époque et tout le monde me le dit). Je fais le surpris « Ah bon tu trouves ? » et je lui rétorque qu’elle ne ressemble pas à Ygritte mais que ça fera bien l’affaire. Elle rigole timidement et raise en disant que de toute façon les grottes et les puçeaux ce n’est pas son truc. Je souris. On continue de discuter de tout et de rien, la bouteille se vide et mon appétit grandit. On n’en commandera pas d’autres car elle doit prendre le dernier tram. Je la raccompagne et l’embrasse sur les quais. Fait relativement inhabituel car en général j’attends toujours le 2eme rendez-vous mais là vraiment, elle est trop jolie et je me dis que je ne veux pas louper le spot. Elle est un peu surprise mais loin d’être réticente, j’ai le souvenir d’un baiser langoureux. Jusqu’ici tout va bien donc.

On se renvoie des texto régulièrement dans les jours qui suivent mais madame n’est pas beaucoup disponible. Elle prétexte des trucs à faire tout le temps et finalement n’est jamais visible. Elle est en Erasmus à Glasgow et de ce fait elle doit faire le tour des copines et fait soirée sur soirée. Ça me gonfle mais je prends sur moi. J’ai besoin d’une bonne turn.

Un Vendredi soir alors que j’avais commencé à réduire ma fréquence de messages depuis déjà quelques jours, elle m’en envoie un en me disant qu’on peut se voir en milieu de soirée. Chez elle, ça veut dire après 23h00. Je dis benco !

 Vers minuit, elle me dit qu’elle est chez une copine et que deux mecs louche les ont suivi et sont en bas. Tel un chevalier vaillant je lui dis « ok bouge pas  j’arrive ». Avant de partir de chez moi, je prends deux shot de rhum histoire de me chauffer, briquet dans la main droite et j’y vais au pas de course. J’arrive sur place, il n’y a personne. Elle me voit du balcon et descend avec sa copine en ricanant. Je me suis dit « tant mieux » sur le coup mais finalement je crois qu’elle voulait me montrer à sa pote et qu’elle avait inventé cette histoire. A ce moment-là, je décèle un tell de « trop jeune ». Une voix en moi me dit « tu perds ton temps » mais comme d’habitude en matière de femme, je ne l’écoute pas et  je l’embarque. Elle est ivre et peine à marcher droit. On va chez moi et elle me saute dessus. On baise et la- grosse déception. Elle ne fait AUCUNS BRUITS et c’est moi qui fait 100% du taf car sinon ça aurait été missionnaire de longue. Quel gâchis ! Une beauté plastique pareille qui n’a pas confiance en elle au lit. Même bourrée. Lors des préliminaires, lorsque elle va pour me sucer, elle me met l’oreiller sur la tronche « pour pas que je regarde ». Sur le coup ça m’a fait rire et après notre petite affaire je lui ai dit «Tu n’aimes pas ça ? » ce à quoi elle me répond « si si, mais ça me met mal à l’aise ». Trop jeune. « Et tu ne gémis jamais ? » Madame répond « Non, j’ai du mal à me laisser aller » Trop jeune. f*ck.

Après ça, je suis vraiment déçu de cette turn mais je me sens en mission pour l’éduquer sexuellement. Vous auriez vu cette beauté, vous n’auriez pas fold de suite. Mais quand même, un mauvais coup à ce point c’est dingue quand on voit le potentiel physique qu’elle a.

Dans le passé, j’ai été pendant 3 ans et demi avec une fille qui été totalement libérée et qui s’assumait complètement. C’était incroyable au lit. Tout ça pour dire que j’aime les filles qui ont confiance en elles et qui assument d’être des sal*pes au pieu. Les mijaurées, ce n’est pas dans ma range. Et Mlle J, à l’air d’être la reine des Mijaurées.

