jeudi 5 mai 2022 à 8:18

Une pionnière parmi les pionnières. Entre 1986 et 1996, Barbara Enright a remporté trois bracelets WSOP au sein de fields presque exclusivement composés d'hommes. En 1995, elle est aussi devenue la seule femme à rallier la table finale du Main Event des World Series. Autant de faits d'armes qui au fil des années ont valu à la septuagénaire une intronisation dans trois Halls of Fame différents. Là encore, un exploit inédit.

Barbara Enright

Sois le marteau, pas le clou.

Barbara Enright
(crédit : Antonio Abrego)

Quand elle s'est présentée sur la ligne de départ du jour 5 du Main Event en 2018, les journalistes ne se bousculaient pas au portillon pour conter ce qui marquait pourtant l'une des belles histoires de cette édition. Hors de question de leur jeter la pierre : certains n'étaient même pas nés à l'époque de ses premiers coups d'éclat à Las Vegas. Et puis il faut bien le reconnaître, Barbara Enright n'a jamais joui de la même aura médiatique que d'autres vétérans du circuit. Et pourtant, quelle femme !

 

Née à Los Angeles en 1949, la petite Barbara dispute ses premières parties de 5 Card Draw quatre ans plus tard à peine. "Je suis sorti du ventre de ma mère avec un jeu de cartes dans les mains", commentera-t-elle par la suite. Son adversaire n'est nul autre que son grand-frère et il lui mène la vie dure, au point de faire couler quelques larmes en dépit d'enjeux encore symboliques : "On jouait avec tout ce qui nous tombait dans les mains, que ce soit des boutons, des chips ou parfois quelques centimes".

 

En grandissant, Barbara continuera de jouer au poker assidument mais sans jamais songer à en faire son métier. Ni l'époque ni les mœurs ne s'y prêtent. La vingtaine dans le rétroviseur, elle enchaîne les boulots de coiffeuse et de serveuse, jonglant régulièrement avec trois jobs en même temps. Ce n'est qu'en 1975, du haut de ses 26 ans, qu'elle décide de s'affranchir des conventions et de pousser pour la première fois la porte d'une salle de jeu. "Au début je devais un peu me cacher parce que c'était quelque chose de mal vu", se remémorera-t-elle dans une interview en 2009. "Je ne voulais pas que les gens sachent comment je gagnais de l'argent. Quand mon fils était encore petit, je l'emmenais à l'école puis je prenais la route de Gardena pour jouer. À la fin de la journée, je m'assurais d'être rentrée à la maison avant son retour".

 

Dix ans plus tard, rien ou presque n'a changé : Barbara raccourcit les tignasses le jour et allonge les piles de jetons la nuit. C'est la publication du livre de John Fox Play Poker, Quit Work and Sleep Till Noon, en janvier 1985, qui va faire office de tournant. "Ce bouquin a changé ma vie pour toujours. Avant de le dévorer, je songeais à arrêter le poker. Mais après avoir enregistré chacun de ses mots pour les intégrer à mon jeu, je me suis mise à gagner beaucoup plus d'argent à Gardena. À tel point que j'ai fini par lâcher mon job de coiffeuse. J'ai juste gardé celui de serveuse parce que j'y prenais beaucoup de plaisir".

Une boule de démolition dans un gant de velours

Barbara Enright WSOP
(crédit : Jayne Furman)

Quelques mois plus tard intervient un autre tournant, comme elle le racontera elle-même en 2018 dans le podcast Gambling with an edge : "Je jouais un petit tournoi à Gardena, un truc local comme d'habitude avec quatre ou cinq tables. Je l'ai gagné et quelqu'un a suggéré que j'aille à Vegas pour participer aux World Series. Je n'avais jamais entendu parler des WSOP". Barbara décide donc de participer pour la première fois au festival. Et une fois sur place, le destin frappe à nouveau à sa porte : "Quelqu'un m'a aiguillé vers un tournoi Ladies dont je ne connaissais même pas l'existence. C'était du 7 card stud à l'époque, et malheureusement je n'y avais encore jamais joué dans un tournoi officiel. C'était une variante que j'avais à peine pratiquée en partie privée. J'aurais donc pu faire l'impasse, mais la chance m'a souri en dehors des tables. J'ai misé 12 $ sur un cheval dont le nom me plaisait, et puis j'ai gagné 77 $ que j'ai réinvestis dans un satellite à 75 $ au Golden Nugget. Évidemment je l'ai gagné, mais surtout j'ai gagné le tournoi. C'était très excitant pour moi. Je n'avais jamais eu autant d'argent devant moi de toute ma vie".

