mercredi 31 octobre 2018 à 11:02
EXCLU

En dépit de ses quinze ans de présence sur le circuit et de ses trois bracelets WSOP, Dutch Boyd ne bénéficie pas de la même renommée en Europe qu'outre-Atlantique. Gaëlle a profité du passage de l'Américain à Rozvadov, à l'occasion des WSOP Europe, pour faire plus ample connaissance. Un entretien assez introspectif, facilité par la présence à ses côtés de sa compagne Michelle.

Dutch Boyd
(crédit : Card Player)

Salut Dutch et merci d'avoir accepté de répondre aux questions de Club Poker. C'est la première fois que tu participes aux WSOP Europe à Rozvadov. Que penses-tu de ce festival ?

Le casino est plutôt cool. La ville en revanche je ne sais pas. Il n'y a pas grand chose, mais dans l'ensemble c'est une étape sympa je trouve. Les joueurs sont bons, les dotations aussi... J'aurais juste aimé davantage de bracelets. Ils ont essayé d'organiser un tournoi de H.O.R.S.E. mais il n'y avait presque pas d'inscrits. Je pense quand même qu'il y avait la place pour davantage de tournois mettant en jeu un bracelet, et je ne suis pas un grand fan des tournois à entrées multiples. Mais globalement l'expérience a été très agréable. Il ne m'a manqué qu'un bracelet pour être totalement satisfait !

 

Tu es dans le poker depuis longtemps et tu as trois bracelets à ton actif. Quel est le meilleur souvenir de ta carrière ?

Question difficile... Je suppose que le premier bracelet surpasse tout. C'est un rêve qui se réalise. Je l'ai gagné en heads up contre Joe Hachem, champion du monde en titre à l'époque, et pour parvenir en table finale il m'avait fallu éliminer Daniel Negreanu. Ça aussi c'était un rêve éveillé. La plupart des gens qui suivent les tournois sur ESPN rêvent de vivre des moments pareils. C'était irréel, vraiment très spécial. Je ne sais pas si dans une carrière de joueur il peut exister un sentiment aussi fort que celui que génère la conquête d'un premier bracelet. C'est ce qui nous fait tous revenir : ce sentiment de pur bonheur. D'ailleurs je ne sais même pas si je pourrais ressentir un truc aussi fort dans la vie. J'en ai parlé à plusieurs joueurs sacrés au Rio. Je leur ai posé cette question. Et ils ont eu beau essayer de comparer ça à d'autres trucs, comme la naissance de leur premier enfant, la réponse a toujours été négative. Voilà pourquoi on continue de jouer au poker, même si parfois ça ressemble à de la torture. Là tout de suite par exemple, je me sens super mal après être sorti du Main Event. Ça contrebalance un peu le tableau j'imagine.

 

Tu joues depuis plus de seize ans, et tu as évidemment connu beaucoup de hauts et de bas. Est-ce qu'avec le temps on parvient à s'habituer à ces sentiments ?

On ne s'y habitue jamais, et souvent ça devient même pire. À mes débuts, je me souviens que ma première grande déception a été d'être éliminé à la 12e place du Main Event. C'était en 2003, l'année de Moneymaker. Avec le recul, je me rends compte que ce moment n'a pas été aussi dur que bien d'autres qui ont suivi. Toutes ces occasions ratées... Quand on débute, on ne réalise pas vraiment que ces opportunités sont en quelque sorte les chances d'une vie. On ne prend pas conscience de la gravité du moment. Ça vient plus tard. J'ai peut-être eu 70 occasions manquées douloureuses dans ma carrière. Des tournois à 10 000 $ qui peuvent changer une vie, mais qui tournent mal et vous laissent un goût amer. En début de carrière, on pense que ces occasions vont se reproduire et que tout va s'équilibrer. Mais la dure réalité du poker, c'est qu'il n'y a pas vraiment de long terme. Surtout quand on parle de tournois live. Chaque opportunité est unique et ça fait très mal quand rien ne passe.

 

Ta compagne Michelle partage ta vie depuis très longtemps. Le quotidien d'un joueur de tournois live ce n'est pas forcément quelque chose de facile. Comment gères-tu ta vie personnelle ?