Je crois qu’elle comprend que je suis un peu déçu et après cette nuit on se revoit plus régulièrement. Un soir, elle arrive vers minuit chez moi et lorsque je finis de prendre ma douche et que j’apparais dans le salon/ chambre, elle m’attend en porte jartel/ corset, à quatre pattes sur mon lit. On baise, c’est un peu mieux que d’habitude, je la sens plus à l’aise mais encore une fois aucuns bruits et tintin pour la fellation. De coutumes, je parle toujours après pour savoir ce qu’elles ont aimés, ce qu’elles voudraient en plus/ en moins etc…  La petite review post session qui va bien quoi!

Et là je comprends mieux car la petite lâche quelques infos.

Elle me dit que je suis le premier qu’elle revoit plus de 5 fois. Que d’habitude ce sont des coups d’un soir  (surtout) quand elle est bourrée. Qu’elle à un challenge avec une pote « celle qui se tape le plus de mec » mais SURTOUT : Elle ne parle jamais de cul entre copines. Je ne sais pas si c’est vrai,  ça me parait fou car ayant pas mal d’amies filles, je sais qu’elles passent une bonne partie de leurs temps ensemble à absolument tout raconter de ce qui se passe au lit avec leurs conquêtes. Mais là, finalement, ça ne m’étonne pas trop. Je comprends mieux en fait. Je lui explique que je trouve ça un peu malsain d’avoir un challenge de la sorte et que c’est la qualité qui compte et non pas la quantité- ce qu’elle a du mal à capter- sous-entendu « tous des conn**ds ». J’apprends aussi qu’elle a des gros soucis d’ententes avec sa mère et qu’elle vénère son père.

Suite à cette discussion, je ne sais plus trop quoi faire. D’un côté elle m’attendrit un peu car elle n’a jamais eu de réelle affection d’un Homme et j’aimerais redorer l’image qu’elle a de notre genre et d’un autre c’est vraiment une gamine. Moi, j’aime les femmes. Les gamines, je ne projette rien avec elles. Mais encore une fois, sa beauté divine me fait faire des concessions.  De plus, je la sens un peu fausse parfois mais sur le coup, je n’arrive pas à la nexter

Elle change de sujet et me dit en rigolant « je suis sûr que tu ne serais pas cap de venir me voir à Glasgow, de toute façon même mes amis ne viennent pas me voir ». Je rigole. Ce n’est pas à moi qu’il faut dire ça. Je ne compte plus le nombre de trucs stupide que j’ai fait lorsque on  m’a défié. Je snapcall. Elle se marre sans trop savoir si je blague ou pas. Je la re-baise en me disant qu’elle se lâchera peut être un peu plus à quelques jours de son départ si elle croit qu’on se reverra pas (elle part pour 6 mois). Non elle ne se lâche pas, ce n’est de nouveau pas terrible. Shit.

Elle repart à Glasgow le surlendemain et je ne la reverrai pas avant 1 mois et demi.

Je regarde donc les billets d’avions et j’en trouve pour 67€ A/R. Lorsque je lui dis que j’ai trouvé des billets pas chers elle semble vraiment très surprise que je tienne ce que j’ai dit quelques semaines plus tôt. « Et ouais c’est ça un Homme ma petite ». Elle est ravi mais lorsque je lui propose de rester 7 jours elle m’envoie un pavé en me disant en gros « tu sais, j’ai jamais vécu avec un mec donc 7 jours ça me parait trop ». Je lui dis ok bon, 4 jours alors ? Elle accepte. J’en profiterai pour faire un stop à Paris pour voir une copine que je n’ai jamais pu baiser car j’étais en couple, ce qui n’est finalement pas une mauvaise nouvelle. J’adore Paris.