 

En remportant ce premier bracelet, Barbara n'endosse pas encore son costume de pionnière. Sept ans auparavant, en 1979, Starla Brodie s'en était chargée en dominant un tournoi mixte par équipe (qui restera au programme cinq ans de plus) au côté d'un certain Doyle Brunson. Sur le plan financier en revanche, cette victoire marque un vrai changement de cap : "16 400 $ c'était absolument dingue pour moi à l'époque. Je me suis acheté une télé, je suis partie en vacances...". Sa confiance s'en trouve par ailleurs décuplée : elle enchaînera dorénavant sur un rythme plus soutenu les allers-retours entre Los Angeles et Las Vegas, avec un succès répété aux tables de cash game.

 

Sur le terrain des tournois, il lui faudra en revanche plusieurs années pour retrouver le chemin de la victoire au plus haut niveau. En 1990, elle brille à quelques mois d'intervalle sur des épreuves à 330 $ pour signer deux nouvelles performances à 16 000 $. L'année suivante, elle vise plus haut avec deux coups d'éclat à 45 000 $ en deux jours lors du festival Diamond Jim Brady à Los Angeles. Un an plus tard, rebelote lors de la même compétition pour un butin flirtant avec les 50 000 $.

 

Sa bankroll est au beau fixe. Mieux, son jeu a gagné en maturité et en agressivité. Dans une interview accordée à Ante Up Magazine en 2009, elle le qualifiera même d'avant-gardiste : "Il y a tellement de styles de jeu différents aujourd'hui. Le style de la nouvelle génération, j'ai le sentiment de l'avoir toujours eu dans mon arsenal. À une époque je me suis même dit que je l'avais inventé. On disait de moi que j'étais une maniaque. Wild woman ! C'était vrai. Peu importait ce que j'avais dans les mains, j'arrivais à gagner des jetons. De nos jours on parlerait simplement d'un jeu très agressif. Ce n'est plus vraiment mon cas d'ailleurs. Je joue de façon bien plus conservative qu'avant". Des années plus tard, Al Moe la décrira dans un de ses livres "comme un lourd rocher sur une colline escarpée". Une façon comme une autre d'évoquer une force inéluctable, comme si cette petite dame se muait à la table en boule de bowling face à des adversaires réduits au rang de simples quilles.

 

C'est sans doute au milieu des années 90 que l'écart qui la sépare des adversaires en question est le plus important. En 1994, elle devient la première joueuse à remporter une seconde épreuve des WSOP, de nouveau un tournoi Ladies disputé en Stud. Pas un hasard au regard de ses goûts, lesquels ont considérablement évolué depuis son premier fait d'armes au Binion's : "J'adore le Stud et les split games. Ils requièrent bien plus de réflexion et de concentration, même si j'apprécie toujours le Pot Limit et le No Limit Hold'em".

 

En 1995, sa vie personnelle prend un virage lorsqu'elle rencontre Max Shapiro en marge de la première édition des Legends of Poker. Le couple emménagera peu après et ne se quittera plus. Mais que dire de sa vie professionnelle ? Lors de World Series Of Poker qui au fil des années sont devenus son jardin, Barbara se qualifie pour le Main Event via un satellite à 220 $. Elle propose alors la moitié de son action à un ami, lequel décline l'offre poliment. Il s'en mordra les doigts.

