Le jour 1A du France Poker Series a fait le plein hier avec un total de 467 inscriptions. Cette affluence record a toutefois été éclipsée par deux événements : d'abord l'annonce par Ronan Monfort de la fin de son contrat avec PokerStars, ensuite l'émergence d'une polémique à propos des conditions de logement des croupiers.

L'an dernier, le France Poker Series de Deauville avait affolé les compteurs avec un total de 1 095 inscriptions. Pourtant, il semblerait que ce record ne tienne pas aussi longtemps qu'on aurait pu l'imaginer. Avec 467 entrées hier lors du jour 1A, l'épreuve est partie sur des bases plus solides encore cette année (le jour 1A de l'édition 2014 avait rassemblée 328 inscrits). Un démarrage tambour battant à confirmer aujourd'hui lors du jour 1B, à suivre naturellement sur PokerStars Live.
Parmi les joueurs qui ont déjà décroché avec brio leur ticket pour le jour 2, on retrouve entre autres Jonathan Koskas (chipleader avec 321 000 jetons), Paul-François Tedeschi (114 000), Rémi Le Meur (103 000), Laurent Polito (89 000) ou encore Ronan Monfort (111 000). Notre RoroFlush national dispute cette année le tournoi avec une émotion particulière puisqu'il s'agit de son dernier sous les couleurs de PokerStars, comme il l'a lui-même expliqué sur Facebook :
"Après deux ans de pur bonheur en tant que TV Stars/Team Online et des moments inoubliables, ma collaboration avec Pokerstars.fr touche à sa fin. Je remercie toute la communauté française de m'avoir soutenu pendant tous ces tournois et les quelques deepruns où j'ai pu m'illustrer Pour finir en beauté avec le sponsor, rien de mieux que de revenir là où tout a commencé, c'est-à-dire sur le FPS Deauville."
Ronan s'était pour rappel ouvert les portes du Team TV Stars fin 2012, dans le cadre de l'opération Dream Job. Il avait par la suite vécu une très belle année 2013 avec entre autres : une 3e place lors du FPS normand ; un documentaire de Tapis_volant consacré à son parcours ; et enfin une reconduction pour un an de son contrat en guise d'apothéose. Malheureusement, 2014 n'avait pas démarré sous les mêmes auspices. En août dernier, le résident maltais s'était ainsi confié avec sincérité à propos de ses "résultats sur internet en dents de scie" et ses "longues périodes de creux pour quelques rares périodes satisfaisantes".
Dans un registre très différent, une autre tribune sur Facebook a retenu l'attention hier. Publiée par Jean-Marie Carel alias Damoule, qui dit travailler "au sein du Groupe Barrière depuis plusieurs années", elle pointe du doigt les conditions de logement offertes aux croupiers à Deauville. Confrontée à la fermeture de l'hôtel Royal Barrière et aux travaux en cours du côté du Normandy, l'organisation a en effet décidé de transférer une trentaine de croupiers vers l'hippodrome. Leurs chambres, situées au-dessus des box à chevaux, offriraient aux yeux de Damoule des conditions d'hygiène et de confort inacceptables. Un témoignage qui bénéficie depuis hier d'un large relais sur les réseaux sociaux.
Pour information , il y a 800 joueurs tout rond à ce Day 2.
GL all .
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