Un gros mois se passe avant le départ pour Glasgow, et c’est à ce moment-là que je rencontre la prochaine de cette liste. Jane. Ma merveilleuse Jane. Au moment de partir voir J, je vis un truc de fou avec cette divine créature blonde et je me sens un peu triste quand cette dernière retourne à Berlin, où elle vit avec son mec. Sacré histoire, mais je ne vais pas vous spoil, cette aventure arrive dans le prochain billet. C’est juste pour vous dire que j’en ai plus grand-chose à foutre de J qui en plus d’être un mauvais coup, ne m’a pas l’air très sincère. Vous savez, ces jeunes qui ont l’impression de tout connaitre et de bien mentir. C’est un peu J. Mais on l’a fait pas au vieux singe que je suis. Je suis un bluffeur professionnel et j’ai de très bon read mais malgré ça, j’y vais quand même car j’ai pas vraiment mieux à faire. Et puis j’ai bien envie de découvrir Glasgow, je me dis que ça me fera une première expérience avant l’Australie.

J’arrive d’abord à Paris ou je vois ma pote. On passe une soirée « décevante » car je pensais pouvoir la baiser mais finalement elle me présente son nouveau mec #Déception.

Je décolle le lendemain et après un bon caca culotte dans l’avion, j’arrive à Glasgow. Je me souviens que j’apprécie mon arrivée. Découvrir un nouveau pays c’est toujours une bonne sensation. Leurs accents me fait rire – c’est incompréhensible quand ils parlent, mais ils sont gentils. Je prends un bus, puis deux et malgré la pluie je suis content. J me dis qu’elle m’attend à un arrêt de bus. Elle est là. Sous sa capuche et la pluie battante, elle m’attend. Je me souviens de la scène car nous sommes tous les deux très content de se retrouver. Bizarrement. Je crois qu’on appréhender énormément tous les deux. On s’embrasse sous la pluie et le temps s’arrête un moment. Je suis trempé mais je m’en fous. Elle me dit qu’elle est vraiment contente de me voir et qu’elle n’y croyait pas jusqu’au dernier moment. On marche en direction de sa cité U pour finalement arrivé dans son petit studio après une bonne vingtaine de minutes de marche sous la flotte. Je découvre son environnement, elle m’explique quelques trucs sur les gens ici et ses potes mais cette fois, elle a l’air gênée. Moi, le seul truc qui m’intéresse sur le moment, c’est de la baiser. En toute logique, ça devrait être ce qui la travaille aussi, mais apparemment, non. Une fois qu’elle m’a fait faire le tour du propriétaire, on baise. ENFIN. Mais là encore, aucuns gémissements et une petite sensation ankward. Je ne saurais pas trop dire pourquoi mais je ressens une perturbation dans la force.

Le lendemain elle m’emmène visiter la ville. Une vraie petite guide pour le coup ! C’est une journée agréable. On trouve un petit pub ou on mange un fish & chips dans une ambiance cool, tamisé – quasiment seul. Typiquement Ecossais, j’adore !

On rentre à la nuit tombante et je prépare le repas. On mange dans la salle commune et je sens Mlle d’humeur coquine. On expédie le repas et on file chez elle. On baise et il y’a du mieux. Même si elle ne gémit toujours pas beaucoup elle me suce sans oreiller sur la face et fait preuve d’initiative sur les positions. Elle se sent un peu plus à l’aise et ça me réjouit. Je me dis qu’on avance doucement et lors de la discussion post coït, elle me dit que personne ne lui a jamais fait de cuni et qu’elle ne se touche quasiment jamais. "QUOI ??????? Tu ne te touches jamais ????" Je comprends mieux. Elle ne connait pas son corps en fait. « Comment prendre du plaisir quand tu ne sais pas t’en donner toi-même ? » Punchline. Elle parait subjuguée par cette révélation et ne trouve "n'avais jamais vu les choses sous cet angle".

 Sans fausse modestie, je sais donner du plaisir aux femmes car d’une part j’ai eu une excellente formation avec mon ex et d’une autre part je suis très à l’écoute et pense tout autant au plaisir de ma partenaire, qu’au mien. En vérité, si elle ne prend pas de plaisir, je n’en prends pas. Ou beaucoup moins en tout cas. J’ai le statut supernova élite pour les cunis et lui dis qu’il faudrait qu’elle y pense. Elle parait gênée. Elle a peur d’avoir honte. Une vraie ado. Elle change de sujet assez vite et on s’endort dans la foulée.