 

Car l'histoire est en marche, et pas seulement pour Dan Harrington. Barbara émerge d'un field de 273 unités pour se hisser parmi les neuf finalistes, et même bientôt parmi les six joueurs à avoir les honneurs d'une diffusion TV. Autour d'elle se trouvent le futur auteur d'une trilogie qui fera référence pendant des années, mais aussi Chuck Thompson, Hamid Dastmalchi, Howard Goldfarb et Brent Carter. C'est ce dernier, avec beaucoup de réussite (un 6 et un 3 assortis qui dominent une paire de huit), qui mettra un point final à son rêve en cinquième position. Connue pour son fair-play et son imperméabilité au tilt, elle expliquera peu après devant les caméras avoir eu un mauvais pressentiment face à ce joueur qui lui donnait souvent du fil à retordre. Une autre phrase capturera pour l'éternité son sentiment à la sortie de cette finale : "Je suis fière de ce que j'ai fait". Et pour cause puisqu'aucune joueuse n'avait encore pris part à la table finale du Main Event, et qu'aucune autre ne parviendra ensuite à rééditer l'exploit (au grand dam d'Annie Duke puis Gaëlle Baumann, toutes deux éliminées en 10e position à quelques années d'intervalle).

Bonus : le replay de la finale 1995 (avec le coup fatidique à 16'20'')

10 000 $ ou 70 $, même combat !

Sa revanche, elle la signe dès l'année suivante en remportant l'épreuve de Pot Limit Hold'em des World Series pour un gain de 180 000 $. Sa légende s'écrit un peu plus puisqu'elle devient au passage la première joueuse à décrocher trois bracelets. Et aussi la première à dominer une épreuve ouverte à tous ? C'est ce qui a souvent été écrit, mais à tort. Sa performance a été précédée par celle de Vera Richmond, fille de joaillier et propriétaire d'une boutique de luxe à Beverly Hills, qui en 1982 s'était offert un titre WSOP au nez et à la barbe de 76 adversaires exclusivement masculins — excusez du peu — sur une épreuve de Limit Ace-to-Five Draw à 1 000 $. La seule nuance à apporter est d'ordre anecdotique : Vera n'a jamais gagné de bracelet puisque cette année-là, les célèbres trophées avaient exceptionnellement été remplacés par des montres en or.

 

S'il a fallu quatorze ans pour que Barbara prenne le relais de Vera, son coup d'éclat de 1996 en inspire deux autres dès l'année suivante : Linda Johnson et Maria Stern lui emboîtent le pas, respectivement sur des épreuves de Seven Card Razz et de Seven Card Stud. Barbara, elle, prend un peu de recul sur la scène WSOP mais continue de briller sur d'autres tournois de Vegas et surtout Los Angeles. En 2000, lors des Legends of Poker, elle s'illustre par exemple avec six tables finales en Limit Hold'em, No Limit Hold'em, Omaha Hi-Low, Seven Card Stud et Lowball. Ce tir groupé lui vaut le titre de All Around Best Player du festival, lequel n'est pas qu'honorifique puisqu'il est accompagné d'un lot peu commun : une PT Cruiser, modèle de voiture lancé quelques mois plus tôt par Chrysler.

 

En 2005, près de vingt ans après ses premiers faits d'armes, la proportion de joueuses sur le Main Event des World Series ne dépasse pas 3,5 % mais Barbara est toujours là. Celle qui assume de jouer au poker en ligne "partout et chaque jour" s'est ouvert les portes du Rio en disputant un sous-satellite à 11 $ sur partypoker, puis en enchaînant avec brio sur le Super Sat. Au milieu d'un field dopé aux hormones par le boom Moneymaker, elle survit jusqu'à la 286e position et ponctue ce nouveau deep run avec un chèque de 24 000 $. Une performance qui ne l'empêche pas de rappeler que son regard est toujours tourné vers la victoire : "Si je reçois une bonne main, je la joue. Beaucoup de gens sont capables de coucher une bonne main pour s'assurer de rester en vie et d'aller chercher les places payées, mais moi je ne suis là que pour gagner".