C'est marrant en fait. Dans pas mal de situations, je pense que c'est encore plus dur pour l'autre que pour soi-même. Le conjoint supporte aussi tes hauts et vos bas. Il a la même vie un peu chaotique, même s'il la subit sur le siège passager. Elle ressent donc toutes mes déceptions, mais elle n'a aucun pouvoir dessus. Alors comment je gère ça ? Disons que j'essaie de me débarrasser aussi rapidement que possible de cette tristesse. C'est très facile de rentrer chez soi et de rester de mauvaise humeur pendant plusieurs jours. Au début de notre relation, j'avais tendance à ruminer longtemps. Un jour elle m'a dit : "Tu sais, moi aussi je suis déçue". C'est quelque chose qui m'a marqué. C'est égoïste de ne voir que sa propre peine.

 

Tu as aussi écrit un livre assez personnel : Poker Tilt. Quels conseils prodiguerais-tu aux nouveaux joueurs ?

Poker Tilt est un livre assez étrange. Je l'ai écrit pour un public restreint. C'est une sorte de compilation de tous les conseils que j'aurais aimé qu'on me donne à mes débuts. Je ne sais pas vraiment si je peux en ressortir un en particulier. Il y en a tellement... Achetez le livre !

 

Quand tu regardes en arrière, qu'est-ce qui te rend le plus heureux ?

Oh... Tu dirais quoi toi, Michelle ?

Michelle : Arrêter de fumer ? Beaucoup de joueurs fument ou consomment des drogues. Dutch fumait beaucoup de cannabis avant et il a arrêté. Il y en a beaucoup qui continuent à fumer pendant les tournois, ou qui prennent de l'Adderall. L'an dernier par exemple, j'ai été très surprise de voir le nombre de mecs qui jouaient sous Adderall avec la conviction que ça les rendait meilleurs. Alors que c'est juste dans leur tête !

Ce que je peux ajouter par rapport à ça, c'est une des phrases de Michelle que je préfère : « Un bon ami est une bonne influence ». C'est facile d'avoir plein d'amis pour boire un coup et prendre de la drogue, mais il faut un véritable ami pour vous dire de ne pas le faire. Aujourd'hui j'ai le sentiment d'avoir une bonne influence sur d'autres joueurs et j'en suis fier.

À mes débuts, quand j'ai gagné mon premier bracelet, plusieurs joueurs que j'admirais sont venus me voir pour me faire sortir. Je me suis retrouvé à dépenses 5 ou 6 000 $ en bouteilles et en lap dances pour des gens que je considérais comme mes modèles. C'est facile d'endosser ce rôle. Dans ce jeu on peut parfois se sentir seul et isolé. Il est donc facile de se rapprocher de nouveaux joueurs, de s'en faire des amis et de profiter de leur argent. C'est quelque chose qu'on voit souvent.

Alors aujourd'hui je me sens fier de la bonne influence que j'ai sur mon entourage. Je n'ai jamais arnaqué personne, et en seize ans dans ce milieu je peux affirmer que je ne dois d'argent à personne et que je n'ai filouté aucun de ceux qui ont misé sur moi. Ce n'est pas si facile dans ce milieu d'éviter toutes ces situations un peu louches. C'est un environnement hostile, et dans tous ces moments où l'argent n'est pas là on peut être tenté d'en gratter à droite ou à gauche pour survivre. Je ne l'ai jamais fait. Dans pas mal de situations, j'ai eu le choix entre rembourser un investisseur ou payer mon loyer par exemple, mais j'ai toujours choisi de ne pas me foutre des gens.

"On joue au poker pour prendre de l'argent à des gens qui s'installent à une table en s'imaginant qu'ils vont jouer comme David Peters."

Dutch Boyd Poker Tilt

En marge de ton activité de joueur, tu fais pas mal de choses : un livre dont on a un peu parlé, Twitch, des sites... Tu as déjà pensé à passer de l'autre côté ? À travailler dans le poker ?

Non, mais je pourrais... J'aime bien avoir d'autres activités dans l'industrie du poker. J'ai assuré des commentaires, donner ses séances de coaching... Un jour j'ai même passé un entretien pour dealer au Wynn. Ça gagne vraiment bien !

Quand tu regardes un peu la trajectoire des joueurs à succès, ils sont presque tous passés de l'autre côté à un moment donné. Regarde Bobby Baldwin ou Chip Reese par exemple ! Disons que je n'ai pas très envie que ma page Wikipedia dise que Dutch Boyd (1980-2030) n'a rien fait de sa vie à part jouer au poker.

Michelle : Et puis tu veux contribuer à la communauté poker d'une façon positive. C'est pour ça que tu as fait des Twitch aussi.

