vendredi 23 décembre 2016 à 16:01

Il y a quelques jours, la justice américaine condamnait Phil Ivey à rembourser la somme de 10,1 millions de dollars au Borgata. Alors que ses avocats ont déjà fait part de leur intention de faire appel du jugement, le Washington Post exhume des extraits d'un article du New York Times passé relativement inaperçu l'été dernier. L'auteur, Michael Kaplan, y revenait sur le parcours de la complice du joueur.

Cheung Yin Sun
(crédit photo : PokerNews)

Le Borgata voyait large et réclamait à Phil Ivey un montant de 15,5 millions de dollars. La justice n'a finalement accédé qu'à une seule de ses requêtes : ajouter à l'ardoise du joueur les gains amassés au craps dans la foulée de ses sessions de baccara sujettes à "edge sorting". Pas sûr néanmoins que le principal intéressé interprète ce geste comme une victoire. Selon toute vraisemblance, le double feuilleton judiciaire est donc encore loin d'être terminé.

 

Cet épisode offre en revanche l'occasion à plusieurs médias américains de revenir sur l'affaire. C'est notamment le cas du Washington Post qui, dans un article fouillé et daté du 20 décembre, ne néglige absolument aucun détail. La partie la plus intéressante du récit concerne probablement le parcours de Cheung Yin Sun, pièce centrale du dossier puisque c'est elle qui identifiait les défauts des cartes du casino et conseillait Phil Ivey dans sa stratégie de mise.

 

Pour dresser son portrait, l'article s'appuie allègrement sur une publication mise en ligne l'été dernier par le New York Times. À l'époque, son auteur Michael Kaplan se penchait plus globalement sur le sujet des joueurs parvenus à obtenir un avantage sur les casinos, et ce sans forcément avoir recours à la triche. Un long chapitre était à cette occasion consacré à Sun, personnage avec lequel le journaliste avait eu loisir de s'entretenir à au moins deux reprises.

Michael Kaplan dans le New York Times

J'ai rencontré une femme qui est célèbre pour avoir gagné plus de 20 millions de dollars dans des casinos en l'espace de cinq ans. Son nom est Cheug Yin Sun. Certains joueurs ou patrons de casinos la connaissent sous le nom de Kelly. Elle parle rapidement, porte des lunettes de soleil et a une quarantaine d'années. Son père, aujourd'hui décédé, était un riche chef d'entreprise installé à Hong Kong. Elle affirme avoir dilapidé 20 millions de dollars d'héritage en jouant au baccara et aux machines à sous, mais n'en semble pas très affectée.

Quand Sun a été arrêtée en 2007 pour n'avoir pas honoré une dette de 93 000 $ auprès de MGM, elle a juré de prendre sa revanche. "Je suis restée en prison pendant trois semaines. Des femmes m'ont attaqué, et les gardiens ne me laissaient pas porter mes propres sous-vêtements. J'ai perdu onze kilos et je ne suis sorti que grâce à l'aide d'un ami venu verser 100 000 $ au caisno. J'ai fait le serment qu'un jour, je récupèrerais l'argent en jouant aux tables du groupe MGM".

Après sa libération, Sun a visité plusieurs boutiques de matériel de casino et acheté quelques jeux de cartes. Ils ressemblaient à s'y méprendre aux jeux utilisés dans les casinos, mais avaient de petits trous pour justement empêcher qu'un tricheur les amènent à une table. Sun n'avait aucunement cette intention. Elle s'est contentée d'examiner avec attention le dos des cartes. Les dessins avaient des défauts de fabrication minimes, presque imperceptibles. Des écarts de moins d'un millimètre entre deux motifs.

Sun a cherché comment mettre à profit ces différences. Elle n'était pas la première à identifier cette faille et à vouloir l'exploiter. Mais dans son cas, elle a poussé le bouchon jusqu'à l'edge sorting, en particulier lors de parties de mini-baccara. De son passé de baleine des tables high stakes, elle avait hérité deux convictions : d'abord que les responsables de casino étaient prêts à accepter toutes sortes de requêtes de la part de leurs clients fortunés, ensuite que les joueurs asiatiques étaient considérés comme superstitieux. En octobre 2011, après des heures et des heures d'entraînement, Sun a décidé d'exploiter à la fois la servilité et le stéréotype.

Elle a commencé par demander à un associé chinois de transférer la somme de 100 000 $ à l'Aria. Le lendemain, ce partenaire pénétrait le casino avec ce qui avait tout l'air d'un groupe d'amis : un autre homme, une femme... et Sun. À une table VIP, ils ont choisi de jouer au mini-baccara comme tout un chacun, c'est-à-dire en perdant la totalité de la somme.