Le lendemain on glande toute la journée car elle me dit qu’elle a prévu une sortie se soir avec une copine à elle et son mec. En début de soirée on se prépare donc pour aller manger au Hard Rock Coffee de Glasgow. Ma première sortie « en couple » depuis belle lurette. Le repas se passe bien, le cadre est sympa et une fois le repas engloutis on sort en boite. Je déteste les boites mais je prends sur moi. La musique n’est pas trop mal mais c’est bondé de monde. Mon seul réconfort c’est que J est chaude et qu’on danse ensemble. A 4 heure du mat, on pli boutique, monte dans un taxi et finit la soirée dans son studio à boire du vin. Devinez quoi ? Je la baise ! Pas vraiment d’évolution de son côté mais j’ai souvenir de la déglingué et pour une fois, sans trop me retenir. Elle me confie qu’elle a beaucoup aimé notre soirée, spécialement la fin et on s’endort.

Je me réveil seul vers midi, réveillé par son portable sur le lit qui vibre par intermittence depuis 30 minutes. Je jette un œil, et je vois ses copines de France qui lui parlent sur Messenger. Je m’attends à lire des trucs croustillant mais tout ce que je peux voir sur l’écran vérouillé c’est « Bichette, et dire qu’il est venu te voir aussi loin » « Ça te gave autant que ça ? » « Miskine, t’es pas sympa ». Des trucs du genre. Sur le coup, ça touche mon égo et m’attriste de savoir que je suis « relou ». Ou que du moins je lui pompe son air. C'était ça la perturbation dans la force. Je comprends maintenant que c’était trop de venir. Bref, je préfère seat out pour quelques heures et part en ville sans rien dire. C’est le dernier jour où je suis à Glasgow et j’ai envie de me barrer direct mais je ne peux pas avancer mon vol. Elle m’envoie un message au bout de 20 minutes pour me demander ou je suis et je lui réponds que je suis parti me balader. Elle me répond de la tenir informé quand je rentre pour que je puisse rentrer dans.

Dans ce charmant petit café de Glasgow, je pense au plan quand je rentrerai. J’hésite vraiment à lui dire que j’ai vu les messages, ce qui impliquerai de ce commit sur une discussion que je n’ai pas envie d’avoir. Ou alors, deuxième option, de laisser couler et de la re-baiser quelques fois avant de plier bagage pour de bon 24h plus tard. Je choisis la deuxième option et rentre au berquaille.

Je l’attends en fumant une clope en bas lorsque j’arrive en bas. Elle arrive toute pimpante, visiblement de bonne humeur, viens dans mes bras et me demande si il y’a quelque chose qui va pas. Je lui sors une excuse bidon du style « je t’ai attendu 10 minutes puis j’ai eus faim », elle gobe le bluff mieux que ma bite et on remonte. Elle me dit que ce soir on a une big soirée dans une coloc et que ça va être vraiment cool. Une vingtaines de personnes dans un grand appart, la plupart de sa promo. On passe la journée et je n’arrive pas vraiment à être sympa. Tout au plus pas dérangeant. On discute mais je donne des réponses simples. Finalement je fais une sieste car la nuit s’annonce longue et j’ai mon vol à 6h15. Je me réveil vers 19h00 on mange, je fume un joint que j’ai gratté à sa voisine. Seul. Je remonte et il est l’heure d’y aller. Dans le taxi, elle me prend la main et me dit qu’elle sera triste que je parte. Je ne sais pas comment réagir, j’ai l’impression qu’elle se fout de ma gueule. Je crois que j’ai du lâcher un truc du genre « Tu vas me manquer, oui ».  On arrive sur place et c’est vrai que c’est cool. Je discute avec tout le monde et globalement tous les gens sont sympas. Je passe le plus clair de ma soirée avec les ses potes, mais pas avec elle. Je crois que j’ai déjà fait mon deuil à ce moment-là et que j’en ai plus grand-chose à branler. Je me bourre donc joyeusement la gueule !