 

Quand le Woman Poker Player Magazine voit le jour en 2004, c'est tout naturellement qu'elle en devient la rédactrice en chef. Car celle que Mike Sexton décrivait comme "la joueuse la plus dominatrice, irrésistible et agressive du circuit" sait mieux que personne que le quotidien d'une femme sur le circuit n'est pas jalonné que de bons moments. La championne s'engage donc résolument pour soutenir toutes celles, professionnelles ou débutantes, qui choisiraient un jour de s'asseoir à la table. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une vision très précise et arrêtée de l'attitude qu'une femme doit avoir cartes en main : "Je pense qu'indépendamment de la force et de l'agressivité de votre jeu, vous devriez toujours vous comporter comme une dame. Il n'est pas nécessaire d'être désagréable avec vos adversaires pour leur montrer quelle grande joueuse vous êtes. J'ai croisé des joueuses très agréables, comme par exemple Cyndy Violette qui est une crème à la table, mais il y a aussi de bonnes joueuses qui ne sont pas très polies. J'imagine qu'elles veulent se donner cette image de dureté, mais ce type de comportement n'est pas vraiment nécessaire pour prouver leur talent. Par dessus le marché, je crois qu'on attrape plus de mouches avec du miel qu'avec du vinaigre".

Barbara Enright jeton

En 2007, ses états de service lui valent fort logiquement une intronisation au Poker Hall of Fame au côté de Phil Hellmuth. Il faudra patienter quatre années de plus pour qu'une autre femme l'y rejoigne en la personne de Linda Johnson. En 2008, elle est également la première à être mise à l'honneur lors de la création du Woman Poker Hall of Fame. Une troiisème institution honorifique s'ajoute même bientôt à la liste : le Seniors Hall of Fame. Une triple intronisation dont le caractère inédit peut sembler anecdotique au regard de ses conditions restrictives — difficile d'y prétendre sans être une femme d'un certain âge — mais qui illustre à quel point sa longévité au plus haut niveau détonne dans le paysage du poker féminin.

 

Aujourd'hui âgée de 72 ans, Barbara Enright dispute bien plus de parties derrière son écran, dans le confort de son domicile californien, que sur le circuit live. Ses apparitions y restent néanmoins régulières, et non sans un certain succès. En 2018, elle réédite à quelques positions près (292e) son deep run du Main Event 2005. L'année suivante, elle remporte au Venetian une épreuve du festival Deepstack Extravaganza. Et pas plus tard que l'automne dernier, elle se hisse encore à la 25e place du Colossus des World Series Of Poker. Plutôt pas mal pour une joueuse qui concède volontiers faire face à davantage d'adversité de nos jours : "Le niveau général a considérablement augmenté. Dans le temps, la grande majorité des joueurs étaient déjà bons. Mais la différence c'est qu'aujourd'hui, être bon ne suffit plus".

 

Lors de ses dernières sorties, ses partenaires de jeu ont pu constater que sa sonnerie de portable était restée la même que lors de la décennie précédente : Bad Moon Rising par Creedence Clearwater Revival. Ses préoccupations et centres d'intérêt, en revanche, ont de l'aveu de ses proches sensiblement évolué. Si Barbara est toujours partante pour une conversation amicale à la table, vous aurez plus de succès en lui parlant de bons romans ou des derniers spectacles à voir à Las Vegas qu'en papotant poker. Une forme de détachement qui ne l'empêche pas de garder du mordant cartes en main. Il y a quelques années, alors qu'un membre de 2+2 la dénigrait pour s'être opposée à la modification du payout d'un petit tournoi à l'avantage du bubble-boy, Adam Schwartz était intervenu en sa défense et avait cette occasion résumé le personnage en une ligne : "Barbara est quelqu'un de très sympathique en dehors des tables, mais quand elle joue elle est pour ainsi dire en guerre. Peu importe à ses yeux que le buy-in soit de 10 000 ou de 70 $".

Barbara Enright

On continue toujours d'apprendre, même à mon âge. J'adore découvrir de nouvelles choses, que ce soit au poker ou sur d'autres sujets. Je lis énormément, et tant que je continuerai d'apprendre je serai heureuse.

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Barbara Enright : un marteau entouré de clous
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Une pionnière parmi les pionnières. Entre 1986 et 1996, Barbara Enright a remporté trois bracelets WSOP au sein de fields presque exclusivement composés d'hommes. En 1995, elle est aussi devenue la seule femme à rallier la table finale du Main Event des World Series. Autant de faits d'armes qui au fil des années ont valu à la septuagénaire une intronisation dans trois Halls of Fame différents. Là encore, un exploit inédit.

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(crédit : Antonio Abrego)

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