La loi portant sur la création des clubs de jeux dans la capitale est entrée en vigueur au 1er janvier. Le Cercle Clichy-Montmartre devra toutefois encore patienter avant de connaître ses nouveaux concurrents. Pour l'heure, trois casinotiers auraient déposé un dossier : Partouche, Tranchant et Raineau.

La révolution attendra. Alors que certains avaient imaginé un engouement massif pour le nouveau dispositif des clubs de jeux, l'heure est davantage à la prudence qu'à la précipitation parmi les acteurs intéressés. Selon Les Échos et France Inter, seuls trois dossiers ont à ce jour été déposés à la préfecture de police. Les premiers à dégainer ? Partouche, Tranchant et Raineau.
Le Groupe Barrière, qui à Enghien conservera son exclusivité francilienne sur les machines à sous, le blackjack et la roulette, pourrait leur emboîter le pas dans les prochaines semaines. D'autres casinotiers, à l'image de Joa, s'interrogent à haute voix et pointent du doigt les éléments d'incertitude inhérents à cette expérimentation des clubs pour une durée de trois ans.
Créé début 2017 par la loi relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain (et précisé sur le plan fiscal en fin d'année), le régime des clubs vise à faire table rase du passé : celui des cercles de jeux et des feuilletons judiciaires. De cette époque révolue, seul subsiste aujourd'hui un bon élève : le Cercle Clichy-Montmartre. En attendant la fin de son quasi-monopole, le théâtre du WSOP Circuit Paris vient d'ailleurs d'annoncer une baisse de sa cotisation, fixée à 30 € pour l'année à venir contre 50 lors de l'exercice écoulé (avec en prime un crédit de 1 500 points équivalant à 30 € de buy-in).
Quand ses concurrents entreront-ils en action ? La balle est désormais dans le camp de la commission consultative des jeux, appelée à se réunir le 23 janvier pour examiner les différents dossiers et formuler ses recommandations au ministre de l'Intérieur. Certains candidats ont toutefois pris les devants en lançant, il y a quelques semaines déjà, leurs campagnes de recrutement. Une précaution qui pourrait permettre une ouverture "d'ici à la fin du mois de juin", estime dans les colonnes du Monde le président du Groupe Tranchant.
Enfin, dans un autre registre, d'autres acteurs sont aujourd'hui suspendus à la décantation de la situation : des opérateurs de poker en ligne, comme PMU Poker, qui se verraient bien organiser une étape de leurs circuits phares dans une enseigne parisienne. Reste à voir si ce sera aux abords des Champs-Élysées, rue Marbeuf ou place de Vénétie : les trois adresses pressenties pour accueillir les établissements pionniers.
Tu pense qu'il y a les salles françaises dedans ?
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