On quitte ensemble la soirée aux alentours de 4h du mat’ et je suis bien bourré. C’est un peu flou dans mes souvenirs, je ne me souviens pas du trajet en taxi mais je me souviens qu’on rentre et qu’on se couche direct malgré ma tentative d’accouplement « elle est fatigué » je me souviens clairement de me dire « put**n mais je pars demain connasse » et de m’endormir. 1h00 de sommeil plus tard je dois me lever pour aller chopper mon bus qui m’emmènera à l’aéroport. Tant bien que mal, je me lève. Sur le pas de sa porte, elle me dit que je vais lui manquer et que c’était vraiment cool. Je ne la crois pas. Je l’embrasse en puant de la gueule, la remercie et pars sans me retourner en me disant que c’est fini.

Je ne la reverrais pas.

Elle m’envoi quelques messages par la suite et j’y réponds qu’à moitié. A un moment donné, je ne réponds plus et voilà. C’est fini. Je ne lui donne pas d’explications et elle ne m’en demande pas.

Je ne suis même pas triste, simplement un peu déçu de moi-même.

La leçon que j’en tire, c’est que même si la table tourne il ne faut pas toujours s’assoir. Il faut savoir respecter son bankroll management et ne pas s’engouffrer par « défi personnel ». J’ai voulu « jouer le joueur » pour finir ça m’a coûté du temps et de l’énergie pour un résultat plus que médiocre. Il faut aussi se dire que ce n’est pas notre rôle d’éduquer sa partenaire. On peut le faire à petite dose, mais on ne doit pas entamer un chantier trop gros. J c’est la Sagra Familia. Dans 10 ans, ça sera toujours en cours de construction et on ne peut rien y changer. On ne doit pas penser qu’on peut changer quelqu’un. C’est à prendre, ou à laisser. C’était néanmoins mon plus long deeprun et ma première expérience de « couple » depuis mon ex et l’expérience été bonne à prendre, j’en ressors clairement grandi.

 

Voilà messieurs, c’est ainsi que s’achève ce deuxième billet. Le volume 3 traitera d’une histoire qui n’a pris racine qu’un court instant, mais quel instant. J’espère arriver à retranscrire avec précision tout ce qui à entourer cette période à la fois très noire et diablement lumineuse de ma vie amoureuse. J’ai hâte de vous la faire partager !

 

H



5 Commentaires


Commentaires recommandés

Je me connecte rarement et pourtant je lis TOUS les blogs depuis des années. Mais là faut avouer c'est quand même qualitatif ce ptit mix poker-lifestyle. Donc bravo et vivement le prochain billet.

Modifié par NICEBET

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Il y a 9 heures, zmasters a écrit :

Je me connecte rarement et pourtant je lis TOUS les blogs depuis des années. Mais là faut avouer c'est quand même qualitatif ce ptit mix poker-lifestyle. Donc bravo et vivement le prochain billet.

Merci beaucoup pour ton commentaire @zmasters! Je prends beaucoup de plaisir à l'écrire, content que ça te plaise ! 

La suite est en cours de rédaction :D 

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Comme le premier j'ai beaucoup aimé le contenu, c'est toujours criant de vérité, on se reconnait dans tellement de trucs. J'aime bien, je l'ai déjà dit. A bientôt pour la suite.

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Le 09/07/2017 à 03:12, orlov a écrit :

Comme le premier j'ai beaucoup aimé le contenu, c'est toujours criant de vérité, on se reconnait dans tellement de trucs. J'aime bien, je l'ai déjà dit. A bientôt pour la suite.

Merci bien @orlovça me donne encore plus envie de continuer quand je vois ce genre de commentaire  et ça me rassure que tu te reconnaisses dans certains trucs haha :) 

La PART 3 se voudra  plus longue à priori et un peu plus sérieuse -plus deep- mais après promis je re-balance du gras :D  

A très vite !

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