Oui, je pense que c'est un vrai problème dans ce milieu. À un moment de leur carrière, les joueurs se disent tous qu'ils ne font rien pour la société. C'est difficile de rationaliser un sentiment comme ça. Prenez Dan Colman par exemple. Il fait partie des tout meilleurs mais on ne le voit nulle part. Il insiste souvent sur le côté sombre du poker et sur le fait qu'il ne fait rien pour la planète. Pour combler ce manque, beaucoup de joueurs s'investissent dans des projets caritatifs, comme REG par exemple. Ils essaient de transformer leur activité en quelque chose de bénéfique.

Néanmoins je ne suis pas sûr que ça puisse fonctionner. On ne peut pas se dire qu'on va faire quelque chose de mal, mais que ce n'est pas bien grave parce qu'on va utiliser l'argent récolté pour sauver des enfants en Afrique. Soyons honnêtes : on ne vient pas à Rozvadov pour sauver des gens. On vient ici pour prendre de l'argent à des gens qui s'installent à une table en s'imaginant qu'ils vont jouer comme David Peters.

Pour autant, il y a évidemment aussi du positif dans le poker. Je peux même trouver des arguments pour défendre la thèse que le poker est bénéfique à la société. Est-ce que j'y croirai moi-même ? Pas sûr. Parmi tous ceux qui perdent de l'argent, beaucoup ne peuvent pas se le permettre. Et même pour ceux qui le peuvent, ça fait toujours mal. Derrière chaque gagnant, derrière chaque journée parfaite, il y a un mec qui est au fond du gouffre.

En plus, quand on se rend compte du nombre de gens très intelligents qui peuplent ce milieu, on en vient à se demander ce qui se passerait s'ils œuvraient tous à quelque chose de positif au lieu de jeter de l'argent dans le poker. Ce jeu, c'est quand même un sacré gâchis de talents et de temps. C'est difficile de trouver des arguments contre ça. Certains joueurs vont rappeler qu'ils donnent de l'argent à des structures caritatives ou qu'ils font quelque chose de bien par ailleurs. Mais personnellement je considère que ça ne suffit pas. D'ailleurs, pas mal de gens ont quitté ce milieu à cause de ça. Ils n'arrivaient plus à s'investir pleinement dans une activité dont ils ne percevaient pas les impacts positifs. Les meilleurs s'en vont : Vanessa Selbst, Doug Polk qui dit aussi qu'il va arrêter... Ils sont fatigués, ce qui est une autre façon de dire qu'ils gâchent leur vie.

Bref, si tu me demandes si je veux faire d'autres choses, la réponse est clairement oui. C'est difficile de regarder ailleurs, mais j'essaie quand même.

 

Que penses-tu du poker actuel par rapport à celui de tes débuts ? Dans quelle direction devrait se diriger le jeu à ton avis ?

Le poker représente clairement une économie plus grande qu'il y a quinze ans. Il y a tellement plus de joueurs ! Mais aujourd'hui j'aimerais voir le poker se transformer en profondeur. Devenir peut-être un truc dans lequel les gens ne perdent pas forcément d'argent. Je suis convaincu que c'est possible. On ne voit personne perdre sa maison en tentant de devenir joueur pro de baseball par exemple.

L'industrie du poker essaie depuis longtemps de se transformer en sport. Je pense aux compétitions d'Alexandre Dreyfus par exemple. Dans les années 90, Mike Sexton évoquait déjà la possibilité de faire venir de l'argent de l'extérieur. C'est ce qu'il a essayé de faire avec le Pro Poker Tour, ou Annie Duke avec l'Epic Poker League.

Il y a des changements à apporter à ce jeu pour qu'il attire davantage de spectateurs. Montrer les meilleurs joueurs s'affronter, ça contribue à mettre un terme à l'illusion que tout le monde peut gagner. Tout ce qui peut réduire le facteur chance est positif, tout comme ce qui peut augmenter la visibilité du jeu et l'engagement des spectateurs. Il faut faire venir des entreprises hors poker. PokerGO fait du bon travail sur ce plan, tout comme Alexandre Dreyfus avec son classement des joueurs.

Je crois fermement que le poker va évoluer vers un jeu gagnant pour tous. Et s'il n'y parvient pas, il va disparaître. Il lui faut vraiment prendre la direction de quelque chose de positif pour la plupart des gens. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. La majorité des joueurs perdent et ça n'aide pas l'économie du poker sur le long terme.

Il y a autre chose qui est positif pour le poker : le staking. Les sites comme YouStake ou TastyStakes constituent un bon exemple de source d'argent hors poker. Les gens peuvent participer et s'impliquer dans le jeu. C'est tellement plus intéressant de regarder un match de foot quand on a parié 20 dollars dessus. C'est exactement la même chose au poker. On s'ennuie quand on regarde une table où on ne connaît personne et avec laquelle on n'a rien à gagner. Même avec 1 ou 2 % de l'action d'un joueur, ça commence à devenir intéressant. C'est le type d'initiative qui peut augmenter l'engagement du public et avoir un impact positif sur l'industrie.