Le lendemain, ils sont retournés au casino et ont déposé 500 000 $. À la différence près qu'ils avaient cette fois une requête à formuler : être autorisés à placer leurs mises après la distribution des quatre cartes utilisées dans chaque main de mini-baccara. Sun, qui en cette seconde journée traînait derrière elle une valise Louis Vuitton, a alors pris soin de préciser qu'il s'agissait de la norme à Macao. Ils ont aussi demandé les services d'un croupier parlant le mandarin et le cantonais. Les responsables du casino ont opiné du chef.

Dès que la partie a commencé, la bande a demandé au croupier de tourner certaines cartes d'une demi-rotation. L'argument était naturellement la superstition. Le croupier a acquiescé, pour la bonne et simple raison que personne ne veut vexer et faire fuir de tels joueurs. La chance, bien entendu, n'avait rien à voir avec cette requête. Sun et son équipe avaient juste besoin de cette demi-rotation pour identifier plus facilement les cartes les plus importantes du jeu : les 7, les 8 et les 9. "Je me fichais bien qu'on ait perdu 100 000 $ la veille", m'a confié Sun. "Je savais qu'on ne pouvait que gagner".

La session s'est effectivement avérée gagnante. À mesure que les racks de jetons de 5 000 et 25 000 $ se vidaient et se remplissaient, les téléphones sonnaient et le personnel se faisait de plus en plus nombreux autour de la table. Selon Sun, jusqu'à six hommes en costume scrutaient chacun de ses gestes.

Quand son associé a pris un peu de trop de temps pour miser, Sun a attrapé elle-même les jetons pour placer la mise. Elle avait l'intention d'aller au bout des huits jeux de cartes disponibles à la table avant que le personnel ne se rende compte de la supercherie. Mais après une quarantaine de minutes, alors que trois jeux devaient encore être distribués, elle a eu peur que le plan tombe à l'eau et que les responsables ne la laissent pas convertir les jetons. Elle a donc mis un terme à la partie prématurément, forte d'un bilan positif de 1,1 million de dollars. À la caisse, au moment de récupérer la somme, elle a demandé aux employés du casino d'accélérer le pas. Leurs mains tremblaient. Peu de joueurs emportent des sommes aussi importantes en cash.

Sun et ses complices ont alors disparu avec leurs gains, des liasses de billets rassemblées dans la fameuse valise Vuitton. D'après un membre des services de sécurité, les employés de l'Aria ont passé deux jours à chercher ce qui s'était passé. Quand ils ont fini par comprendre, ils ont appelé ça l'incident Million Dollar Shoe. "Je ne reverrai pas quelque chose dans ce genre de sitôt", m'a confié l'agent. "Mais à l'arrivée cette leçon n'a coûté à l'Aria qu'un million de dollars".

Durant la semaine qui a suivi, Sun et ses complices ont utilisé la même stratégie dans d'autres casinos de Vegas, parmi lesquels le Treasure Island et le Caesars Palace. Puis ils sont partis en direction du Connecticut et du Foxwoods Resort. Et par la suite Sun a recruté le célèbre Phil Ivey.

L'année suivante, c'est lui qui a transféré des montants à sept chiffres dans plusieurs casinos et s'est occupé de placer les mises. De son côté, Sun restait à ses côtés et identifier les cartes pour le conseiller. Leurs gains à Atlantic City, Londres et ailleurs ont vite atteint les huit chiffres. Rien qu'en l'espace de quatre sessions sur une table privée du Borgata, ils ont amassé 9,6 millions de dollars.

Il y a quelques semaines, j'ai reparlé à Sun au téléphone. Elle m'a dit qu'elle était à Macao, apparemment en train de gagner d'autres parties de baccara. Mais sa réussite a tout de même un prix puisqu'elle est aujourd'hui poursuivie par des casinos dans trois affaires différentes : le Borgata et le Crockfords, mais aussi le Foxwoods dans un dossier où le nom de Phil Ivey n'est cette fois pas cité.

Vos commentaires sur cette news dans le forum :
Cheung Yin Sun : le parcours de la complice de Phil Ivey retracé par les médias US
Cette news a suscité 12 commentaires :
News

Empêtré depuis quatre ans dans des litiges avec les casinos Borgata et Crockfords, Phil Ivey a ces dernières semaines fait les frais de deux décisions de justice en forme d'uppercuts. Non seulement la perspective de revoir ses gains se dissipe sérieusement, mais en plus le trou financier pourrait s'avérer plus important qu'attendu.

