Certains actionnaires demandaient un prix trop élevé. Tel est l'argument présenté par David Baazov pour justifier le retrait de son offre de rachat d'Amaya Gaming. La société-mère de PokerStars ne retombera donc pas dans le giron de son fondateur et ancien PDG, qui reste néanmoins propriétaire de 17 % des actions du groupe.

Est-ce vraiment la fin du feuilleton ? Avec David Baazov, rien n'est moins sûr. L'homme d'affaires a pour rappel vécu une année 2016 riche en rebondissements : en février, il faisait part de ses velléités de rachat d'Amaya ; un mois plus tard, il était mis en cause par la justice dans une affaire de délit d'initié ; contraint d'abandonner les rênes de son entreprise, il assistait alors à l'échec d'un projet de fusion entre la société canadienne et William Hill, avant de tenter un retour au premier plan avec la formulation d'une offre en bonne et due forme le mois dernier.
David Baazov assurait dans un premier temps bénéficier du soutien financier de quatre partenaires, mais la sortie de l'équation de deux fonds d'investissement l'obligeait rapidement à revoir sa copie en obtenant une rallonge de Stanley Choi, président de Head & Shoulders Financial Group et membre du pool d'investisseurs de la Global Poker League.
Néanmoins, ce ne sont pas ces dernières péripéties qui ont mis à mal les ambitions du businessman de 36 ans, mais tout simplement l'incapacité des parties à se mettre d'accord sur un prix. Alors son offre portait sur un montant de 24 $ par action et valorisait Amaya à 3,48 milliards de dollars (6,7 milliards en incluant la dette), certains actionnaires auraient selon le principal intéressé exprimé le désir — sans succès — de faire monter les enchères.
David Baazov
Les négociations avec les dirigeants d'Amaya ont fait apparaître que le prix demandé par un certain nombre d'actionnaires excédait le montant que moi-même et mes partenaires étions prêts à débourser pour finaliser la transaction. Après avoir consulté mes conseillers, j'ai décidé que la meilleure décision pour Amaya et moi-même était de retirer ma proposition de rachat.
Un mois après l'échec des négociations avec William Hill, le feuilleton de la vente d'Amaya Gaming enregistre cette semaine un nouveau rebondissement : David Baazov, l'ancien PDG de l'entreprise, vient de formuler une offre de rachat avec le soutien de plusieurs fonds d'investissement.
[...] Lire la suite…
David Baazov
Share this post
Link to post
Share on other sites