Et puis le poker est aussi en compétition aujourd'hui avec plein d'autres jeux. Il y a quelques années, Alexandre Dreyfus avait dit qu'Hearthstone était le plus grand concurrent du poker. Je crois qu'il touchait du doigt un vrai problème. Il y a plein d'autres jeux, comme Fortnite par exemple, et le poker se fait vieux. Les gens prennent de l'âge. Quand on regarde autour de soi sur ce Main Event, on voit très peu de jeunes de 20 ou 21 ans.

 

Estimes-tu que le niveau est beaucoup plus élevé aujourd'hui qu'à tes débuts ?

C'est ce que beaucoup de personnes affirment, mais je ne suis pas d'accord. C'est plus facile aujourd'hui de faire sa vie avec le poker. Quand j'avais 20 ans, les plus grosses parties en casino étaient des Limit 20/40. Tous ceux qui y jouaient étaient pros depuis longtemps. C'était très difficile de faire son trou.

Aujourd'hui la base de joueurs est bien plus importante, et même si les meilleurs sont encore plus forts, les mauvais sont quant à eux bien plus mauvais. À Vegas, on rencontre quotidiennement des gens qui débarquent aux tables sans connaître les règles. Alors quand quelqu'un affirme que le poker est bien plus difficile qu'avant, je lui demande de quoi il parle. Peut-être que 2010 était la période la plus facile de toutes, mais globalement aujourd'hui les choses restent plus faciles qu'en 2002 ou 2003.

Le poker a toujours traversé des phases. À la fin des années 90, il était en train de mourir et le film Rounders est sorti. On a eu un gros boom juste après, et de nouveau le jeu a perdu de la vitesse. Il y a pas mal de choses qui pourraient susciter un nouveau boom. L'une d'entre elles serait la création d'un revenu universel, comme certains politiques en parlent parfois aux États-Unis. Quand les gens se demandent pourquoi on voit si peu de minorités aux tables de poker, ou pourquoi il existe un tel écart entre hommes et femmes, je pense que la réponse se trouve du côté des inégalités de richesse dans la société. Si un jour on élimine ce problème, les gens auront davantage de temps et d'envie à consacrer au poker.

 

Tu habites à Las Vegas. À quoi ressemble la vie de tous les jours là-bas ?

En fait, je ne sais pas vraiment si on a une vie de tous les jours. On essaie d'aller à la salle de sport quotidiennement déjà. Pour le reste, quand vous êtes un joueur de tournois vous disposez de beaucoup de temps libre. En dehors des périodes de tournois, tout le reste de l'année on peut dire qu'on attend.

Michelle : On lit des livres, il écrit... Vegas est une ville géniale pour vivre en fait, en tout cas en dehors du Strip. On a beaucoup de restaurants géniaux à disposition, et on passe beaucoup de temps sur des jeux vidéo !

 

Quelles sont les variantes que tu préfères aujourd'hui ?

Fortnite !

Honnêtement, en matière de poker, tous les jeux sont à peu près les mêmes. Le baducey et le short-deck, dans le fond c'est la même chose. J'aime bien les mixed games sinon. Je les trouve plus amusants et intéressants à jouer. Je crois aussi qu'on peut y développer un edge plus élevé.

Le No Limit Hold'em reste ma variante favorite. Avec une préférence pour les parties en 6-max ou 8-max plutôt que les heads up. Je suis conscient qu'avec le GTO on peut atteindre un niveau optimal, mais ce qui est intéressant à observer c'est la dynamique d'une table de cinq ou six joueurs. L'un d'entre eux peut jouer GTO mais deux autres vont peut-être travailler ensemble à réduire son EV. Ces stratégies improvisées, cette dynamique de groupe, c'est vraiment ce que je préfère.

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Dutch Boyd : interview introspective d'un champion tourmenté
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En dépit de ses quinze ans de présence sur le circuit et de ses trois bracelets WSOP, Dutch Boyd ne bénéficie pas de la même renommée en Europe qu'outre-Atlantique. Gaëlle a profité du passage de l'Américain à Rozvadov, à l'occasion des WSOP Europe, pour faire plus ample connaissance. Un entretien assez introspectif, facilité par la présence à ses côtés de sa compagne Michelle.

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(crédit : Card Player)

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