[...] Lire la suite…




L'analyse de l'affaire par le Daily Mail

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Citation

250 000 $ d'avantages (repas, nuitées, spa...) accordés au joueur et sa complice lors de leurs quatres visites de l'année 2012, au motif que ces différents avantages s'apparentaient à des investissements dont l'amortissement était attendu aux tables de baccara 

Au casino on adore bichonner les gros perdants mais s' ils se mettent à gagner, on leurs demande de rendre la bouffe.

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C'est quand même bizarre qu'un casino n'assume pas ses erreurs. Après tout, c'est le casino qui fournit les cartes. Si les cartes permettent de tricher, alors c'est le problème du casino, pas celui du joueur qui en profite. C'est un peu facile de leur part de demander des dommages, et même de refuser de verser les gains. L'arnaque, ici, elle vient plus du casino que du joueur qui ne fait que profiter de la faille d'un système.

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En fait c'est le point  5 sur la photo texte qui est important (non repris dans l'article du CP) à savoir que la complice d'Ivey demande au croupier de retourner les cartes  , ce sans quoi la triche ne serait pas possible 

Il est donc considéré qu'Ivey est acteur de la triche , donc coupable 

S'il y avait pu identifier les cartes sans action de sa part, la faute aurait été au Casino

 

l'article WIki explique bien  : Edge sorting

 

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ok. bon point. C'est vrai qu'il y a un acte qui rend la faille exploitable.

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Les conclusions de la partie adverse US sont de bonne guerre. Pour obtenir un doigt, on réclame un bras.

Maintenant je suis extrêmement surpris que l'argument portant sur la responsabilité évidente du fabricant de cartes n'ait pas été entendu par les juges. Ce n'est pas Ivey qui les a fabriquées ni bricolées, que je sache. Qu'il les ait exploitées, en revanche, est tout à fait naturel pour quelqu'un comme lui essaie de profiter de la moindre faille.

Edited by FMontmirel

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Le 21/11/2016 à 20:03, astroninofr a écrit :

En fait c'est le point  5 sur la photo texte qui est important (non repris dans l'article du CP) à savoir que la complice d'Ivey demande au croupier de retourner les cartes  , ce sans quoi la triche ne serait pas possible 

Il est donc considéré qu'Ivey est acteur de la triche , donc coupable 

S'il y avait pu identifier les cartes sans action de sa part, la faute aurait été au Casino

C'est toute la faiblesse d'Ivey dans ce dossier. A quoi on peut rétorquer : pourquoi le donneur accepte-t-il cette demande exotique de la joueuse ? Sans doute pour lui être agréable, donc pour la maintenir à la table et lui prendre encore plus d'argent. Donc en acceptant, le casino prend un risque et doit assumer ce risque.

On trouve un parallèle avec l'affaire Kerviel. Sa hiérarchie le laisse changer les règles parce qu'on espère qu'il continuera à réaliser des profits par millions. Mais quand il dérape, on le traîne en justice. Ici on laisse Ivey intervenir dans le jeu tout en espérant lui prendre le maximum d'argent. Mais quand on s'aperçoit qu'il gagne, on le traîne en justice. Le casino n'est pas "fair".

Voilà qui rappelle l'attitude de ces joueurs qui font all-in au flop et qui, voyant une turn menaçante, disent : "Euh… je peux reprendre mes jetons?" La seule différence, c'est que c'est de l'humour.

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Le 21/11/2016 à 22:50, FMontmirel a écrit :

Les conclusions de la partie adverse US sont de bonne guerre. Pour obtenir un doigt, on réclame un bras.

Maintenant je suis extrêmement surpris que l'argument portant sur la responsabilité évidente du fabricant de cartes n'ait pas été entendu par les juges. Ce n'est pas Ivey qui les a fabriquées ni bricolées, que je sache. Qu'il les ait exploitées, en revanche, est tout à fait naturel pour quelqu'un comme lui essaie de profiter de la moindre faille.

CQFD

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Il y a quelques jours, la justice américaine condamnait Phil Ivey à rembourser la somme de 10,1 millions de dollars au Borgata. Alors que ses avocats ont déjà fait part de leur intention de faire appel du jugement, le Washington Post exhume des extraits d'un article du New York Times passé relativement inaperçu l'été dernier. L'auteur, Michael Kaplan, y revenait sur le parcours de la complice du joueur.

[...] Lire la suite…




(crédit photo : PokerNews)

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